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Heute — 01. Juni 2025La Presse de Tunisie

Pyramids FC sacré champion d’Afrique pour la première fois

Von: La Presse
01. Juni 2025 um 22:20

Le club égyptien de Pyramids FC a remporté la Ligue des champions d’Afrique de football 2024-2025 pour la première fois de son histoire, en battant les Sud-Africains de Mamelodi Sundowns 2-1 (mi-temps : 1-0), lors de la finale retour disputée dimanche soir au stade du 30-Juin au Caire.

Les joueurs de Pyramids ont ouvert le score dès la 23e minute grâce au Congolais Fiston Mayele, avant qu’Ahmed Samy ne double la mise en seconde période (56e). Malgré une réduction du score signée Iqraam Rayners à la 75e minute, les Sud-Africains n’ont pas réussi à inverser la tendance.

Le match aller, disputé une semaine plus tôt au stade Loftus Versfeld de Pretoria, s’était soldé par un nul (1-1).

Cette victoire offre au club fondé en 2008 le plus prestigieux titre continental africain, une première dans l’histoire de la formation cairote. Pyramids FC succède ainsi à l’autre club égyptien, Al-Ahly SC, éliminé en demi-finales par les Sundowns (aller : 0-0, retour : 1-1).

Un pèlerin tunisien meurt à La Mecque : les autorités confirment une mort naturelle 

Von: La Presse
01. Juni 2025 um 22:15

La délégation officielle tunisienne au pèlerinage a accompli la première phase des rites du Hajj dans de bonnes conditions, selon Ahmed Bouhali, ministre des Affaires religieuses et chef de la délégation officielle des pèlerins tunisiens.

Dans une déclaration faite ce dimanche, le ministre a affirmé que l’ensemble des pèlerins tunisiens se portent bien et ont achevé les premiers rites, notamment le tawaf (circumambulation autour de la Kaaba) et le sa’i (marche entre Safa et Marwa), dans des conditions jugées satisfaisantes.

Ahmed Bouhali a également effectué des visites dans trois hôtels à La Mecque, où séjournent les pèlerins tunisiens, afin de s’enquérir de leurs conditions d’hébergement. Il a souligné que toutes les dispositions ont été prises pour garantir leur confort et leur sécurité.

Le ministre a toutefois annoncé le décès d’un pèlerin tunisien, survenu il y a deux jours. Il s’agit, selon lui, d’un décès naturel. Le défunt était accompagné de son épouse, qui poursuit le pèlerinage.

Selon les données communiquées par l’agence TAP, le contingent tunisien pour la saison 2025 compte 10 982 pèlerins, dont 60 % de femmes. La délégation d’encadrement comprend 330 personnes, parmi lesquelles figurent 60 membres du personnel médical et 100 guides religieux.

 

Le Stade Tunisien conteste la validité du but décisif malgré la VAR

Von: La Presse
01. Juni 2025 um 22:05

À l’issue de la finale de la Coupe de Tunisie dimanche, perdue 1-0 face à l’Espérance de Tunis, Badreddine Nacef, porte-parole du Stade Tunisien, a tenu à féliciter les vainqueurs tout en contestant la validité du but décisif.

« Nous félicitons l’Espérance pour ce sacre, mais en tant que direction, nous contestons la validité du but inscrit », a-t-il déclaré. « Notre gardien Sami Helal a été gêné dans sa vision par la présence d’un joueur adverse en position irrégulière. La validation de ce but, malgré l’utilisation de la VAR, suscite notre étonnement. »

Nacef a également exprimé sa gratitude envers les supporters du Stade Tunisien : « Nous remercions nos supporters pour leur soutien tout au long de la saison et leur présence massive lors de ce match décisif. »

Il a enfin salué le travail du staff technique et l’engagement des joueurs : « Nous remercions aussi le staff technique pour la qualité de la préparation et tous les joueurs pour leur esprit combatif tout au long de la rencontre. »

Kanzari après la finale : “Fier d’écrire à nouveau l’histoire avec l’Espérance de Tunis”

Von: La Presse
01. Juni 2025 um 22:01

À l’issue de la finale de la Coupe de Tunisie remportée dimanche par l’Espérance Sportive de Tunis face au Stade Tunisien (1-0), l’entraîneur sang et or Maher Kanzari s’est dit « très heureux » d’avoir réalisé le doublé, championnat et coupe, avec le club de Bab Souika.

« Je suis fier de ma première double consécration en tant qu’entraîneur principal, après l’avoir déjà remportée comme joueur lors de la saison 1998-1999 avec l’Espérance », a-t-il déclaré.

