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Heute — 24. Mai 2025La Presse de Tunisie

Relance de l’artisanat : un nouveau programme pour moderniser l’industrie du tapis

Von: La Presse
24. Mai 2025 um 21:43

Un accord visant la mise en place d’un programme de mise Ă  niveau des artisans a Ă©tĂ© signĂ© entre le Centre d’innovation du tapis et du tissage et les ministĂšres de l’Emploi et de la Formation professionnelle, ainsi que celui du Tourisme, a indiquĂ© Zied Zaoui, directeur du Centre.
Dans une dĂ©claration Ă  l’agence TAP, en marge de la 41ᔉ Ă©dition du Salon de la crĂ©ation artisanale (du 23 mai au 1á”‰Êł juin 2025), Zaoui a prĂ©cisĂ© que ce programme vise Ă  assurer une formation professionnelle ciblant les jeunes dans les ateliers artisanaux, notamment dans le domaine de la tapisserie.
En plus de la formation, les bĂ©nĂ©ficiaires — ĂągĂ©s de 15 Ă  50 ans — recevront une prime incitative de 150 dinars par mois. Le responsable a ajoutĂ© que les propriĂ©taires d’ateliers artisanaux bĂ©nĂ©ficieront, pour leur part, d’une prime d’encadrement de 100 dinars par apprenant, pendant six mois.
Le programme impose Ă©galement un taux d’intĂ©gration de 60 %, ce qui signifie que les entreprises artisanales participant devront embaucher 60 % des personnes formĂ©es.
Ce mĂ©canisme a pour objectif d’encourager la main-d’Ɠuvre Ă  s’orienter vers ce mĂ©tier et de relancer la production de tapis dans les mois Ă  venir.
À ce sujet, Zaoui a rappelĂ© que l’industrie du tapis traverse actuellement une pĂ©riode difficile en raison de la baisse de la production, du manque de matiĂšres premiĂšres sur le marchĂ© et de la rĂ©ticence de la main-d’Ɠuvre, liĂ©e Ă  l’absence de mĂ©canismes de formation et d’encadrement adaptĂ©s aux spĂ©cificitĂ©s du secteur.
Il a Ă©galement soulignĂ© que le tissage de tapis, de margoum et de klim continue d’assurer des revenus Ă  de nombreux artisans dans les zones rurales de l’intĂ©rieur du pays, notamment Ă  Sidi Bouzid, Siliana et le Kef.
Zaoui a insistĂ© sur le rĂŽle clĂ© de l’industrie du tissage dans la lutte contre l’exode rural et dans le dĂ©veloppement des villages, en particulier parce qu’elle repose en grande partie sur la femme, pilier de la cellule familiale.
« L’industrie du tissage est une activitĂ© Ă  haute valeur ajoutĂ©e, avec des spĂ©cificitĂ©s stratĂ©giques. C’est pourquoi il est essentiel que l’administration et l’État identifient des solutions concrĂštes pour relancer ce secteur », a-t-il conclu.
En Tunisie, prĂšs de 150 000 artisans exercent dans l’industrie du tapis et du tissage, ce qui reprĂ©sente environ 50 % des artisans actifs dans le secteur de l’artisanat. Ils sont principalement rĂ©partis dans les gouvernorats de Kairouan, MĂ©denine et GabĂšs.

Mare Nostrum : Ahmed Jaouadi en or, Rahmouni en bronze sur 400 m

Von: La Presse
24. Mai 2025 um 21:27

Le nageur tunisien Ahmed Jaouadi a dĂ©crochĂ© une nouvelle mĂ©daille d’or lors du meeting de Canet-en-Roussillon, inscrit au Mare Nostrum Swim Tour (bassin de 50 m), en remportant le 400 m nage libre avec un temps de 3:46.60.
Son compatriote, le jeune Rami Rahmouni, a quant Ă  lui remportĂ© la mĂ©daille de bronze dans la mĂȘme Ă©preuve, qu’il a terminĂ©e en 3:50.85.
Champion du monde, Ahmed Jaouadi avait dĂ©jĂ  brillĂ© Ă  Barcelone, oĂč il s’était adjugĂ© l’or sur 400 m nage libre et l’argent sur 800 m (7:46.37), toujours dans le cadre du Mare Nostrum Swim Tour.
La Presse

L’État dĂ©voile les grandes lignes de son programme Ă©conomique et social 2026–2030

Von: La Presse
24. Mai 2025 um 21:18

La PrĂ©sidence du gouvernement a annoncĂ©, samedi aprĂšs-midi, les principaux axes du programme Ă©conomique et social de l’État, Ă  l’issue d’un conseil ministĂ©riel tenu au Palais du gouvernement Ă  la Kasbah, sous la prĂ©sidence de la cheffe du gouvernement Sarra Zaafrani Zenzri.
Selon un communiquĂ© officiel, ce programme couvre l’ensemble des secteurs : santĂ©, finance, Ă©ducation, sciences, industrie, Ă©nergie, jeunesse, sport, culture, administration et services publics.

Promouvoir l’emploi et amĂ©liorer le niveau de vie

Le programme repose principalement sur la promotion de l’emploi, l’amĂ©lioration du niveau de vie, le renforcement du systĂšme de protection sociale et la valorisation du capital humain. Il prĂ©voit le dĂ©veloppement de politiques sociales visant Ă  instaurer davantage d’équitĂ©, tout en adoptant des mesures concrĂštes pour prĂ©server le pouvoir d’achat des catĂ©gories Ă  faibles et moyens revenus.
Il s’agit Ă©galement de renforcer l’encadrement social des populations prĂ©caires et d’accompagner la crĂ©ation de projets gĂ©nĂ©rateurs de revenus.
Parmi les prioritĂ©s figurent l’accĂ©lĂ©ration des procĂ©dures liĂ©es Ă  l’amĂ©lioration des revenus, le renforcement des mĂ©canismes d’intĂ©gration Ă©conomique et sociale, la crĂ©ation d’emplois dĂ©cents, la lutte contre le travail prĂ©caire, la facilitation de l’accĂšs au logement, l’amĂ©lioration des services publics, ainsi que la modernisation du systĂšme de sĂ©curitĂ© sociale.
Le programme comprend aussi des rĂ©formes lĂ©gislatives destinĂ©es Ă  concrĂ©tiser l’approche Ă©conomique et sociale du gouvernement. Celles-ci visent Ă  adapter le cadre lĂ©gal aux dĂ©fis de la prochaine Ă©tape.

Réforme du systÚme éducatif

Une place centrale est accordĂ©e Ă  la rĂ©forme et au dĂ©veloppement du systĂšme Ă©ducatif, de l’enseignement supĂ©rieur et de la formation professionnelle, afin de mieux rĂ©pondre aux exigences du marchĂ© du travail et d’amĂ©liorer le systĂšme de santĂ©.
Il est aussi question de renforcer les activitĂ©s culturelles et sportives, tout en stimulant l’investissement privĂ©. L’approche adoptĂ©e repose sur la libĂ©ralisation de l’initiative privĂ©e, la diffusion de la culture entrepreneuriale, la valorisation du foncier, la modernisation des infrastructures de transport (ports, aĂ©roports, rĂ©seau ferroviaire et routier), le dĂ©veloppement du commerce et l’amĂ©nagement du territoire.
Le programme vise en outre Ă  assurer la sĂ©curitĂ© alimentaire, promouvoir l’industrie et le tourisme, numĂ©riser les services publics et protĂ©ger le tissu Ă©conomique.
Il prĂ©voit Ă©galement une meilleure gestion des importations, le soutien aux exportations, la simplification des procĂ©dures douaniĂšres et l’application des lois de dĂ©fense commerciale.
Le gouvernement s’engage Ă  accĂ©lĂ©rer la transition Ă©nergĂ©tique, en augmentant la part des Ă©nergies renouvelables dans la production d’électricitĂ©, afin de rĂ©pondre aux dĂ©fis climatiques et Ă©nergĂ©tiques. Il accorde aussi une importance particuliĂšre Ă  la protection du littoral et au dĂ©veloppement de l’économie circulaire.

Promouvoir le développement régional

Le programme s’appuie sur une approche de dĂ©veloppement rĂ©gional fondĂ©e sur les principes constitutionnels. Il vise Ă  impulser une nouvelle dynamique dans les rĂ©gions, en permettant Ă  chaque Ă©chelon territorial (local, rĂ©gional, district, national) de formuler ses prioritĂ©s selon une mĂ©thodologie participative. Ce processus servira de base Ă  l’élaboration du plan de dĂ©veloppement 2026-2030. Le soutien au systĂšme des entreprises communautaires figure Ă©galement parmi les prioritĂ©s.

Accélérer la transition numérique

Le programme inclut la transformation numĂ©rique de l’administration, en accĂ©lĂ©rant l’interconnexion des services. La numĂ©risation est perçue comme un levier essentiel de modernisation, favorisant la transparence, facilitant les transactions, et soutenant l’économie numĂ©rique. Elle vise aussi Ă  encourager les initiatives des jeunes et Ă  dĂ©velopper les services administratifs Ă  distance. L’objectif est de renforcer la confiance digitale et de protĂ©ger le cyberespace national.
Enfin, la PrĂ©sidence du gouvernement souligne qu’une mĂ©thodologie claire de suivi sera mise en place. Elle reposera sur des indicateurs de performance, des objectifs temporels prĂ©cis et l’utilisation d’outils technologiques modernes pour assurer l’exĂ©cution des projets et surmonter les difficultĂ©s de maniĂšre proactive.

