Normale Ansicht

Es gibt neue verfügbare Artikel. Klicken Sie, um die Seite zu aktualisieren.
Gestern — 23. Oktober 2025Managers

Voici les 10 pays africains les moins risqués pour investir en 2025

23. Oktober 2025 um 16:52

Le continent africain affiche un paysage contrasté pour les investisseurs internationaux. Selon le Global Investment Risk and Resilience Index 2025, publié le 21 octobre 2025 par le cabinet britannique Henley & Partners en partenariat avec la plateforme d’analyse prédictive AlphaGeo, seuls trois pays africains figurent parmi les 100 destinations d’investissement les moins risquées au monde.

Sur les 226 pays et territoires évalués, Maurice s’impose comme le pays africain le plus sûr pour investir, occupant le 83e rang mondial avec un score global de 62,20 points. Ce résultat reflète notamment la faible volatilité de sa monnaie, un cadre réglementaire solide et une inflation maîtrisée.
La Tanzanie se hisse juste derrière au 84e rang mondial, suivie du Botswana (86e).

Le top 10 africain est complété par :

  • Seychelles (109e)

  • Ouganda (122e)

  • Cap-Vert (125e)

  • Namibie (138e)

  • Afrique du Sud (145e)

  • Maroc (148e)

  • Rwanda (151e)

La majorité des autres pays du continent apparaissent bien plus bas dans le classement, traduisant une vulnérabilité accrue face aux risques économiques, politiques et climatiques.

Une méthodologie basée sur le risque et la résilience

L’indice repose sur 13 indicateurs regroupés autour de deux grands piliers : le risque et la résilience.

Le pilier “Risque” explore les fragilités propres à chaque pays qui pourraient peser sur la performance des investissements. Il s’intéresse ainsi au taux d’inflation, à la volatilité monétaire, et à l’instabilité politique, source d’incertitudes et de tensions pour les acteurs économiques. Il examine également la qualité du cadre réglementaire et de l’État de droit, essentiels pour garantir la sécurité des contrats et la protection des investisseurs. Enfin, il prend en compte les risques climatiques physiques, comme les sécheresses ou les inondations, capables de fragiliser durablement les infrastructures et les activités économiques.

Par ailleurs, le pilier “Résilience”, quant à lui, évalue la capacité des pays à absorber et s’adapter aux chocs économiques et environnementaux. Il s’appuie sur des indicateurs tels que :

  • les comptes extérieurs,

  • la marge de manœuvre budgétaire,

  • la complexité économique,

  • la formation brute de capital fixe,

  • l’innovation,

  • la qualité de la gouvernance,

  • les progrès sociaux et la résilience climatique.

En ce qui concerne la Tunisie, elle figure à la 166e position avec un score 52.39. 

 

L’article Voici les 10 pays africains les moins risqués pour investir en 2025 est apparu en premier sur Managers.

NeoLedge obtient le Prix national du fournisseur de services de cloud computing

23. Oktober 2025 um 14:18

Bonne nouvelle pour l’écosystème numérique tunisien. La société NeoLedge vient d’obtenir le Prix national du fournisseur de services de cloud computing, lors d’une cérémonie organisée ce jeudi 23 octobre 2025 au siège du ministère des Technologies de la communication. La distinction a été remise par le ministre Sofiene Hemissi, en présence des représentants de l’Agence nationale de la cybersécurité (ANCS).

Cette reconnaissance intervient à la suite de l’évaluation du dossier de NeoLedge par la commission technique créée à cet effet au sein de l’ANCS, conformément aux dispositions du décret-loi n°17 de l’année 2023, daté du 11 mars 2023, relatif à la cybersécurité. Ce texte encadre les conditions d’attribution du prix et fixe les normes de sécurité que doivent respecter les entreprises opérant dans le domaine du cloud computing.

Grâce à cette distinction, le nombre total d’entreprises tunisiennes primées s’élève désormais à neuf, confirmant la volonté du pays de structurer un écosystème local conforme aux standards internationaux de sécurité et de performance numérique.

L’article NeoLedge obtient le Prix national du fournisseur de services de cloud computing est apparu en premier sur Managers.

La Sitep lance un grand programme de forage pour booster la production pétrolière à El Borma

23. Oktober 2025 um 11:17

Un important projet de développement dans le champ pétrolier d’El Borma a été mis en place par la Société italo-tunisienne d’exploitation pétrolière (Sitep) avec pour objectif de renforcer la production de pétrole et de gaz jusqu’en 2030. Ce programme prévoit le forage de 10 nouveaux puits, dont deux seront réalisés en 2025 et 2026, afin de répondre aux besoins énergétiques du pays et réduire le déficit actuel.

Selon le ministère de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, la baisse récente de la production à El Borma s’explique principalement par une diminution naturelle estimée à 8% par an. D’autres difficultés, comme l’absence temporaire de contrats pour la fourniture d’équipements et les problèmes d’entretien des foreuses, liées à la situation financière délicate de la Sitep, ont aussi affecté la production. Certains fournisseurs ont même refusé de participer aux appels d’offres à cause des dettes accumulées par la société.