Revenant sur la physionomie de la rencontre, Kanzari a salué la solidité de l’adversaire : « Nous avons disputé un match difficile contre un adversaire respectable, bien organisé tactiquement, avec des individualités de haut niveau technique et une belle cohésion collective. Je connais bien cette équipe pour l’avoir dirigée lors de la phase aller. »

Enfin, l’entraîneur espérantiste a tenu à féliciter son homologue : « Je salue le travail de Chokri Khatoui et l’empreinte qu’il a su laisser sur les performances du Stade Tunisien. »

L’UICN accélère son implantation en Tunisie pour renforcer la gouvernance de l’eau et la biodiversité

Von: La Presse
01. Juni 2025 um 21:56

Le Centre de coopération pour la Méditerranée de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) prévoit d’accélérer l’ouverture d’un bureau de projet en Tunisie. Cette initiative vise à renforcer sa présence en Afrique du Nord et à développer un programme dédié à la gestion de l’eau, en vue de consolider la collaboration avec les partenaires nationaux et régionaux dans les domaines de la gouvernance de l’eau, de la conservation de la biodiversité et de la gestion durable des ressources naturelles.

Ce projet, parmi d’autres, figure dans le rapport annuel 2024 de l’UICN-Med, publié officiellement à l’occasion de la Journée internationale de la biodiversité, placée cette année sous le thème « Harmonie avec la nature et développement durable ».

L’équipe méditerranéenne de l’UICN ambitionne également de renforcer ses efforts en matière de gouvernance environnementale, de conservation et de durabilité à travers toute la région méditerranéenne.

Parmi les initiatives phares mentionnées dans le rapport, le projet « Dialogue for Nature » vise à appuyer la gouvernance environnementale et à renforcer les capacités des administrations locales et régionales, en soutien aux objectifs du Cadre mondial pour la biodiversité (CMB). De leur côté, l’initiative « Mubadarat » et le nouveau projet « Tamkeen », lancé en partenariat avec l’Agence espagnole pour la coopération internationale au développement (AECID), visent à renforcer les organisations de la société civile, à promouvoir les Solutions fondées sur la nature (SfN), à encourager la résilience climatique et à favoriser l’inclusion sociale.

Un Français tue un voisin tunisien et blesse un Turc à Puget-sur-Argens

Von: La Presse
01. Juni 2025 um 21:40

Un homme de 53 ans, de nationalité française, a été interpellé samedi soir à Puget-sur-Argens (Var) après avoir tué un de ses voisins, de nationalité tunisienne, et blessé un autre, de nationalité turque, dans des circonstances à caractère raciste. Selon le parquet de Draguignan, l’individu avait publié des vidéos à contenu haineux sur les réseaux sociaux avant et après les faits, rapporte Le Figaro et l’AFP.

Alertée par la compagne du suspect, la gendarmerie a mobilisé l’unité GIGN d’Orange pour procéder à l’arrestation du fugitif, retrouvé en possession de plusieurs armes (pistolet automatique, fusil à pompe, arme de poing).

La victime décédée, atteinte par cinq balles, serait âgée de 35 ans. Son identité est en cours de confirmation. Le blessé, âgé de 25 ans, a été transporté à l’hôpital de Fréjus avec une blessure à la main. Le suspect, amateur de tir sportif, a été placé en garde à vue. Une enquête en flagrance a été ouverte pour meurtre et tentative de meurtre aggravés par des motivations racistes. Les investigations ont été confiées à la brigade de recherches de la gendarmerie de Draguignan. Le parquet souligne le caractère discriminatoire des faits commis.

La Presse avec Agences

SIPAN : un label national pour valoriser les systèmes agricoles traditionnels en Tunisie

Von: La Presse
01. Juni 2025 um 21:23

Des experts ainsi que des agriculteurs et agricultrices tunisiens ont appelé à la création de certificats nationaux des Systèmes Ingénieux du Patrimoine Agricole National (SIPAN). Cette reconnaissance à l’échelle nationale constituerait un premier pas vers l’inscription de ces systèmes agricoles, riches en diversité biologique, sur la liste mondiale des Systèmes Ingénieux du Patrimoine Agricole (SIPAM), reconnue par la FAO.

Une telle initiative permettrait de faciliter l’identification et la valorisation des systèmes agricoles traditionnels à fort potentiel, tout en renforçant leurs chances de candidature à l’échelle internationale, ont souligné les intervenants lors du séminaire national organisé le 23 mai 2025 à l’UTAP, sous le thème : “Renforcement du rôle des femmes dans la conservation dynamique des SIPAM en Tunisie”.

À cette occasion, un appel a également été lancé pour soutenir les femmes, premières gardiennes des traditions alimentaires et de la biodiversité agricole à travers le monde.

L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), à travers son initiative SIPAM lancée il y a près de quatre ans, incite les gouvernements à soutenir les femmes agricultrices et artisanes, qui jouent un rôle central dans la préservation des écosystèmes.

En effet, ce sont elles qui élaborent et utilisent des engrais biologiques, conservent les semences, sélectionnent les variétés locales, rationalisent l’usage de l’eau, et participent activement à la sécurité alimentaire. Présentes dans les coopératives et les petits projets, elles assurent également l’équilibre social et la résilience des systèmes agricoles face aux changements climatiques.

