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Tunisie : Une étude sociologique révèle les défis des jeunes créateurs dans les zones marginalisées

Von: walid
13. März 2025 um 11:45

Une rencontre de réflexion autour des résultats préliminaires d’une étude sociologique menée par le programme TACIR-Research sur les pratiques culturelles et artistiques dans les zones marginalisées », a été organisée, mardi soir, à Dar Bach Hamba, à la Médina de Tunis.

Initié par l’Association du Multimédia et de l’AudioVisuel (Amavi), une task-force dans le secteur des industries culturelles et créatives (ICC), TACIR est un programme réalisé avec l’appui de l’Ambassade de Suisse en Tunisie, la Fondation Drosos, le projet Maghroum’in, financé par l’Union européenne en Tunisie et mis en œuvre par l’AECID, la FIIAPP et le British Council Tunisia, la Fondation Abdelwaheb Ben Ayed (FABA) et le groupe Microcred, le Fonds international pour la diversité culturelle de l’UNESCO et l’Ambassade de France en Tunisie.

Un collectif d’universitaires et de chercheurs appartenant à différentes disciplines, a participé à cette étude qui s’intéresse à l’usage de l’art par les jeunes comme moyen de création, d’expression identitaire et de résilience sociale, tout en analysant les parcours souvent difficiles des jeunes engagés dans l’action culturelle dans plusieurs régions de l’intérieur du pays.

Les ICC vecteur de développement économique

A cette occasion, la responsable du programme TACIR, Chiraz Laatiri, a souligné l’importance des ICC en tant que vecteur de développement économique, encourager initiatives privées et promouvoir l’investissement dans ce secteur prometteur, notamment auprès des jeunes.

Le produit culturel ne doit pas se limiter au Divertissement, a encore estimé l’ancienne ministre des Affaires culturelles, appelant à son exploitation optimale afin qu’il devienne une source de revenu et de richesse pour le pays.

Chiraz Laatiri a présenté un programme qui vise à soutenir le secteur public dans le développement des ICC en offrant des cycles de formation ciblés au profit des jeunes, en plus de leur accompagnement dans les différentes étapes de mise en œuvre de leurs projets et le lacement d’incubateurs de projets dans les zones marginalisées.

Les jeunes tunisiens, diplômés ou non, porteurs de projets créatifs et culturels peuvent en bénéficier, a-t-elle indiqué.

A cet égard, Laatiri a préconisé la possibilité d’initier des projets créatifs dans des secteurs comme le patrimoine, matériel et immatériel, national et sa valorisation à travers des visites virtuelles ou encore le secteur artistique et ses différentes branches tels que la fabrication des instruments de musique, la photographie, le théâtre, le cinéma et la conception des jeux vidéo.

L’étude souligne les difficultés des jeunes porteurs de projets créatifs

Les résultats préliminaires de cette étude sociologique ont révélé le sentiment d’inégalité des chances qui règne auprès de la jeunesse porteuse de projets culturels et créatifs dans certaines zones dites marginalisées et souligné leur difficulté à accéder à ce secteur prometteur, en raison notamment des maigres moyens financiers et du manque de formation en la matière.

A cet égard, l’étude souligne le manque de reconnaissance officielle pour les projets culturels et créatifs des jeunes dans les régions intérieures et les disparités en matière d’infrastructure culturelle. En vue de surmonter les différentes contraintes, ces jeunes trouvent refuge dans l’usage des technologies modernes afin de développer et libérer leur potentiel créatif, conclut l’étude.

La coordinatrice de cette étude, Kaouther Graidia, a présenté un projet dont les premiers résultats ont fait l’objet d’une une première présentation en décembre 2024.

En prévision d’une prochaine étape qui verra le lancement d’une enquête de terrain, ces résultats préliminaires constituent l’aspect qualitatif de l’étude qui tente de trouver une solution adéquate qui permettrait aux jeunes des « zones marginalisées » d’accéder à la culture, a-t-elle annoncé.

Ce nouveau rendez-vous vise à approfondir les échanges sur les premiers résultats de l’étude, menée dans le Grand Tunis, le Kef, Kasserine et Sidi Bouzid, dans le cadre de la composante “Research” (recherche) du programme d’accompagnement TACIR (Talents-Arts-Créativité-Inclusion-Recherche).

TACIR est un dispositif d’accompagnement destiné aux jeunes afin de réduire les inégalités d’accès à la culture et à la créativité. Il est animé par une task-force d’enseignants-chercheurs et d’experts du secteur des ICC au sein des espaces TACIR-Labs, implantés dans plusieurs régions.

La composante “Research” est l’une des cinq branches d’activités du programme. Elle vise à mener des recherches pour une meilleure compréhension des processus de création, d’innovation et de développement sociologique et socio-économique dans les ICC.

Il est important de souligner qu’il existe en Tunisie divers mécanismes et sources de financements pour les projets dans les ICC à travers notamment le ministère des Affaires culturelles et ses institutions spécialisées.

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