CHU de Monastir : hommage au professeur Khairallah et rĂ©novation du service d’ophtalmologie

Von: La Presse
24. Mai 2025 um 21:11

Le service d’ophtalmologie du CHU Fatouma Bourguiba a rĂ©cemment bĂ©nĂ©ficiĂ© de travaux de rĂ©amĂ©nagement pour un coĂ»t de 70 mille dinars.
Ces travaux ont portĂ© notamment sur la rĂ©habilitation de quatre espaces, ainsi que sur les salles d’accueil et d’attente.
Le projet de rĂ©novation a Ă©tĂ© menĂ© Ă  l’initiative d’une coopĂ©ration conjointe entre le CHU Fatouma Bourguiba, les laboratoires Saiph et l’Association de promotion de l’ophtalmologie Ă  Monastir (APOM).
À cette occasion, un hommage a Ă©tĂ© rendu au professeur Moncef Khairallah, ancien chef du dĂ©partement d’ophtalmologie de l’hĂŽpital.
Le service d’ophtalmologie compte actuellement sept mĂ©decins spĂ©cialistes, treize mĂ©decins rĂ©sidents et trente-cinq cadres paramĂ©dicaux. Il assure quotidiennement entre 120 et 150 consultations externes.
Des Ă©quipements mĂ©dicaux d’une valeur de plus de 600 mille dinars ont Ă©tĂ© acquis pour ce service en 2024, qui sera prochainement dotĂ© de nouveau matĂ©riel, a indiquĂ© Ă  l’agence TAP le chef du dĂ©partement d’ophtalmologie, BĂ©chir Jliti.

Google lance son ‘Mode IA’ : Une rĂ©volution conversationnelle dans la recherche en ligne

Von: S. M.
24. Mai 2025 um 20:05

Google a intĂ©grĂ© un nouveau « Mode IA Â» Ă  son moteur de recherche, une fonctionnalitĂ© permettant aux utilisateurs d’interagir de maniĂšre conversationnelle avec des rĂ©ponses gĂ©nĂ©rĂ©es par intelligence artificielle. Disponible dĂšs maintenant aux États-Unis, cette innovation s’appuie sur le modĂšle linguistique Gemini 2.5 pour fournir des rĂ©ponses dĂ©taillĂ©es Ă  des requĂȘtes complexes.

Cette annonce a Ă©tĂ© faite lors de la confĂ©rence annuelle Google I/O 2025. Contrairement aux rĂ©sultats classiques, le Mode IA engage un Ă©change dynamique, s’adaptant aux questions de l’utilisateur pour des rĂ©ponses plus personnalisĂ©es. Il dĂ©passe ainsi le cadre des simples « RĂ©sumĂ©s IA Â» (AI Overviews), dĂ©jĂ  proposĂ©s par Google, en permettant un suivi conversationnel, comme avec un expert.

Précision et sécurité renforcées

Google assure que des protections techniques ont Ă©tĂ© mises en place pour limiter les risques de dĂ©sinformation. Cette sortie intervient dans un contexte de concurrence accrue avec des acteurs comme ChatGPT et Perplexity, qui misent aussi sur l’IA pour rĂ©volutionner la recherche en ligne.

Il est attendu que cette fonctionnalitĂ© pourrait changer durablement la façon dont les internautes accĂšdent Ă  l’information, particuliĂšrement pour les questions nĂ©cessitant des analyses approfondies, mal prises en charge par les moteurs de recherche traditionnels.

 

Théùtre â€“ « Ă  la recherche de Yasmine », de Nacer Akermi : Un monodrame sur l’exil

24. Mai 2025 um 19:00

Ce n’est pas seulement une histoire d’exil mais un voyage mystique Ă  la dĂ©couverte de soi et le sens de l’appartenance Ă  une Ă©poque oĂč l’immigration est devenue un choix intĂ©rieur aussi bien qu’une voie vers une migration physique.

La Presse — Humour et dĂ©sarroi caractĂ©risent le monodrame « El Bahth Ala Yasmine Â» (A la recherche de Yasmine), signĂ© Nacer Akermi qui a Ă©tĂ© prĂ©sentĂ© en avant-premiĂšre mercredi 21 mai 2025 au Théùtre des jeunes crĂ©ateurs Ă  la CitĂ© de la culture devant un public d’amateurs du quatriĂšme art. 

Entre drame et comĂ©die, la piĂšce explore avec subtilitĂ© la question de l’exil et de la nostalgie du retour au pays Ă  travers un voyage contemplatif vĂ©cu par un personnage qui vit en solitaire sur le bord de la mer. Il s’agit d’un jeune Ă©tudiant-chercheur qui prĂ©pare un doctorat. Il fuit le vacarme assourdissant de la sociĂ©tĂ© et la pression familiale pour s’installer dans un taudis prĂšs de la mer, et ce, Ă  la recherche de lui-mĂȘme et du vrai sens de la vie. 

Le jeune homme vit un exil intĂ©rieur. Il contemple la rĂ©alitĂ© et communique avec la mer comme un personnage symbolique faisant Ă©cho avec ses conflits intĂ©rieurs et comme un miroir de ses fantasmes. Il construit une petite barque et se met Ă  pĂȘcher et enregistre ses souvenirs et ses idĂ©es faisant appel aux chansons populaires et aux danses pour briser la solitude.

Mais le tournant dans la piĂšce se produit lorsqu’il se rend compte que l’endroit qu’il a choisi est empruntĂ© par des immigrĂ©s clandestins qui cherchent Ă  fuir le pays, ce qui le pousse Ă  s’interroger sur une question existentielle : qui est le vĂ©ritable immigrĂ© ? L’immigration consiste-t-elle en l’éloignement du pays ou de soi-mĂȘme ?

La piĂšce se base sur des monologues intĂ©rieurs, des dialogues symboliques avec la mer et des scĂšnes Ă©tudiĂ©es de scĂ©nographies expressives, Ă  l’instar de la lumiĂšre qui traduit la vie de cet homme, et ce, dans le but de mettre en valeur le sentiment de solitude, d’une part et la cĂ©lĂ©bration de soi, de l’autre.

Les scĂšnes de chorĂ©graphie et de chant sont au service de l’Ɠuvre, exprimant les Ă©tats profonds intĂ©rieurs comme l’espoir, l’exil et le rĂȘve. 

Avec seulement quelques accessoires : un tabouret, une tabla, une bouteille et une radio-cassette, l’acteur qui est lui-mĂȘme auteur  de la piĂšce rĂ©ussit Ă  interprĂ©ter plusieurs personnages avec lesquels il entretient un dialogue oĂč les mots subversifs expriment le dĂ©sarroi d’une jeunesse vouĂ©e Ă  la perte en raison des choix politiques malheureux. 

«A la recherche de Yasmine Â» n’est pas seulement une histoire d’exil, mais un voyage mystique Ă  la dĂ©couverte de soi et le sens de l’appartenance Ă  une Ă©poque oĂč l’immigration est devenue un choix intĂ©rieur aussi bien qu’une voie vers une migration physique.

La chorĂ©graphie de KaĂŻs Boulares et la scĂ©nographie de Riadh Touti donnent de l’étoffe Ă  cette nouvelle crĂ©ation qui enrichit le rĂ©pertoire théùtral tunisien.

« Un simple accident Â» de Jafar Panahi remporte la Palme d’Or

24. Mai 2025 um 18:58

De notre envoyée spéciale à Cannes Samira DAMI |

MalgrĂ© la coupure d’électricitĂ© qui a touchĂ© toute la rĂ©gion des Alpes maritimes ce samedi, la cĂ©rĂ©monie de clĂŽture de la 78e Ă©dition du festival de Cannes s’est dĂ©roulĂ©e normalement, le courant ayant Ă©tĂ© rĂ©tabli vers 15h00 Ă  Cannes et le festival disposant de son propre groupe Ă©lectrogĂšne.
Le jury de cette Ă©dition prĂ©sidĂ© par l’actrice française Juliette Binoche a dĂ©voilĂ© son palmarĂšs. Les 22 films en compĂ©tition ont Ă©tĂ© dĂ©partagĂ©s comme suit :

Palme d’Or :  Â» Un simple accident Â» de Jafar Panahi (Iran) .

Grand prix :  Â» Sentimental Value Â» de Joachim Trier (NorvĂšge)

Prix de la mise en scĂšne : « Secret Agent Â» de Kleber Mendoça Filho (BrĂ©sil)

Prix d’interprĂ©tation fĂ©minine : Nadia Melliti pour son rĂŽle dans « La petite derniĂšre Â» de Hafsia Herzi (France)

Prix du jury dĂ©cernĂ© en ex-aequo Ă  : « Sirat Â» de Olivier Laxe (Espagne) et Ă  « Sound of Falling Â» de Masha Shilinski (Allemagne)

Prix du scénario : Jeunes mÚres de Jean Pierre et Luc Dardenne (Belgique)

Prix d’interprĂ©tation fĂ©minine : Nadia Melliti pour son rĂŽle dans La Petite DerniĂšre, de Hafsia Herzi.

Prix d’interprĂ©tation masculine : Wagner Moura pour son rĂŽle dans « Secret Agent Â» de Kleber Mendoça Filho (BrĂ©sil)

Prix spécial : Ressurection de Bi Gan (Chine)

Palme d’Or du court mĂ©trage « I Am glad you dad now Â» Tawmfik Barhom.

CamĂ©ra d’Or du long mĂ©trage :  Â» The prĂ©sident cake Â» de Hassan Hadi.

Mention spĂ©ciale : « My father shadows Â»Akinola Davies jr. (GuinĂ©e)

Nous y reviendrons avec une lecture approfondie du palmarĂšs.