Foot – Coupe de Tunisie : le palmarès

Von: La Presse
01. Juni 2025 um 21:18

Palmarès de la Coupe de Tunisie de football, à l’issue de la victoire de l’Espérance de Tunis face au Stade Tunisien (1-0), en finale disputée dimanche à Radès :

1956 : Stade Tunisien

1957 : Espérance de Tunis

1958 : Stade Tunisien

1959 : Etoile du Sahel

1960 : Stade Tunisien

1961 : AS Marsa

1962 : Stade Tunisien

1963 : Etoile du Sahel

1964 : Espérance de Tunis

1965 : Club Africain

1966 : Stade Tunisien

1967 : Club Africain

1968 : Club Africain

1969 : Club Africain

1970 : Club Africain

1971 : CS Sfaxien

1972 : Club Africain

1973 : Club Africain

1974 : Etoile du Sahel

1975 : Etoile du Sahel

1976 : Club Africain

1977 : AS Marsa

1978 : Non disputée

1979 : Espérance de Tunis

1980 : Espérance de Tunis

1981 : Etoile du Sahel

1982 : CA Bizertin

1983 : Etoile du Sahel

1984 : AS Marsa

1985 : CS Hammam-Lif

1986 : Espérance de Tunis

1987 : CA Bizertin

1988 : CO Transport

1989 : Espérance de Tunis

1990 : AS Marsa

1991 : Espérance de Tunis

1992 : Club Africain

1993 : Olympique de Béja

1994 : AS Marsa

1995 : CS Sfaxien

1996 : Etoile du Sahel

1997 : Espérance de Tunis

1998 : Club Africain

1999 : Espérance de Tunis

2000 : Club Africain

2001 : CS Hammam-Lif

2002 : Non achevée

2003 : Stade Tunisien

2004 : CS Sfaxien

2005 : ES Zarzis

2006 : Espérance de Tunis

2007 : Espérance de Tunis

2008 : Espérance de Tunis

2009 : CS Sfaxien

2010 : Olympique de Béja

2011 : Espérance de Tunis

2012 : Etoile du Sahel

2013 : CA Bizertin

2014 : Etoile du Sahel

2015 : Etoile du Sahel

2016 : Espérance de Tunis

2017 : Club Africain

2018 : Club Africain

2019 : CS Sfaxien

2020 : US Monastir

2021 : CS Sfaxien

2022 : CS Sfaxien

2023 : Olympique de Béja

2024 : Stade Tunisien

2025 : Espérance de Tunis

Le FTDES plaide pour un statut légal des migrants environnementaux en Tunisie

Von: La Presse
01. Juni 2025 um 21:12

Le Forum tunisien pour les droits économiques et sociaux (FTDES) s’apprête à publier une note de politique sur les « migrants environnementaux » ou « déplacés climatiques », dans le but de mettre en lumière cette catégorie de personnes affectées par le changement climatique, de garantir leur protection juridique et sociale, et de proposer des solutions concrètes à la migration environnementale et climatique.

Selon le FTDES, la Tunisie, à l’instar de nombreux autres pays, est confrontée aux impacts croissants du changement climatique : succession de périodes de sécheresse, érosion de la biodiversité, multiplication des catastrophes naturelles, autant de facteurs déstabilisant les communautés locales, poussant nombre de leurs membres à se déplacer, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays.

Malgré son adhésion à diverses conventions et initiatives internationales relatives à cette problématique, le système juridique tunisien ne dispose toujours pas d’un cadre clair définissant cette catégorie de personnes et organisant leur protection, tant sur le plan juridique que social, souligne le Forum.

Dans ce contexte, le FTDES invite les jeunes chercheurs intéressés par les enjeux environnementaux et migratoires à soumettre leurs propositions et contributions à l’adresse suivante : recrutement@al-forum.org

Hausse des températures : le ministère de la Santé alerte sur les risques d’intoxication alimentaire

Von: La Presse
01. Juni 2025 um 21:07

Le ministère de la Santé appelle les citoyens à faire preuve de vigilance face aux risques d’intoxication alimentaire, en forte augmentation avec la hausse des températures. Ces risques sont principalement liés à une mauvaise conservation des aliments ou à leur consommation inappropriée.

Dans un communiqué publié ce dimanche, le ministère recommande de conserver la viande, le lait et leurs dérivés, ainsi que les plats cuisinés, au réfrigérateur ou dans des lieux frais. Il insiste également sur la nécessité de se laver soigneusement les mains à l’eau et au savon, avant et après la préparation des repas ou toute prise alimentaire.

Il est également fortement déconseillé d’acheter ou de consommer des aliments exposés à l’air libre, mal conservés, ou provenant de sources inconnues, notamment ceux vendus en dehors des circuits réglementés et non soumis au contrôle sanitaire.

Par ailleurs, le ministère recommande de bien cuire les aliments et d’éviter de les réchauffer à plusieurs reprises, en précisant que l’application de ces conseils contribue efficacement à la prévention des maladies d’origine alimentaire.

Le ministère conclut en rappelant que la santé de tous est une responsabilité partagée, et appelle chacun à respecter les consignes sanitaires afin de protéger à la fois l’individu et la collectivité.

Coca-Cola Tunisie accusée de polluer l’oued de Koutine depuis 40 ans

Von: La Presse
01. Juni 2025 um 21:03

Le Département de la Justice environnementale, relevant du Forum tunisien pour les droits économiques et sociaux (FTDES), appelle la Société Tunisienne des Boissons Gazeuses (STBG), productrice et distributrice de la gamme COCA-COLA, à cesser immédiatement de déverser des eaux polluées dans l’oued de Koutine. Il demande également le pompage et le traitement de toutes les eaux stagnantes.