Malgré ces obstacles, la production du champ d’El Borma a progressé de 15% à la fin du premier trimestre 2025 par rapport à la même période en 2024. Cette hausse témoigne des efforts continus de la Sitep pour améliorer ses performances.

Il est important de noter que, bien que la Sitep soit une entreprise à participation publique, elle n’est pas soumise aux règles habituelles des marchés publics, mais utilise des procédures validées par son conseil d’administration, avec la supervision des ministères des Finances et de l’Industrie.

Ce projet ambitieux pourrait donc jouer un rôle clé dans la sécurisation de l’approvisionnement énergétique tunisien dans les années à venir.

L’article La Sitep lance un grand programme de forage pour booster la production pétrolière à El Borma est apparu en premier sur Managers.

Tunisie: le top 10 des startups agricoles qui révolutionnent le secteur en 2025

23. Oktober 2025 um 11:12

La Tunisie confirme son dynamisme dans le secteur agricole avec un top 10 des startups et entreprises locales qui réinventent l’agriculture à l’ère de la technologie et de la durabilité. Ce classement, publié par la communauté F6S en octobre 2025, met en lumière 70 initiatives innovantes, allant de l’agroalimentaire durable à l’agritech, en passant par l’agriculture urbaine et la permaculture.

En tête du classement, Ecofeed, basée à Gabès et fondée en 2023, se distingue par sa production d’aliments et de compléments pour animaux 100% naturels. La startup valorise les produits locaux pour remplacer les importations et développe un processus éco-responsable intégrant une unité de production, une unité de déshydratation et une culture hydroponique. Avec 160,9 k$ levés, Ecofeed s’impose comme un acteur majeur de l’alimentation animale durable. Sa fondatrice, Malek Boukthir, a d’ailleurs été élue Femme Entrepreneure de Tunisie 2025, une reconnaissance de son innovation.

Ezzayra Solutions, fondée en 2016 à Tunis, mise sur la digitalisation complète de la chaîne agricole. Ses produits phares, AgriManager et IGS, permettent aux exploitants de planifier, suivre et analyser leurs activités. La startup a levé 200,3 k$ pour accélérer la technologie au service de l’agriculture et répondre aux défis de demain, notamment la croissance démographique et la rareté des ressources.

À Tabarka, Graine de Bonheur mise sur la biodiversité locale. Fondée en 2022 sur 6 000 m², cette pépinière maraîchère se spécialise dans la multiplication des variétés locales et des semences paysannes, tout en offrant des services d’installation de potagers urbains. Avec 8,3 k$ levés, la startup contribue à renforcer la souveraineté alimentaire locale.

Le classement inclut également AgriTechXchange, plateforme numérique facilitant les échanges et stages pour étudiants en agronomie à Siliana; Ecoferme, ferme pédagogique à Zaghouan combinant production de plantes aromatiques et médicinales, distillation d’huiles essentielles et tourisme vert; BeOrganik, producteur de poudre de caroube et d’additifs alimentaires biologiques à Sousse; IRIS Technologies, spécialisée dans l’apiculture de précision à Tunis; Green Harvest Solution, à Sfax, centrée sur des solutions agricoles innovantes; Ferme agricole Finixia, modèle d’agroécologie et de permaculture à El Fahs, fondée en 2025; et enfin TerraSens, startup tunisienne de 2024 qui développe des systèmes de gestion durable des ressources grâce à l’observation terrestre et des stations météorologiques low-cost.

Ce top 10 illustre l’évolution d’une agriculture tunisienne résolument tournée vers la durabilité, l’innovation technologique et la valorisation locale. Si certaines levées de fonds restent modestes, elles traduisent un intérêt croissant des investisseurs pour l’agritech, avec un accent sur la souveraineté alimentaire et l’écologie. En combinant technologie, écologie et développement local, ces entreprises tracent la voie d’une agriculture tunisienne capable de relever les défis alimentaires et climatiques des prochaines décennies.

L’article Tunisie: le top 10 des startups agricoles qui révolutionnent le secteur en 2025 est apparu en premier sur Managers.

STAR Assurances enregistre une hausse de 8,2% de ses primes émises à fin septembre 2025

23. Oktober 2025 um 10:16

La Société tunisienne d’assurances et de réassurances (STAR) poursuit sa croissance. À la fin du troisième trimestre 2025, l’entreprise a enregistré une progression notable de ses performances, avec des primes émises en hausse de 8,2%, atteignant 356,8 millions de dinars (Mtnd) contre 329,8 Mtnd à la même période en 2024, selon ses indicateurs d’activité provisoires.

Cette évolution est principalement soutenue par la dynamique des assurances non-vie, notamment la branche santé, qui progresse de 11,2%, stimulée à la fois par les nouvelles souscriptions et la revalorisation des cotisations existantes. Le segment transport affiche, lui, une croissance de 12,9%, tirée par la hausse des polices abonnement et de nouvelles affaires dans l’assurance aviation.

