Normale Ansicht

Es gibt neue verfügbare Artikel. Klicken Sie, um die Seite zu aktualisieren.
Heute — 02. April 2025La Presse de Tunisie

Diplomatie économique : Tunis et Pékin accélèrent la mise en œuvre de projets communs

Von: La Presse
02. April 2025 um 20:25

Le secrétaire d’État auprès du ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Mohamed Ben Ayed, a rencontré, ce mercredi, l’ambassadeur de la République populaire de Chine en Tunisie, Wan Li, au siège du ministère. Les discussions ont porté sur plusieurs dossiers liés à la coopération bilatérale, notamment dans le cadre du suivi des engagements pris lors de la visite d’État du président de la République en Chine en mai 2024.

Les deux parties ont évoqué l’évolution des relations d’amitié et de coopération entre la Tunisie et la Chine, ainsi que les retombées des récentes visites officielles à Pékin, dont celles du ministre des Transports et du ministre de la Santé. L’accent a été mis sur l’importance de traduire ces échanges en projets concrets, conformément aux objectifs du partenariat stratégique entre les deux pays.

Selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères, la rencontre a permis de réaffirmer la volonté commune d’accélérer la mise en œuvre de projets de développement dans des secteurs prioritaires. Une attention particulière a été accordée à l’activation du mémorandum d’entente relatif au projet de la Cité Médicale Les Aghlabides à Kairouan, un chantier clé pour la coopération tuniso-chinoise dans le domaine de la santé.

Cette réunion s’inscrit dans le cadre du renforcement des relations bilatérales et du suivi des initiatives visant à approfondir le partenariat entre la Tunisie et la Chine

Le Palestinien Jihad Akl et le Tunisien Zied Zouari à l’affiche du 13ème Festival du violon à Sfax

Von: La Presse
02. April 2025 um 19:56

La treizième édition du Festival du violon, placée sous le slogan “Le violon est un pont entre l’Orient et l’Occident”, se tiendra les 4, 5 et 6 avril dans la ville de Sfax.

Quatre musiciens sont à l’affiche de cette édition qui accueillera deux violonistes de renom : le Palestinien Jihad Akl et le Tunisien Zied Zouari. À leurs côtés, les musiciennes françaises Clémence Mebsout, au violoncelle, et Leila Soldevila, à la contrebasse, enrichiront la programmation.

Les deux violonistes se produiront séparément lors de spectacles prévus au Théâtre municipal de Sfax. Le reste de la programmation sera réparti entre le Conservatoire national de musique et de danse de Sfax et le Complexe culturel Mohamed Jammoussi.

Le programme de cette édition 2025 a été dévoilé mercredi lors d’un point de presse tenu à Sfax en présence de Zied Zouari. Cette édition, baptisée “Mabrouk Chakroun” en hommage au violoniste du même nom, marque une première dans l’histoire du festival en lui conférant une dimension internationale, ont annoncé les organisateurs.

Le spectacle d’ouverture sera assuré par Jihad Akl, qui recevra un hommage particulier, tout comme la famille du violoniste Mabrouk Chakroun. La soirée inaugurale inclura également une prestation de l’Orchestre de Chambre du Conservatoire national de musique et de danse de Sfax.

Né en 1968 à Beyrouth, Jihad Akl est un violoniste et compositeur de renommée internationale. Son père, Ahmad Said Akl, était musicien et enseignant. Lauréat de plusieurs prix, il est reconnu pour son style unique et ses performances en solo. Il s’est produit sur les plus grandes scènes mondiales, notamment à Dar El Opera en Égypte, au siège des Nations Unies à New York, ainsi que dans divers festivals en Tunisie et ailleurs.

Le deuxième soir, Zied Zouari montera sur scène accompagné de Leila Soldevila et Clémence Mebsout pour un spectacle intitulé “Birds”, dont la première tunisienne aura lieu à Sfax avant une prochaine représentation, le 24 avril, à Lille, en France.

Dans une déclaration à l’agence TAP, Zied Zouari a souligné que son spectacle proposera des sonorités revisitées inspirées du patrimoine musical tunisien et arabe. Il a également affirmé que le Festival du violon de Sfax doit devenir un événement artistique majeur contribuant au rayonnement culturel de la région.

Le Conservatoire national de musique et de danse de Sfax accueillera une rencontre avec Jihad Akl, prévue le 5 avril, ainsi qu’une masterclass dirigée par Zied Zouari, Leila Soldevila et Clémence Mebsout, le 6 avril.

Enfin, la dernière journée du festival se déroulera au Complexe culturel Mohamed Jammoussi avec, dès 10h, un spectacle de la troupe musicale de l’Institut pilote de Sakiet Ezzit. La cérémonie officielle, prévue à 15h, sera marquée par l’annonce des lauréats de la compétition officielle du festival.

Le Festival du violon de Sfax est organisé par le Conservatoire national de musique et de danse de Sfax, en partenariat avec le commissariat régional aux Affaires culturelles de Sfax et la Maison de la Culture Sakiet Eddayer.

Le CA poursuit l’opération relance : En tout bien tout honneur…

02. April 2025 um 19:20

Dans son plan de redressement, l’exécutif en place a actionné plusieurs leviers pour atteindre l’équilibre financier tout en se fixant des objectifs sportifs réalistes.

Depuis l’avènement du bureau actuel avec à sa tête Haykel Dkhil, la feuille de route dressée devrait conduire le CA vers un regain d’ambition, sans pour autant brûler les étapes.  Une situation qui tranche avec l’empressement de l’ère Slim Riahi, une période marquée par une gestion discrétionnaire et unilatérale qui n’a  pris en compte l’intérêt du club qu’à travers le prisme du regard humain, celui des millions de fans clubistes. 

Or, ce n’est pas en empilant les « galactiques » et en « explosant » le budget que les fans ont été satisfaits. Loin de là, car en filigrane, la dette exponentielle alimentait le gouffre financier du club sans que personne ne tire la sonnette d’alarme. Si Slim Riahi a injecté 65 millions de dinars dans les caisses du club avec deux titres glanés sous son mandat en football, l’on ne peut cependant perdre de vue qu’il est responsable de la dégradation brutale de la situation financière clubiste, mettant en péril la survie même d’un club qui croulait sous les dettes, les sommations des instances et les impayés qui s’entassaient et grossissaient une ardoise déjà salée. 

Il fut une période où, après Slim Riahi, Marouen Hamoudia et Youssef El Elmi n’ont quasiment concentré leur action que sur l’assainissement, mettant en péril leur popularité et leur maintien en poste. Et à cet exercice, seul Marouen Hamoudia, président du comité de gestion, a réussi à percer sur les deux tableaux, soit amorcer l’assainissement et glaner un trophée de Coupe avec un CA qui s’est aussi classé à la seconde marche du podium de Ligue derrière l’EST. 

Revenons à présent au plan d’action clubiste tel qu’élaboré et défini par l’exécutif en place. Au préalable, le fossé entre les ambitions et la réalité du club n’a jamais été aussi grand. Un fossé qui était devenu impossible à combler. Il fallait tabler sur des entrées d’argent considérables avec des hommes influents qui donnent accès à des carnets d’adresses de partenaires et annonceurs… 

La fin du tout et n’importe quoi

Pour rompre avec des années de désillusions, entrecoupées de très rares éclaircies pour les supporters clubistes, il fallait soigner le mal à la racine, c’est-à-dire assainir pour ensuite se projeter. Et pour y parvenir, sous l’impulsion d’un groupe de dirigeants et administrateurs dévoués, à l’instar de Hamed Mbarek, Mohamed Aymen Chbak, Sami El Kadhi, Mustapha Naboultan et Hassan Ben Farhat, des contrats de sponsoring ont été signés et des partenariats ont été noués, dont l’un avec l’Américain Fergie Chambers qui affiche depuis l’année dernière un soutien financier indéfectible. 