Dans un communiqué, le FTDES indique que cet oued, situé dans la délégation de Sidi Makhlouf (gouvernorat de Médenine) et traversant trois régions abritant environ 10 000 habitants, est devenu une source majeure de pollution. Cette situation a entraîné de graves conséquences sanitaires pour la population et le bétail, provoquant allergies, affections des voies respiratoires, cancers, hépatite A, entre autres.

Selon le Forum, cette pollution est due au rejet quotidien d’environ 700 000 litres d’eaux contaminées par des produits chimiques et d’eaux usées non traitées, déversées par la STBG dans l’oued depuis plus de quarante ans.

Le FTDES exhorte également l’Agence nationale pour la protection de l’environnement (ANPE) ainsi que les autorités régionales compétentes à intervenir en urgence pour mettre un terme à cette catastrophe environnementale et sanitaire.

Le nouveau projet musical de Ammar 808 : Un électrochoc tunisien

01. Juni 2025 um 19:00

Ce n’est pas une simple expérience sonore, mais un voyage à travers le temps et l’espace. Les pulsations de la légendaire Roland TR-808* y fusionnent avec des rythmes rebelles d’Afrique du Nord et des mélodies traditionnelles d’Asie du Sud, donnant naissance à des compositions hybrides, traversées par une énergie trance, profondément liées à la mémoire des peuples.

La Presse — Figure phare de la scène électronique alternative arabe, le musicien tunisien Sofyann Ben Youssef — alias Ammar 808 — revient avec «Club Tounsi», un album coup de poing qui réinvente le mezwed dans une fusion puissante entre rythmes traditionnels et textures électroniques. Plus qu’un disque, une déclaration sonore qui traverse les époques, les rues et les corps.

Il y a des artistes qui remixent, d’autres qui réinventent. Ammar 808 fait les deux et bien plus encore. Avec Club Tounsi son nouveau projet discographique, Sofyann Ben Youssef, producteur et musicien visionnaire originaire de Tunis, propose une relecture radicale du mezwed, cette musique populaire des faubourgs et des fêtes tunisiennes. À la croisée du patrimoine et de l’expérimentation, Ammar 808 transforme les racines en manifeste et la mémoire en transe collective.

Connu pour ses explorations sonores avant-gardistes mêlant traditions d’Afrique du Nord, musiques populaires d’Asie du Sud et technologie électronique, Ammar 808 n’en est pas à son premier voyage inter-temporel. Avec ses précédents albums Maghreb United et Global Control / Invisible Invasion, il s’était déjà imposé comme l’un des noms les plus marquants de la scène électro alternative du monde arabe. Il est d’ailleurs surnommé « le parrain de la musique alternative tunisienne », un titre qui reflète à la fois son enracinement local et son influence internationale.

Ce nouvel opus, Club Tounsi, va encore plus loin. Il ne s’agit pas d’un simple retour aux sources, ni d’une relecture vintage. Ammar 808 s’empare du mezwed pour le déconstruire, le recharger et le projeter dans les clubs, sur les scènes internationales, et jusque dans l’imaginaire des nouvelles générations. Ici, la légendaire boîte à rythmes «Roland TR-808» fusionne avec des instruments traditionnels, des grooves trance, des lignes de basse puissantes et des samples envoûtants. Le résultat ? Huit morceaux incandescents qui ne laissent aucun répit, ni au corps, ni à la pensée.

Mais si la musique frappe, elle éveille aussi. Car Club Tounsi est une œuvre profondément politique et poétique, ancrée dans une philosophie que l’artiste appelle lui-même la «modernité enracinée».  Une approche qui consiste à revisiter les racines, non pas pour s’y enfermer dans une nostalgie stérile, mais pour les faire dialoguer avec le présent et inventer de nouveaux futurs. «A l’heure de l’uniformisation, il faut refuser les stéréotypes», affirme Ammar 808, et sa musique en est la preuve vivante.

Tout au long de l’album, il collabore avec des artistes populaires tunisiens, issus de traditions orales et musicales parfois marginalisées. Cette synergie donne naissance à une matière sonore dense, vibrante, traversée par une énergie trance, une poétique des corps et une mémoire collective réactualisée. Trois vidéoclips déjà sortis viennent prolonger cette vision en images : modernes, enracinées, percutantes.

En live, le projet prend une dimension encore plus spectaculaire, à la fois rituelle et explosive. On y danse, on y rêve, on y revit. Ammar 808 ne se contente pas de jouer ; il convoque. Il convoque les esprits d’un passé longtemps confiné aux marges, les traditions musicales délaissées, les sonorités oubliées, pour les faire résonner dans le présent avec une puissance inédite. Chaque battement, chaque sample, chaque ligne rythmique devient un acte de résistance et de réinvention.

Club Tounsi n’est donc pas qu’un album. C’est un espace d’écoute, de mémoire et de transformation. Un manifeste sonore qui affirme que l’héritage musical peut et doit être vivant, mouvant, et tourné vers l’avenir. Une œuvre qui prouve que les musiques populaires ont encore beaucoup à dire, à faire ressentir, à faire danser.