Les branches incendie et risques divers ont également contribué à cette croissance avec une hausse de 3%, portée par l’expansion des contrats multirisques professionnels et agricoles. Le secteur automobile, pilier du portefeuille de la STAR, progresse de 6,7%, grâce à une augmentation des contrats individuels (+5%), des contrats flottes (+7,7%) et une forte envolée de l’assurance frontières (+54%).

Du côté de l’assurance vie, les primes affichent une amélioration de 9%, soutenue par les activités d’épargne et de contrats temporaires décès collectifs. Les primes acquises augmentent également de 8%, pour atteindre 331,1 Mtnd contre 306,6 Mtnd un an plus tôt, tandis que les primes cédées progressent légèrement de 1,5%.

Concernant les indemnisations servies, elles totalisent 208,2 Mtnd, en hausse modérée de 1,4% par rapport à 2024. Cette évolution s’explique par des mouvements contrastés selon les branches: une baisse de 5,2% pour l’automobile liée à une moindre fréquence des sinistres, une réduction de 60% pour le transport, mais une hausse marquée de 73% pour les sinistres incendie et risques divers, en raison de plusieurs dossiers importants ouverts en 2025. La branche santé progresse également de 4,6% et l’assurance vie de 20,4%, après la liquidation de divers dossiers décès collectifs.

Enfin, les produits financiers bruts de la STAR connaissent une progression de 11,5%, atteignant 86,7 Mtnd contre 77,8 Mtnd à fin septembre 2024, grâce notamment à une plus-value sur cession de titres estimée à 5,2 Mtnd.

L’article STAR Assurances enregistre une hausse de 8,2% de ses primes émises à fin septembre 2025 est apparu en premier sur Managers.

La Tunisie parmi les six premiers marchés d’assurance en Afrique, selon un rapport

23. Oktober 2025 um 09:19

Le secteur africain de l’assurance, encore marqué par de fortes disparités, connaît une évolution progressive vers plus de solidité et de professionnalisation. Selon le rapport annuel 2025 de l’Organisation des assurances africaines (OAA), l’Afrique affiche une dynamique économique favorable, avec les deuxièmes meilleures perspectives de croissance du PIB au monde pour 2025 et 2026. Cependant, la structure du marché de l’assurance reste extrêmement asymétrique, dominée par quelques géants régionaux, tandis que d’autres pays, comme la Tunisie, se positionnent dans une zone intermédiaire stable et en consolidation.

L’Afrique du Sud conserve une avance écrasante dans le domaine des assurances, représentant 83% des primes Vie et 54% des primes Non-Vie à l’échelle du continent. Avec un total de 38,4 milliards USD en primes Vie et 12 milliards USD en Non-Vie, son taux de pénétration atteint 11,54%, dépassant la moyenne mondiale (6,8%).
Derrière elle, le Maroc confirme sa solidité avec 2,7 milliards USD en Vie et 3,2 milliards USD en Non-Vie, soit un taux de pénétration de 4,1%. Le Kenya, l’Algérie et le Nigeria suivent, bien que ce dernier reste sous-exploité, avec un taux d’assurance très faible, autour de 0,2%.

La Tunisie…

La Tunisie s’impose dans ce paysage comme un marché intermédiaire équilibré et mature. Avec un taux de pénétration de 2,28% en 2024, le pays dépasse plusieurs marchés africains, dont le Kenya et le Nigeria, même s’il reste loin derrière l’Afrique du Sud et le Maroc.

Sur le plan des volumes, les primes brutes émises (GWP) en Tunisie atteignent 813 millions USD dans le secteur Non-Vie, la positionnant juste après l’Algérie, tandis que le secteur Vie enregistre 312 millions USD. Ces chiffres témoignent d’une économie assurantielle stable, où les compagnies locales, notamment Tunis Re, jouent un rôle clé dans la résilience du secteur.

Cependant, malgré les avancées, le continent reste confronté à un déficit de données et à une faible inclusion financière, freinant la croissance du secteur. Pour y remédier, l’OAA mise sur le développement du African Insurance Data Repository (AIDR), une plateforme panafricaine visant à centraliser et standardiser les données du marché.

 

L’article La Tunisie parmi les six premiers marchés d’assurance en Afrique, selon un rapport est apparu en premier sur Managers.

Sidi Bouzid: lancement des travaux du nouvel hôpital régional de Jelma

23. Oktober 2025 um 08:47

Des travaux de construction du nouvel hôpital régional de Jelma ont officiellement démarré cette semaine, marquant le lancement d’un projet tant attendu par les habitants de la région.

Ce nouvel établissement, classé catégorie B, s’inscrit dans le cadre des efforts visant à renforcer les infrastructures sanitaires et à améliorer la qualité des soins dans le gouvernorat.

Financé à hauteur d’environ 90 millions de dinars grâce à un prêt du Fonds koweïtien pour le développement économique arabe, le projet se veut moderne et complet.

L’hôpital sera doté de 105 lits, de trois blocs opératoires et de plusieurs services clés: chirurgie générale, médecine interne, gynécologie-obstétrique, pédiatrie, anesthésie-réanimation et urgences.