 

Le photographe français Nicolas Henry Ă  La Presse : « On fabrique ensemble l’image »

24. Mai 2025 um 18:50

À mi-chemin entre théùtre, photographie et installation, Nicolas Henry tisse des mondes oĂč l’imaginaire s’enracine dans le rĂ©el. L’artiste français expose Ă  la Galerie Yosr Ben Ammar, jusqu’au 7 juin 2025, sa sĂ©rie «Arbres de Vie». Rencontre avec un crĂ©ateur qui fait dialoguer nature et humanitĂ©, passĂ© et avenir.

La Presse — Nicolas Henry est un artiste photographe, metteur en scĂšne et plasticien français. Son Ă©criture, trĂšs personnelle, se dĂ©veloppe Ă  la frontiĂšre entre le portrait, le théùtre et l’installation. Il fait jouer des personnages dans des univers oniriques construits par des communautĂ©s entiĂšres. Ses travaux mixant Ă©criture, photographies, et sculptures ont Ă©tĂ© exposĂ©s dans le monde entier.

ParallĂšlement Ă  une carriĂšre d’éclairagiste et de scĂ©nographe dans le spectacle, il a parcouru le monde en tant que rĂ©alisateur pour le projet «6 milliards d’autres» de Yann Arthus-Bertrand, il en a assurĂ© la direction artistique lors de l’exposition au grand Palais Ă  Paris. Il sort en 2016 un livre sur les communautĂ©s «Contes imaginaires autour du monde–World’s in the making» aux Editions Albin Michel, qui fait suite Ă  sa sĂ©rie de portraits des ancĂȘtres du monde entier. «Les cabanes de nos grands-parents», mĂ©langeant installations plastiques et portraits photographiques, lui vaut le prix MĂ©diterranĂ©e du livre d’art 2017.

L’artiste expose, jusqu’au 7 juin 2025, Ă  la Galerie Yosr Ben Ammar sa sĂ©rie de photographies «Arbres de Vie», fruit de son sĂ©jour Ă  El Mansoura, dans la rĂ©gion de Kesra oĂč il est allĂ© Ă  la rencontre de ses habitants et de ses arbres millĂ©naires. Hommes et femmes se sont prĂȘtĂ©s au jeu de la mise en scĂšne, embarquĂ©s dans une aventure crĂ©ative inĂ©dite. RĂ©unissant des objets de tous horizons qui ont servi de dĂ©cors, ils ont contribuĂ© Ă  la crĂ©ation d’installations théùtrales qui donnent l’illusion d’ĂȘtre des peintures. Nous avons discutĂ© un peu avec Nicolas Henry autour de son Ɠuvre. Interview

Parlez-nous un peu de votre approche artistique

Mon travail se construit principalement autour de l’idĂ©e de rĂ©unir des gens, de les interviewer sur ce qu’ils ont envie de dire et d’illustrer cela en mettant en scĂšne comme une sorte de théùtre un peu figuratif fait avec leurs objets. Cela donne lieu Ă  des installations figuratives et symbolistes qui intĂšgrent des rĂ©cits de vies.

Comment s’est construite l’exposition «Arbres de vie»?

Cette exposition fait partie d’un projet Ă©ponyme entamĂ© il y a 3 ans et qui se prĂ©sente sur plusieurs chapitres. Il y a eu un chapitre qui s’est dĂ©roulĂ© au Tchad et au SĂ©nĂ©gal sur des acacias, des baobabs et des balanites. L’idĂ©e est de montrer comment les gens exploitent les arbres sauvages et comment ils en tirent des vertus pour l’humanitĂ©. Le chapitre tunisien s’est articulĂ© autour des oliviers, des caroubiers et des figuiers de barbarie, des arbres millĂ©naires que j’ai dĂ©couverts lors de mon sĂ©jour l’étĂ© dernier Ă  El Mansoura dans la rĂ©gion de Kesra. C’est une rĂ©gion magnifique et authentique car prĂ©servĂ©e du tourisme. Certains des arbres rencontrĂ©s ont plus de 2000 ans, des oliviers fascinants qui ont poussĂ© depuis tant d’annĂ©es et qui continuent Ă  nourrir des familles.

Je me suis rendu dans une coopĂ©rative nommĂ©e «Herbes de Tunisie» oĂč j’ai Ă©tĂ© accueilli par les familles. J’ai fait mes repĂ©rages autour de ces arbres et j’ai travaillĂ© autour de la dualitĂ© tradition/modernitĂ©. En effet ce qui est incroyable dans ces rĂ©gions c’est que les gens ont gardĂ© un mode de vie qui vient du passĂ© : ils rĂ©coltent les olives Ă  la main dans de grands filets, ce qui est magnifique, et en mĂȘme temps ils usent de grandes technologie pour extraire par exemple des antioxydants, etc.  La nature demeure pour eux une source de vie extraordinaire et c’est ce rapport avec la nature que je voulais souligner. D’ailleurs dans la sĂ©rie que j’expose on retrouve des photos prises en pleine nature et une ou deux autres dans une usine. Ce que je trouve magnifique c’est que dans cette rĂ©gion les gens ont pris soin pendant des milliers d’annĂ©es de ces arbres qui le leur rendent bien.

Nicolas Henry, Des arbres qui s’entraident, 160/120 cm, 2024

Comment élaborez-vous vos mises en scÚne photographiques?

D’abord je fais du repĂ©rage en discutant avec les habitants. Je prĂ©pare ensuite mes esquisses de dĂ©cors autour des personnes que j’ai choisi de photographier. L’idĂ©e est d’aboutir Ă  une image qui nous envoie vers un monde imaginaire et diffĂ©rent. Ce ne sont pas des photos prises Ă  main levĂ©e mais des photos qui sont construites durant plusieurs heures de travail, de conception et de bricolage pour crĂ©er un rĂ©cit figuratif. 

Votre Ɠuvre est trĂšs plastique. On y rencontre, entre autres, de trĂšs beaux clairs-obscurs et autres effets lumineux trĂšs maĂźtrisĂ©s. On sent l’empreinte de l’éclairagiste de formation

J’ai une technique assez particuliĂšre, je mĂ©lange mon matĂ©riel lumiĂšre du jour avec le travail en studio, comme on a un studio de photographie de mode et de publicitĂ©. Cela me permet de maĂźtriser complĂštement mes effets lumineux. J’aborde mes photos comme une peinture et j’utilise Ă©normĂ©ment de rapports de plans et comme je mets beaucoup de lumiĂšre dans mes images ça me permet d’avoir une profondeur de nettetĂ© trĂšs grande.

L’idĂ©e est aussi d’installer ça avec les habitants et les gens que vous photographiez

Oui, ce sont les gens du coin qui m’ont aidĂ© et cela me permet de passer plus de temps avec eux, de me rapprocher d’eux, de mieux les comprendre. L’idĂ©e est de partager l’autoritĂ© avec mon modĂšle : je prends en photo des gens avec qui je passe du temps et j’essaye d’intĂ©grer leurs vies, leurs problĂ©matiques. On fabrique ensemble l’image.

Peut-on dire que votre travail est social et écologique ?

En quelque sorte oui. Dans mon travail je parle de la nature, de la colonisation, de grandes questions de la vie, des hommes et des femmes, de l’amour et des diffĂ©rences. Je traite les choses non d’une maniĂšre politique mais d’une maniĂšre humaniste avec des principes simples pour dĂ©construire justement ce que crĂ©e la politique en termes de choses sĂ©paratrices.

Vous prĂ©parez actuellement votre festival «Photoclimat» qui, justement, s’inscrit directement dans cette dĂ©marche

Oui! D’ailleurs je suis en train de prĂ©parer une installation monumentale Ă  la Place de la Concorde qui y restera durant tout le mois de septembre. Il s’agit d’une biennale environnementale et sociale gratuite qui se tient pendant un mois au cƓur de Paris et de son agglomĂ©ration. On y crĂ©e des liens entre l’art, la sphĂšre associative et les experts en questionnant les grands enjeux sociĂ©taux Ă  travers la crĂ©ation. La sĂ©rie tunisienne «Arbres de vie» y sera d’ailleurs exposĂ©e du 12 septembre au 12 octobre 2025.

Mes Humeurs : Mes arbres de printemps

24. Mai 2025 um 18:40

La Presse  — Dans une sĂ©rie d’Humeurs, j’ai Ă©voquĂ© l’état de la ville de Tunis sous plusieurs de ses aspects, les rues, la verdure, les cinĂ©mas, les places, les bancs publics, les cimetiĂšres et d’autres lieux de mĂ©moire. 

Le printemps se dirige lentement vers l’étĂ©, cette annĂ©e, le temps avec les changements climatiques se montre fantaisiste, la mĂ©tĂ©o fait des siennes, jouant au yoyo avec la pluie et le soleil, soit !

Il a plu abondamment cette annĂ©e, les arbres, les arbustes, les vivaces, les plantes grasses, la nature s’est Ă©veillĂ©e Ă  la vie, il faut les regarder ou mieux les admirer en ces temps printaniers dans les parcs ou sur les trottoirs de Tunis ; malheureusement, il n’y a pas assez de verdure, il n’y en aura jamais assez. 

En cette saison, un arbre, plus ou moins abondant, exhibe ses beautĂ©s et ses couleurs dans les parcs et dans les rues : le jacaranda (mimosifolia), originaire d’AmĂ©rique du Sud. Il a Ă©tĂ© introduit, comme beaucoup d’autres essences, il y a plus de 150 ans et embellit jusqu’à nos jours la ville au printemps.