Par ailleurs, comme rappelé ci-haut, le mérite du bureau clubiste est d’avoir privilégié le traitement des litiges financiers restants et le règlement des conflits de même nature, pour, dans un premier temps, lever l’interdiction de recruter décrétée par la Fifa, puis se renforcer par la suite.  Il faut dire qu’avec des dizaines de millions de dettes sur le marché à rembourser, de paiements à honorer, le CA flirtait avec la faillite mais c’était sans compter sur la ténacité des forces vives du club et surtout de l’assistance du fabuleux public du CA, d’innombrables fans qui ont mis la main au portefeuille et constitué une précieuse cagnotte. 

Face à l’ampleur de la dette, celle d’un club qui a vécu tantôt au-dessus de ses moyens, n’honorant pas ses engagements divers, Haykel Dkhil et son équipe ont réglé et classé plusieurs dossiers litigieux, assurant la résorption de maintes dettes cumulées, ouvrant ainsi la voie à la relance sportive dans des conditions saines. 

Aujourd’hui, avec une équipe fanion, celle du football, qui gagne du terrain au classement de la Ligue 1 sous la houlette de David Bettoni, le CA a des raisons d’espérer en de lendemains qui chantent. Aujourd’hui également, l’équipe A peut compter sur un encadreur expert en la personne de Mehdi Miled, président de la section football, dirigeant aussi dévoué que discret, ayant fait ses preuves par le passé aux côtés de dirigeants chevronnés, des précurseurs en matière de gestion efficiente tels que l’ancien président Kamel Idir et les dirigeants Mounir Balti, Khélil Chaïbi, Lotfi Zahi, Kamel Ghattas, Mehdi Gharbi, Zine El Abidine Oueslati et  Dr Mohsen Trabelsi. Forcément, d’ores et déjà, la comparaison avec l’équipe dirigeante actuelle prend tout son sens dans les rapports de ressemblance avec cette combinaison de compétences associés à la montée en puissance du CA au sein de la hiérarchie de la Ligue 1. Infailliblement, les fans ont de bonnes raisons d’avoir foi en l’avenir.

Sarra Zaafrani Zenzri appelle à accélérer le traitement des dossiers et à lever les obstacles administratifs

Von: La Presse
02. April 2025 um 19:20

La cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzri, a reçu, ce mercredi 2 avril 2025, au Palais du gouvernement à la Kasbah, les responsables des structures, institutions et établissements placés sous la tutelle de la présidence du gouvernement, à l’occasion des vœux de l’Aïd el-Fitr.

À cette occasion, elle a insisté sur la nécessité d’accélérer le traitement des dossiers en suspens et de lever tous les obstacles administratifs entravant l’exécution des décisions sur le terrain. Elle a appelé à un engagement sans relâche, à une mobilisation accrue des efforts et à une prise de responsabilité totale afin de concrétiser la vision du président de la République, Kaïs Saïed. Cette vision repose sur une action proactive de chaque responsable pour surmonter les blocages, proposer des solutions efficaces et répondre aux attentes des Tunisiens en matière d’amélioration des conditions de vie.

Sarra Zaafrani Zenzri a également mis en avant le haut niveau de compétence et d’expertise des équipes de la présidence du gouvernement, estimant qu’elles doivent donner l’exemple aux autres ministères et structures publiques en matière de réactivité et d’efficacité. Elle a enfin souligné l’importance du travail en synergie, de la valorisation des talents et de l’amélioration continue des performances pour garantir une administration plus dynamique et efficace.

BOUFFEE d’air pour le CSS : L’orage est passé

02. April 2025 um 19:10

Après la tempête dans le camp des Sfaxiens avec la grève des joueurs, le calme est revenu avec le paiement d’une partie des arriérés. Mais ce n’est qu’un répit de courte durée en attendant des jours meilleurs. 

Le Comité de direction provisoire du CSS, présidé par Mahdi Frikha, a eu le mérite d’avoir accepté la lourde responsabilité d’être à la tête d’un club en pleine crise financière après la démission de tout le bureau directeur d’Abdelaziz Makhloufi à un moment crucial de la saison sportive. Même pour trois mois, cette mission était un défi immense pas facile à relever. On reconnaît aussi à cette même équipe de dirigeants d’avoir veillé à ce que son travail se fasse dans le respect de deux principes majeurs de la bonne gouvernance : la clarté et la transparence.

Après voir fait l’état des lieux et révélé au grand public sfaxien le résultat de cet audit, avec un endettement qui a dépassé toutes les bornes et la nécessité de réunir plus de 14 millions de dinars en quelques mois pour sortir de ce gigantesque gouffre financier, le comité est entré dans une vaste campagne de collecte des fonds nécessaires pour parer à deux dangers majeurs : l’interdiction de participation au championnat 2025 / 2026 et l’interdiction de recrutement. On pourra craindre le pire et de vrais lendemains qui déchantent pour le prestigieux club de la capitale du Sud si l’objectif de le sauver n’est pas atteint d’ici le mois de juin.

Les trois prochains mois seront donc décisifs pour la réussite de la grande opération de sortie de crise qui se fera avec la conjugaison des efforts de plusieurs intervenants dans la gestion du club que sont le Haut Comité de soutien, les hommes d’affaires qui n’ont jamais rechigné dans le passé à ce devoir et les supporters. Cette collecte de dons a été lancée samedi dernier avec le grand espoir qu’elle donnera ses fruits dans les plus courts délais pour convaincre les plus sceptiques parmi les hommes qui ont la capacité de prendre les premières responsabilités de présenter un Comité  d’urgence lors des élections prévues le 15 mai et de retrousser les manches pour mettre en œuvre un projet d’assainissement réaliste qui n’est pas basé sur de simples promesses et de vagues estimations.

La Coupe de Tunisie, unique possibilité de rachat

Dans une saison sportive où une place parmi les quatre premiers en championnat est devenue hors de portée, le seul challenge qui reste pour se racheter est de briguer le trophée de la Coupe de Tunisie. Normalement pas de soucis pour passer en huitièmes pour Lassâad Dridi et sa bande avec l’Union Sportive de Zriba comme adversaire des seizièmes.

Le deuxième match amical remporté par 2 buts à 1 contre l’ESZ ( buts de Baraket Lahmidi et Mohamed Dhaoui), après une défaite de 1 à 0 lors du premier match à Zarzis, a permis au coach des Sfaxiens de dégager l’ossature de l’équipe qui tentera , sans les joueurs étrangers interdits dans un tour  contre un club de division inférieure, de ramener la qualification de Hammam Zriba.

L’effectif a enregistré le retour des joueurs. clés blessés tels que Mohamed Nasraoui et Youssef Becha dont la réintégration dans le onze rentrant sera toutefois progressive. Le gardien Sabri Ben Hassen est, lui aussi, de retour alors que la saison de Achraf Habbassi est terminée avec une opération dans les prochains jours qui sera suivie d’une longue période de rééducation. 

