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Heute — 10. Juni 2025La Presse de Tunisie

Tunisie : L’OACA annonce de nouvelles lignes et des extensions d’aĂ©roports

Von: La Presse
10. Juni 2025 um 19:54

L’Office de l’Aviation Civile et des AĂ©roports (OACA) a prĂ©sentĂ©, ce mardi, lors d’une sĂ©ance d’audition devant la Commission des plans de dĂ©veloppement et des grands projets du Conseil national des rĂ©gions et des districts, une sĂ©rie de projets d’envergure destinĂ©s Ă  moderniser le rĂ©seau aĂ©roportuaire tunisien.
Parmi les principales annonces figurent l’extension et la rĂ©novation de plusieurs aĂ©roports, ainsi que le renforcement de l’activitĂ© des aĂ©roports Ă  faible trafic. Pour ce faire, de nouvelles lignes aĂ©riennes seront programmĂ©es, accompagnĂ©es de mesures incitatives : exonĂ©ration des taxes sur les vols internationaux Ă  destination des aĂ©roports de l’intĂ©rieur, ouverture progressive du secteur Ă  la concurrence et partenariats avec le secteur privĂ©.
Les dĂ©putĂ©s ont saluĂ© ces initiatives, tout en appelant Ă  une refonte globale du modĂšle de gestion aĂ©roportuaire. Ils ont notamment soulignĂ© la faible contribution du secteur aĂ©rien au PIB et les carences en matiĂšre d’accessibilitĂ© pour les personnes en situation de handicap. L’absence de signalĂ©tique en braille, de guides visuels et sonores, ou encore de services en langue des signes a Ă©tĂ© jugĂ©e prĂ©occupante.
Les Ă©lus ont par ailleurs critiquĂ© la dĂ©gradation des services dans certains aĂ©roports, Ă©voquant de longs temps d’attente, le manque de confort, et l’absence de services de base pour les passagers. Le monopole public sur la gestion des infrastructures a Ă©tĂ© remis en question, et plusieurs dĂ©putĂ©s ont plaidĂ© pour l’ouverture Ă  l’investissement privĂ©, ainsi que pour la mise en place d’un systĂšme d’évaluation des performances, afin de garantir plus de transparence et de redevabilitĂ© dans le secteur.

Tunisie : 500 000 bouteilles d’eau minĂ©rale produites chaque heure

Von: La Presse
10. Juni 2025 um 19:41

Le prĂ©sident de l’Organisation tunisienne pour informer le consommateur (OTIC), Lotfi Riahi, a dĂ©clarĂ© ce mardi que la Tunisie dispose actuellement de 30 unitĂ©s d’embouteillage d’eau minĂ©rale rĂ©parties dans 13 gouvernorats, avec une capacitĂ© de production qui atteint 500 000 bouteilles par heure. En 2024, le volume total de production a avoisinĂ© les 3 milliards de bouteilles, a-t-il prĂ©cisĂ©.
Lors de son passage sur les ondes de la Radio nationale, Riahi a soulignĂ© que ces unitĂ©s n’exploitent que 0,19 % du stock national d’eau, un taux qui reste trĂšs limitĂ© par rapport aux rĂ©serves hydrauliques du pays.
MalgrĂ© cette performance industrielle, des problĂšmes majeurs subsistent au niveau du stockage et de la distribution. Riahi a expliquĂ© que si la chaĂźne de production respecte les normes d’hygiĂšne, les dĂ©rives commencent souvent lors du transport vers les dĂ©taillants : les bouteilles sont frĂ©quemment exposĂ©es Ă  la chaleur et aux rayons directs du soleil, ce qui peut altĂ©rer leur qualitĂ©.
Sur le plan Ă©conomique, le prĂ©sident de l’OTIC a pointĂ© la multiplication des intermĂ©diaires comme principale cause de la hausse des prix. Il a proposĂ© l’introduction de bouteilles Ă©conomiques de 3 litres afin de rĂ©duire le coĂ»t pour les consommateurs.
Par ailleurs, il a annoncĂ© que l’Office National des Eaux MinĂ©rales et Thermales dĂ©veloppe actuellement une application mobile permettant aux citoyens de consulter les trois types d’eaux minĂ©rales disponibles sur le marchĂ© tunisien, ainsi que leur composition chimique dĂ©taillĂ©e.

Covid-19 : Faut-il s’inquiĂ©ter du variant ‘Nimbus’ en Tunisie ?

Von: La Presse
10. Juni 2025 um 19:38

Le Dr Riadh Daghfous, directeur gĂ©nĂ©ral du Centre national de pharmacovigilance , a affirmĂ© ce mardi que le nouveau sous-variant du COVID-19, baptisĂ© “Nimbus”, ne reprĂ©sente pas une menace sĂ©rieuse pour la santĂ© publique. Bien qu’il soit plus contagieux, ses symptĂŽmes restent bĂ©nins dans la grande majoritĂ© des cas.
Lors de son passage sur les ondes de la Radio Nationale, Dr Daghfous a prĂ©cisĂ© qu’aucun cas de COVID-19 n’a Ă©tĂ© enregistrĂ© en Tunisie au cours des quatre derniĂšres semaines. Il a attribuĂ© cette situation stable Ă  l’immunitĂ© collective acquise, Ă  la fois grĂące Ă  la large propagation antĂ©rieure du virus et Ă  la vaccination massive menĂ©e dans le pays.
Il a par ailleurs rappelĂ© que les autoritĂ©s sanitaires restent en alerte permanente. Des rĂ©unions d’évaluation se tiennent chaque mardi afin de suivre de prĂšs l’évolution des nouveaux variants Ă  l’échelle nationale et internationale.
Pour sa part, le Dr Mahjoub Ouni, chercheur en virologie, a abondĂ© dans le mĂȘme sens, affirmant que le variant “Nimbus” ne constitue pas une menace Ă  ce stade. Il a nĂ©anmoins soulignĂ© l’importance de maintenir les mesures de prĂ©vention, notamment pour les personnes vulnĂ©rables : les personnes ĂągĂ©es, les femmes enceintes et celles atteintes de maladies chroniques.
Dr Ouni n’a pas exclu l’apparition de cas en Tunisie dans les semaines Ă  venir, compte tenu de la dĂ©tection du variant dans plusieurs pays europĂ©ens.

Tunisie : L’érosion marine menace une grande partie du littoral

Von: La Presse
10. Juni 2025 um 19:29

Lors d’une audition devant la Commission des secteurs productifs du Conseil national des rĂ©gions et districts, les reprĂ©sentants de l’Agence de Protection et d’AmĂ©nagement du Littoral (APAL) ont alertĂ© sur la gravitĂ© de l’érosion marine qui menace aujourd’hui une grande partie des cĂŽtes tunisiennes.
Selon leur exposĂ©, environ 10 % des zones cĂŽtiĂšres menacĂ©es ont dĂ©jĂ  bĂ©nĂ©ficiĂ© de mesures de protection, avec un objectif fixĂ© Ă  15 % d’ici 2030. Ils ont insistĂ© sur la nĂ©cessitĂ© d’investissements consĂ©quents et d’un entretien rĂ©gulier pour assurer l’efficacitĂ© de ces protections, prĂ©cisant que la majoritĂ© de ces projets est financĂ©e par des aides internationales.
Mohamed Ali Turki, directeur technique de l’Agence, a prĂ©sentĂ© un bilan dĂ©taillĂ© du programme de lutte contre l’érosion marine, soulignant les principales rĂ©alisations du nord au sud du pays. Ces interventions comprennent la construction d’ouvrages rocheux de protection tels que des brise-lames immergĂ©s, des Ă©pis rocheux et des digues, ainsi que des opĂ©rations d’alimentation artificielle des plages en sable.
Les zones concernĂ©es ont enregistrĂ© une amĂ©lioration notable de leur environnement, accompagnĂ©e d’un regain d’activitĂ©s touristiques et Ă©conomiques, contribuant ainsi au dĂ©veloppement local.
L’Agence travaille Ă©galement sur une nouvelle approche innovante visant Ă  exploiter les dĂ©pĂŽts sableux sous-marins pour la recharge des plages, en remplacement du sable extrait des carriĂšres terrestres. Cette mĂ©thode, plus efficace et moins coĂ»teuse, fait actuellement l’objet d’une Ă©tude d’impact environnemental pour obtenir les autorisations nĂ©cessaires.
Trois zones marines potentielles ont Ă©tĂ© identifiĂ©es pour l’extraction de ce sable sous-marin, renforçant ainsi la stratĂ©gie tunisienne de prĂ©servation de son littoral.