Les futures installations comprendront également des consultations externes, un service d’imagerie médicale, des laboratoires, une pharmacie, ainsi que des espaces techniques et administratifs.

Cet hôpital s’installe sur un terrain de plus de cinq hectares, le chantier devrait s’étendre sur 26 mois. À son achèvement, l’hôpital régional de Jelma offrira une nouvelle dynamique sanitaire à toute la région de Sidi Bouzid et un meilleur accès aux soins pour ses habitants.

L’article Sidi Bouzid: lancement des travaux du nouvel hôpital régional de Jelma est apparu en premier sur Managers.

Tunis El Manar, première université du Maghreb, selon QS

23. Oktober 2025 um 08:13

Selon le classement régional 2026 du prestigieux organisme QS Quacquarelli Symonds, l’université Tunis El Manar occupe la première place nationale, la première au Maghreb, et pointe à la 41ᵉ place du monde arabe sur quelque 300 établissements évalués.

 

Ce succès n’est pas un simple jeu de chiffres. Il reflète et récompense un ensemble d’efforts concertés: l’université est classée parmi les 10 meilleures dans plusieurs indicateurs majeurs — force des réseaux de recherche internationaux, qualité du corps enseignant et de l’encadrement académique. C’est un signal fort envoyé à l’échelle locale, régionale et internationale.

Le rayonnement de l’UTM est ainsi mis en lumière: elle se présente comme un «fer de lance» de l’université publique tunisienne, mais aussi comme un acteur universitaire crédible dans tout l’espace arabe. L’annonce de ce classement a été accompagnée d’un message de l’institution: elle adresse ses «chaleureuses félicitations» aux enseignants-chercheurs, aux personnels administratifs, aux étudiants — bref, à tous ceux qui participent à ce rayonnement national et international.

Pourtant, derrière l’éclat se devine le travail: pour atteindre de tels indicateurs, l’université a dû renforcer ses liens de recherche, favoriser la mobilité internationale, améliorer la qualité de l’enseignement, multiplier les publications, densifier les collaborations. Ces efforts — dont la traduction se mesure dans ce classement — sont un pari sur l’avenir: non seulement pour l’UTM, mais également pour le système tunisien d’enseignement supérieur dans son ensemble.

Pour l’UTM, l’enjeu est désormais double: consolider cette position et traduire ce succès symbolique en retombées concrètes — attractivité accrue pour les étudiants étrangers, partenariats internationaux, financement de la recherche, innovation — afin que cette reconnaissance ne reste pas qu’un trophée mais devienne un levier.

L’article Tunis El Manar, première université du Maghreb, selon QS est apparu en premier sur Managers.

Accord entre le ministère de la Santé et Amen Bank pour moderniser les hôpitaux publics

23. Oktober 2025 um 08:09

Un accord de coopération visant à moderniser les hôpitaux publics a été signé, mercredi 22 octobre, entre le ministère de la Santé publique et Amen Bank. Cet accord prévoit le financement de l’achat d’équipements médicaux modernes et la rénovation des infrastructures hospitalières afin d’améliorer les conditions de soins et d’accueil des patients.

La signature a eu lieu en présence du ministre de la Santé, Mustapha Ferjani, du président-directeur général d’Amen Bank, ainsi que de plusieurs responsables du ministère.

À cette occasion, le ministre a souligné l’importance d’accélérer la mise en œuvre des projets prévus par cet accord, pour garantir une meilleure qualité des services de santé dans les établissements publics.

L’article Accord entre le ministère de la Santé et Amen Bank pour moderniser les hôpitaux publics est apparu en premier sur Managers.

Ältere BeiträgeManagers

La startup franco-tunisienne  Anavid lève plus de 500k dollars 

22. Oktober 2025 um 18:33

 

La startup franco-tunisienne Anavid confirme son statut de pionnière dans la tech africaine en bouclant une levée de fonds de plus de 500 000 dollars auprès de Madica by Flourish Ventures, GO BIG Partners et Dido Capital. Cette opération marque un tournant dans son développement international et illustre l’intérêt croissant des investisseurs pour les solutions d’intelligence artificielle appliquées au retail.

 
 Avec sa technologie, Anavid combine sécurité en magasin et optimisation opérationnelle. Les systèmes de la startup permettent de détecter en temps réel les vols à l’étalage, tout en offrant une analyse du parcours client. Ces outils donnent aux enseignes une vision précise de l’activité dans leurs magasins et leur permettent de prendre des décisions plus rapides et plus efficaces.

Dans ses propos, Ahmed Chaari, CEO d’Anavid, souligne l’importance de cette reconnaissance : « Aujourd’hui, Anavid se positionne parmi le TOP 3 mondial des startups de Computer Vision capables d’exploiter les caméras existantes pour offrir des solutions d’intelligence artificielle prêtes à l’emploi. » Il précise que cette levée de fonds permettra de renforcer l’expansion internationale de la startup, qui a déjà déployé ses solutions en Tunisie auprès de Monoprix, MG et ZEN, et qui s’étend désormais en France, Belgique et aux États-Unis.