Avec ce retour Ammar 808 ne signe pas seulement un album : il propose un nouveau paradigme pour la musique alternative arabe. Et il nous rappelle, avec force, qu’il est possible de faire dialoguer les machines et la tradition, les clubs et les racines, les mémoires et les révolutions.

 

* Instrument de musique électronique de la famille des boîtes à rythmes

Vient de paraître « Sursis à volonté » : Les choses de la vie sans voile, sans filtre, ni retenue                     

01. Juni 2025 um 18:50

Basma Omrani nous invite dans son roman à la découverte de la vie d’une personne où tout a été suspendu, même le droit au rêve.

La Presse — Le personnage principal (Sobhi) ne vit pas, il survit avec un salaire de misère, dénué de toute forme de gloire. «Aucune découverte cruciale n’émaillait sa vie. Il avait la conviction brûlante et douloureuse que son bonheur lui échappait », révèle l’autrice dans son tout premier roman. De la précarité financière, qui n’est pas la problématique majeure que le roman explore, il sombre dans une autre forme de «précarité existentielle », accentuée par un lointain souvenir qui le torturait. «Plus il progresse dans la vie, plus une question l’obsède. N’y a-t-il pas quelque chose de plus à vivre ?».

Le protagoniste de l’histoire se trouve ainsi en proie à une crise émotionnelle profonde, doublée d’une angoisse existentielle. C’est toute sa vie qui est en sursis. Elle est comme peuplée de rêves fissurés et de projets qui se volatilisent au gré des caprices du destin.  Il est condamné à errer dans un labyrinthe sans sortie.  Le style d’écriture est empreint de poésie, avec des passages de grandes intensités émotionnelles pour le lecteur, où le monologue l’emporte sur le dialogue, comme pour traduire les tourments intérieurs du personnage.

Dans son entretien avec notre journal, elle confie que l’écriture de ce roman est née d’un désir d’exprimer certaines choses, d’écrire sur des thèmes qui lui sont chers, comme la solitude, l’intime, l’effacement, la mémoire traumatique… «C’est mon premier roman, certes, mais j’ai déjà esquissé des débuts de romans et des pièces de théâtre que j’avais gardés pour moi. Pour ce roman, il y avait quelque chose de différent : cette nécessité d’écrire est devenue, au fil des jours, presque quotidienne. Cette écriture m’a poussée à regarder les choses autrement. Il n’y avait pas un élément particulier déclencheur de ce désir d’écrire, mais tout pouvait en être un. Il y avait en moi un débordement émotionnel et des interrogations. Comment vivre librement, pleinement avec un salaire très bas ? Est-ce tout ? Est-ce que la vie est juste ça ? Qu’est-ce que réussir sa vie ? Le travail, la réussite scolaire, la vie en couple…».

 Au fond, enchaîne Basma, le personnage principal représente tant de jeunes qui vivent dans la même situation que lui. Ces jeunes sont privés de dignité, d’ouverture, d’art, de culture, de voyage… À travers l’écriture, elle voulait « décrire les choses de la vie sans voile, sans filtre, ni retenue, en suivant la trajectoire d’un personnage en souffrance. Et finalement, quel être normalement constitué ne se révolterait pas face à une réalité écrasante ?». Elle avait envie d’écrire sur les sentiments étouffés en nous et dénoncer les atrocités.

«Je ressentais une grande satisfaction au moment de l’écriture. Je suis heureuse de pouvoir exister en écrivant, car l’acte d’écrire permet de mettre en mots ses pensées d’une manière plus profonde et réfléchie. Je voulais écrire un roman dans lequel tout le monde puisse s’identifier, un roman qui puisse parler à chacun. Le meilleur moyen de s’approcher de la réalité, c’est de l’inventer. Je voulais travailler sur la pauvreté, parce qu’un homme affamé n’est jamais libre. Un homme prisonnier d’un salaire s’empêche de vivre, parce qu’il est dans l’incapacité, dans l’impossibilité de choisir sa vie. Je voulais écrire sur les effets de la pauvreté sur l’individu : le stress, l’exclusion sociale, l’isolement, la honte, l’augmentation de la criminalité, la prostitution… Et chaque jour devient ainsi une lutte pour assurer une survie immédiate. Car comment conserver son humanité, sa dignité, lorsqu’on est privé de tout ?».

L’autrice ajoute que le titre «Sursis à volonté» a une portée métaphorique. «Je l’ai choisi pour évoquer la situation fragile, incertaine et temporaire de Sobhi. Il passe, en quelque sorte, toute sa vie en sursis émotionnel, jusqu’à retrouver un certain équilibre. Le personnage principal vit dans une attente intérieure, une quête silencieuse, à la recherche de ce verrou qui l’empêche d’accéder à lui-même. Et tant qu’il ne parvient pas à le retrouver — ou à le nommer— le temps reste suspendu».