EST – LibĂ©rĂ©s par Vladimir Petkovic : BelaĂŻli et TougaĂŻ avec le groupe

10. Juni 2025 um 19:10

Les deux internationaux algĂ©riens s’entraĂźnent dĂ©jĂ  avec l’équipe depuis dimanche.

La Presse —Le sĂ©lectionneur de l’AlgĂ©rie, Vladimir Petkovic, a pris en considĂ©ration la participation de l’EspĂ©rance Ă  la Coupe du monde des clubs. En ce sens, il a libĂ©rĂ© les deux internationaux algĂ©riens, Youssef BelaĂŻli et Mohamed Amine TougaĂŻ, au lendemain du match amical qui a opposĂ© Ă  Constantine l’AlgĂ©rie au Rwanda.  

Ainsi, BelaĂŻli et TougaĂŻ ont quittĂ© le lieu du rassemblement de l’équipe d’AlgĂ©rie vendredi dernier et sont rentrĂ©s Ă  Tunis. Les deux joueurs ont repris le chemin des entraĂźnements au Parc B depuis dimanche. BelaĂŻli et TougaĂŻ rateront de ce fait le match amical de la sĂ©lection algĂ©rienne contre la SuĂšde Ă  Stockholm qui se dĂ©roulera aujourd’hui Ă  partir de 18h00.

Ceci dit, BelaĂŻli et TougaĂŻ ont gagnĂ© en Ă©change en termes de logistique pour le voyage avec l’équipe aux Etats-Unis. Les deux joueurs devaient rejoindre le reste de la dĂ©lĂ©gation Ă  Paris. 

Vladimir Petkovic leur a Ă©vitĂ© tout Ă©ventuel dĂ©sagrĂ©ment liĂ© aux correspondances de vol, outre qu’il a permis Ă  Maher Kanzari de les avoir sous sa houlette trois jours avant le voyage pour les Etats-Unis. 

Roger Aholou dans le doute !

Si Yassine Meriah a fait une symbolique reprise de la compĂ©tition lors de la finale de la Coupe de Tunisie en Ă©tant alignĂ© Ă  la deuxiĂšme minute du temps additionnel et fera partie de la liste des joueurs qui participeront Ă  la Coupe du monde des clubs, Roger Aholou n’a mĂȘme pas figurĂ© sur la liste du match. 

Le milieu dĂ©fensif togolais est absent des terrains depuis le dĂ©but du mois de fĂ©vrier. On lui a diagnostiquĂ© au dĂ©part une blessure de fatigue. Puis, on a prĂ©fĂ©rĂ© le mĂ©nager et le prĂ©parer comme Yassine Meriah pour le Mondial des clubs. Sauf que, jusqu’aux derniers jours, Roger Aholou n’a pas encore donnĂ© des signes rassurants. Son dĂ©part reste envisageable en cas d’offres sĂ©rieuses.   

Liste à envoyer aujourd’hui

Comme toutes les autres Ă©quipes engagĂ©es en Coupe du monde des clubs, l’EspĂ©rance de Tunis doit envoyer aujourd’hui Ă  la Fifa sa liste des 23 joueurs convoquĂ©s pour cette Ă©chĂ©ance. 

On saura donc les joueurs que retiendra Maher Kanzari pour la Coupe du monde des clubs et si Roger Aholou sera finalement retenu ou pas pour l’aventure mondiale et pas seulement lui. Des joueurs comme Aymen Ben Mohamed, Mohamed Mouhli et mĂȘme Elias Bouzaiene ne sont pas certains de faire partie du voyage.

Coupe du Monde des Clubs 2025 : Kanzari dĂ©voile la liste des 23 joueurs de l’EspĂ©rance

Von: La Presse
10. Juni 2025 um 19:09

L’entraĂźneur de l’EspĂ©rance sportif de Tunis, Maher Kanzari, a annoncĂ© la liste officielle des 23 joueurs retenus pour reprĂ©senter le club lors de la Coupe du Monde des Clubs 2025. Cette sĂ©lection restreinte fait suite Ă  une rĂ©duction du groupe initial de 30 joueurs, dans le but d’optimiser la prĂ©paration et la cohĂ©sion de l’équipe.
La dĂ©lĂ©gation de l’EspĂ©rance s’envolera demain, mercredi, dans un premier temps vers la France, avant de poursuivre son voyage jusqu’aux États-Unis, pays hĂŽte de la compĂ©tition.
Liste des joueurs convoqués :
Gardiens de but
Bachir Ben Said
Amanallah Mammech
Sedki Debchi
Défenseurs
Yassine Meriah
Mohamed Amin Tougai
Hamza Jelassi
Mohamed Aziz Quoudhai
Raed Bouchneiba
Mohamed Ben Ali
Mohamed Amin Ben Hamida
Aymen Ben Mohamed
Milieux de terrain
Onuche Ogbelu
Khalil Knichi
Chehab Jebali
Mohamed Wael Derbali
Houssem Tka
Abderrahman Konaté
Attaquants
Yan Sassi
Youssef BelaĂŻli
Ilyas Moukwana
Achraf Jabri
Rodrigo Rodrigues
Haitham Dhaw

L’EspĂ©rance dĂ©butera son aventure mondiale le 17 juin Ă  2h00 du matin (heure locale) par un match de haute intensitĂ© face au club brĂ©silien de Flamengo.

Le Royaume-Uni lancera ses premiers taxis autonomes au printemps 2026

Von: La Presse
10. Juni 2025 um 19:03

Le Royaume-Uni prévoit de mettre en circulation un nombre limité de taxis entiÚrement autonomes dÚs le printemps 2026, a annoncé mardi la ministre britannique des Transports, Heidi Alexander.
Cette initiative accélÚre le calendrier initial, puisque les essais commerciaux débuteront un an plus tÎt que prévu, dans plusieurs zones restreintes. Ce déploiement anticipé vise à positionner le Royaume-Uni parmi les leaders mondiaux des technologies de mobilité autonome.
« L’avenir des transports arrive », a dĂ©clarĂ© Mme Alexander, soulignant que « les voitures autonomes pourraient gĂ©nĂ©rer des emplois, attirer des investissements et permettre au Royaume-Uni de se hisser parmi les leaders mondiaux des nouvelles technologies ».
Selon elle, cette industrie Ă©mergente pourrait crĂ©er 38 000 emplois et injecter 42 milliards de livres dans l’économie britannique d’ici 2035.
Ce projet s’inscrit dans le cadre de la loi britannique sur les vĂ©hicules automatisĂ©s, adoptĂ©e en mai dernier, qui Ă©tablit les bases juridiques pour l’introduction des voitures autonomes, sous rĂ©serve de l’accord des autoritĂ©s locales et du respect des normes de sĂ©curitĂ©.
Un porte-parole du gouvernement a prĂ©cisĂ© que la prioritĂ© des essais serait d’assurer une innovation encadrĂ©e par une rĂ©glementation rigoureuse. Uber et Wayve, une entreprise londonienne spĂ©cialisĂ©e dans les technologies autonomes, se sont dĂ©jĂ  engagĂ©es Ă  lancer l’un des premiers services de taxis sans chauffeur dans la capitale britannique dĂšs l’annĂ©e prochaine.