Au XIXe siĂšcle, dans leur projet de colonisation, les Français ont instaurĂ© un plan d’urbanisation de la ville, parallĂšlement Ă  l’ordonnancement du parc du BelvĂ©dĂšre ( amĂ©nagĂ© en 1892 par l’architecte-paysagiste Joseph Laforcade sur une colline d’oliveraie, ouvert au public en 1910), ils ont introduit plusieurs espĂšces d’essences pour doter d’ombres les grandes artĂšres.  Des arbres venus de pays et de continents lointains se sont adaptĂ©s Ă  l’époque et au climat mĂ©diterranĂ©en, offrant, en plus de leur rĂŽle environnemental, un paysage esthĂ©tique simple et pratique. Des eucalyptus, beaucoup de ficus et d’acacias, des gommiers, des mĂ»riers qui ont poussĂ© dans le parc et en ville. 

Les jacarandas que le piĂ©ton croise dans les grandes artĂšres, de l’avenue de la LibertĂ© Ă  celle d’Alain Savary, de l’avenue de Paris Ă  celle de Carthage, au quartier d’El Menzah 1, etc., sont hauts de prĂšs de 10 mĂštres. L’espĂšce plantĂ©e en Tunisie, qui garde heureusement toute sa vigueur, porte un beau nom inspirant qui renvoie Ă  l’art de la peinture, le Flamboyant bleu ou mĂȘme Ă  un titre de roman (style XIXe siĂšcle) ; ils fleurissent de mai Ă  juillet et se parent de couleurs bleu-mauve. 

J’ai habitĂ© plus de 30 ans El Omrane (ex-Franceville), peu peuplĂ© Ă  l’époque, l’une de ses rues, prĂšs de l’école Bichara El Khouri, est plantĂ©e de jacarandas, je l’empruntais quotidiennement en m’y attardant au printemps. Le pavĂ©, les trottoirs Ă  cette pĂ©riode sont couverts d’un tapis de fleurs grasses, en forme de cloches exhalant un parfum subtil, la rue me semblait flottante et
 il m’a fallu du temps pour calmer et digĂ©rer mes Ă©motions nĂ©es de ces spectacles de couleurs vertes, des feuilles vigoureuses, du tapis irisĂ© de bleu-mauve qui reflĂšte, par l’effet de la lumiĂšre sur les murs des bĂątiments, des teintes bleu-rosĂątre.

Hommage à Cheikh Chadli Enneifer : Une bibliothÚque pour perpétuer le savoir

Von: La Presse
24. Mai 2025 um 18:30

À l’occasion de la rĂ©ception de la bibliothĂšque privĂ©e du cheikh, une confĂ©rence-hommage s’est tenue ce vendredi Ă  la BibliothĂšque nationale de Tunisie. L’évĂ©nement marque un moment fort pour la mĂ©moire intellectuelle tunisienne.

La Presse — Une confĂ©rence-hommage Ă  la figure Ă©minente de l’islam et de la culture tunisienne, Cheikh UlĂ©ma Mohammed Chadli Enneifer (1911-1997), s’est tenue vendredi 23 mai Ă  17h00, Ă  la salle Taher Haddad de la BibliothĂšque nationale de Tunisie (BNT), Ă  Tunis. Cette rencontre intellectuelle coĂŻncidait avec un Ă©vĂ©nement patrimonial majeur : la rĂ©ception d’un don exceptionnel composĂ© de 300 manuscrits et de 13.400 ouvrages imprimĂ©s, offerts par la famille du dĂ©funt cheikh.

Le transfert d’une premiĂšre partie de ce prĂ©cieux fonds a eu lieu peu aprĂšs la signature officielle de la convention de donation, le 17 avril dernier, lors d’une cĂ©rĂ©monie organisĂ©e Ă  la BNT. Ce don constitue une enrichissante contribution Ă  la collection nationale, dĂ©jĂ  riche de manuscrits, de pĂ©riodiques rares et de documents patrimoniaux. À cette occasion, une salle de la BNT sera baptisĂ©e au nom de Cheikh Enneifer.

NĂ© Ă  Tunis, formĂ© Ă  la Grande mosquĂ©e Zitouna, le Cheikh Chadli Enneifer a dĂ©diĂ© sa vie Ă  l’enseignement religieux et acadĂ©mique. AprĂšs la suppression de l’enseignement zitounien, il a poursuivi sa carriĂšre dans l’enseignement secondaire puis Ă  l’universitĂ© tunisienne Ă  partir de 1968. Il fut un intellectuel prolifique, auteur de nombreux Ă©crits en fiqh, hadith, littĂ©rature et histoire, et reconnu pour son travail sur le «Sahih» de l’imam Muslim.

La BNT, qui compte dĂ©jĂ  prĂšs de 24.000 volumes manuscrits, voit ses fonds s’enrichir de façon significative grĂące Ă  ce don. La collection couvre des disciplines variĂ©es, de la jurisprudence Ă  l’art, en passant par la linguistique et la calligraphie. Ce legs vient aussi complĂ©ter un fonds unique d’ouvrages anciens, imprimĂ©s dĂšs le XVIe siĂšcle, ainsi que de nombreux documents multilingues (arabe, français, hĂ©breu, etc.).

Par ce geste, la mĂ©moire de Cheikh Chadli Enneifer continue d’irriguer la pensĂ©e tunisienne contemporaine, inscrivant son hĂ©ritage dans la durĂ©e et au cƓur de l’institution gardienne du savoir qu’est la BibliothĂšque nationale.

Mobilisation des ressources hydriques : LĂ  oĂč chaque goutte compte !

24. Mai 2025 um 18:20

Le secteur de l’eau en Tunisie a toujours bĂ©nĂ©ficiĂ© d’un intĂ©rĂȘt particulier des pouvoirs publics et a Ă©tĂ© au centre des prĂ©occupations des politiques Ă©conomiques et sociales du pays en raison de son rĂŽle dĂ©terminant pour rĂ©aliser la sĂ©curitĂ© hydrique et alimentaire du pays et pour accompagner son dĂ©veloppement socioĂ©conomique, notamment l’agriculture irriguĂ©e.

La Presse — MalgrĂ© les avancĂ©es et les acquis notables en matiĂšre de mobilisation des ressources en eau et de maĂźtrise de l’eau d’irrigation, la garantie de l’eau pour l’agriculture et la rĂ©silience des systĂšmes d’approvisionnement en eau d’irrigation constituent le principal dĂ©fi au dĂ©veloppement de l’agriculture irriguĂ©e.

En effet, depuis des annĂ©es, l’agriculture irriguĂ©e est confrontĂ©e Ă  une rarĂ©faction grandissante des ressources en eau sous les effets conjuguĂ©s des sĂ©cheresses successives et prolongĂ©es et de la compĂ©tition sur l’eau du fait de l’augmentation de la demande en eau des secteurs de l’alimentation en eau potable, de l’industrie et du tourisme.

Bien que l’agriculture soit un secteur Ă©conomique important en Tunisie, elle peine encore Ă  adopter des pratiques durables et modernes. Les initiatives pour une agriculture intelligente, durable et rĂ©siliente sont jusqu’à aujourd’hui faibles. Les plans et stratĂ©gies pour l’agriculture n’assurent pas toujours sa transformation en un secteur intelligent et durable. Cela conduit Ă  une utilisation inefficace des ressources et menace ainsi la rĂ©alisation des activitĂ©s agricoles.

Gestion durable des terres et de l’eau

Selon les experts en la matiĂšre, « plusieurs mĂ©thodologies dĂ©veloppĂ©es, notamment des outils de gestion intĂ©grĂ©e des ressources hydriques, des modĂšles d’analyse des paysages agricoles et des cadres de production durables peuvent ĂȘtre adoptĂ©s, et ce, en vue d’atteindre la neutralitĂ© en matiĂšre de dĂ©gradation des terres ».

La plateforme de gestion intĂ©grĂ©e des ressources hydriques offre une vision en temps rĂ©el des flux d’eau disponibles, permettant aux agriculteurs et aux gestionnaires d’optimiser les usages et de limiter les pertes. Concernant la mĂ©thodologie d’évaluation intĂ©grĂ©e des paysages (Ilam), elle analyse les interactions entre les activitĂ©s humaines et les Ă©cosystĂšmes afin d’adapter les pratiques agricoles aux rĂ©alitĂ©s environnementales locales. De mĂȘme, le cadre de production durable des paysages (Slpf) permet de structurer des stratĂ©gies agricoles qui assurent une productivitĂ© accrue, tout en prĂ©servant les sols et les ressources naturelles.

Stabiliser et amĂ©liorer l’approvisionnement en eau 

Les groupements hydrauliques ont longtemps Ă©tĂ© une piĂšce maĂźtresse de l’approvisionnement en eau des zones rurales, notamment dans les gouvernorats de Kairouan, Sidi Bouzid et Siliana. Cependant, ces structures font face Ă  plusieurs dĂ©fis majeurs qui compromettent leur efficacitĂ©. L’accumulation des dettes est l’un des problĂšmes les plus prĂ©occupants, avec un passif total de 300 millions de dinars selon les donnĂ©es du ministĂšre de l’Agriculture en fĂ©vrier 2025, rendant leur fonctionnement de plus en plus difficile.

En parallĂšle, le manque d’entretien des infrastructures entraĂźne une dĂ©gradation des rĂ©seaux de distribution, provoquant des fuites et des pertes d’eau qui aggravent la crise hydrique et rĂ©duisent la disponibilitĂ© des ressources. De plus, certaines structures peinent Ă  garantir une facturation efficace, ce qui entraĂźne des pertes financiĂšres considĂ©rables et limite leur capacitĂ© Ă  assurer un service fiable pour les populations locales.

Face Ă  ces dĂ©fis, « des solutions doivent ĂȘtre envisagĂ©es afin d’assurer une gestion durable et efficace de l’eau dans les zones rurales », relĂšvent les experts. Pour rĂ©pondre aux dĂ©fis persistants auxquels font face les groupements hydrauliques, le gouvernement prĂ©voit de transfĂ©rer progressivement leur gestion Ă  la Sonede, une dĂ©marche visant Ă  stabiliser et amĂ©liorer l’approvisionnement en eau.