Basma a grandi à Sfax. Après le bac, elle a poursuivi ses études universitaires en France, d’abord à Grenoble, puis à la Sorbonne, où elle a soutenu une thèse en littérature générale et comparée. Actuellement, elle travaille sur un nouveau roman qui, selon elle, explore l’intime sur fond de réalité sociale. «J’essaie d’y développer le lien entre l’individuel et le collectif, de montrer comment les trajectoires personnelles sont traversées, parfois façonnées, par les dynamiques sociales, politiques ou historiques. C’est une manière de continuer à interroger cette frontière floue entre le «je» et le «nous».

Aux éditions Arabesques : L’eveil de Selma Ben Romdhane, pilote-poète

Von: Alya HAMZA
01. Juni 2025 um 18:40

Elle a toujours écrit, à ses moments perdus, mais c’est avec ce temps mort que nous a offert le Covid qu’elle s’y est mise avec passion, ardeur et constance.

La Presse — Est-ce de fréquenter les cieux, de courser les nuages et de suivre la route des oiseaux migrateurs qui a donné à Selma Ben Romdhane ce goût de la poésie, ce rythme du verbe et cet engouement pour les vers ?

Le fait que cette élégante jeune femme qui porte avec assurance et panache l’uniforme des conquérants du ciel, assurée et concentrée quand elle intègre la cabine de pilotage, s’envole vers d’autres univers dès qu’elle met pied à terre. Janus à deux faces, elle mène de front deux vies dans deux univers : celui de la technique maîtrisée et celui du rêve débridé. 

En fait, elle a toujours écrit, à ses moments perdus, mais c’est avec ce temps mort que nous a offert le Covid qu’elle s’y est mise avec passion, ardeur et constance.

«En écrivant, j’ai découvert une partie de moi-même que j’avais totalement occultée. Les mots venaient  seuls, avec fluidité, à n’importe quel moment du jour ou de la nuit, sans que je puisse contrôler le temps de l’écriture. J’ai essayé de maintenir ce côté instinctif de l’écriture. C’était pour moi une réelle thérapie».

Mais l’écriture peut être dangereuse quand elle n’est pas contrôlée. C’est ce qui s’est passé dans le parcours poétique de Selma Ben Romdhane. Envisageant cette expérience comme une thérapie bénéfique, elle a très vite découvert un mal-être insoupçonné, que ni elle ni son entourage n’avaient décelé.

« J’ai tout de même voulu aller au bout de cette démarche, sans forcément être prête à le faire. C’était un terrain inconnu, non sécurisé. Bien sûr, c’était dangereux, et ma vie a totalement changé. Je ne suis plus du tout la même qu’il y a cinq ans. J’ai découvert le vrai moi et non celui que l’on voulait que je sois. Ce moi, le vrai, a des parties sombres, d’autres lumineuses. J’ai appris à l’aimer, sans attendre le regard des autres ».

Une telle expérience a remis de nombreuses choses en question pour Selma Ben Romdhane. Sa relation aux autres a changé. Elle, qui versait souvent dans la victimisation, se sentait incomprise, trahie, abandonnée, a appris à ne pas attendre des gens des choses qu’ils ne pouvaient donner. Alors, bien sûr, dans son entourage, on a pu se sentir remis en question, mis en accusation, rejetés. D’autres ont compris, ont d’eux-mêmes réajusté leurs rapports. «Mes propres enfants m’ont cru devenue folle, puis ont compris mon cheminement. Ils me guident. Je ne suis pas parfaite, eux non plus. Nous nous améliorons les uns les autres, en étant dans la bienveillance».

A Beit Al-Hikma : « Les poèmes sataniques d’Abu Nuwas »

01. Juni 2025 um 18:30

L’Académie tunisienne des sciences, des lettres et des arts Beït al-Hikma accueillera, le mardi 3 juin 2025 à 16h00, une conférence en langue arabe intitulée « Les poèmes sataniques d’Abu Nuwas », présentée par le pr Mabrouk Mannai. L’expression «poèmes sataniques» (Iblisiyyet) désigne, selon la présentation de l’événement, les textes où «Iblis» (le Démon) occupe une place centrale, non seulement par son importance dans le poème, mais aussi par la manière particulière dont il y est représenté, ce qui confère à ces poèmes une portée morale et stylistique bien remarquée.

Ce phénomène intrigue, car il invite à s’interroger sur la façon dont Abu Nuwas, poète majeur de l’époque abbasside et l’un des poètes les plus importants du monde islamique au VIIIe siècle, utilise la figure d’Iblis dans ses poèmes, abordant les thèmes liés notamment aux plaisirs de la vie. 

La conférence proposera ainsi d’analyser les effets de cette figure sur le sens et l’esthétique de la poésie d’Abu Nuwas, pour mieux comprendre ce qui fait la particularité de son œuvre.

Chroniques de la Byrsa : L’enchantement et le chagrin

01. Juni 2025 um 18:20

La Presse Du temps où j’étais par monts et par vaux à travers le pays pour en explorer les moindres recoins au profit de mes lecteurs sur les colonnes de La Presse sous l’intitulé « Vadrouille », je faisais des découvertes plus étonnantes, plus ravissantes les unes que les autres. J’étais alors pris de forts sentiments contradictoires : l’excitation que provoquait l’idée de partage du trésor et l’appréhension que cette opération pourrait susciter un engouement excessif générateur de nuisances. Ainsi, par exemple, en est-il de ce coin de paradis appelé Sidi Médiène, sur le flanc sud-ouest du Mont Zaghouan, entre le chef-lieu et la localité d’el-Fahs.