L’USM, le bon Ă©lĂšve de la Ligue 1 : Des Bleus toujours dans le vert

10. Juni 2025 um 19:00

L’USM a rĂ©ussi Ă  s’imposer dans la durĂ©e comme Ă©tant un club respectable qui joue les premiers rĂŽles avec peu de moyens. Un modĂšle exemplaire, telle une entreprise rentable et en pleine croissance.

La Presse — Les dĂ©cideurs des Bleus ont adoptĂ© la bonne gestion depuis quelques annĂ©es dĂ©jĂ , Ă©cartant tout achat impulsif et toute emplette onĂ©reuse dans leur management, lĂ  oĂč d’autres cadors sont pris par la fiĂšvre acheteuse Ă  chaque mercato, alors que leurs comptes sont au rouge et que leurs finances vacillent.

Au Ribat par contre, l’on n’a pas la mĂ©moire courte et l’on se rappelle forcĂ©ment de cette saison 2009-2010 noire avec un dĂ©classement en L2. Assez parlĂ© du passĂ© Ă  prĂ©sent, mais notons tout de mĂȘme que ce club a mĂ»ri depuis, a grandi aussi, s’armant d’un mĂ©lange d’humilitĂ© et d’audace, tout en se donnant les moyens de ses ambitions. Toutefois, ce qui distingue le club du Ribat des autres prĂ©tendants aux premiĂšres loges, c’est cette facultĂ© Ă  rester rĂ©aliste. Bref, Ă  l’USM, les dĂ©cideurs ont toujours les pieds sur terre depuis quelques annĂ©es et ce discernement est payant en fin de compte. 

Le perdant magnifique 

L’USM a donc achevĂ© l’exercice sur le podium, Ă  la seconde marche. Et il s’en est fallu de peu pour que le club du Ribat soit champion. Qu’à cela ne tienne, tel un perdant magnifique, l’USM s’est encore distinguĂ©e cette saison par ses performances et cette facultĂ© Ă  mettre en place une stratĂ©gie et des outils pour toujours amĂ©liorer son fonctionnement et son impact. A l’USM, en fin de compte, cela se traduit par une gestion davantage efficace et une adaptation toujours accrue aux besoins du club. Planifier, organiser et contrĂŽler de maniĂšre cohĂ©rente et proactive, c’est ce qui fait que l’USM est au diapason actuellement. 


L’on peut prendre soin de rappeler les axes de progression sur le terrain comme cette soliditĂ© dĂ©fensive et ce rĂ©alisme offensif. Que de belles rĂ©alisations en somme, d’aboutissements, de concrĂ©tisation et de plans assez bien ficelĂ©s sur le rectangle vert. Aujourd’hui, on peut dire que ce n’était pas gagnĂ© d’avance aprĂšs les dĂ©parts de Bilel Ait Malek, Hichem Baccar et autre Bechir Ben SaĂŻd pour ne citer que ceux-lĂ . Mais, en revanche, l’USM a su recruter intelligemment depuis deux ans avec l’avĂšnement des Aymen Harzi, Hazem Mastouri, Mahmoud Ghorbal, Mehdi Gannouni et Youssef Abdelli qui n’a cependant pas encore percĂ© Ă  Monastir.

Autres attribut et particularitĂ© du club du Ribat sont en rapport avec ce jugement porteur quant aux joueurs Ă  couver et garder en attendant qu’ils flambent Ă  terme. Moez Hadj Ali en est le parfait prototype, aux cĂŽtĂ©s de cette valeur sĂ»re et ex-bonne pioche que reprĂ©sente Moses Orkuma avant de passer rĂ©cemment au Raja Casablanca. Et puis aussi, l’on oublie que l’USM est une pĂ©piniĂšre de talents.  Rien qu’à voir l’évolution en flĂšche d’un certain Louay Trayi, l’on ne peut qu’apprĂ©cier cette spĂ©cificitĂ© usĂ©miste Ă  faire cohabiter des jouvenceaux et des aĂźnĂ©s avec pour seul but de crĂ©er une alchimie et une cohĂ©sion qui serve le groupe avant tout. 

Sghaïer débarque

Chapitre mercato, outre l’arrivĂ©e de l’axial Skander SghaĂŻer, 27 ans et transfuge de l’Olympique de BĂ©ja, l’USM cĂšde de temps Ă  autre ces pĂ©pites avec de belles plus-values Ă  la revente par rapport au prix d’acquisition. Cependant, le passage de Fourat Soltani,  latĂ©ral des Bleus, Ă   un club russe de renom, ne permettra pas aux Bleus de toucher une indemnitĂ© de transfert, sachant que l’engagement du joueur s’achĂšve le 30 juin.

EvaluĂ© Ă  650.000 euros par Transfermarkt, Fourat Soltani, 25 ans, a marquĂ© un but et dĂ©livrĂ© 5 passes dĂ©cisives en 34 matchs la saison Ă©coulĂ©e. Ex-joueur de l’ASM et de l’UST, il avait mis le cap sur l’US Monastir en juillet 2023. Autre transfert attendu ces derniers jours est en rapport avec l’attaquant international Hazem Mastouri, 29 ans, fortement courtisĂ© par le Raja de Casablanca. 300.000 euros pourraient tomber dans la besace de l’USM, mais rien n’a encore Ă©tĂ© conclu. A ce stade des nĂ©gociations, il serait raisonnable et proportionnĂ© que l’USM table sur un transfert Ă  400.000 euros.

Croissance économique mondiale : la plus faible progression en 17 ans, alerte la Banque mondiale

Von: La Presse
10. Juni 2025 um 18:56

La Banque mondiale a rĂ©visĂ© Ă  la baisse ses projections de croissance de l’économie mondiale pour 2025, anticipant la plus faible progression en 17 ans, en raison des « turbulences » persistantes sur les marchĂ©s mondiaux.
Selon le rapport Perspectives Ă©conomiques mondiales publiĂ© mardi, l’économie mondiale devrait croĂźtre de 2,5 % cette annĂ©e, contre 2,7 % initialement prĂ©vu en janvier. Cette croissance serait la plus faible depuis 2006, Ă  l’exception des annĂ©es marquĂ©es par la crise financiĂšre de 2009 et la pandĂ©mie de Covid-19 en 2020.
Sur la base de ces prévisions, la Banque mondiale alerte également sur une croissance moyenne de seulement 2,5 % par an durant les sept premiÚres années de cette décennie, soit le rythme le plus lent depuis les années 1960.
« L’économie mondiale traverse aujourd’hui une nouvelle pĂ©riode de turbulences », Ă©crit Indermit Gill, Ă©conomiste en chef de la Banque mondiale, dans la prĂ©face du rapport. Il met en garde contre les « consĂ©quences profondes sur le niveau de vie » en l’absence d’un « changement de cap rapide » dans les politiques Ă©conomiques, soulignant que « les dĂ©saccords entre pays, notamment commerciaux, ont remis en cause des certitudes politiques qui avaient contribuĂ© Ă  rĂ©duire l’extrĂȘme pauvretĂ© ».
Ces turbulences ont conduit à une révision à la baisse des prévisions de croissance pour prÚs de 70 % des économies mondiales, toutes régions et catégories de revenus confondues, précise la Banque mondiale dans un communiqué.
L’institution de Bretton Woods estime toutefois qu’une sortie de crise est possible, notamment si les tensions commerciales s’attĂ©nuent, et si les gouvernements rĂ©duisent leurs emprunts pour se concentrer sur la crĂ©ation d’emplois.
Aux États-Unis, la croissance Ă©conomique est attendue Ă  1,4 %, soit une baisse de 0,9 point de pourcentage par rapport aux prĂ©visions de janvier, tandis que les prĂ©visions pour la Chine restent stables Ă  4,5 %, selon la Banque mondiale.
La zone euro et le Japon devraient chacun enregistrer une croissance de 0,7 %, en recul respectivement de 0,3 et 0,5 point de pourcentage.
La Banque mondiale prĂ©vient cependant que ces taux pourraient ĂȘtre encore plus faibles en cas d’intensification des tensions commerciales ou si l’incertitude politique perdure, ce qui risquerait d’accroĂźtre les tensions financiĂšres.