Archivart présente la 3è édition de Sprint’Art Show : Focus sur une nouvelle génération

02. April 2025 um 19:00

La vendange de cette année inclut des œuvres qui mêlent photograhie, peinture, dessin, gravure, art digital et autres techniques mixtes, proposées par  Abir Hleli, Aicha Attig, Ahmed Abbes, Alaeddine Zemzmi, Amel Naija, Boutheina Dammak, Donia Zaghbib, Eya Yahyaoui, Ghada Benhassan, Ines Arif, Lilia Samaali, Loua Dafdouf, Mariam Ayadi, Mohamed Ben Othmen, Ons Toumi, Ouméma Bouasssida, Oussema Zakraoui, Rahma Abdelkefi, Raya Rebai, Rim Ben Amara, Rim Bouras, Sarah Laajimi, Soulaiemen Aboubacar et Taher Abid (Kero). 

La galerie Archivart présente actuellement la 3e édition de Sprint’Art Show, une exposition qui met en lumière de nouveaux faires, ceux d’une génération émergente d’artistes visuels tunisiens. 

A l’origine de cette exposition, un programme international d’incubation nommé Sprint Art que la galerie dédie aux jeunes artistes. Ils y sont initiés aux aspects professionnels du monde de l’art. «Le programme qui, en Tunisie, est à sa 6e édition, leur apprend par exemple à bien préparer leurs portefolios, comment soumettre leurs candidatures aux programmes de résidence artistique, comment contacter des galeries, etc», nous dit la coordinatrice du projet, Sarah Laajimi et d’ajouter: «Cela se fait en une semaine intensive pour se cloturer avec une cérémonie de remise des certificats en présence des formateurs et autres experts».  

Ces formations ont eu lieu dans différentes villes : Tunis, Hammamet, Le Kef, Djerba, Sousse, et Sfax et au-delà du pays pour inclure d’autres pays africains:  Kigali (Rwanda), Dakar (Sénégal) et Abidjan (Côte d’Ivoire), avec une édition dans chaque ville.

Le Sprint’Art Show, qui est une exposition rétrospective, vient donc commémorer les résultats de la formation Sprint art. C’est aussi une opportunité pour les sprintartists d’exposer pour la première fois et présenter ainsi  leurs parcours et leurs approches artistiques. C’est le récit d’un voyage de formation et une manière de partager le cheminement de leurs carrières, comme le notent les organisateurs.

La vendange de cette année inclut des oeuvres qui mêlent photograhie, peinture, dessin, gravure, art digital et autres techniques mixtes, proposées par  Abir Hleli, Aicha Attig, Ahmed Abbes, Alaeddine Zemzmi, Amel Naija, Boutheina Dammak, Donia Zaghbib, Eya Yahyaoui, Ghada Benhassan, Ines Arif, Lilia Samaali, Loua Dafdouf, Mariam Ayadi, Mohamed Ben Othmen, Ons Toumi, Ouméma Bouasssida, Oussema Zakraoui, Rahma Abdelkefi, Raya Rebai, Rim Ben Amara, Rim Bouras, Sarah Laajimi, Soulaiemen Aboubacar et Taher Abid (Kero). 

Comme ce fut le cas pour les deux premières éditions de l’exposition, cette année, trois artistes invités se joignent aux sprintartists. Il s’agit de Syrine Barouni alias Sys qui fait parler d’elle avec son approche picturale street urbaine et ses patchworks architectoniques très Pop; Wahib Zannad, un artiste plutôt discret mais qui est bien installé avec un parcours entamé depuis 2001 et Intissar Ammous, une autre architecte qui déconstruit la Cité en de détonantes peintures et autres illustrations digitales très colorées.

Créée par la chercheure et critique d’art, Wafa Gabsi, et Khalil Liouane, Managing Partner de Liouane.co et un venture builder passionné par la promotion de la créativité et de l’innovation en Afrique,  Archivart s’est fixé comme objectif premier de constituer des traces sur l’art contemporain visuel en Tunisie et en Afrique. Sa mission initiale étant d’élaborer une partie éditoriale sur l’art, d’où son nom ARCHIV—ART : archiver toutes les données une fois inscrites sur notre site. Les datas archivées feront l’affaire d’une édition de livres et d’articles sur l’art contemporain tunisien et africain. La galerie a aussi une vocation curatoriale en misant sur le volet virtuel et accompagne de jeunes artistes visuels en les aidant à s’intégrer au marché de l’art contemporain et à accélérer leurs carrières.

On nous écrit – Plongée dans la transe du Stambali : Une nuit hors du temps

Von: La Presse
02. April 2025 um 18:50

Lorsque la troupe Sidi Lasmar prit place, les lumières des lanternes s’harmonisèrent avec le chant vibrant, projetant des ombres dansantes autour de nous. La musique, profonde et lancinante, s’infiltrait en chacun, réveillant quelque chose d’instinctif, d’ancestral. 

Dès notre arrivée à l’Institut français de Tunis, une étrange énergie flottait dans l’air. A peine installés à Balthaz’art, espace donnant sur la scène, nous sentions que ce soir ne serait pas une simple soirée de spectacle, mais une véritable immersion dans un monde où les frontières du réel allaient s’effacer.

Dans le tumulte des conversations et le tintement des verres, un chant s’est élevé, d’abord discret, comme un murmure venu du fond des âges. Peu à peu, il a pris possession de l’espace, s’insinuant entre les tables, s’accrochant aux murs, vibrant dans les corps. Les bougies s’allumaient une à une, traçant un chemin doré d’où émergeait une procession d’artistes. Silhouettes en mouvement, instruments en main, ils avançaient lentement vers la scène, portés par la ferveur du moment. Organisée par Riadh Ezzawech, en collaboration avec l’Institut français de Tunis et Balthaz’art, cette soirée célébrait le Stambali dans toute sa splendeur mystique. Lorsque la troupe Sidi Lasmar prit place, les lumières des lanternes s’harmonisèrent avec le chant vibrant, projetant des ombres dansantes autour de nous. La musique, profonde et lancinante, s’infiltrait en chacun, réveillant quelque chose d’instinctif, d’ancestral. Tout le monde s’est mis à suivre le rythme, à bouger, comme envoûté, reproduisant inconsciemment les mouvements du Stambali, absorbé par la cadence hypnotique des percussions. 

C’est alors qu’il est apparu. Sortie de la pénombre, une silhouette s’avança au cœur de la foule. Vêtu de noir, le visage dissimulé, il dansait avec une grâce étrange et magnétique. On aurait dit un mythe incarné, une figure surgie d’un autre temps. Lentement, il progressait entre nous, comme s’il complétait ce qui manquait, reliant les fils invisibles de cette nuit mystique.

Les regards étaient happés par sa présence. Il se mouvait avec une fluidité presque surnaturelle, en parfaite symbiose avec la musique, happé par la transe. A cet instant, il n’y avait plus de spectateurs, plus de scène. Juste un seul et même souffle, un seul battement partagé entre tous.

Cette nuit-là, nous n’avons pas seulement assisté à un spectacle. Nous avons vécu une expérience, un rituel où la musique, la danse et la lumière ont tissé un pont entre le passé et le présent. Et lorsque les dernières notes se sont éteintes, que les bougies ont vacillé une dernière fois avant de plonger la salle dans l’obscurité, nous avons su que quelque chose en nous venait d’être marqué à jamais.

Mariem Ayari

Tourisme durable : La Tunisie peut devenir un pôle méditerranéen du luxe

02. April 2025 um 18:40

En 2023, et selon les statistiques, 78 % des voyageurs internationaux ont recherché des hébergements durables et 64 % étaient prêts à débourser des montants plus élevés (+25 %) pour vivre une expérience respectueuse de l’environnement. Pourtant, en Tunisie, seuls quelques établissements disposent d’une certification de tourisme durable. 