Après plusieurs années d’absence, j’y suis retourné dimanche dernier avec un couple ami.  La saison, il faut le dire, après les abondantes précipitations qui ont cette année arrosé pratiquement tout le pays et pour parler comme le font les journalistes à court d’imagination, a paré ce paysage de ses plus beaux atours. J’étais, ainsi que mes amis qui s’y rendaient pour la première fois, sous l’effet  de l’enchantement, comme lors de la toute première visite. De la verdure plein la vue, jusqu’à l’ivresse. Dans les frondaisons, parmi les replis du relief, la blancheur de quelques maisons d’hôtes fait l’effet d’œufs de Pâques (c’est la saison qui veut ça !), délicatement entreposés à l’attention des gourmands de nature et de campagne. Bons points, tant j’avais plaidé pour l’insertion de l’endroit dans un circuit touristique écologique et culturel. Et l’hébergement de type rural est un constituant de base du produit.

Et puis, nous voici arrivés à hauteur du plan d’eau d’un barrage collinaire qui vous propulse d’un coup en Suisse, pour reprendre la métaphore de mes amis, un couple mixte tuniso-français. Je n’étais pas peu fier de partager leur ravissement. Et pour cause : non seulement le tableau était pittoresque, de surcroît des plaisanciers s’y adonnaient au kayak, ce que j’avais préconisé à chaque fois que je m’étais rendu sur pareils sites.  Alors comblé, le Vadrouilleur ? Pas tout à fait, pour ne pas dire dépité, si ce n’est plus : en colère ! Oui. Le regard reporté de la surface lisse du lac vers le sol sous ses pieds lui a fait découvrir l’ampleur d’une nuisance qu’il redoutait par-dessus tout : la pollution au plastique sous ses aspects les plus hideux. Et pas rien qu’un peu ! Dernier déchet laissé sur place par une jeune maman qui venait de quitter l’endroit : la couche de son bébé qu’elle venait de changer…

Ceux qui exploitent le site directement ou indirectement, propriétaires de maisons d’hôtes ou opérateurs de toute sorte ainsi que toutes les autorités concernées, régionales ou nationales, devraient sans tarder entreprendre de concert une action d’envergure de sensibilisations des visiteurs aux dimensions écologiques de l’endroit et à la nécessité de les préserver. Cela devra prendre la forme de panneaux explicatifs mais aussi de campagnes régulières de ramassage des détritus. C’est vital pour le site mais aussi pour le commerce, car qui voudrait se rendre sur un site devenu un véritable dépotoir. Un de plus.

Thuburbo Majus dévoile ses secrets : une cité antique sous la loupe des chercheurs

Von: La Presse
01. Juni 2025 um 18:19

L’Institut national du patrimoine (INP) a annoncé, dimanche, la fin de la septième campagne des fouilles archéologiques tuniso-italiennes consacrées au site de Thuburbo Majus, près de la ville d’El Fahs, dans le gouvernorat de Zaghouan.

Cette mission s’inscrit dans le cadre du projet de recherche tuniso-italien Thuburbo Majus et sa région dans l’Antiquité, mené par l’INP en partenariat avec l’Université de La Manouba (Tunisie) et l’Université de Bologne (Italie).

« Les résultats de cette 7ᵉ campagne archéologique ont dépassé les attentes », indique un communiqué publié dimanche sur la page Facebook de l’INP.

Le projet s’est achevé après quatre années de fouilles et quatre mois de travaux de terrain, suivis de recherches en laboratoire en Tunisie et en Italie. Ces travaux ont mobilisé les chercheurs et techniciens de l’INP, ainsi que plus de cinquante étudiants issus des universités de La Manouba, Tunis, Carthage et Bologne.

L’Institut précise que les fouilles ont été axées sur la préservation et la valorisation du patrimoine. Elles ont commencé sur la Palestre des Petronii, où un dossier préliminaire, nécessaire au lancement d’un projet de restauration, a pu être constitué.

La Palestre des Petronii est l’un des nombreux monuments de Thuburbo Majus, un site qui comprend aussi des portes monumentales, un forum, un capitole, des temples, des thermes, des maisons et un amphithéâtre.

Les recherches menées par les archéologues tunisiens et italiens sur la présence de verdure dans la ville antique ont permis de mettre au jour un système de gestion de l’eau dans l’une des résidences les plus importantes et jusqu’ici les moins étudiées du site : la Maison de Nicentius.

Selon le site de l’INP, cette maison est située à l’angle est du forum. Elle tire son nom d’une mosaïque découverte au seuil de la baie médiane de l’oecus, portant la signature de Nicentius. Il s’agit d’une maison à péristyle, organisée autour d’un viridarium, avec des chambres ornées de mosaïques, dont une pièce d’apparat.

L’exploration du périmètre urbain a également permis, pour la première fois, de constituer une documentation archéologique, photographique et topographique des vestiges situés en dehors de l’enceinte urbaine.