Basket – la sĂ©lection dames reprend de l’activitĂ© : C’est le moment !

10. Juni 2025 um 18:50

Le cinq fĂ©minin retrouve le championnat d’Afrique des nations en juillet aprĂšs des annĂ©es de gel.

La Presse — Ainsi donc, le prochain championnat arabe de basket-ball fĂ©minin, prĂ©vu en Egypte du 1er au 8 juillet 2025, marquera le retour officiel de l’équipe tunisienne sur la scĂšne internationale, aprĂšs des annĂ©es d’absence depuis l’Afrobasket 2021 au Cameroun.

Cette absence de la scĂšne a Ă©tĂ© dictĂ©e par le comportement de la sĂ©lection tunisienne qui n’avait pas Ă©tĂ© Ă  la hauteur et avait obligĂ© les responsables Ă  la retirer de la course et des compĂ©titions, jusqu’à remettre en selle une formation reprĂ©sentative.

Et nous avons particuliĂšrement apprĂ©ciĂ© ce raisonnement  qui devrait ĂȘtre adoptĂ© chaque fois que les responsables d’une discipline sportive ressentent l’inutilitĂ© d’aller perdre son temps et son argent, alors que le niveau ne prĂ©sage de rien.

Il y a des cycles qu’il faut respecter, mais il y a aussi des prĂ©visions et une vision globale de la situation qui indique la voie Ă  suivre.

Il ne s’agit pas de participer pour faire plaisir aux organisateurs, mais bien de se prĂ©senter avec une formation digne de reprĂ©senter le sport national. Surtout lorsqu’il s’agit des fĂ©minines.

Une nouvelle équipe bùtie

Le sport fĂ©minin tunisien a toujours Ă©tĂ© Ă  l’avant-garde et il ne s’agit pas de remettre en cause cette image qui a toujours prĂ©valu.

Pour ce qui concerne cette Ă©quipe nationale Dames, il a  Ă©tĂ© dĂ©cidĂ© de suspendre ses activitĂ©s, le temps de la remettre Ă  niveau et de permettre Ă  une nouvelle gĂ©nĂ©ration de s’affirmer. Un travail de fond a dĂ©butĂ© en juin 2022,  avec la sĂ©lection des meilleures joueuses U16, qui ont participĂ© au Championnat d’Afrique 2023 Ă  Monastir oĂč elles ont terminĂ© Ă  la 4e place.

Ces mĂȘmes joueuses ont pris part au Championnat d’Afrique U18 en 2024 en Afrique du Sud. Et c’est Ă  partir de lĂ  que l’on a constatĂ© que l’on pourrait relancer les sĂ©niors, avec une base assez solide pour espĂ©rer redorer le blason de l’équipe A. Tout ce raisonnement et cette application rigoureuse finiront par donner leurs fruits.

Le basket-ball est un sport difficile. En plus des aptitudes physiques et mentales, il fait appel Ă  une qualitĂ© qui exige un travail quotidien, celui de l’adresse.

Nous nous souvenons de ce que nous avait dĂ©clarĂ© un joueur des « globe-trotters Â» amĂ©ricains, en tournĂ©e en Tunisie et auquel nous avions demandĂ© le secret de leur prodigieuse adresse: Â«En face du lit de chaque joueur, que ce soit Ă  la maison chez nous, ou dans les centres de regroupement, se trouve un panneau de basket. Avant d’éteindre la lumiĂšre et dormir, nous devons lancer le ballon un nombre de fois dĂ©terminĂ© par le coach Â».

C’est dire l’énormitĂ© de la tĂąche qui attend celles et ceux qui prĂ©tendent vouloir devenir des Ă©lĂ©ments de valeur, sur lesquels on peut compter.

La sĂ©lection fĂ©minine senior a pour premier objectif le championnat arabe Ă  venir. On ne doit pas s’arrĂȘter en si bon chemin.

Khaled Sehili et l’ambassadeur du c explorent de nouveaux axes de coopĂ©ration militaire

Von: La Presse
10. Juni 2025 um 18:33

Le renforcement de la coopĂ©ration militaire entre la Tunisie et l’État du KoweĂŻt a Ă©tĂ© au centre de l’entretien qui s’est tenu ce matin au siĂšge du ministĂšre de la DĂ©fense nationale entre le ministre Khaled Sehili et l’ambassadeur du KoweĂŻt Ă  Tunis, Mansour Khaled Omar.
Lors de cette rencontre, les deux parties ont examinĂ© les mĂ©canismes Ă  mĂȘme de diversifier et Ă©largir les domaines de coopĂ©ration bilatĂ©rale dans le secteur de la dĂ©fense, dans une dynamique de partenariat stratĂ©gique durable.
Le ministre Khaled Sehili a saluĂ© les relations historiques profondes et les liens fraternels solides qui unissent la Tunisie et le KoweĂŻt, fondĂ©s sur le respect mutuel et l’intĂ©rĂȘt commun. Il a mis en valeur l’importance du cadre de concertation rĂ©gulier, Ă  travers notamment la tenue pĂ©riodique du ComitĂ© militaire mixte tuniso-koweĂŻtien, soulignant les avancĂ©es concrĂštes issues de la quatriĂšme session de ce comitĂ©.
Il a appelĂ© Ă  explorer de nouveaux horizons de coopĂ©ration, notamment dans les domaines de la formation, du renseignement, des exercices conjoints et de l’échange d’expertises, afin de renforcer les capacitĂ©s opĂ©rationnelles des forces armĂ©es des deux pays et de rĂ©pondre aux aspirations des peuples tunisien et koweĂŻtien.
De son cĂŽtĂ©, l’ambassadeur Mansour Khaled Omar s’est fĂ©licitĂ© de l’excellence des relations bilatĂ©rales et de l’évolution positive de la coopĂ©ration militaire entre Tunis et KoweĂŻt. Il a rĂ©affirmĂ© l’engagement de son pays Ă  intensifier cette coopĂ©ration et Ă  Ă©largir ses champs d’application Ă  travers un travail conjoint et une coordination renforcĂ©e, dans le but de hisser ce partenariat Ă  un niveau supĂ©rieur et d’atteindre les objectifs communs.