Alors que la concurrence s’intensifie en Méditerranée en matière de tourisme durable, la Tunisie peut saisir cette opportunité pour renforcer son attractivité sur le segment du luxe responsable. Alexandra Pelka, consultante en durabilité et ESG (Environnement, Social et Gouvernance), spécialisée dans le Tourisme et la Transparence de la « Supply Chain », nous livre les secrets pour la réussite de cette branche d’avenir pour le tourisme tunisien.

« Dans un domaine niché au cœur de la Toscane, un hôtel attire une clientèle fortunée en quête d’authenticité et de durabilité. Une approche où chaque détail, de l’énergie solaire aux circuits courts, est pensé pour réduire son impact environnemental. Un modèle qui pourrait inspirer la Tunisie, où le tourisme peine encore à intégrer pleinement les exigences de durabilité », nous confie la consultante. 

Elle déclare également, « mon objectif est de parler du secteur touristique de luxe. C’est un domaine dans lequel je travaille étroitement avec Daniele Nannetti, directeur de l’hôtel de luxe situé en Toscane, en Italie. L’établissement s’est imposé comme un modèle d’hôtellerie durable tout en maintenant une image de raffinement et de luxe ».

Défis majeurs 

Et de poursuivre : «J’ai identifié plusieurs défis majeurs dans le secteur touristique tunisien : l’idée erronée que le luxe et la durabilité sont incompatibles, les contraintes financières pour les investissements initiaux, le manque d’expertise technique, l’absence d’un cadre national cohérent, et le faible taux d’adoption des certifications internationales. Je recommande une approche authentique et progressive, en commençant par valoriser ce qui est déjà authentiquement tunisien plutôt que d’importer des concepts étrangers ».  

Alexandra Pelka assure que son succès repose sur l’intégration organique de la durabilité dans une expérience de luxe authentique, créant un modèle unique de bien-être responsable et d’immersion totale dans un cadre typique. La Tunisie, avec son riche patrimoine culturel, artistique et environnemental, pourrait adopter cette approche en valorisant ses traditions culturelles, ses produits agricoles, son artisanat et son architecture dans une perspective contemporaine et durable. 

« L’authenticité est la clé : plutôt que d’importer des concepts étrangers, il s’agit de réinterpréter l’identité tunisienne à travers le prisme de la durabilité », explique Pelka. Elle fait savoir que les clients sont prêts à payer davantage pour des expériences qui racontent une histoire cohérente et engagée. Du moins, c’est ce qu’elle observe le plus souvent dans ses missions de conseil. 

« Pour résoudre le problème de l’idée erronée que le luxe et la durabilité sont incompatibles, je recommande de créer un récit cohérent autour des initiatives durables. Les clients sont prêts à payer plus cher pour des expériences qui racontent une histoire engageante. Je conseille également de cibler des marchés moins saisonniers pour créer une activité plus stable tout au long de l’année et de développer des projets pilotes exemplaires qui peuvent servir de modèles pour l’ensemble du secteur », note la consultante. 

Elle nous informe que les certifications telles que l’ISO21401 (dédiée au tourisme durable), les critères du « Global Sustainable Tourism Council » (GSTC) qui établit et gère des normes mondiales pour les voyages et le tourisme durables, ou encore le référentiel innovant de certification de durabilité (Equiplanet) sont devenues essentielles pour attirer une clientèle haut de gamme sensible aux enjeux environnementaux et sociaux. Selon elle, « Equiplanet », en particulier, s’est imposé comme une norme de référence garantissant un reporting ESG rigoureux et transparent. Pelka évoque par la suite le fait que la Tunisie doit renforcer l’adoption de ces normes et que cela nécessite une stratégie nationale incluant la formation, des incitations fiscales et un soutien technique aux établissements touristiques et para-touristiques. 

Des partenariats stratégiques

« Ces certifications ouvrent l’accès à des marchés plus rentables et moins saisonniers, tout en attirant des investisseurs de plus en plus attentifs aux critères de durabilité. La durabilité consiste également à trouver un équilibre entre les aspects environnementaux et sociaux, ainsi que la durabilité économique qui est cruciale pour maintenir la rentabilité des entreprises », mentionne Pelka.

Pour répondre au problème du faible taux d’adoption des certifications internationales, une solution consiste à mettre en place un système d’incitations fiscales pour les investissements dans les pratiques durables. « Je conseille de privilégier les certifications stratégiques comme « Equiplanet » qui offrent le meilleur rapport entre l’effort pour les obtenir et l’impact sur l’attractivité pour les clients et les investisseurs. Développer des programmes de formation spécialisés et un soutien adapté aux besoins des établissements est également essentiel. L’importance du soutien par des experts se voit dans la comparaison de la performance financière entre les entreprises qui choisissent des projets au hasard et celles qui mettent en œuvre des projets bien réfléchis, intégrés et financièrement rentables qui font partie des processus d’affaires », déclare-t-elle.

Elle ajoute que la Tunisie, qui  est une destination déjà prisée par les touristes, pourrait parfaitement devenir un hub méditerranéen pour le tourisme durable. Nouer des collaborations avec des structures internationales telles que les Nations Unies apporte  une crédibilité internationale et un accès à des réseaux précieux. La clé consiste à identifier quelques projets pilotes exemplaires qui pourraient servir de vitrines et de centres de formation pour l’ensemble du secteur touristique tunisien. Ces partenariats permettraient également d’attirer l’attention sur les initiatives innovantes locales et de catalyser leur développement à plus grande échelle.  

Pour une meilleure crédibilité internationale

L’absence d’un cadre réglementaire cohérent constitue un problème majeur pour le développement du tourisme durable en Tunisie. La solution serait d’établir des partenariats internationaux stratégiques comme le Un Hub for Fashion, Lifestyle and Tourism, qui apporteraient une crédibilité internationale et un accès à des réseaux précieux.  

Les opportunités sont considérables : l’adoption de normes telles qu’Equiplanet ouvre l’accès à de nouveaux marchés et à des investisseurs spécialisés dans les projets à impact positif   comme la réduction de l’empreinte carbone, la conservation de l’eau, la préservation de la biodiversité locale et la création d’emplois équitables qui bénéficient directement aux communautés environnantes. La demande croissante pour des expériences authentiques et responsables représente une opportunité unique de mieux positionner l’offre touristique tunisienne sur des segments moins concurrentiels et plus rentables. Selon les études, en 2023, près de 78 % des voyageurs internationaux recherchaient activement des options d’hébergement durables, et 64 % se disaient prêts à payer en moyenne 25 % de plus pour vivre ce type d’expérience. 

Par exemple, un établissement haut de gamme ayant mis en place un programme d’approvisionnement local et une gestion certifiée des déchets a enregistré une hausse de 32 % de ses réservations, attirant ainsi une clientèle nord-européenne à fort pouvoir d’achat, même en basse saison. Les premiers acteurs à adopter cette approche bénéficieront d’un avantage concurrentiel significatif sur un marché méditerranéen très disputé.