L’équipe d’Anavid, composée d’ingénieurs et de chercheurs répartis entre Sfax et Paris, mise sur la recherche et le développement pour maintenir son avance technologique. La startup prévoit également d’organiser en novembre un hackathon international autour de l’IA et de la vision par ordinateur, invitant startups, chercheurs et étudiants à explorer de nouvelles applications dans le retail, le tourisme et la banque.

Pour Ahmed Chaari, cette étape marque la confirmation d’une vision ambitieuse : « Nous voulons montrer qu’une startup tunisienne peut rivaliser avec les leaders mondiaux et proposer une IA immédiatement utile pour nos clients. »

Grâce à ce financement et à sa stratégie d’innovation continue, Anavid se positionne comme un acteur majeur de la deeptech africaine, et confirme la capacité des startups tunisiennes à se faire une place sur le marché mondial de l’intelligence artificielle appliquée au retail.

L’article La startup franco-tunisienne  Anavid lève plus de 500k dollars  est apparu en premier sur Managers.

Agriculture et climat: comment combler le déficit de financement pour une transition durable ?

22. Oktober 2025 um 16:53

Le secteur agricole, à la fois victime et acteur du changement climatique, fait face à une crise silencieuse : un déficit massif de financement pour assurer sa transition écologique. Alors que l’agriculture et les systèmes alimentaires sont responsables de plus du tiers des émissions mondiales de gaz à effet de serre (GES), les flux financiers qui leur sont destinés restent très en deçà des besoins.

Selon l’ouvrage ” l’agriculture et les systèmes alimentaires du monde face au changement climatique”, il faudrait mobiliser entre 300 et 350 milliards de dollars par an pour rendre les systèmes agricoles et alimentaires durables. Or, le financement mondial pour le climat, bien qu’en hausse — 115,9 milliards de dollars en 2022 selon l’OCDE —, n’en consacre qu’une fraction à l’agriculture, à la sylviculture et à la pêche : 18 % pour l’adaptation, 4 % pour l’atténuation et 13 % pour les deux objectifs combinés, soit à peine 10,4 milliards de dollars.

Les oubliés de la finance climatique

Les petits exploitants, qui produisent une part essentielle de l’alimentation mondiale, restent largement exclus des mécanismes de financement. En 2021, seulement 2 % du financement public international pour le climat leur étaient destinés. Ces agriculteurs, souvent localisés dans les pays du Sud, sont jugés à haut risque et peu rentables par les investisseurs. Résultat : 95 % des fonds qu’ils reçoivent proviennent du secteur public, une source insuffisante face à l’ampleur des défis climatiques et économiques.

Attirer la finance privée : la nouvelle bataille

Face à l’insuffisance des financements publics, la réponse dominante passe par la financiarisation du climat. L’idée est d’utiliser les fonds publics pour « dérisquer » les investissements privés, notamment à travers des instruments financiers innovants.
La blended finance, ou financement mixte, en est l’un des exemples les plus promus. Des initiatives telles que AgriFI (Union européenne) ou le fonds Agri3 (UNEP et Rabobank) utilisent l’aide publique au développement comme levier pour attirer les capitaux privés vers l’agriculture durable.
Autre piste : les marchés volontaires de compensation carbone, fondés sur des projets d’agroforesterie ou d’agriculture régénérative, qui génèrent des crédits carbone. Mais ces approches restent controversées : le secteur agricole est souvent jugé trop risqué, et les projets, trop technocratiques, peinent à inclure les petits producteurs ou à garantir un impact durable.

Vers une finance climatique plus juste

L’enjeu aujourd’hui est de garantir une finance climatique équitable et coordonnée, capable d’intégrer les besoins spécifiques des pays du Sud et des communautés rurales. L’atelier de l’initiative quadriennale commune de Charm el-Cheikh sur l’agriculture (2025) devrait d’ailleurs approfondir les discussions autour de l’accès aux financements et des moyens de mise en œuvre.

Si la promesse des 100 milliards de dollars par an a enfin été atteinte en 2022, les experts insistent sur la nécessité de revoir le ciblage de ces fonds. Renforcer la coopération scientifique, consolider les institutions nationales et réformer les règles du commerce et de l’investissement apparaissent comme des priorités urgentes.

Face à l’urgence climatique, la transformation des systèmes alimentaires ne peut plus reposer sur des projets isolés ou des logiques de court terme. Combler le « financial gap » n’est pas seulement une question de capitaux : c’est une condition essentielle pour bâtir une transition agricole juste, inclusive et durable.

 

L’article Agriculture et climat: comment combler le déficit de financement pour une transition durable ? est apparu en premier sur Managers.

Un nouveau système numérique pour moderniser la formation professionnelle en Tunisie

22. Oktober 2025 um 16:44

Le ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle a lancé, ce mercredi 22 octobre 2025, un tout nouveau système numérique appelé SIGAF (Système d’information intégré pour la gestion des activités de formation professionnelle).

