Selon une récente étude de l’Observatoire de l’économie de Tunisie, les faibles salaires perçus par les cadres du secteur de l’éducation en Tunisie et qui figurent parmi les salaires les plus bas de la fonction publique leur permet difficilement de faire face à la cherté de la vie. Le salaire moyen perçu par un éducateur est estimé à 778 dinars, ce qui représente un peu moins de la moitié du salaire mensuel d’un cadre moyen en Tunisie. Selon l’OTE, ce salaire ne reflète pas du tout, ni le volume de travail, ni l’importance du rôle de l’enseignant qui joue un rôle crucial en transmettant les connaissances et les compétences qui vont contribuer à développer les habilités des générations de demain afin d’en faire des citoyens responsables qui participent, chacun dans son domaine au développement de leur pays. Toujours selon cette étude, le pouvoir d’achat des citoyens s’est nettement détérioré de 12.3% entre 2020 et 2022 à cause de la tendance haussière du taux d’inflation, ce qui a impacté le coût de la vie de ces derniers d’autant plus que les salaires ont été gelés et n’ont pas connu d’augmentation significative à même d’améliorer leur situation. Pire: ils bénéficient du taux de couverture sociale parmi les plus faibles tous secteurs confondus, ce qui rend plus délicates les conditions économiques et sociales dans lesquelles ils vivent. L’OTE a appelé à revoir à la hausse ces salaires à la lumières de  la situation économique actuelle et du coût de vie qui ne cesse d’augmenter afin que le personnel et cadre éducatif puisse vivre dans des conditions en adéquation avec le niveau de le