L’Entreprise AugmentĂ©e, moteur potentiel de croissance Ă©conomique en Tunisie

Von: La Presse
10. Juni 2025 um 18:30

L’Entreprise AugmentĂ©e, fondĂ©e sur l’intĂ©gration harmonieuse de l’intelligence humaine et des technologies avancĂ©es, pourrait devenir un levier majeur de croissance Ă©conomique en Tunisie, affirme l’Institut arabe des chefs d’entreprises (IACE) dans un article intitulĂ© « La Fusion de l’Intelligence Humaine et de l’Intelligence Artificielle », publiĂ© mardi.

Selon l’IACE, l’Entreprise AugmentĂ©e constitue un modĂšle stratĂ©gique innovant, capable de transformer en profondeur la crĂ©ation de valeur, l’innovation et la prise de dĂ©cision au sein des entreprises. Elle repose sur la synergie entre les compĂ©tences humaines et des technologies de pointe telles que l’intelligence artificielle (IA), le machine learning (ML), la rĂ©alitĂ© augmentĂ©e et virtuelle (AR/VR), l’Internet des objets (IoT) ou encore l’automatisation robotisĂ©e des processus (RPA).

L’intĂ©gration de ces outils permet d’optimiser les dĂ©cisions, accroĂźtre la productivitĂ© et ouvrir de nouvelles opportunitĂ©s en matiĂšre d’innovation et de compĂ©titivitĂ©.

La Tunisie, grĂące Ă  sa maturitĂ© numĂ©rique et Ă  l’engagement de ses institutions, se positionne comme un acteur rĂ©gional de rĂ©fĂ©rence dans l’adoption des technologies Ă©mergentes. Les politiques publiques telles que la crĂ©ation de technopĂŽles, la stratĂ©gie “Industrie Intelligente 4.0”, le Startup Act ou encore la Circulaire n°3 sur la modernisation des services administratifs Ă©lectroniques participent Ă  la construction d’un Ă©cosystĂšme innovant et dynamique.

L’IACE souligne Ă©galement que l’IA et le machine learning offrent aux entreprises tunisiennes – petites ou grandes – des outils puissants pour exploiter leurs donnĂ©es, anticiper les tendances du marchĂ©, amĂ©liorer leur efficacitĂ© opĂ©rationnelle et personnaliser leurs services.

Par ailleurs, l’adoption de solutions numĂ©riques dans des secteurs comme l’agritech, la santĂ© ou l’éducation stimule l’innovation et renforce la compĂ©titivitĂ© sur les marchĂ©s locaux et internationaux. L’automatisation et l’analyse avancĂ©e des donnĂ©es contribuent Ă  rationaliser les processus, Ă  rĂ©duire les coĂ»ts et Ă  accĂ©lĂ©rer la prise de dĂ©cision – tout en mettant en valeur le rĂŽle fondamental de l’intelligence humaine.

L’État enregistre un excĂ©dent budgĂ©taire de 2 milliards de dinars Ă  fin mars 2025

Von: La Presse
10. Juni 2025 um 18:26

Le budget de l’État a enregistrĂ© un excĂ©dent d’environ 2 milliards de dinars au cours du premier trimestre 2025, soit une hausse de 74 % par rapport Ă  la mĂȘme pĂ©riode de l’annĂ©e 2024 (1,2 milliard de dinars), selon la note intitulĂ©e « RĂ©sultats provisoires de l’exĂ©cution du budget de l’État Ă  fin mars 2025 », rĂ©cemment publiĂ©e par le ministĂšre des Finances.

Cette amĂ©lioration s’explique principalement par une augmentation des ressources budgĂ©taires de 3,9 %, atteignant 12,5 milliards de dinars, soutenue par une progression des recettes fiscales de 7,7 % (Ă  11,2 milliards de dinars) et des recettes non fiscales de 2 % (prĂšs de 1,2 milliard de dinars).
En revanche, les charges budgĂ©taires sont restĂ©es quasiment stables, avec une lĂ©gĂšre baisse de 0,6 %, s’établissant Ă  10,3 milliards de dinars.

Toutefois, certaines composantes des dépenses ont connu des hausses notables. Les dépenses de rémunération ont progressé de 3 %, passant de 53,1 milliards de dinars fin mars 2024 à 54,8 milliards de dinars fin mars 2025. Les dépenses liées aux interventions ont, quant à elles, augmenté de 16 %, atteignant 2,4 milliards de dinars.
À l’inverse, les dĂ©penses d’investissement et de gestion ont enregistrĂ© des baisses significatives : -33,7 % pour l’investissement (0,5 milliard de dinars) et -27,7 % pour la gestion (0,2 milliard de dinars).

Les charges de financement (intĂ©rĂȘts de la dette) ont Ă©galement diminuĂ© de 10,4 %, pour s’établir Ă  1,6 milliard de dinars au premier trimestre 2025, contre 1,8 milliard de dinars un an auparavant.

Il est Ă  noter que les dĂ©penses de rĂ©munĂ©ration reprĂ©sentent 53,2 % du total des dĂ©penses de l’État, suivies des interventions (23,3 %), des charges de financement (15,9 %), des dĂ©penses d’investissement (5 %) et, enfin, des dĂ©penses de gestion (2,6 %).

Concernant les ressources de trésorerie, celles-ci ont enregistré une hausse marquée de 49,8 %, atteignant 5,5 milliards de dinars, principalement mobilisées pour le remboursement du principal de la dette.

Par ailleurs, les donnĂ©es publiĂ©es par le ministĂšre des Finances font Ă©tat d’une augmentation de 26 % des services de la dette publique, qui sont passĂ©s de prĂšs de 7,2 milliards de dinars Ă  plus de 9 milliards de dinars durant les trois premiers mois de l’annĂ©e en cours. La dette extĂ©rieure reprĂ©sente 57 % de l’encours total de la dette publique, soit environ 5,2 milliards de dinars.

Revue « Notre Regard Â» N°3 : Le besoin de rĂ©forme du cinĂ©ma tunisien

10. Juni 2025 um 18:20

Des contributions intelligentes et intéressantes sur le cinéma tunisien, arabe et africain qui manque malheureusement de visibilité dans les médias.

La Presse — Le 3e numĂ©ro de la revue cinĂ©matographique  semestrielle « Notre Regard Â» qui paraĂźt en France vient de paraĂźtre dans ses deux versions numĂ©rique et papier. InitiĂ©e par Mouldi Fehri en qualitĂ© de directeur et rĂ©dacteur en chef, la revue, spĂ©cialisĂ©e dans le cinĂ©ma tunisien essentiellement et subsaharien, offre Ă  ses lecteurs nombreuses rĂ©flexions sur la situation du cinĂ©ma national qui, malgrĂ© certaines amĂ©liorations nettes au niveau de la rĂ©alisation des films, continue Ă  trĂ©bucher en raison de lois devenues caduques et une infrastructure obsolĂšte.

La couverture de ce numĂ©ro 3 est consacrĂ©e Ă  Selma Baccar, figure fĂ©minine incontournable du cinĂ©ma tunisien, dont le nouveau film «Nafoura» a Ă©tĂ© projetĂ© pour la premiĂšre fois aux JCC 2024. Un article lui est consacrĂ© sous l’intitulĂ© : «La maison dorĂ©e Â» ou «quand l’individuel rejoint le collectif Â» (Mouldi Fehri) et un long entretien sur le passĂ©, le prĂ©sent et l’avenir de la carriĂšre de la rĂ©alisatrice : «Je tiens beaucoup Ă  l’authenticitĂ© des histoires que je raconte». 