Ce système a été conçu principalement pour les centres de formation professionnelle privés. Il permettra aussi d’offrir de nouveaux services aux diplômés de ces formations.

Dans une déclaration au Mosaïque, le coordinateur du projet, Moez Ouertani, a expliqué que ce système a pour but de numériser l’ensemble des services destinés aux propriétaires, responsables de centres de formation privés et à leurs partenaires.

Ce nouvel outil permettra aussi de renforcer la crédibilité des diplômes et des documents délivrés par le ministère, grâce à une meilleure connexion entre les différentes structures publiques.

Le projet a été réalisé avec l’aide de l’Office français de l’immigration et de l’intégration (OFII) en Tunisie, dans le cadre d’un programme de gestion des migrations et de la mobilité des travailleurs en Afrique du Nord.

Ce système marque une étape importante dans la modernisation de la formation professionnelle en Tunisie.

L’article Un nouveau système numérique pour moderniser la formation professionnelle en Tunisie est apparu en premier sur Managers.

Sidi Bouzid fait un bond en avant vers la santé du futur grâce à la télémédecine

22. Oktober 2025 um 16:02

Grâce à un nouveau système de télémédecine, l’hôpital universitaire de Sidi Bouzid rapproche les soins spécialisés des citoyens. Moins de déplacements, plus de suivi médical à distance, une avancée majeure pour la santé dans les régions de l’intérieur.

Mardi 21 octobre 2025 marque un tournant important pour le secteur de la santé à Sidi Bouzid, surtout grâce au lancement des premiers services de télémédecine, à travers un auditorium high-tech, offert par un opérateur de télécommunications.

Ce projet fait partie d’un programme national du ministère de la Santé, visant à connecter les hôpitaux régionaux au centre numérique du ministère. L’objectif est clair: rendre les soins spécialisés accessibles à tous, même dans les régions éloignées.

Grâce à ce système, les patients pourront bénéficier de consultations à distance dans plusieurs spécialités médicales. Les médecins peuvent suivre les cas en temps réel via un réseau sécurisé et de haute qualité.

Parmi les principaux avantages:

· Moins de déplacements pour les patients,

· Moins de temps d’attente,

· Un meilleur suivi médical,

· Une qualité de soins renforcée,

· Et un grand soutien pour le personnel de santé local.

Cette initiative ouvre une nouvelle ère numérique dans le domaine médical à Sidi Bouzid. Elle place la technologie au service de la santé, en promouvant une meilleure qualité de vie pour tous, en particulier dans les régions longtemps marginalisées.

L’article Sidi Bouzid fait un bond en avant vers la santé du futur grâce à la télémédecine est apparu en premier sur Managers.

La FIDEF met en garde contre l’exclusion des experts-comptables du conseil fiscal

22. Oktober 2025 um 14:15

La Fédération internationale des experts comptables et commissaires aux comptes francophones (FIDEF) met en garde contre les effets négatifs d’une limitation du conseil fiscal aux seuls membres d’ordres professionnels d’experts fiscaux. Cette réflexion, actuellement menée dans certains pays membres de la FIDEF et de l’IFAC (International Federation of Accountants), pourrait, selon la fédération, fragiliser la cohérence du système fiscal et compromettre la qualité de l’accompagnement offert aux contribuables.

Réunie en assemblée générale à Lyon les 16 et 17 septembre 2025, la FIDEF souligne le rôle central de la profession comptable dans la sécurisation de l’assiette fiscale et la lutte contre l’érosion des bases imposables. Les experts-comptables, garants de la fiabilité des déclarations d’entreprises et de la transparence de l’information financière, contribuent selon elle au renforcement des ressources publiques et à la confiance des investisseurs.

L’organisation estime qu’exclure les experts-comptables du champ du conseil fiscal reviendrait à instaurer une rupture artificielle entre l’information financière et l’information fiscale, deux domaines étroitement liés. Une telle orientation, précise la FIDEF, risquerait de nuire à la cohérence des dispositifs de conformité, à la fluidité de l’accompagnement des contribuables et, in fine, à l’efficacité des administrations fiscales elles-mêmes.

Face à ces enjeux, la FIDEF plaide pour une approche inclusive et complémentaire des compétences. Forte de l’expérience et de la formation pluridisciplinaire des experts-comptables, elle appelle les pouvoirs publics à consolider un cadre réglementaire équilibré, adapté aux réalités locales, mais garantissant avant tout la qualité, la transparence et la sécurité des pratiques fiscales.

Pour la fédération, le renforcement de la coopération entre professions fiscales constitue la meilleure voie pour assurer la performance et la crédibilité des systèmes fiscaux dans l’espace francophone.

L’article La FIDEF met en garde contre l’exclusion des experts-comptables du conseil fiscal est apparu en premier sur Managers.