« Pour surmonter les contraintes financières, il peut être judicieux d’adopter une démarche progressive, en se concentrant d’abord sur des actions faciles à mettre en œuvre, comme l’optimisation de la consommation d’eau, avant d’investir progressivement dans des projets plus ambitieux, tels que l’installation de panneaux solaires couvrant une grande partie des besoins énergétiques. Cette stratégie par étapes permet souvent de dégager un retour sur investissement rapide, parfois en quelques années seulement. Le renforcement des collaborations avec les producteurs et artisans locaux contribue par ailleurs à réduire l’empreinte carbone (jusqu’à 40 % dans certains cas), tout en créant des expériences gastronomiques et culturelles distinctives qui génèrent des retombées significatives pour les économies locales. La Tunisie dispose ainsi de tous les atouts nécessaires pour s’imposer comme un véritable hub méditerranéen du tourisme durable haut de gamme », conclut Alexandra Pelka.

High Tech

02. April 2025 um 18:30

La 6G

Des possibilités infinies pour la connectivité d’entreprise

 Alors que la 5G poursuit son déploiement avec une couverture de 85% de la population, les premiers tests 6G en environnement professionnel ouvrent des perspectives révolutionnaires. Cette technologie atteint des débits de 1 Tb/s et une latence inférieure à 0,1ms, soit cent fois mieux que la 5G. 

L’intégration native de l’IA dans les réseaux 6G permet une optimisation automatique du routage et de la qualité de service. Les applications concrètes incluent la chirurgie robotique à distance, le contrôle de flottes de drones autonomes, et la téléprésence holographique en temps réel.

La Cryptographie post-quantique

Sécuriser l’avenir digital

Face à l’émergence de l’informatique quantique, la protection des données devient cruciale. D’ici 2029, la plupart des méthodes de chiffrement actuelles deviendront obsolètes face aux capacités des ordinateurs quantiques. La cryptographie post-quantique représente le bouclier contre ces menaces futures. 

Cette technologie permet non seulement de sécuriser les communications et données sensibles, mais aussi d’assurer la conformité avec les futures réglementations en matière de sécurité des données. Son déploiement précoce donnera un avantage concurrentiel significatif en termes de confiance client et de protection des actifs numériques. La cryptographique post-quantique, c’est quoi ? Il s’agit d’une nouvelle approche de sécurité conçue pour protéger les données contre les futures menaces des ordinateurs quantiques.

 Alors que les méthodes de chiffrement actuelles pourraient être facilement déchiffrées par ces super-calculateurs, la cryptographie post-quantique développe des algorithmes capables de résister à leur puissance de calcul. C’est une technologie préventive essentielle pour garantir la confidentialité des données sensibles dans l’ère quantique à venir.

L’intelligence ambiante invisible

La technologie discrète mais efficace

Cette innovation redéfinit l’interaction homme-machine en intégrant intelligemment la technologie dans l’environnement quotidien. D’ici 2027, elle permettra d’optimiser la visibilité et l’efficacité opérationnelle, particulièrement dans le retail où les capteurs intelligents et l’analyse en temps réel transformeront l’expérience client. Pour l’entreprise, cela signifie une meilleure compréhension des comportements de ses clients, une optimisation automatique des processus, et une réduction significative des coûts opérationnels.

L’intelligence ambiante invisible est une technologie qui intègre discrètement l’IA dans notre environnement quotidien, sans interfaces visibles. Elle fonctionne en arrière-plan, utilisant des capteurs et des systèmes intelligents pour anticiper les besoins et améliorer le quotidien de façon naturelle et non intrusive. 

Grâce aux technologies immersives

Révolution des espaces de travail hybrides 

La généralisation du travail hybride stimule l’innovation dans les technologies immersives. La réalité mixte et les environnements holographiques transforment les réunions à distance en expériences quasi physiques. Les coûts d’équipement, bien qu’importants (environ 2000€ par poste), sont compensés par des gains de productivité de 35%. 

Les défis techniques incluent la nécessité d’une bande passante importante (>1 Gb/s) et la sécurisation des contenus 3D sensibles. Les entreprises développent des politiques spécifiques pour la gestion et la protection des données générées lors des sessions immersives.

Gafsa : Des mesures pour booster le secteur agricole

02. April 2025 um 18:20

Une importante séance de travail s’est tenue afin de traiter en profondeur les problématiques agricoles auxquelles fait face le gouvernorat de Gafsa. Présidée par Heikal Hachlaf, chef de cabinet du ministre de l’Agriculture, des Ressources hydriques et la Pêche, et un groupe d’experts et de hauts cadres des administrations centrale et régionale concernées, cette réunion avait pour objectif principal d’identifier les solutions concrètes permettant de revitaliser ce secteur majeur de l’économie locale.

Les discussions se sont focalisées sur plusieurs enjeux cruciaux pour l’avenir de l’agriculture dans la région. Parmi les points principaux abordés figuraient:

• l’accélération de l’équipement des puits et le renforcement des infrastructures hydriques: ces mesures visent à améliorer l’accès à l’eau,élément clé pour la durabilité des activités agricoles dans une région où les ressources hydriques sont déjà sous pression,

• le soutien à l’approvisionnement en eau potable : Le manque d’accès à l’eau potable constitue un frein non seulement pour les populations rurales, mais aussi pour les exploitations agricoles. Un effort particulier sera fait pour garantir la disponibilité de cette ressource essentielle,

• la gestion de l’endettement des associations hydriques : il a été décidé d’examiner de près la situation financière des associations hydrauliques locales afin de leur permettre de continuer à fournir des services d’approvisionnement en eau tout en garantissant leur viabilité économique.

• la lutte contre les raccordements illégaux aux réseaux hydriques : ces raccordements non autorisés épuisent les ressources en eau et perturbent l’équilibre des réseaux d’approvisionnement. Il a été souligné qu’il est impératif de prendre des mesures fermes pour limiter cette pratique et protéger les ressources en eau disponibles,

• le déblocage des projets agricoles en suspens : de nombreux projets agricoles sont actuellement freinés par des obstacles administratifs ou techniques. Leur relance rapide est une priorité afin de stimuler l’investissement et la productivité dans le secteur agricole.

Ces initiatives sont essentielles pour garantir non seulement une relance du secteur agricole à Gafsa, mais également pour assurer une gestion durable et rationnelle des ressources naturelles, particulièrement l’eau, qui est une ressource stratégique dans cette région.

Il a été convenu de mettre en place des mécanismes de suivi rigoureux pour garantir la mise en œuvre efficace des mesures décidées. L’accent a été mis sur la nécessité de renforcer la coordination entre les différentes institutions et organismes concernés, afin d’assurer une approche intégrée et durable. La réussite de ces actions repose sur une mobilisation commune, un engagement fort des acteurs régionaux et une coopération accrue avec les autorités centrales.

En définitive, cette réunion a marqué un pas décisif vers la redynamisation du secteur agricole dans le gouvernorat de Gafsa, tout en visant à répondre aux attentes des agriculteurs et à préserver l’avenir de l’agriculture locale face aux défis écologiques et économiques.

L’Italie alloue 20 millions d’euros pour le retour volontaire des migrants en Tunisie, Libye et Algérie

Von: La Presse
02. April 2025 um 18:15

L’Italie a annoncé, mercredi, l’allocation de 20 millions d’euros (environ 67 millions de dinars) pour financer le retour volontaire des migrants en situation irrégulière présents en Tunisie, en Libye et en Algérie vers leurs pays d’origine, a indiqué le ministère italien des Affaires étrangères dans un communiqué.

Mis en œuvre en partenariat avec l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), ce programme vise à faciliter le retour volontaire d’environ 3 300 migrants issus de « catégories vulnérables » dans ces trois pays.