L’INP a précisé que les trois axes de recherche — la verdure urbaine, la gestion de l’eau et les vestiges extra-muros — seront au cœur de la prochaine campagne archéologique, prévue du 19 octobre au 16 novembre 2025.

Thuburbo Majus, également appelé Henchir Kasbat, est un site archéologique situé au nord de la Tunisie, à une soixantaine de kilomètres au sud-ouest de Tunis, près de la ville d’El Fahs. Le développement de cette cité antique est lié à la fertilité de son territoire, situé dans une riche région céréalière de la vallée de Catada (aujourd’hui Oued Miliane), ainsi qu’à sa position géographique stratégique, qui en faisait un important carrefour.

Identifiée au milieu du XIXᵉ siècle, la ville couvre environ 120 hectares, dont 40 hectares pour le noyau urbain. À ce jour, seuls 7 hectares ont été fouillés.

La ville possédait à l’origine quatre portes monumentales, dont trois seulement ont été identifiées sur le terrain : la première au nord, appelée porte de Carthage ; la deuxième à l’est ; et la troisième, la porte de Dougga, au sud-ouest. Deux de ces portes ont conservé des élévations visibles. Elles sont construites en pierre de taille de calcaire jaunâtre.

Crise de la tomate à Nabeul : 40 % de pertes à cause du mildiou

Von: La Presse
01. Juni 2025 um 18:15

De vastes superficies de tomates destinées à la transformation, cultivées dans les délégations d’El Mida et de Korba (gouvernorat de Nabeul), ont été endommagées à cause de la propagation du mildiou.
Le mildiou de la tomate est une maladie fongique qui provoque le dépérissement des plants et entraîne souvent la perte d’une grande partie des fruits.
Mohamed Ben Hassan, secrétaire général de la Fédération régionale des producteurs de tomates à Nabeul, a déclaré à l’agence TAP que la maladie a causé des dégâts considérables, estimés entre 20 et 70 % des récoltes. Cela a provoqué une baisse du rendement, qui ne dépasserait pas 40 tonnes par hectare, contre 60 tonnes la saison précédente.
Les prévisions pour cette année tablent sur une production globale de 240 mille tonnes, contre 360 mille tonnes l’an dernier, soit une chute de 40 %.
Mohamed Ben Hassan a appelé à la formation d’une commission technique nationale pour mener des enquêtes de terrain, évaluer les dégâts et proposer des solutions d’urgence, d’autant que les produits phytosanitaires importés se sont révélés inefficaces. Il a également proposé l’octroi d’indemnisations aux agriculteurs sinistrés, déjà fortement impactés par la hausse des coûts de production et l’accumulation des dettes.
Il a suggéré de fixer un prix de référence pour les tomates destinées à la transformation, estimant qu’il ne devrait pas être inférieur à 350 millimes par kilogramme. Le coût de production avoisine, selon lui, les 15 mille dinars par hectare.
La Fédération régionale a adressé une lettre au ministère de l’Agriculture, aux autorités régionales et aux autres parties concernées, les appelant à agir rapidement face à la flambée des coûts et à la recrudescence des maladies. Elle a également plaidé pour le lancement d’un dialogue national afin de repenser le secteur agricole et garantir les droits des agriculteurs.
De son côté, l’agriculteur Khaled Kchaou a souligné plusieurs difficultés rencontrées par les exploitants agricoles dans la région, notamment le manque d’encadrement technique, la pénurie et le coût élevé des traitements. Il a insisté sur la nécessité de renforcer le contrôle des intermédiaires, de revoir à la baisse les prix des pesticides et des engrais, et de fixer les marges bénéficiaires des points de vente.
Majdi Ben Othman, un autre agriculteur, a dénoncé la flambée des prix des intrants et la pénurie de main-d’œuvre. Il a appelé à une révision du prix de référence actuel, plafonné à 270 millimes le kilogramme, un tarif inchangé depuis plus de deux ans. Selon lui, les pertes subies, combinées aux coûts élevés de production, ont poussé plusieurs agriculteurs à abandonner la culture de la tomate, faute de rentabilité.
Il convient de noter que le rendement de la tomate industrielle dans le gouvernorat de Nabeul a fortement régressé ces dernières années. La contribution de la région à la production nationale est ainsi passée de 65 % à seulement 30 %. La superficie cultivée a, elle aussi, chuté, passant de 11 000 hectares en 2017 à seulement 6 000 hectares aujourd’hui.

L’Espérance remporte la Coupe de Tunisie 2025

Von: La Presse
01. Juni 2025 um 18:13

L’Espérance Sportive de Tunis a remporté la Coupe de Tunisie 2024-2025 en s’imposant 1-0 face au Stade Tunisien, ce dimanche au Stade Olympique de Radès. L’unique but de la rencontre a été inscrit par Onuche Ogbelu à la 64e minute.
Dans une finale tendue et disputée, les Sang et Or ont fait preuve de rigueur défensive pour conserver leur avantage jusqu’au coup de sifflet final. Le Stade Tunisien, malgré plusieurs tentatives en fin de match, n’a pas réussi à recoller au score.

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