La BH Bank gère prudemment un contexte défavorable

22. Oktober 2025 um 12:10

La BH Bank a soldé le troisième trimestre 2025 par un PNB de 181,597 MTND, en baisse de 3,6% en glissement annuel. La marge d’intérêt de la banque s’est établie à 61,476 MTND, en repli de 31,6% par rapport à la même période en 2023. L’impact de la baisse des taux et du traitement des crédits à long terme accordés à taux fixe est visible sur la principale source de revenus d’exploitation bancaire. L’encours de crédit a même reculé par rapport à la fin de l’année 2024 pour s’établir à 10 371,971 MTND.

La banque paie toujours cher ses ressources, puisque le taux de rémunération de l’épargne est à des niveaux élevés. La structure des dépôts, qui ont évolué de 509,750 MTND par rapport au mois de décembre 2024, provient des dépôts d’épargne et non de ceux à vue.

Même les commissions nettes en produits ont reculé de 10,7% à 34,544 MTND. L’établissement de crédit a pu se rattraper grâce aux revenus du portefeuille d’investissement qui ont atteint 85,577 MTND, soit 43,1% de plus par rapport aux revenus du troisième quart 2024.

Depuis le début de l’année, le PNB a atteint 526,722 MTND, en baisse de 4,6% en glissement annuel. Selon nos estimations, il dépasserait le seuil des 700 MTND d’ici la fin de l’année.

Les charges opérationnelles ont totalisé 209,319 MTND jusqu’à fin septembre 2025, en hausse de 3,2% en rythme annuel. Étant donné le contexte global et les chiffres publiés par les autres banques, cela constitue une vraie réussite.

Le marché suit attentivement les performances de l’établissement de crédit, et plus particulièrement l’évolution de son coût du risque, qui s’annonce déterminante pour la rentabilité de l’exercice. Les investisseurs peuvent, par ailleurs, s’appuyer sur une information financière fiable, confirmée par l’obtention de la certification MSI 20000 délivrée par Coficert.

 

L’article La BH Bank gère prudemment un contexte défavorable est apparu en premier sur Managers.

La bière soutient l’activité de la SFBT, mais il en faudra plus pour la croissance

22. Oktober 2025 um 11:41

La SFBT a probablement vécu les trois mois les plus compliqués de son histoire récente. Sous le feu des attaques sur les réseaux sociaux, le géant de l’agroalimentaire tunisien a signé un troisième trimestre solide.

Le chiffre d’affaires (hors taxes) s’est établi à 269,421 MTND, en légère hausse de 0,8% en glissement annuel. Les ventes locales de boissons gazeuses ont totalisé 58,980 MTND, en repli de 3,1% par rapport à la même période en 2024. Idem pour les exportations qui ont reculé de 17,9% à 6,005 MTND. Sur l’ensemble du premier semestre, le chiffre d’affaires boissons gazeuses en Tunisie a atteint 151,804 MTND (-5,1% en glissement annuel), celui à l’export 13,711 MTND (-26,4% en rythme annuel). Sur les six premiers mois de l’exercice, la production a baissé à 15 288 383 caisses.

À noter que la tendance baissière des quantités vendues de boissons gazeuses s’explique par la mise en place, au sein de l’usine SFBT-Charguia, d’un centre de facturation dédié aux produits de la filiale SGBIA (boîtes et PET). De ce fait, l’usine de La Charguia ne vend plus que sa production en verre consigné. Cette évolution opérationnelle a mécaniquement réduit le volume facturé directement par la société mère, sans pour autant refléter une baisse réelle de l’activité globale du groupe.

Les indicateurs sont nettement meilleurs pour la bière. Le marché local a connu des ventes de 195,142 MTND, une hausse de 3,0% par rapport au troisième quart de l’exercice 2024. L’activité export reste de petite taille, à 0,881 MTND. Jusqu’à fin septembre 2025, le chiffre d’affaires local de la bière s’est établi à 437,054 MTND (+2,1% par rapport à septembre 2024), contre des exportations de 3,057 MTND.

Les investissements entrepris ont totalisé 19,902 MTND, dont 7,984 MTND en emballages, 6,576 MTND en matériel et 5,134 MTND en génie civil.

Les performances sont satisfaisantes pour la société, qui a besoin de doper sa croissance par une diversification. Le projet d’acquisition de Carthage Grains, encore en phase de négociation, selon le communiqué de presse de juillet dernier, pourrait offrir une vraie piste de développement.

 

L’article La bière soutient l’activité de la SFBT, mais il en faudra plus pour la croissance est apparu en premier sur Managers.

La Tunisie parmi les 25 destinations mondiales “Best in Travel 2026”, selon Lonely Planet

22. Oktober 2025 um 11:17

La Tunisie a officiellement été sélectionnée par le guide touristique international Lonely Planet comme l’une des 25 destinations mondiales à ne pas manquer en 2026. Cette reconnaissance met en avant le pays comme une destination prometteuse pour les voyageurs en quête de découvertes culturelles, historiques et naturelles.

Chaque année, Lonely Planet publie son classement « Best in Travel », qui recense les lieux les plus attractifs selon plusieurs critères, notamment les tendances émergentes, les expériences authentiques et les opportunités de découvertes inédites. L’inclusion de la Tunisie souligne le potentiel touristique du pays et sa capacité à offrir des expériences diversifiées et enrichissantes.