« Cette transition s’accompagne de plusieurs mesures clĂ©s destinĂ©es Ă  renforcer l’efficacitĂ© du systĂšme. Tout d’abord, un rééchelonnement des dettes a Ă©tĂ© mis en place Ă  partir du 24 fĂ©vrier 2025, offrant aux groupements hydrauliques un plan de remboursement sur sept ans afin de rĂ©duire leur endettement et de leur permettre de retrouver un fonctionnement plus stable ». En plus, un programme de modernisation des infrastructures est en cours de rĂ©alisation, visant Ă  rĂ©habiliter les rĂ©seaux de distribution, amĂ©liorer la gestion de l’eau et limiter les pertes causĂ©es par les fuites. Enfin, pour garantir l’accĂšs Ă  l’eau, la Sonede prĂ©voit d’introduire une tarification unique applicable aux zones rurales et urbaines, garantissant ainsi une rĂ©partition plus Ă©quilibrĂ©e des coĂ»ts et des services.

« Si cette rĂ©forme est perçue comme une solution nĂ©cessaire, elle suscite Ă©galement des inquiĂ©tudes parmi les agriculteurs et les habitants des zones rurales ». Certains craignent une hausse des tarifs et une centralisation excessive de la gestion de l’eau. Toutefois, le ministĂšre de l’Agriculture rassure que cette transition permettra une meilleure gestion des ressources hydriques, tout en garantissant un approvisionnement stable pour les populations rurales.

Le goutte-Ă -goutte n’économise pas que l’eau 

Avec l’aggravation des sĂ©cheresses et la rarĂ©faction des ressources hydriques, l’agriculture tunisienne fait face Ă  des dĂ©fis majeurs. La gestion de l’eau est devenue une prioritĂ© nationale, en particulier dans les gouvernorats agricoles. Dans ce contexte, la technologie Ldims (Low Drip Irrigation Management System) se prĂ©sente comme une solution innovante pour optimiser l’irrigation et prĂ©server les cultures. Le systĂšme Ldims repose sur une irrigation goutte-Ă -goutte intelligente, associĂ©e Ă  des capteurs de sol et des algorithmes de gestion hydrique. Son objectif est d’ajuster en temps rĂ©el les apports en eau selon les besoins des cultures, Ă©vitant ainsi les pertes et optimisant l’efficacitĂ© de l’irrigation.

En Tunisie, oĂč 80 % des ressources en eau sont consommĂ©es par l’agriculture, l’adoption de telles solutions innovantes devient cruciale pour maintenir la production agricole, notamment dans les zones Ă  fort stress hydrique. Des premiers essais ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©s dans le cadre de projets pilotes en 2023 et 2024, notamment Ă  MĂ©denine et Kairouan, oĂč des exploitations agricoles ont intĂ©grĂ© le Ldims pour amĂ©liorer leur gestion de l’eau.

Les rĂ©sultats montrent une rĂ©duction de 40 % de la consommation d’eau tout en assurant un rendement stable, notamment pour les cultures maraĂźchĂšres et arboricoles. À Sidi Bouzid, oĂč les rĂ©serves hydriques ont baissĂ© de 30 % ces dix derniĂšres annĂ©es, des agriculteurs ont constatĂ© une amĂ©lioration significative de la gestion hydrique grĂące Ă  Ldims. Avec une meilleure rĂ©partition de l’eau, la production d’oliviers et d’amandiers a augmentĂ© de 15 %, rĂ©duisant ainsi l’impact des pĂ©riodes de sĂ©cheresse.

La technologie Ldims permet une optimisation intelligente de l’irrigation, en adaptant automatiquement les apports en eau aux conditions climatiques et Ă  l’état du sol, garantissant ainsi une gestion plus efficace des ressources hydriques. GrĂące Ă  ce systĂšme, les exploitations agricoles peuvent rĂ©aliser jusqu’à 50 % d’économie d’eau, un atout majeur dans les rĂ©gions soumises Ă  un fort stress hydrique.

En assurant une distribution optimale de l’eau, Ldims contribue Ă©galement Ă  stabiliser la production agricole, mĂȘme en pĂ©riode de sĂ©cheresse, offrant ainsi une meilleure rĂ©silience aux agriculteurs face aux changements climatiques. De plus, cette technologie est hautement adaptable aux spĂ©cificitĂ©s des cultures locales, s’intĂ©grant parfaitement aux oliveraies, aux cultures maraĂźchĂšres et aux vergers, garantissant ainsi des bĂ©nĂ©fices durables pour divers types d’exploitations agricoles.

Bien que prometteuse, la technologie Ldims reste coĂ»teuse Ă  mettre en place. Le ministĂšre de l’Agriculture et des programmes internationaux de financement, comme ceux de la FAO et de la Banque mondiale, travaillent sur des subventions pour encourager sa mise en place. En 2025, le ministĂšre de tutelle prĂ©voit d’intĂ©grer cette technologie dans plus de 5.000 exploitations agricoles, afin de rĂ©duire la pression sur les nappes phrĂ©atiques.

Banque mondiale – Inflation en Afrique : Un dilemme Ă©conomique et social majeur pour les banques centrales

24. Mai 2025 um 18:10

MalgrĂ© un recul de l’inflation en Afrique, les dĂ©sĂ©quilibres sociaux et Ă©conomiques s’accentuent. La Banque mondiale appelle Ă  une gouvernance plus Ă©quitable et une action concertĂ©e pour Ă©viter l’instabilitĂ©.

La Presse — Le dernier rapport « Africa’s Pulse Â» de la Banque mondiale, publiĂ© en avril 2025, met en garde contre les risques croissants d’instabilitĂ© sur le continent africain si les politiques Ă©conomiques ne deviennent pas plus Ă©quitables et concertĂ©es. MalgrĂ© une dĂ©sinflation notable Ă  l’échelle continentale, les dĂ©sĂ©quilibres sociaux restent profonds, alimentĂ©s par une gouvernance dĂ©faillante et une jeunesse sous-employĂ©e.

Un triple impératif

Le taux mĂ©dian d’inflation en Afrique est passĂ© de 9,8 % en 2022 Ă  4,2 % en janvier 2025, grĂące Ă  la baisse des prix alimentaires et Ă  une meilleure stabilitĂ© monĂ©taire. Toutefois, les Ă©carts entre pays se creusent : certains, comme le Zimbabwe et le Soudan, restent en situation d’hyperinflation. L’inflation alimentaire, Ă  6,1 %, demeure plus Ă©levĂ©e que l’inflation globale, affectant directement le pouvoir d’achat des mĂ©nages.

La Banque mondiale alerte sur le triple impĂ©ratif auquel sont confrontĂ©s les gouvernements africains : contrĂŽler l’inflation, Ă©largir l’espace budgĂ©taire et rĂ©duire les inĂ©galitĂ©s.  Ce triptyque s’impose alors que la confiance des citoyens dans les institutions Ă©conomiques est fragilisĂ©e par un accĂšs limitĂ© aux services publics, une fiscalitĂ© perçue comme injuste et une corruption persistante.

Les politiques monĂ©taires sont particuliĂšrement sous pression. Dans des pays comme le Ghana ou le Nigeria, oĂč l’inflation reste supĂ©rieure Ă  20 %, les banques centrales sont contraintes de maintenir des taux Ă©levĂ©s, freinant l’investissement et la consommation. Ailleurs, comme au Kenya ou au Mozambique, une certaine marge de manƓuvre existe pour assouplir les politiques, Ă  condition d’éviter les erreurs passĂ©es de surendettement. Mais les limites structurelles, notamment la faiblesse des systĂšmes financiers et l’accĂšs restreint au crĂ©dit pour les PME, rĂ©duisent l’efficacitĂ© des leviers monĂ©taires.

Des exigences


Le rapport appelle Ă  une refonte du contrat fiscal entre les Etats et les citoyens. Pour financer durablement les services publics dans un contexte de rĂ©duction de l’aide internationale, les pays doivent mobiliser davantage de ressources internes. Cela suppose une fiscalitĂ© plus Ă©quitable, des administrations modernisĂ©es et une transparence accrue dans l’utilisation des fonds publics. La numĂ©risation de l’administration fiscale, l’élargissement de l’assiette via des impĂŽts progressifs et la suppression des niches fiscales inefficaces sont autant de pistes Ă©voquĂ©es. La transparence budgĂ©taire, la lutte contre la corruption et la reddition de comptes sont identifiĂ©es comme les piliers d’un nouvel Ă©quilibre socio-Ă©conomique. Le rapport souligne que des initiatives existent, notamment au Kenya, mais que leur portĂ©e reste limitĂ©e sans institutions judiciaires fortes et mĂ©dias indĂ©pendants.

Enfin, la Banque mondiale plaide pour une rĂ©ponse collective face aux dĂ©fis transnationaux, qu’il s’agisse de flux financiers illicites, de la transition Ă©nergĂ©tique ou de la fiscalitĂ©. La Zone de libre-Ă©change continentale africaine (Zlecaf) est vue comme un levier stratĂ©gique pour stimuler l’innovation et la coopĂ©ration. 

Ainsi, le rapport appelle Ă  une gouvernance plus inclusive et transparente pour restaurer la confiance, clĂ© de voĂ»te d’un dĂ©veloppement durable et Ă©quitable.

Trois étrangers condamnés à 21 ans de prison pour trafic de cocaïne international

Von: La Presse
24. Mai 2025 um 18:02

La chambre criminelle du tribunal de premiÚre instance de Tunis a condamné, hier vendredi, trois ressortissants étrangers à une peine de 21 ans de prison pour leur implication dans un réseau international de trafic de drogue. Les trois accusés ont également été condamnés à une amende de 20 000 dinars chacun.