L’initiative a été approuvée lors de la deuxième réunion annuelle du comité conjoint de coopération au développement et de la onzième session du Conseil national de la coopération au développement. Ces rencontres se sont tenues en présence du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Antonio Tajani, du vice-ministre Edmondo Cirielli et du ministre de l’Intérieur, Matteo Piantedosi.

Lors de ces réunions, le comité a également décidé d’augmenter le budget alloué aux projets mis en œuvre par les organisations de la société civile et de mobiliser des ressources supplémentaires pour financer des initiatives innovantes en matière d’investissement dans le capital humain. Par ailleurs, une augmentation des bourses d’études destinées aux étudiants étrangers souhaitant poursuivre leur cursus en Italie a été annoncée.

« L’Italie fait partie des rares pays qui maintiennent un niveau stable de financement de l’aide humanitaire et au développement, même en période de crises. Cela en fait un partenaire clé dans de nombreuses régions du monde », a déclaré Antonio Tajani, cité dans le communiqué.

 

Prolongation des délais pour l’amnistie sociale : la CNSS fixe une nouvelle date limite

Von: La Presse
02. April 2025 um 18:13

La Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) a annoncé la prolongation des délais pour bénéficier de l’amnistie sociale, précisant que le vendredi 4 avril 2025 est la date limite d’adhésion à cette mesure.

Dans un communiqué, la CNSS a rappelé que, conformément aux dispositions du décret n°503 du 24 octobre 2024 portant remise des pénalités de retard exigibles au titre des régimes de sécurité sociale et du régime de réparation des préjudices résultant des accidents du travail et des maladies professionnelles, le dernier délai initialement fixé au 31 mars 2025 coïncidait avec la célébration de l’Aïd El-Fitr. En conséquence, la date limite a été reportée au vendredi 4 avril 2025.

 

Novation City et INCIT unissent leurs forces pour l’industrie du futur en Afrique

Von: La Presse
02. April 2025 um 18:11

Le Pôle de Compétitivité de Sousse (Novation City) et le Centre International pour la Transformation Industrielle (INCIT) ont signé, mercredi, un accord de partenariat stratégique sur la transformation industrielle numérique en Afrique. La signature a eu lieu en marge de la Foire de Hanovre, qui se tient du 30 mars au 4 avril 2025 en Allemagne, sous le thème des technologies industrielles.

Selon un communiqué du ministère de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, ce partenariat vise à renforcer le rôle de la Tunisie en tant que pôle régional de transformation numérique industrielle en Afrique. Il permettra également d’améliorer la compétitivité du pays dans le domaine de l’Industrie 4.0 et d’accroître l’attractivité des investissements industriels étrangers en Tunisie.

Par ailleurs, le Pôle de Compétitivité de Sousse a été reconnu comme le premier centre mondial à déployer le programme OPERI (Operational Excellence Readiness Index), qui évalue l’excellence opérationnelle des entreprises industrielles. Il devient aussi le premier centre de formation en Afrique à obtenir les certifications du Smart Industry Readiness Index (SIRI), la première évaluation indépendante de la maturité numérique des entreprises industrielles dans le monde.

Le ministère de l’Industrie a précisé que cet accord, qui englobe d’autres pays africains comme l’Algérie, le Maroc, la Côte d’Ivoire, le Cameroun et le Sénégal, s’inscrit dans le cadre du programme de travail défini par le protocole d’intention signé lors de la Foire de Hanovre 2024. Ce programme ambitionne de faire de l’Afrique un pôle d’excellence industrielle et numérique.

L’INCIT, quant à lui, est une institution spécialisée en développement durable, social et en gouvernance, œuvrant pour la transformation de l’industrie manufacturière. Il accompagne les entreprises industrielles dans leur transition vers un modèle plus résilient, productif et compétitif à l’échelle mondiale.

 

Vie associative : Bon vent SOS Villages d’enfants

02. April 2025 um 18:10

Le premier trimestre de l’année en cours se sera achevé sur une note fortement optimiste pour les dirigeants de l’association SOS villages d’enfants de Tunisie. Le bilan établi par la campagne de collecte de fonds jusqu’à fin mars dernier a dépassé 1 million 200 mille dinars. De bon augure pour la suite de l’opération qui se prolongera jusqu’à fin mai prochain et qui recevra le renfort hautement appréciable des oboles de la Zakèt.

Ces résultats sont très importants dans la mesure où ils indiquent la nette prise en charge par les Tunisiens du devenir d’une association fondée il y a quatre décennies et qui œuvre à « la satisfaction des besoins et la protection des droits des enfants vulnérables, orphelins ou abandonnés, qui ont perdu la prise en charge parentale ou qui risquent de la perdre». 

L’association est affiliée à la Fédération internationale des Villages d’enfants SOS, active dans 136 pays et qui est à l’origine de la fondation, en 1984, de SOS Gammarth, premier village d’enfants en Tunisie, qui sera suivi par les villages de Mahrès, Akouda et Siliana. La Fédération a assuré le financement de l’activité de ces quatre villages jusqu’à ces dernières années avant qu’elle se décharge de ce soin sur les instances locales de l’organisme.

Il a fallu déployer des trésors d’imagination et d’énergie pour, à chaque exercice, boucler la boucle. 

Les dirigeants ont pu compter tout de suite sur une contribution du ministère de la  Femme, de la Famille et des Personnes âgées qui se monte à 2,5 millions de dinars, ce qui ne représente que 20% du budget de l’association. Il a donc fallu mobiliser le ban et l’arrière-ban pour boucler ce budget. Certes, nombre de sympathisants, personnes physiques ou morales, avaient pris l’habitude de soutenir l’association de diverses manières, y compris financièrement, mais leurs contributions ne représentaient qu’une fraction du budget. Les managers ont dû déployer des trésors d’imagination et d’énergie pour, à chaque exercice, boucler la boucle. 

Concomitamment, une stratégie s’élaborait pour assurer la continuité et la fluidité de ce financement. Plusieurs formules ont ainsi été dégagées qui font appel à divers mécanismes pour garantir la permanence du flux financier. Ainsi du concours de Dar El-Ifta qui a permis le versement de la Zakat au profit de l’association, ou de l’autorisation gouvernementale en vue de la collecte des dons de 2 dinars via les SMS jusqu’à fin mai prochain. Mais peut-être que l’initiative la plus spectaculaire dans ce sens aura-t-elle revêtu la forme de caravanes des jeunes parties de plusieurs villes en direction du village SOS Gammarth après un parcours de 1.000 km pour sensibiliser les populations au soutien à l’association dans la diversité de ses actions.

Les recettes ainsi recueillies sont à même d’assurer la couverture de tous les frais de fonctionnement de l’institution. En particulier ceux occasionnés par le projet de reconstruction et d’extension du village de Siliana. Le tout est de parvenir à entretenir et, pourquoi pas, étendre cette dynamique salutaire et élargir le champ de l’action bienfaisante de l’association. 

Pourquoi : Les pétards et l’Aïd

02. April 2025 um 18:00

Qui dit Aïd Essghir dit jouets de toutes sortes et surtout des pétards. Alors là, on est servi et pas que servi, on est noyé sous un déluge de projectiles de toutes sortes.

Malgré les grandes prises effectuées par les autorités, ces pétards apparaissent comme par enchantement le jour de l’Aïd et, non seulement, nous mettent les nerfs en boule mais, souvent, causent des accidents — parfois mortels — à leurs utilisateurs, autrement dit les bambins.