Un important dossier traite du « Besoin de rĂ©forme Â» du cinĂ©ma tunisien. Un appel que les cinĂ©astes ne cessent de rĂ©clamer pour mettre en place une industrie cinĂ©matographique consĂ©quente. Dans son article : «Pour une industrie cinĂ©matographique tunisienne efficace, attrayante et compĂ©titive», Mouldi Fehri insiste sur «un besoin nĂ©cessaire de relooking Â». Dans son article « Le financement de la production cinĂ©matographique en Tunisie», NoĂŽmane Hamrouni s’interroge sur la maniĂšre de « rĂ©former le dispositif d’aide Ă  la production cinĂ©matographique Ă  l’aune des expĂ©riences comparĂ©es Â». «A propos de la relation entre la production cinĂ©matographique et le financement public Â», Fethi Kharrat indique que « le recours au financement public, s’il reste nĂ©cessaire, n’est pas une fatalitĂ© Â».

Par ailleurs, Abou Cyrine se penche sur « Le rĂŽle dĂ©terminant du chef-monteur dans un film Â», citant quelques-uns parmi les plus cĂ©lĂšbres Ă  savoir Moufida Tlatli, Kahena Attia, Larbi Ben Ali et Karim Hamouda. Mais il oublie Kathoum Bornaz qui a Ă©tĂ© aussi une monteuse chevronnĂ©e. Au sommaire Ă©galement d’autres contributions intĂ©ressantes sur les films tunisiens comme « Les enfants rouges Â» de Lotfi Achour ou encore « Thalathoun Â» de Fadhel Jaziri. Dans la rubrique « Etudes Â», Leila Berhouma s’intĂ©resse Ă  la question de « L’enfant spect-acteur Â». Au niveau des « cinĂ©mas arabes Â», Azeddine Mabrouki consacre un article sur « Assia Djebar, de retour en retour Cherchell Story Â» et « La Nouba a 48 ans Â». Tandis que Naouel Amraoui et Mohamed Khiri rĂ©alisent une interview du rĂ©alisateur palestinien Rachid Masharaoui. 

Le cinĂ©ma africain a sa place dans « Notre Regard Â». LĂ©once Tira, directeur de la cinĂ©mathĂšque de Ouagadougou, prĂ©sente le rĂŽle, les objectifs et la participation au Fespaco, cette institution qui valorise le patrimoine cinĂ©matographique du Burkina Faso. La rĂ©daction rend hommage au cinĂ©aste Souleymane CissĂ© qui a voulu faire du cinĂ©ma pour « aider l’Afrique dans on projet d’émancipation de son passĂ© colonial Â».Ce 3e numĂ©ro de la revue est riche et offre des contributions intelligentes et intĂ©ressantes sur le cinĂ©ma tunisien, arabe et africain qui manque malheureusement de visibilitĂ© dans les mĂ©dias.

Stationnement et parkings : Un casse-tĂȘte pour les automobilistes

10. Juni 2025 um 18:10

Qu’ils soient rĂ©glementaires, clandestins, anarchiques ou improvisĂ©s, les parkings pour voitures poussent comme des champignons. 
Partout dans les principales villes du pays, les lieux les plus fréquentés sont aménagés pour servir à garer les véhicules.

La Presse —Ces projets prospĂšrent de façon notable au point que mĂȘme des individus “indĂ©pendants” squattent, Ă  leur propre compte, des espaces non amĂ©nagĂ©s et s’y imposent comme maĂźtres de cĂ©ans. Ils imposent aussi un tarif minimum en deçà duquel le “client “ ne doit pas descendre.

L’accentuation de ce phĂ©nomĂšne et sa prolifĂ©ration s’expliquent par le gain consĂ©quent et facile qui en dĂ©coule.

Les aires de stationnement réservées aux clients devant les grandes surfaces, sont occupées par les camionnettes de marchands de fruits et autres produits.

Sans la moindre gĂȘne, vu que l’absence de rĂ©action des autoritĂ©s municipales les y encourage.

Capacité insuffisante

D’autres vendeurs exposent, Ă  mĂȘme le sol ou sur des Ă©tals de fortune, diverses marchandises devant ces espaces commerciaux.

Dans le centre-ville de Tunis, pour ne prendre que cet exemple, les parkings existants sont toujours occupés presque à 100/100 ! Et ce, malgré ces tarifs excessifs (dans les zones soi-disant autorisées ou tolérées) et abusifs (dans ces lieux improvisés ou clandestins).

Un coup d’Ɠil rapide nous permet de compter plusieurs sites pour stationnement payant. Le plus ancien et officiel, peut-ĂȘtre, est celui de la Place de La Kasbah. D’autres ont vu le jour petit Ă  petit, avec la hausse du trafic dans la capitale ou dans les autres grandes villes du pays.

Tunis a vu la prolifĂ©ration de ces aires grĂące Ă  l’émergence de grandes surfaces. C’est ainsi qu’on les voit se multiplier Ă  La Fayette, Ă  la rue Jean JaurĂšs, Ă  la rue Garibaldi, Ă  l’angle de la rue de Turquie et l’avenue Farhat-Hached, Ă  l’avenue de Paris, Ă  l’avenue Mohamed-V et ailleurs. La capacitĂ© d’accueil groupĂ©e de certains de ces parkings payants va d’une trentaine de voitures Ă  1.200.

Les 6 parkings que compte la zone du Lac font toujours le plein car les visiteurs de cette zone n’ont aucun autre choix pour garer leur voiture. On s’attend Ă  un dĂ©veloppement trĂšs rapide de l’implantation de nouveaux parkings. C’est le cas, Ă©galement, du Centre Urbain Nord. LĂ  aussi, au moins 4 espaces payants sont ouverts aux visiteurs.

Cependant, cette offre n’a pas rĂ©ussi Ă  rĂ©sorber une demande toujours croissante. Pas mĂȘme avec l’apparition de parkings Ă  Ă©tages (La Fayette, Jean-JaurĂšs, avenue de Turquie
).

Gardiens-racketteurs !

C’est ce qui ouvre la voie devant les intrus. Des lieux comme la rue Mongi-Slim et son prolongement jusqu’à la rue Al Jazira laissent le champ libre aux “indĂ©pendants” qui appliquent leur propre rĂ©glementation. Mais il existe d’autres coins oĂč ces individus sĂ©vissent sans ĂȘtre inquiĂ©tĂ©s, notamment dans des endroits gĂ©nĂ©ralement frĂ©quentĂ©s par les riverains. Ces derniers se plaignent d’ĂȘtre carrĂ©ment rackettĂ©s par ceux qui s’improvisent gardiens.

Les services municipaux ont clairement connaissance des agissements de ces personnes sans prendre la moindre mesure pour mettre fin Ă  leurs abus.

De nombreux automobilistes cherchant à échapper à la mainmise des parkings, stationnent sur la voirie. Le temps de sauter dans une administration ou dans une pharmacie. Rien à faire ! Le camion-grue rÎde dans les parages et la voiture est vite remorquée. Direction la fourriÚre la plus proche.

En dĂ©pit de tout, la mobilitĂ© en ville est, vraiment, un casse-tĂȘte. Que l’on soit Ă  pied ou en voiture, on n’est pas Ă  l’abri d’un contretemps.

Se déplacer dans un moyen de transport en commun est peu recommandé. Le faire en voiture particuliÚre expose aux nombreux problÚmes évoqués ici.

AprĂšs tout, il faut reconnaĂźtre que les parkings existants ne sont pas tous aux normes. Si certains sont assez bien Ă©quipĂ©s et permettent un accĂšs Ă  l’information du client (indication de la mention “complet”, par exemple) d’autres sont prĂȘts Ă  accueillir un surnombre de vĂ©hicules. Seuls les gains Ă  faire comptent. Ne dit-on pas que ces projets rapportent beaucoup d’argent ? Parfois plus que de vrais investissements ayant exigĂ© d’importants sacrifices. Souvent, il ne s’agit que de disposer d’un terrain vague bien situĂ© pour en faire un parking immĂ©diatement rentable. Presque sans rien dĂ©bourser !