Les suspects ont Ă©tĂ© interpellĂ©s au port de La Goulette, alors qu’ils arrivaient en Tunisie en provenance d’un pays europĂ©en. Lors de leur arrestation, les autoritĂ©s ont dĂ©couvert des capsules de cocaĂŻne dissimulĂ©es dans des endroits sensibles de leur corps. Ils ont Ă©tĂ© inculpĂ©s pour participation Ă  une organisation criminelle dĂ©diĂ©e au
trafic et Ă  l’importation de drogues, ainsi que pour possession et dĂ©tention de substances narcotiques.

L’enquĂȘte se poursuit pour identifier d’autres membres du rĂ©seau international et dĂ©manteler cette organisation criminelle active sur plusieurs continents.

Ouverture du salon national de la crĂ©ation au Kram : Une expĂ©rience renouvelĂ©e d’innovation

24. Mai 2025 um 18:00

Encore une nouvelle Ă©dition, la 41e, s’est ouverte, hier, au Parc des expositions du Kram, inaugurant ainsi le Salon national de la crĂ©ation artisanale auquel participent plus de 1.000 exposants, venus de tous horizons, rĂ©partis dans des espaces
multidimensionnels. L’AlgĂ©rie y Ă©tant souvent une invitĂ©e d’honneur, conformĂ©ment aux programmes exĂ©cutifs de coopĂ©ration bilatĂ©rale Ă©tablie dans le domaine.

La Presse — Hier, en dĂ©but d’aprĂšs-midi, Sofiane Tekaya, ministre du Tourisme, accompagnĂ© de la directrice gĂ©nĂ©rale de l’Office national de l’artisanat (ONA), a donnĂ© le coup d‘envoi de ce salon qui s’étalera sur 10 jours, jusqu’au 1er juin prochain. «Un Ă©vĂ©nement annuel d’envergure tant attendu par exposants et visiteurs Ă  part entiĂšre, oĂč chacun pourra trouver son compte», souligne-t-il d’emblĂ©e. Et ce, de par sa vocation exceptionnelle qui puise dans l’expĂ©rience renouvelĂ©e d’innovation et de crĂ©ativitĂ©, incarnant un esprit compĂ©titif dans un climat  de saine Ă©mulation entre artisans, professionnels, jeunes designers, handicapĂ©s porteurs de projets, diplĂŽmĂ©s du supĂ©rieur et de la formation professionnelle. 

Un gage d’image de marque

Ce salon, Ă©numĂšre le ministre, s’enorgueillit de stands et pavillons spĂ©cifiques dĂ©diĂ©s au patrimoine artisanal, aux structures d’appui, Ă  l’espace commercial, au concours national d’olympiades, aux jeunes promoteurs diplĂŽmĂ©s du supĂ©rieur, aux handicapĂ©s, aux 24 rĂ©gions du pays et aux femmes potiĂšres de Sejnane. Soit tous les acteurs intervenant dans la promotion du secteur. Cela, ajoute M. Tekaya, rĂ©vĂšle bel et bien la richesse du secteur et les perspectives prometteuses de son dĂ©veloppement.  

D’ailleurs, c’est l’une des grandes manifestations de l’annĂ©e qui perpĂ©tue, de pĂšre en fils, une belle tradition ancestrale bien ancrĂ©e dans le temps. De fil en aiguille, ce secteur semble arriver, aujourd’hui, Ă  maturitĂ©. D’autant plus qu’il regorge encore d’un potentiel patrimonial matĂ©riel et immatĂ©riel, reconnu comme dĂ©positaire d’identitĂ© typiquement tunisienne. Son Ă©volution est aussi un gage d’image de marque si rayonnante Ă  l’échelle locale, nationale et internationale. Ce qui enrichit, certes, notre patrimoine et renforce notre Ă©conomie, Ă  bien des Ă©gards. «Surtout que l’artisanat tunisien contribue Ă  hauteur de 5% au PIB, ayant fait l’annĂ©e derniĂšre bonne recette, soit 150 millions de dinars en termes de rentrĂ©es des exportations», rappelle-t-il encore, indiquant que de nouveaux marchĂ©s ont Ă©tĂ© conquis, tels que les Etats-Unis et la Chine.   

Un plan contre la contrefaçon

41 ans dĂ©jĂ , ça se fĂȘte ! Car un tel secteur, intimement liĂ© Ă  des activitĂ©s essentiellement manuelles, a pu survivre aux alĂ©as de toutes les conjonctures, au point qu’il rivalise, en ces temps modernes, d’idĂ©es plein la tĂȘte et des projets novateurs gĂ©nĂ©rateurs de revenus et de postes d’emploi. Et pourtant, nos produits d’artisanat ne sont pas Ă©pargnĂ©s par le flĂ©au de la contrefaçon. «On a tout un plan d’action, en collaboration avec le ministĂšre de la Culture et l’Innorpi, visant la protection de notre artisanat des Ă©ventuels risques de l’imitation et la lutte contre la contrefaçon», rassure-t-il. 

Sous nos cieux, plus de 300 mille artisans et artisanes continuent Ă  se battre pour leur gagne-pain, en quĂȘte des moyens et opportunitĂ©s de promotion de leurs produits faits main et leur Ă©coulement sur de nouveaux marchĂ©s extĂ©rieurs. Et pourtant, l’artisanat tunisien, il faut le dire noir sur blanc, n’est pas encore sorti des sentiers battus. Conception, design, crĂ©ativitĂ© et innovation, ça se paie, Ă  mesure que cela Ă©toffe le secteur et lui confĂšre prospĂ©ritĂ© et valeur ajoutĂ©e. Il y a lĂ  intĂ©rĂȘt Ă  mettre le paquet pour le sortir du local Ă  l’international. Reste Ă  lui fournir la matiĂšre premiĂšre et Ă  le gratifier du privilĂšge d’investir, de produire et d’exporter ailleurs. 

En rĂ©ponse Ă  la question de La Presse sur le rapport qualitĂ©-prix, Ă  mĂȘme de booster l’écoulement des produits d’artisanat sur le marchĂ© local, le ministre estime que les prix proposĂ©s sont Ă  la portĂ©e de toutes les bourses, vu la valeur artistique du produit et le coĂ»t Ă©levĂ© de la matiĂšre premiĂšre. De son cĂŽtĂ©, l’ambassadeur de l’Union europĂ©enne en Tunisie, Giuseppe Perrone, a dĂ©clarĂ© que la coopĂ©ration bilatĂ©rale dans le domaine de l’artisanat est fructueuse. «CrĂ©ative Tunisia» est l’un des programmes rĂ©ussis en la matiĂšre, rĂ©alisant jusqu’ici sept hub design, rĂ©partis sur plusieurs gouvernorats dont le dernier en date est celui de Kasserine qui a Ă©tĂ© inaugurĂ© samedi dernier», relĂšve-t-il. Son homologue italien en Tunisie, lui, semble avoir les mĂȘmes impressions : «L’artisanat tunisien est un patrimoine extrĂȘmement riche, d’oĂč il est important de lui faire la promotion adĂ©quate, Ă  travers notre agence de coopĂ©ration pour le dĂ©veloppement. D’ailleurs, nous avons lancĂ© un certain nombre de projets, en guise de soutien Ă  l’artisanat tunisien, y compris une participation rĂ©guliĂšre Ă  la foire d’artisanat de Milan». 

Pourquoi : L’hiver joue les prolongations


24. Mai 2025 um 17:50

Dans le temps, et alors que nous Ă©tions imbus de notre jeunesse, il nous arrivait de nous baigner mĂȘme au mois de mars.

Que dire alors du mois de mai oĂč c’était (pour nous) carrĂ©ment l’étĂ©. Mais depuis quelques annĂ©es, et alors que le grand Nord se rĂ©chauffe plus rapidement que le reste de la terre, le sud de l’Europe et un peu moins le nord de l’Afrique souffrent de pluies abondantes et mĂȘme d’inondations alors que l’hiver joue les prolongations. Et Ă  l’avenir— et selon l’INM—, cela va ĂȘtre la norme.  

Il faudrait donc s’adapter et prendre les mesures adĂ©quates pour ne pas ĂȘtre pris de court.

Action nationale de dĂ©veloppement : La valeur suprĂȘme de la persĂ©vĂ©rance

24. Mai 2025 um 17:40

En Tunisie, il est désormais interdit aux citoyens qui aiment leur pays de déchanter ou de faire montre de leur désespoir quant à la capacité de surmonter les obstacles freinant encore son ascension.
Le Président de la République, fidÚle à ses engagements, bien avant son accession au Palais de Carthage, a réussi à ancrer, auprÚs des Tunisiens, la culture de la persévérance.

La Presse — Il est une valeur cardinale que le PrĂ©sident KaĂŻs SaĂŻed a rĂ©ussi Ă  ressusciter auprĂšs des Tunisiens, grĂące Ă  la volontĂ©, Ă  la mobilisation et Ă  la persistance. Il s’agit de la valeur persĂ©vĂ©rance dans laquelle les Tunisiens et les Tunisiennes ont puisĂ© prĂšs d’un siĂšcle (de 1881 Ă  1956) pour recouvrer leur droit Ă  la dignitĂ© et le droit de dĂ©cider, par eux-mĂȘmes, du devenir de leur pays.

Aujourd’hui, une fois que les erreurs et les errements de la dĂ©cennie noire ont Ă©tĂ© identifiĂ©s et que les solutions aux catastrophes des TroĂŻka I et II et des gouvernements du faux consensus sont en vue, l’on se pose la question suivante: a-t-on dit dĂ©finitivement adieu au sentiment de dĂ©senchantement qui a habitĂ© des milliers de Tunisiens et de Tunisiennes, en premier ceux  et celles qui prĂ©tendent avoir conduit la rĂ©volution de la dignitĂ© et de la libertĂ© ? Ces rĂ©volutionnaires dont la dĂ©ception et le dĂ©senchantement ne sont plus un secret pour personne.