En attendant l’éradiction de ce phénomène , c’est aux parents de prendre les devants et de limiter un tant soit peu les caprices de leurs enfants.

Directives présidentielles : Directives présidentielles

02. April 2025 um 17:50

Contrairement à ce que les politologues et les chroniqueurs professent à longueur de journée, en suivant attentivement les discours du Président de la République, ses directives quotidiennes et ses rappels à l’ordre à l’intention des défaillants, l’on est en droit de mettre l’accent sur ce qui est en phase de concrétisation ou sur la voie d’être appliqué conformément à l’approche de développement suivie en Tunisie depuis l’avènement du processus du 25 juillet 2021.

Quand on se bouche volontairement les oreilles, qu’on décide de ne rien voir et qu’on s’évertue à dénigrer systématiquement ce que le Président de la République et les ministres déclarent ou font, on donne malheureusement la fausse impression aux Tunisiens et à l’opinion internationale que la machine économique est toujours en panne et que le pays est en train de basculer vers l’inconnu.

Malheureusement, ils sont encore beaucoup parmi les Tunisiens, plus particulièrement les accros à Facebook et aux réseaux sociaux à s’alimenter de ces informations et affirmations et à tourner le dos aux communiqués officiels et aux données chiffrées produites par les différents ministères et structures administratives publiques explicitant ce qui se passe réellement aux palais de La  Kasbah et du Bardo et donnant une idée précise sur les instructions présidentielles. Celles qui ont été appliquées, celles qui sont en voie de concrétisation et celles qui ont été ignorées, parfois délibérément par ceux qui ont la charge de leur donner forme.

Sauf qu’il subsiste encore un manque ou un déficit, celui de voir les institutions étatiques communiquer aussi clairement que rapidement sur les réalisations qu’elles ont accomplies, dans les délais, et aussi sur celles qui sont en cours de réalisation. Conformément aux directives du Président de la République qui ne rate aucune opportunité pour exhorter les ministres, les gouverneurs et les P.-d.g. des établissements publics à tenir le langage de la vérité et de la transparence au peuple, afin qu’il sache que ses revendications sont écoutées au plus haut niveau de l’Etat. Et également que les difficultés de parcours sont affrontées quotidiennement sur la base de l’esprit militant dont doit s’inspirer tout responsable tenu de s’armer de l’audace qu’il faut et de l’initiative et du courage requis. Sans attendre les consignes venues du Palais de Carthage ou les déclarations tapageuses de certains députés de l’ARP et du Cnrd qui se contentent, des fois, des publications facebook pour critiquer aveuglément ou même dénigrer des attitudes officielles, sans se donner le besoin d’attendre les versions des structures étatiques.

Quant aux médias et aux chroniqueurs qui écument les radios et les TV et s’imposent comme les détenteurs de la vérité absolue sans se soucier de lire, au moins, les communiqués officiels, ils se plaisent à débiter, à l’intention de ceux qui leur prêtent encore une oreille attentive, des informations fausses qu’ils puisent dans les réseaux sociaux et qu’ils répandent impunément dans leurs discours.

Pourtant, la lecture objective des communiqués publiés par la présidence de la République ou par La Kasbah ainsi que les interventions médiatiques des ministres, des gouverneurs, des P.-d.g. ou des délégués montrent que les défaillances humaines accouplées aux pratiques malsaines au sein des administrations centrale, régionale et locale n’ont pas empêché les administrateurs intègres et honnêtes de s’investir pleinement dans la mission dont ils sont chargés.

Qu’il s’agisse de la récupération des biens mal acquis et déplacés à l’étranger, de la révision du dossier des biens confisqués et de la nécessité de réparer les erreurs commises intentionnellement en bradant certains de ces biens, ou qu’il s’agisse de réformer les structures administratives tant à l’étranger qu’au niveau des ambassades et des consulats à l’étranger, on ne peut qu’attendre que la mobilisation officielle et citoyenne en la matière aboutisse aux objectifs escomptés.

Commission nationale de lutte contre le terrorisme : Nouveau guide pour promouvoir le dialogue constructif

02. April 2025 um 17:40

Ce guide fait partie d’une initiative plus large visant à soutenir les communautés dans l’éducation au numérique, encourager des conversations constructives et lutter contre la désinformation et les fausses informations en ligne

La Commission nationale de lutte contre le terrorisme (Cnlct) vient de lancer le guide pratique pour le développement du discours et la création de contenus efficaces. Ce guide est le fruit de «l’atelier de formation pour le renforcement des capacités dans le domaine des médias, des messages et de la création de contenus» tenu à Tunis du 25 au 28 novembre 2024, dans le cadre d’un programme visant à renforcer la résilience des jeunes et à prévenir la radicalisation en ligne.

La communication, l’apprentissage et l’interaction avec l’information dans un monde de plus en plus connecté ont été transformés par l’Internet et les réseaux sociaux. Les plateformes numériques offrent d’immenses opportunités en matière d’éducation, d’interaction sociale et de participation civique, mais elles présentent également des défis, notamment en ce qui concerne la diffusion de contenus nuisibles, de discours trompeurs et d’informations polarisées, selon le préambule de ce guide.

Les jeunes, une cible vulnérable

Les espaces en ligne peuvent amplifier des voix provenant de diverses perspectives, mais ils peuvent aussi être utilisés pour manipuler les émotions, déformer la réalité et influencer les individus de manière à accentuer les divisions sociales. Les jeunes, qui comptent parmi les utilisateurs d’Internet les plus actifs, sont souvent confrontés à du contenu visant à exploiter leurs peurs, leurs aspirations et leur sentiment d’appartenance. Ces discours peuvent susciter des émotions fortes, jouer sur les inquiétudes ou proposer des explications simplistes à des questions sociales et politiques complexes. Conscient de ce défi, ce guide est considéré comme un outil pratique destiné aux jeunes, aux enseignants et aux organisations de la société civile pour naviguer en toute confiance dans le paysage numérique. Il propose des stratégies permettant d’évaluer de manière critique le contenu en ligne, d’identifier les messages trompeurs ou manipulateurs et de promouvoir un discours alternatif qui favorise l’inclusion, la cohésion sociale et le dialogue constructif.

A travers cette approche, il tend à donner aux individus et aux communautés les moyens de renforcer leur résilience face aux contenus clivants, encourager une participation numérique positive et contribuer à une société plus éclairée et connectée. En dotant les jeunes et les leaders communautaires des compétences nécessaires pour remettre en question les discours nuisibles et amplifier les voix de la tolérance, du dialogue et de la pensée critique, ce guide renforce les bases d’un espace numérique plus inclusif et interactif.

Promotion d’une stratégie nationale de lutte contre l’extrémisme violent  

Ce guide fait partie d’une initiative plus large visant à soutenir les communautés dans l’éducation au numérique, appuyer des conversations constructives et lutter contre la désinformation et les fausses informations en ligne. Cette approche repose sur les meilleures pratiques, des solutions adaptées localement et des efforts collaboratifs pour créer des espaces numériques sûrs et bienveillants pour tous.

Ce nouveau moyen propose une approche fondée sur des preuves pour comprendre comment les discours en ligne influencent les perceptions et le comportement du public. Il offre également des outils pratiques, des études de cas et des stratégies pour concevoir des messages spécialement adaptés afin d’aider les praticiens et les communautés à créer un contenu pertinent, engageant et contextuel qui favorise l’inclusion, la pensée critique et la cohésion sociale. Bien qu’il s’inspire d’études de cas spécifiques, ses orientations peuvent être adaptées et appliquées à divers contextes, aussi bien au Moyen-Orient et en Afrique du Nord qu’au-delà.