C’est cette mentalitĂ© du gain facile qui handicape la modernisation de nos parkings.

Ces derniers doivent ĂȘtre capables de fournir des informations Ă  propos de leur situation et de permettre aux automobilistes de savoir, en temps rĂ©el, la disponibilitĂ© des places. Cela aura le mĂ©rite de leur faire gagner un temps prĂ©cieux qu’ils passent Ă  chercher un emplacement.

Une partie des grands bĂ©nĂ©fices pourrait ĂȘtre rĂ©investie pour cette modernisation des services.

RĂ©ouverture du service de pĂ©diatrie Ă  l’hĂŽpital rĂ©gional de MĂ©tlaoui : L’Etat renforce l’offre de soins pour les enfants

10. Juni 2025 um 18:00

La Presse—Dans le cadre de la stratĂ©gie nationale de renforcement du systĂšme de santĂ© public et d’amĂ©lioration de l’accĂšs aux soins pour tous les citoyens, le service de pĂ©diatrie de l’hĂŽpital rĂ©gional de MĂ©tlaoui a Ă©tĂ© officiellement remis en service  vendredi 30 mai 2025, aprĂšs une interruption de plus d’une dĂ©cennie.

Cette relance s’est dĂ©roulĂ©e sous la supervision du gouverneur de Gafsa, en prĂ©sence des autoritĂ©s locales, du directeur rĂ©gional de la santĂ©, des membres du conseil local ainsi que de plusieurs cadres du secteur sanitaire.

DotĂ© d’une capacitĂ© d’accueil de 16 lits, le service a Ă©tĂ© entiĂšrement rééquipĂ© avec des dispositifs mĂ©dicaux modernes, comprenant notamment une unitĂ© spĂ©cialisĂ©e dans les soins aux nouveau-nĂ©s. Pour garantir la continuitĂ© et la qualitĂ© des prestations, deux mĂ©decins gĂ©nĂ©ralistes ont Ă©tĂ© affectĂ©s au service, tandis que quatre pĂ©diatres ont Ă©tĂ© recrutĂ©s dans le cadre de contrats spĂ©cifiques. Par ailleurs, le personnel paramĂ©dical a Ă©tĂ© renforcĂ© par l’intĂ©gration de 12 agents supplĂ©mentaires, dont 6 techniciens supĂ©rieurs et 6 aides-soignants.

Cette rĂ©ouverture est  qualifiĂ©e  de «jalon majeur pour la dĂ©lĂ©gation de MĂ©tlaoui et les rĂ©gions avoisinantes». Elle contribuera de maniĂšre significative Ă  dĂ©sengorger le service de pĂ©diatrie de l’hĂŽpital rĂ©gional Houcine-Bouzayane de Gafsa et Ă  rapprocher les soins spĂ©cialisĂ©s des citoyens.

Ce projet s’inscrit dans le prolongement des engagements pris par le ministre de la SantĂ©, Moustapha Ferjani, lors de sa visite officielle dans le gouvernorat en mars dernier. À cette occasion, il avait affirmĂ© la volontĂ© du ministĂšre de rĂ©activer les services hospitaliers prĂȘts Ă  l’usage, en les dotant des ressources humaines, logistiques et techniques nĂ©cessaires, en vue d’assurer un service de santĂ© Ă©quitable, de qualitĂ© et accessible dans toutes les rĂ©gions du pays.

Pourquoi : Il suffit d’y penser

10. Juni 2025 um 17:50

A chaque Aid El KĂ©bir, nous assistons aux mĂȘmes scĂšnes. Ordures et restes de moutons qui jonchent les chaussĂ©es et les trottoirs et qui, avec la chaleur qui s’installe, peuvent ĂȘtre nocifs pour la santĂ©. Mais surtout, toutes ces peaux de mouton (une vĂ©ritable richesse) qui sont jetĂ©es partout et qui vont pourrir et ĂȘtre perdues— alors qu’elles pourraient ĂȘtre collectĂ©es et exploitĂ©es pour leur laine et mĂȘme leur peau. Un crĂ©neau qui n’est pas malheureusement exploitĂ© et qui pourrait rapporter beaucoup d’argent et crĂ©er des emplois. 

C’est l’occasion pour nos jeunes de se lancer et de montrer leurs capacitĂ©s. Il suffit d’oser, le reste viendra de lui-mĂȘme.        

Conjoncture économique : Les arguments de résilience

10. Juni 2025 um 17:40

La croissance Ă©conomique nationale, tout comme celle de tous les pays, a Ă©tĂ© revue Ă  la baisse en raison de la complexitĂ© de la conjoncture internationale et des fortes perturbations qui marquent le marchĂ© mondial. Mais il ne faut pas trop tomber dans le pessimisme, car l’économie tunisienne dispose d’assez d’arguments pour s’en sortir.

La Presse — Le deuxiĂšme rapport annuel du FMI sur les « perspectives de la croissance mondiale », PEM, n’est pas pour rassurer. En effet, si les projections de janvier ont tablĂ© sur une progression de la croissance mondiale d’environ 2,8 %, en raison notamment de « l’assouplissement des diffĂ©rentes politiques monĂ©taires, l’évolution de la rĂ©silience de l’économie mondiale et la reprise cyclique dans la zone euro et en Chine Â», la deuxiĂšme publication semble remettre tout en cause.

Une tendance que confirment d’ailleurs l’Organisation de coopĂ©ration et de dĂ©veloppement Ă©conomique (Ocde) et la Banque mondiale.

Il est vrai justement que les nouvelles dispositions commerciales amĂ©ricaines et les programmes « agressifs » retenus ont contraint le marchĂ© Ă©conomique mondial Ă  la prudence, et par consĂ©quent Ă  une rĂ©vision Ă  la baisse de la croissance.

Le rapport prĂ©cise, Ă  ce stade, que « les tensions gĂ©opolitiques croissantes et le dĂ©sordre politique devraient freiner les volumes commerciaux et la production transfrontaliĂšre, en particulier dans les pays qui reposent sur des stratĂ©gies de croissance axĂ©es sur les exportations. Les indicateurs Ă©conomiques avancĂ©s dans les pays asiatiques fortement dĂ©pendants du commerce, baromĂštre de l’activitĂ© commerciale mondiale, se sont, dĂ©jĂ , fortement dĂ©tĂ©riorĂ©s Â».

Prendre soin de nos exportations

Les changements des tendances commerciales devraient se traduire, systématiquement, par de nouvelles exigences financiÚres, plus strictes et plus complexes, bien entendu.

En parallĂšle, selon le rapport, l’incertitude au niveau des politiques commerciales constituerait un frein sĂ©rieux aux investissements, ce qui aurait, bien Ă©videmment, un impact direct aussi bien sur la production que la consommation, deux Ă©lĂ©ments clĂ©s de la croissance Ă©conomique.

Et c’est donc tout Ă  fait normal que l’économie tunisienne soit impactĂ©e. Le FMI prĂ©voit ainsi une croissance de 1,4 % pour 2025 et 2026, alors que les projections de janvier tablaient sur une moyenne qui pourrait atteindre les 1,9 %.  Et la baisse risque d’ĂȘtre beaucoup plus sensible, selon d’autres sources.

Le rapport « Tunisia Country Risk Â», publiĂ© tout rĂ©cemment par « Fitch Solutions Group Â» (FSG), parle d’une croissance de 1 % pour 2025.