Sauf que pour ceux qui aiment la Tunisie et qui ont Ă©tĂ© Ă©duquĂ©s sur l’amour de «la Verte» quelles que soient les difficultĂ©s ou les entraves qui se dressent sur sa marche vers l’excellence, il est interdit de dĂ©chanter, de dire qu’on a perdu la guerre de la vĂ©ritable libĂ©ration, qu’on souhaite laisser aux gĂ©nĂ©rations futures le soin de poursuivre la bataille avec l’espoir de pouvoir la gagner. Au cas oĂč des annĂ©es ou des dĂ©cennies aprĂšs, les mutations traversant le monde actuellement pourraient rĂ©veiller en nos enfants et nos petits-enfants le sursaut salvateur dont notre pays a grandement besoin pour mĂ©riter de son ambition d’ĂȘtre considĂ©rĂ© comme un acteur agissant dans la construction de l’histoire de l’humanitĂ©.

De nos jours, en suivant objectivement les activitĂ©s quotidiennes du PrĂ©sident, en Ă©coutant attentivement ses discours qu’il produit dans une langue arabe filtrĂ©e et Ă  la portĂ©e de tous les auditeurs ou tĂ©lĂ©spectateurs et en Ă©valuant honnĂȘtement l’ouverture du Palais de Carthage Ă  toutes les franges de la population, plus particuliĂšrement les citoyens de l’intĂ©rieur du pays qui se considĂšrent malheureusement comme les oubliĂ©s du train du dĂ©veloppement, KaĂŻs SaĂŻed introduit dans l’espace politique national un nouveau style de gestion de la chose publique. Aussi, crĂ©e-t-il un sentiment qui semble habiter, de plus en plus, les Tunisiens : le Palais de Carthage est dĂ©sormais ouvert Ă  tous, et son locataire traite tous les Tunisiens sur un pied d’égalitĂ©. En les Ă©coutant, en leur disant le langage de la vĂ©ritĂ© et de la transparence, en Ă©vitant de leur proposer les promesses qu’il sait impossible Ă  rĂ©aliser.

Et surtout en veillant à cultiver en eux la culture de la persévérance et en les invitant à se libérer et à libérer leur pays «du cancer du désespoir et du désenchantement».

Qu’il s’agisse de l’éradication dĂ©finitive de la sous-traitance, de l’assainissement de l’administration, de l’emploi des docteurs au chĂŽmage depuis plus d’une dĂ©cennie, de l’instauration du rĂ©gime de sĂ©curitĂ© sociale au profit des ouvriĂšres agricole et de la rĂ©ouverture des entreprises publiques livrĂ©es Ă  elles-mĂȘmes et poussĂ©es Ă  la faillite, l’idĂ©e directrice est bien celle de donner le coup de pouce qu’il faut pour que les Tunisiens reprennent goĂ»t au travail, Ă  l’abnĂ©gation et au sacrifice. Et saisissent que l’édification du devenir de leur pays leur appartient Ă  eux et Ă  eux seuls. En ayant la conviction que ceux qui prophĂ©tisent Ă  longueur de journĂ©e un avenir incertain pour la Tunisie ne passeront pas.

CĂ©lĂ©bration de la JournĂ©e de l’Afrique : SolidaritĂ© en matiĂšre de dĂ©veloppement et soutien au multilatĂ©ralisme

24. Mai 2025 um 17:20

La cĂ©lĂ©bration de cette JournĂ©e de l’Afrique Ă  Tunis est porteuse de plusieurs messages dont le plus important est la volontĂ© de tous les pays africains de renforcer davantage l’unitĂ© et la cohĂ©sion entre eux et de briguer un siĂšge au sein du Conseil de sĂ©curitĂ© des Nations unies. Ce dernier objectif passe impĂ©rativement par un soutien des diffĂ©rents pays africain au systĂšme multilatĂ©raliste que reprĂ©sente l’Organisation des Nations unies. D’oĂč vient le message essentiel sur lequel le chef de la diplomatie tunisienne n’a cessĂ© d’insister lors des derniĂšres dĂ©clarations, et notamment celle d’hier, portant sur l’adhĂ©sion et le soutien aux Nations unies en tant que rempart du multilatĂ©ralisme et du droit international.

La Presse — CommĂ©morĂ©e chaque annĂ©e symboliquement le 25 mai, date de la crĂ©ation de l’Organisation de l’unitĂ© africaine (OUA) le 25 mai 1963, cette JournĂ©e de l’Afrique Ă©tĂ© cĂ©lĂ©brĂ©e, hier par une cĂ©rĂ©monie organisĂ©e par le ministĂšre des Affaires Ă©trangĂšres, de la Migration et des Tunisiens Ă  l’étranger au siĂšge de l’AcadĂ©mie diplomatique internationale Ă  Tunis. Cette cĂ©lĂ©bration a connu la prĂ©sence des ambassadeurs des pays africains accrĂ©ditĂ©s en Tunisie, outre des reprĂ©sentants de pays frĂšres ainsi que des reprĂ©sentants d’organisations internationales, notamment relevant du systĂšme des Nations unies.

Dans une allocution d’ouverture, le ministre des Affaires Ă©trangĂšres Mohamed Ali Nafti, a rĂ©affirmĂ© l’engagement de la Tunisie envers le continent, «pour une Afrique prospĂšre, unie, rĂ©siliente
 une Afrique rĂ©gie par la justice humaine, capable de gĂ©rer et en possession de ses ressources naturelles et de garantir sa sĂ©curitĂ© alimentaire, Ă©nergĂ©tique et hydrique
et une Afrique technologiquement avancĂ©e». Nafti a insistĂ© sur l’appartenance de la Tunisie Ă  son continent africain et son attachement aux constantes de la politique Ă©trangĂšre initiĂ©e par les fondateurs des États africains, en faveur du dĂ©veloppement du continent, de la promotion des valeurs de paix, de sĂ©curitĂ©, de solidaritĂ© mutuelle pour assurer un avenir meilleur aux peuples de l’Afrique. Il a prĂ©cisĂ© que la Tunisie a rĂ©itĂ©rĂ© ce message lors de la 3e rĂ©union ministĂ©rielle entre l’Union africaine et l’Union europĂ©enne, qui s’est tenue deux jours auparavant Ă  Bruxelles (Belgique). 

«Nous avons choisi de cĂ©lĂ©brer la JournĂ©e de l’Afrique, a-t-il soulignĂ©, dans le cadre de l’initiative du PrĂ©sident de la RĂ©publique, KaĂŻs SaĂŻed, de proclamer l’annĂ©e 2025, annĂ©e du multilatĂ©ralisme». Cette initiative revĂȘt un caractĂšre symbolique particulier, puisqu’elle coĂŻncide avec le 80e anniversaire de la fondation de l’Organisation des Nations unies. «GrĂące Ă  son appartenance africaine et mĂ©diterranĂ©enne, la Tunisie demeure un pont civilisationnel reliant l’Afrique, le Moyen-Orient et l’Europe», a encore soulignĂ© le chef de la diplomatie. 

Insistant sur l’intĂ©rĂȘt des pays africains Ă  Ă©pauler les efforts soutenant le multilatrĂ©alisme afin d’assurer les atouts Ă  mĂȘme de garantir la suprĂ©matie du droit international, en dĂ©pit de certaines tentatives de saper cette architecture internationale, notamment de la part de l’entitĂ© sioniste qui perdure dans ses agressions gĂ©nocidaires contre le peuple palestinien.

Le ministre a Ă©voquĂ© «le gĂ©nocide perpĂ©trĂ© par les forces d’occupation Ă  Gaza», dĂ©nonçant l’inquiĂ©tant silence de la communautĂ© internationale. MalgrĂ© les acquis de la crĂ©ation de l’ONU, il reste des souffrances indicibles et des injustices flagrantes qui persistent Ă  ce jour. Nafti a soulignĂ© l’ambition de la Tunisie de participer Ă  toute initiative visant Ă  renforcer les capacitĂ©s des femmes et Ă  promouvoir la participation des jeunes talents dans l’essor du continent. Cela confirme l’attachement constant de la Tunisie aux principes du multilatĂ©ralisme et son profond engagement envers les valeurs fondatrices de l’ONU, a-t-il ajoutĂ©. Et d’affirmer que les pays africains n’ont cessĂ© de revendiquer leur juste place au sein du systĂšme des Nations unies, dont les principes ont contribuĂ© Ă  leur libĂ©ration.

SolidaritĂ© et coopĂ©ration 

Pour sa part, l’ambassadrice de la RĂ©publique de GuinĂ©e Equatoriale en Tunisie, Gertrudis Nsang Ndong Nsuga, doyenne du corps diplomatique africain accrĂ©ditĂ© Ă  Tunis, a affirmĂ© que cette JournĂ©e de l’Afrique est l’occasion de rĂ©flĂ©chir Ă  la maniĂšre dont notre continent peut Ɠuvrer dans un esprit de coopĂ©ration et d’équipe afin d’évaluer par nous-mĂȘmes les dĂ©fis et les problĂšmes auxquels l’Afrique est confrontĂ©e. Elle a insistĂ© sur le fait que le dĂ©veloppement du continent ne peut se faire qu’à travers la solidaritĂ© et la coopĂ©ration entre ses pays, saluant Ă  cet Ă©gard l’engagement constant de la Tunisie envers les intĂ©rĂȘts des Ă©trangers prĂ©sents sur son sol. Elle a affirmĂ© que le continent africain dispose de capacitĂ©s Ă©normes et de nombreuses compĂ©tences. Il est donc essentiel de soutenir sa jeunesse et de l’encourager Ă  prendre la relĂšve.