Parmi les atouts qui rendent la Tunisie incontournable, on retrouve ses sites archéologiques exceptionnels, tels que le site de Dougga ou l’amphithéâtre d’El Djem, qui témoignent de la richesse de son passé romain. Le pays séduit également par la variété de ses paysages, allant des plages méditerranéennes aux dunes du désert du Sahara. Enfin, la Tunisie se distingue par son patrimoine culturel vivant, avec notamment la médina de Tunis, classée au patrimoine mondial de l’UNESCO, et les villages berbères du sud qui offrent un aperçu des traditions ancestrales.

Cette distinction constitue une invitation pour les touristes du monde entier à redécouvrir la Tunisie et à explorer ses multiples facettes. Les voyageurs à la recherche d’authenticité, de culture et de paysages variés y trouveront une destination offrant une expérience complète et unique.

L’article La Tunisie parmi les 25 destinations mondiales “Best in Travel 2026”, selon Lonely Planet est apparu en premier sur Managers.

L’ANPME appelle à la facilitation des transferts en devises pour soutenir les jeunes entrepreneurs

22. Oktober 2025 um 11:02

L’Association nationale des petites et moyennes entreprises (ANPME) a exprimé, le 22 octobre 2025, son inquiétude face aux difficultés rencontrées par les jeunes et les petites entreprises tunisiennes pour percevoir leurs revenus en devises étrangères, notamment dans le secteur des services numériques et de l’exportation. L’association demande une intervention urgente du gouverneur de la Banque centrale de Tunisie afin de simplifier les procédures bancaires et permettre aux acteurs économiques de recevoir leurs paiements sans entraves bureaucratiques.

Selon l’ANPME, ces obstacles freinent l’activité économique et affaiblissent la confiance dans l’environnement des affaires. Tout en saluant les efforts de la Banque centrale pour maintenir l’équilibre financier et monétaire, l’association insiste sur la nécessité de réviser et de moderniser la législation sur les changes, afin de s’adapter aux évolutions économiques et numériques.

L’ANPME souligne que l’avenir de l’emploi en Tunisie repose sur l’exportation de services et sur les métiers émergents, qui dépendent largement du travail indépendant (freelance), une forme d’emploi déjà adoptée dans de nombreux pays. Elle considère ce modèle comme une opportunité stratégique pour créer de la richesse, valoriser les jeunes talents et générer des devises de manière innovante et directe.

Pour l’association, tout retard dans ce processus prive le pays de ressources en devises et réduit sa compétitivité sur les marchés régionaux et internationaux. Elle appelle donc à la simplification des procédures, à la digitalisation des transactions et à la suppression de la bureaucratie excessive, jugées essentielles pour augmenter les ressources en devises et stimuler l’économie nationale.

L’ANPME réaffirme son engagement à collaborer avec toutes les parties prenantes pour trouver des solutions rapides et concrètes qui renforcent la confiance des investisseurs et libèrent le potentiel créatif des jeunes.

L’article L’ANPME appelle à la facilitation des transferts en devises pour soutenir les jeunes entrepreneurs est apparu en premier sur Managers.

La morosité du marché local affecte les ventes de Carthage Cement

22. Oktober 2025 um 10:59

Au troisième trimestre 2025, Carthage Cement a réalisé un chiffre d’affaires de 102,806 MTND, en repli de 8,1% par rapport à la période de l’année dernière. La baisse provient du principal segment d’activité, la vente de clinker et ciment sur le marché local, qui s’est inclinée de 21,3% en glissement annuel, à 73,246 MTND.

Le cimentier a quasiment doublé ses exportations de ciment pour une valeur totale de 19,797 MTND. Les agrégats et le ready mix ont, respectivement, rapporté 6,853 MTND (+13,7% en rythme annuel) et 2,907 MTND (+17,3%).

Sur les neuf premiers mois de l’année, le chiffre d’affaires s’est élevé à 286,380 MTND, une baisse de 11,8% par rapport à fin septembre 2024. Le marché a montré des signes de faiblesse qui n’ont pas pu être compensés par l’export.

Le cimentier a consacré une enveloppe d’investissement de 30,260 MTND. L’endettement continue à diminuer, totalisant 288,285 MTND. La société dispose même de placements bancaires de 40,905 MTND, témoignant de l’amélioration nette de sa trésorerie.

Sur le marché, le titre accuse une perte de 15,07% depuis le début de l’année. Le résultat du premier semestre, de 28,174 MTND, a prouvé qu’il serait difficile de préserver le même niveau de profitabilité pour 2025. D’ailleurs, l’action est ouverte dans le rouge ce matin. Tant que le secteur immobilier continue à souffrir et le rythme des grands projets est lent, dépendant des capacités financières de l’État, il serait difficile que le marché local de ciment puisse redémarrer rapidement.

 

 

 

L’article La morosité du marché local affecte les ventes de Carthage Cement est apparu en premier sur Managers.

❌
❌