Le guide comprend des liens directs aux fichiers vidéo, et les meilleures plateformes de partage. Une de ces vidéos a été produite par nos jeunes. Sa principale force réside dans le fait qu’elle a été entièrement réalisée à l’aide d’un téléphone portable. Le sujet est très important dans la mesure où il évoque la surcharge des programmes scolaires qui laisse aux élèves peu de temps pour développer leurs compétences, pratiquer leurs loisirs et participer à des activités essentielles à leur épanouissement global. Le guide comprend aussi une seconde vidéo produite par la Cnlct se rapportant au lancement d’une vaste campagne de communication pour promouvoir la stratégie nationale de lutte contre l’extrémisme violent et le terrorisme pour la période 2023-2027.

Ce guide a été élaboré  par Leila Essayed du Centre international pour la lutte contre l’extrémisme violent «Hedayah», Maher Ben Khalifa, spécialiste en communication et audiovisuel. Il est téléchargeable sur le site officiel de la Cnlct (version arabe).

Tunisie-Suède : Volonté commune de développer davantage la coopération bilatérale

02. April 2025 um 17:10

Lors d’un entretien entre les deux chefs de la diplomatie, les deux parties ont confirmé les bonnes relations unissant les deux pays, ainsi qu’une volonté commune de les développer, notamment dans les secteurs de l’économie verte et des énergies renouvelables.

Dans le cadre de sa visite de travail à Stockholm à l’invitation de son homologue suédoise, le ministre des Affaires étrangères, de la Migrations et des Tunisiens à l’étranger, Mohamed Ali Nafti, a eu hier mardi, une réunion avec Mme Maria Malmer Stenergard, ministre des Affaires étrangères suédoise, afin d’examiner la réalité et les perspectives des relations bilatérales entre la Tunisie et la Suède, ainsi que les moyens de promouvoir la coopération mutuelle dans les domaines prioritaires.

À cette occasion, le chef de la diplomatie tunisienne a évoqué les solides relations d’amitié et de coopération entre la Tunisie et la Suède, qui datent d’une longue période, puisque la coopération bilatérale et les échanges commerciaux entre les deux pays sont établis depuis 1957.  Une coopération qui est centrée sur l’engagement commun en faveur de la paix, des valeurs humanitaires, et des programmes conjoints de développement durable lancés depuis l’indépendance de la Tunisie. 

Dans la même perspective, Mohamed Ali Nafti a souligné que la Tunisie tend à approfondir ses relations avec la Suède dans les domaines liés aux priorités de développement des deux pays, en particulier les secteurs économique et commercial, notamment les énergies renouvelables et les technologies avancées. Et d’exprimer sa reconnaissance envers la Suède qui a fait part et de sa volonté sincère à développer les relations bilatérales et diverses coopérations dans l’intérêt commun des deux pays, et à booster les investissements communs et les flux touristiques suédois vers la Tunisie.

Mme Maria Malmer Stenergard a salué, à son tour, la coopération existante entre la Tunisie et la Suède, soulignant la volonté des autorités suédoises de développer la coopération bilatérale et d’élargir ses horizons vers d’autres domaines vitaux tels que l’économie verte, les énergies renouvelables, les technologies de la communication et du savoir.

La ministre suédoise a réaffirmé la volonté de son pays de continuer à soutenir la Tunisie dans son partenariat avec l’Union européenne, tout en soulignant l’importance de l’espace méditerranéen et des solides mécanismes développés au sein de l’UE pour le consolider et le promouvoir.

Les deux ministres des A.E. discutent également des sujets d’intérêt commun et d’ordre régional, ainsi que des développements sur un certain nombre de questions régionales et internationales. Mohamed Ali Nafti a souligné la position ferme de la Tunisie en faveur d’un État palestinien indépendant, rejetant toute agression perpétrée contre le peuple palestinien.

La rencontre a aussi été l’occasion de passer en revue le rôle de la communauté tunisienne résidant en Suède. Dans ce sens, le chef de la diplomatie a souligné la contribution des Tunisiens à travers les ponts sociaux, économiques et culturels entre les deux pays amis. De même, il a salué la Suède pour son accueil des premières vagues de Tunisiens qui ont choisi ce pays comme destination de résidence depuis les années 1970, pour que leur nombre augmente à plus de 12.000 Tunisiens actuellement. Il a, également, souligné l’importance de leur intégration dans le pays de résidence, tout en restant attachés à leur patrie. 

Malgré l’Aïd, l’enfer continue!

02. April 2025 um 17:00

Le cycle infernal perdure, fête de l’Aïd ou non. L’armée de l’occupant ne connaît pas de répit, elle tire soit à l’aveuglette, soit cible des objectifs précis à Gaza. Les Gazaouis et l’opinion internationale ont perdu toute illusion sur une quelconque tolérance de cette armée qui tire sur tout ce qui bouge, sans raison et en toute circonstance. Peut-on rester insensible aux images (virales) qui nous montrent des enfants tués dans leurs habits de l’Aïd ? Et ce n’est qu’un exemple cruel parmi d’autres. Le motif des meurtres est le même, prêt à l’emploi, répété en toute circonstance: les «terroristes du Hamas sont infiltrés dans toutes les couches de la société». L’argument est banalisé, à force d’être utilisé.    

Et que dire et quoi ajouter à ce massacre récent à Rafah, où 14 membres d’une équipe de secouristes de la Protection civile et du Croissant-Rouge ont été «exécutés». Certains d’entre eux ont été retrouvés les mains ligotées, d’autres ont reçu des balles dans la tête et la poitrine, et ont été enterrés dans des trous profonds pour éviter qu’ils ne soient retrouvés (dit un communiqué de la Défense civile). Faut-il rappeler que les équipes de secouristes bénéficient de l’immunité internationale et sont protégées par le droit international humanitaire. Cela démontre, une fois de plus, que l’occupant sioniste ne connaît pas de ligne rouge et ne respecte ni le droit international ni le droit humanitaire. Aïd ou non, pas de sursis : Gaza reste le théâtre de la barbarie et de l’inhumanité.

Après cette agression, l’armée sioniste a reconnu son forfait, elle a jugé ces véhicules «suspects», négligeant que le fait de tirer sur des ambulances, tuant des victimes et leurs sauveteurs est un crime. Ces derniers sont, de l’avis de l’occupant, des terroristes, des soldats du Hamas et des jihadistes ou encore des suspects. Disons-le sans ambages : pour l’Etat sioniste, le peuple palestinien, où qu’il soit, à Gaza ou en Cisjordanie, s’il n’est pas terroriste, il est suspect et…il est avant tout un ennemi à faire disparaître. Secouristes, ambulanciers, humanitaires, tous coupables, simplement parce qu’ils sont palestiniens. Mais, hélas, il faut avouer que l’entité sioniste a peu de considération et de respect pour le droit international. Elle l’a bafoué des dizaines de fois, dans l’impunité totale.

Après ce massacre, Mahmoud Basel, porte-parole de la Défense civile dans la bande de Gaza, déclare : «Cela a de graves répercussions, et le monde doit comprendre que ce qui s’est passé à Gaza constitue une violation flagrante du droit international humanitaire». La réaction du boucher de Gaza n’a pas tardé, stimulé par ses carnages de civils qu’il estime comme des victoires militaires, il claironne que «la pression sur le Hamas fonctionne à merveille».  N’en jetez plus !

❌
❌