Dans le cadre de cette journĂ©e de cĂ©lĂ©bration, une rencontre sur «Les dĂ©fis de l’action africaine multilatĂ©rale dans une perspective africaine» a Ă©tĂ© organisĂ©e, hier, par le ministĂšre des Affaires Ă©trangĂšres Ă  l’AcadĂ©mie diplomatique internationale de Tunis. La rencontre a Ă©tĂ© l’occasion de dĂ©battre autour du dĂ©veloppement des relations entre les Etats membres du continent africain et les responsables onusiens dans une perspective multilatĂ©rale en vue de surmonter les dĂ©fis gĂ©opolitiques et climatiques.

Deux panels y ont Ă©tĂ© organisĂ©s; «Les dĂ©fis de l’action multilatĂ©rale dans les domaines de la paix et de la sĂ©curité» et «Les dĂ©fis de la coopĂ©ration multilatĂ©rale dans le domaine Ă©conomique et financier». Des reprĂ©sentants des missions diplomatiques accrĂ©ditĂ©es en Tunisie, des responsables onusiens et des responsables  et experts tunisiens ont pris part Ă  cette rencontre.

Par ailleurs, le ministre des Affaires Ă©trangĂšres, de la Migration et des Tunisiens Ă  l’étranger a inaugurĂ© l’exposition philatĂ©lique «Le timbre-poste au service de l’Afrique», une exposition qui cĂ©lĂšbre l’UnitĂ© africaine Ă  travers les timbres-poste tunisiens. La Poste de Tunisie n’a pas manquĂ© de saluer les artistes qui ont apportĂ© leur contribution Ă  travers ces timbres dont Hatem El Mekki, Amor Zammouri, Ali Bellagha et HĂ©di Selmi.

Chefs d’entreprise – DiplĂŽmĂ©s de la formation professionnelle : Un Ă©change professionnel productif

24. Mai 2025 um 17:10

Le centre sectoriel de la formation en agroalimentaire Ă  la CitĂ© El Khadra, Ă  Tunis, a organisĂ©, jeudi dernier, une journĂ©e spĂ©ciale « Pro’pulse » dĂ©diĂ©e Ă  ses stagiaires, mais aussi Ă  ses diplĂŽmĂ©s Ă©ligibles aux postes d’emploi proposĂ©s par nombre d’entreprises partenaires.
Tout se déroule dans une logique de formation gagnant-gagnant.

Ces entreprises sont, d’ailleurs, parties prenantes dans l’opĂ©ration d’apprentissage et d’élaboration des soft skills et compĂ©tences, dans le cadre de la formation par alternance qu’elles assurent en accord prĂ©alable avec le centre concernĂ©. « Cette journĂ©e se veut une opportunitĂ© d’échange interactif et de rencontre mutuellement bĂ©nĂ©fique, ayant permis d’ouvrir grandes les portes Ă  l’intĂ©gration professionnelle de nos jeunes postulants», rĂ©sume Azza Bouzgarrou, directrice dudit centre, soulignant l’apport des prĂ©paratifs engagĂ©s Ă  l’avance, en prĂ©lude Ă  cette journĂ©e, afin de se mettre au diapason des enjeux et objectifs de l’évĂšnement. Et pour cause, plus d’une vingtaine d’apprenants et diplĂŽmĂ©s ont dĂ», alors, profiter d’une courte formation ciblĂ©e : « On les a ainsi prĂ©parĂ©s en matiĂšre de prĂ©requis, de rĂ©daction des CV, d’entretien d’embauche et techniques de recherche d’emploi », a-t-elle affirmĂ©.  

Des moments décisifs !

Elle s’est fĂ©licitĂ©e d’avoir Ă  son actif un potentiel humain empreint d’un esprit entrepreneurial censĂ© donner une valeur ajoutĂ©e. « Cet esprit d’entrepreneuriat, on est en train de le cultiver au niveau du centre pour encourager l’initiative privĂ©e», fait-elle valoir. Aussi cet Ă©vĂšnement propulseur, Ă  l’en croire, a-t-il Ă©tĂ© rehaussĂ© par une foire d’entrepreneuriat destinĂ©e aux diplĂŽmĂ©s du centre installĂ©s Ă  leur propre compte et un coin rĂ©servĂ© aux stagiaires porteurs d’idĂ©es de projets innovants. « D’ailleurs, il y en a eu plein de success stories en agroalimentaire et maintenance industrielle, du fait que le centre forme les deux spĂ©cialitĂ©s », explique sa directrice. A cela s’ajoute un espace d’affaires amĂ©nagĂ© pour les entretiens d’embauche.

Ceci Ă©tant, les moments fort dĂ©cisifs oĂč chefs d’entreprise-diplĂŽmĂ©s demandeurs d’emploi se sont mis en contact direct, Ă  mĂȘme de tĂąter le pouls, identifier les besoins et cerner les profils recherchĂ©s. A mesure que l’on rĂ©pond Ă  ce que demande l’entreprise prĂ©sente, les chances d’intĂ©gration augmentent et les promesses de recrutement seraient peut-ĂȘtre, tenues. 

Des promesses d’embauche

Fadhel Ben Mbarek, responsable DRH au sein d’une sociĂ©tĂ© leader de l’industrie avicole en Tunisie, nous a livrĂ© ses impressions, qualifiĂ©es de « positives ». Il s’est dit satisfait du bilan de la journĂ©e et de l’échange interactif Ă©tabli entre son entreprise et nombre de stagiaires et diplĂŽmĂ©s dudit centre. « Nous avons trouvĂ© nos besoins en profils souhaitĂ©s. Certains candidats devaient ĂȘtre convoquĂ©s, hier vendredi, Ă  se prĂ©senter au sein de notre entreprise pour entretiens d’embauche, d’autres sont inscrits sur la liste d’attente, selon nos besoins pressants », s’exprime-t-il, en conclusion. 

Et Mme Bouzgarrou d’évoquer qu’il y a eu Ă©galement intĂ©rĂȘt Ă  booster ses relations de partenariat avec ces entreprises pourvoyeuses d’emplois, dans le but d’amĂ©liorer l’employabilitĂ© des diplĂŽmĂ©s de la formation professionnelle. 

Certes, la perception qu’on avait eue de la formation s’est amĂ©liorĂ©e, au fur et Ă  mesure que le marchĂ© du travail a Ă©voluĂ© et l’entreprise demeure de plus en plus exigeante en termes de profils les mieux adaptĂ©s Ă  ses choix Ă©conomiques. Cette nouvelle donne a pu actionner le dispositif de la formation en alternance, qui n’a cessĂ© de cultiver l’initiative privĂ©e et Ă©tablir un nouveau rapport formation- stagiaire. Alliant volet initiatique et celui pratique, ce mode d’apprentissage professionnel immersif semble beaucoup plus incitatif et productif. Car un tel environnement propice revĂȘt une double vocation : susciter la culture d’investissement privĂ© et permet Ă  l’entreprise formatrice de satisfaire Ă  ses besoins en compĂ©tences hautement qualifiĂ©es. 

Don du Groupe Kilani : Nouvel appareil d’échographie cardiaque au profit de l’hĂŽpital universitaire de GabĂšs

Von: La Presse
24. Mai 2025 um 17:06

Le service de cardiologie de l’hĂŽpital universitaire de GabĂšs a bĂ©nĂ©ficiĂ© d’un renforcement de ses Ă©quipements grĂące Ă  un don du Groupe Kilani, dans le cadre de sa responsabilitĂ© sociĂ©tale des entreprises (RSE). L’hĂŽpital a en effet reçu un appareil d’échographie moderne, Ă©quipĂ© de la technologie de mesure du stress cardiaque, permettant d’amĂ©liorer de maniĂšre significative la prise en charge des maladies cardiaques.
Dans un communiquĂ©, la direction de l’hĂŽpital a soulignĂ© que cet appareil reprĂ©sente une avancĂ©e majeure dans le diagnostic des troubles cardiaques, car il permet de dĂ©tecter ces pathologies Ă  un stade prĂ©coce et avec une grande prĂ©cision, mĂȘme avant l’apparition de symptĂŽmes cliniques.
Ce renforcement des Ă©quipements s’inscrit dans une dynamique plus large d’amĂ©lioration de l’offre de soins. En mars dernier, le service de cardiologie avait dĂ©jĂ  Ă©tĂ© Ă©quipĂ©, dans le cadre du programme « Essaha Aziza Â», de nouveaux appareils d’échocardiographie. Ces Ă©quipements visent Ă  optimiser les diagnostics des maladies cardiaques et Ă  offrir aux mĂ©decins les outils nĂ©cessaires pour une prise en charge rapide et prĂ©cise des patients.
Par ailleurs, d’autres services de l’hĂŽpital ont Ă©galement bĂ©nĂ©ficiĂ© de nouveaux Ă©quipements : le service d’anatomie pathologique a reçu un appareil avancĂ© pour la prĂ©paration des coupes histologiques, tandis que l’unitĂ© d’imagerie par rĂ©sonance magnĂ©tique (IRM) a Ă©tĂ© dotĂ©e d’un appareil Ă  oxygĂšne non magnĂ©tique. Enfin, le service de nĂ©onatologie a Ă©galement Ă©tĂ© renforcĂ© par l’acquisition de cinq nouvelles couveuses.
Ces investissements visent Ă  amĂ©liorer l’infrastructure mĂ©dicale de l’hĂŽpital et Ă  garantir une meilleure qualitĂ© de soins pour les patients.

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