Cette revue Ă  la baisse pourrait ĂȘtre justifiĂ©e par le ralentissement des exportations, notamment de certains produits phares, entre autres l’huile d’olive et le textile-habillement, notamment vers la zone euro, notre principal partenaire commercial.

Reste que l’effet de ce ralentissement des exportations pourrait ĂȘtre minimisĂ©, car la baisse prĂ©vue des importations de pĂ©trole, tout comme la rĂ©duction du prix du baril sur le marchĂ© international, permettront, Ă  la fois, de compenser le manque Ă  gagner au niveau de l’export et de rĂ©duire, par consĂ©quent, le dĂ©ficit courant.

Sans parler de l’apprĂ©ciation progressive du dinar sur le marchĂ© mondial qui aiderait beaucoup Ă  l’allĂ©gement de la pression sur le budget de l’Etat.

Dynamisation de l’investissement

En plus de la question des nouvelles exigences commerciales internationales, le recul de l’investissement aurait, de son cĂŽtĂ©, un impact sĂ©rieux sur ce mouvement baissier de la croissance de l’économie tunisienne.

Toutefois, l’on estime que le problùme de l’investissement n’est pas seulement conjoncturel, mais aussi et surtout structurel.

En effet, cette dynamo de toute croissance Ă©conomique n’arrive toujours pas Ă  dĂ©coller. Les derniĂšres statistiques des structures spĂ©cialisĂ©es confirment nettement les difficultĂ©s de l’investissement.

Selon un rapport de la ConfĂ©rence des Nations unies sur le commerce et le dĂ©veloppement, Cnuced, le taux d’investissement tunisien, aussi bien public que privĂ©, a nettement diminuĂ© durant la pĂ©riode 2020-2024, pour se situer aux alentours de 16 % du PIB alors qu’il Ă©tait de plus de 19 % en 2016.

A ce propos, les analystes estiment que la situation financiĂšre complexe de notre pays, le blocage financier international et le manque de visibilitĂ© internationale ont constituĂ© des restrictions sĂ©rieuses Ă  la relance de l’investissement.

Reste que malgrĂ© ce diagnostic peu enchantant, on est convaincu que les possibilitĂ©s de redressement sont rĂ©elles. Il ne faut pas oublier que, depuis quelque temps, l’Etat n’a cessĂ© de multiplier les dispositions pour aider ce secteur stratĂ©gique Ă  retrouver, rapidement, son dynamisme.

Actions inévitables

On parle ainsi du lancement d’une plateforme nationale pour le dĂ©veloppement de l’investissement avec le souci de crĂ©er tout un systĂšme intĂ©grĂ©, moderne et performant, ou encore du lancement de toute une stratĂ©gie nationale pour la promotion des investissements, notamment au profit des PME, et qui mise, essentiellement, sur l’assouplissement du cadre administratif et rĂ©glementaire, l’amĂ©lioration de la gouvernance et la consolidation des incitations financiĂšres et fiscales.

On parle aussi du projet d’élaboration d’une loi transversale, comme cela a Ă©tĂ© prĂ©vu par la loi de finances 2025, pour maximiser les investissements et surtout les valoriser.

En somme, l’on estime qu’indĂ©pendamment de la complexitĂ© de la conjoncture actuelle et les fortes turbulences qui secouent sĂ©rieusement le marchĂ© international, l’économie tunisienne dispose toujours d’assez d’arguments pour s’en sortir. Il suffit seulement de bien savoir capitaliser ces arguments.

Commentaire : Quand l’administration sabote la rĂ©forme

10. Juni 2025 um 17:30

Le moment est venu pour la jeunesse tunisienne de rĂ©pondre Ă  l’appel et d’assumer pleinement la relĂšve. Cela passe impĂ©rativement et avant tout par une profonde Ă©puration de l’appareil administratif.

«Le parti de l’administration», Ă  l’origine de presque tous les maux, affiche toujours de la rĂ©sistance Ă  tout changement dans le pays. On ne parle pas bien Ă©videmment d’un parti politique proprement dit, mais des «os cariĂ©s» de l’administration ? Autrement dit, les reprĂ©sentants d’un systĂšme gangrĂ©nĂ© de l’intĂ©rieur, formant une relique toxique d’un pouvoir dĂ©labrĂ©, mais toujours influent et dominant. De hauts cadres, intouchables, survivants d’un ordre ancien, refusant dĂ©libĂ©rĂ©ment d’endosser leurs responsabilitĂ©s.

C’est comme si les directives et recommandations prĂ©sidentielles appelant les responsables Ă  se hisser au niveau des enjeux actuels que traverse notre pays tombaient dans l’oreille d’un sourd. Dans ce contexte, il est utile de rappeler que le locataire de Carthage a toujours lancĂ© un appel Ă  un sursaut rĂ©el, reposant sur l’engagement, la volontĂ© ferme et l’aptitude Ă  prendre des dĂ©cisions audacieuses avec cĂ©lĂ©ritĂ© et efficacitĂ©. Mais, la dĂ©cennie noire a ancrĂ© une bureaucratie dans le pays marquĂ©e par la lourdeur et la complexitĂ© des procĂ©dures administratives.

Plusieurs dĂ©putĂ©s avaient pourtant pointĂ© dans un passĂ© proche l’immobilisme et le laxisme de l’administration tunisienne. Ainsi, le dĂ©putĂ© de l’AssemblĂ©e des reprĂ©sentants du peuple Badreddine Gammoudi est-il allĂ© jusqu’à rĂ©clamer le dĂ©mantĂšlement du «parti de l’administration». Dans sa publication sur les rĂ©seaux sociaux, datĂ©e du 11 dĂ©cembre 2024, il a soutenu que ce parti «est Ă  l’origine de la corruption en Tunisie et constitue un frein Ă  son dĂ©veloppement», soulignant que «sa dissolution est devenue indispensable».

La «dissolution» implique inĂ©luctablement la mise Ă  l’écart des hauts fonctionnaires qui, encore aujourd’hui, Ɠuvrent discrĂštement mais efficacement au service d’autres parties. Ces cadres influents entravent l’application stricte de certains dĂ©crets gouvernementaux et refusent catĂ©goriquement de rompre avec les pratiques hĂ©ritĂ©es du passĂ©. Par leur immobilisme assumĂ©, ils s’opposent Ă  la rĂ©forme administrative que prĂŽne fermement le PrĂ©sident KaĂŻs SaĂŻed.

Solidement installĂ©s Ă  leurs postes, ils demeurent indĂ©boulonnables, vĂ©ritables piliers de l’inertie bureaucratique, et maĂźtrisent parfaitement l’art de freiner intentionnellement toute tentative de changement en multipliant les obstacles.

«Le responsable doit ĂȘtre animĂ© par l’esprit d’un combattant engagĂ© sur le front d’une nouvelle bataille de libĂ©ration nationale», a rĂ©cemment dĂ©clarĂ© le Chef de l’État. Cette bataille nĂ©cessite non seulement une rĂ©forme lĂ©gislative en profondeur, mais aussi un renouvellement des Ă©lites chargĂ©es de la mettre en Ɠuvre.

Le moment est venu pour la jeunesse tunisienne de rĂ©pondre Ă  l’appel et d’assumer pleinement la relĂšve. Toutefois, cela passe impĂ©rativement et avant tout par une profonde Ă©puration de l’appareil administratif, visant Ă  dĂ©raciner les anciens piliers d’un systĂšme figĂ©, afin d’ouvrir la voie Ă  une vĂ©ritable rĂ©volution administrative.

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