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Heute — 27. November 2025Haupt-Feeds

Voici ce que le ministère de l’Emploi a fait en 2025… et ce qu’il prépare pour 2026

27. November 2025 um 16:04

Le ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle a enregistré plusieurs avancées notables cette année sous la direction de Riadh Chaoued. Lors de la séance conjointe du Assemblée des représentants du peuple (ARP) et du Conseil national des régions et des gouvernorats, le mercredi 26 novembre 2025, le ministre a présenté le bilan de la mission “emploi et formation professionnelle” dans le cadre du projet de budget de l’État pour 2026. Le taux de chômage au troisième trimestre de 2025 a été annoncé à 15,4 % contre 16 % pour la même période de 2024, traduisant une amélioration dans un contexte économique national qualifié de « reprise ».

Du côté de l’intégration entre l’offre et la demande de travail, le ministère met en avant trois axes politiques : l’activation du marché du travail pour rapprocher offre et demande ; le développement de la formation professionnelle pour répondre aux besoins des entreprises ; et l’appui aux entreprises communautaires et à l’entrepreneuriat comme leviers d’insertion économique et sociale.

En matière d’entreprises communautaires, une étape législative a été franchie : le décret-loi n° 3 de 2025 du 2 octobre a diagnostiqué la situation de ces structures et introduit de nouvelles mesures : simplification des modalités de création, participation et gestion, numérisation des démarches, création d’un registre spécifique et attribution d’avantages aux porteurs de projet. À la date du 15 novembre 2025, 236 entreprises de type communautaires avaient été créées dont 60 sont réellement en activité. Parmi ces entreprises, 77,12 % sont d’initiative locale (vs 22,88 % régionales).

Pour le volet financier, un mécanisme de financement dédié a été lancé au sein du Fonds national de l’emploi, avec la signature de six conventions avec des établissements bancaires publics et privés et la perspective de sept autres conventions à venir.

Concernant l’emploi direct, le nombre d’opérations de recrutement direct a progressé de 6,7 % entre janvier-octobre 2024 (13 206 emplois) et la même période en 2025 (14 097 emplois). Parallèlement, les programmes d’emploi, la formation complémentaire et le soutien à la création de projets ont été mobilisés : octroi de prêts sans intérêt aux populations fragiles, crédits à moyen/long terme pour les petites et moyennes entreprises, et crédits à taux zéro pour les porteurs de startup, notamment ceux titulaires d’un doctorat et en recherche d’emploi.

Sur la formation professionnelle, les chiffres communiqués montrent qu’en secteur public 52 000 stagiaires ont été enregistrés via l’agence tunisienne de formation professionnelle, tandis que dans le secteur privé agréé ce sont 23 000 personnes. Le nombre d’unités de formation et de stagiaires a progressé, avec une hausse d’environ 7 % des sites et de 16,1 % du total des stagiaires.

Pour l’année prochaine, le ministère entend intensifier ses efforts afin de mieux répondre aux besoins du marché de l’emploi et de la formation. Parmi les objectifs : renforcer la politique de l’emploi pour accroître l’employabilité des chercheurs d’emploi et saisir davantage les opportunités dans les entreprises et les secteurs économiques, et déployer la vision pour la formation professionnelle dans le cadre du plan de développement 2026-2030. Cette vision est formulée comme suit : « formation professionnelle et technique en intégration avec les composantes du système de préparation des ressources humaines », ce qui vise à valoriser le travail, encourager l’autonomie, et répondre précisément aux besoins du marché du travail.

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Entreprises communautaires : Promesse ou véritable plus-value ?

01. Oktober 2025 um 10:25

La création d’une troisième entreprise communautaire à caractère privé au niveau du gouvernorat de Manouba, baptisée « Kbida », spécialisée dans l’élevage, l’abattage et la distribution de volailles, a été annoncée récemment. Initialement prévue jusqu’au 13 septembre pour la période de souscription, celle-ci a été prolongée jusqu’à ce que le nombre total d’actionnaires fixé à 50 soit atteint. Le prix de souscription a été fixé à 400 dinars par part, a précisé le président du comité fondateur de la société, Aymen Moumni, à l’agence TAP.

La nouvelle société en question vise à organiser le secteur informel de la volaille en Tunisie, notamment en limitant le phénomène d’abattage anarchique grâce à la mise en place d’un abattoir moderne, soumis à un contrôle sanitaire. La société contribuera également à réguler le marché de la volaille. Dans un premier temps, ses activités se concentreront sur l’abattage et la distribution, pour s’étendre ensuite à l’élevage à mesure que ses ressources se développeront.

Selon Aymen Moumni, une fois la phase de souscription et les contributions des actionnaires finalisées, un premier conseil d’administration sera élu pour une durée de trois ans, conformément aux dispositions du décret présidentiel n°15 de 2022, daté du 20 mars 2022, relatif aux sociétés à caractère privé. La société a été lancée par un comité fondateur de six membres représentant différentes délégations du gouvernorat et a été enregistrée au registre national des entreprises.

Le président a souligné que la réussite de cette initiative repose principalement sur l’engagement des actionnaires pour fournir les équipements nécessaires à l’abattoir et assurer le bon fonctionnement de la société. L’objectif est d’organiser et de réguler un secteur jusqu’alors informel, tout en garantissant la continuité des activités dans un cadre légal et sous contrôle sanitaire strict.

La région de Manouba avait déjà vu la création de la première société communautaire « Manouba Bayah » en 2023, suivie de la société « Al-Fath », spécialisée dans l’agriculture intégrée, actuellement en phase de finalisation des procédures légales et de l’élection de son conseil d’administration.

Rappelons également, que l’entreprise communautaire « At-Tayssir pour l’élevage ovin » est entrée en activité ce samedi dans la région de Raguouba Est, relevant de la délégation de Sidi Makhlouf (gouvernorat de Médenine) a vu le jour dans cette même dynamique de création d’entreprises communautaires.

Toutefois, on peut se demander si la simple multiplication de sociétés communautaires dans le secteur de la volaille apportera une réelle valeur ajoutée à l’économie locale.

Entre abattage, distribution et promesses de régulation du marché, l’initiative semble ambitieuse sur le papier, mais reste à prouver qu’elle pourra réellement transformer un secteur longtemps informel et dispersé. L’idée de mutualiser les efforts et les investissements est séduisante, mais son efficacité dépendra largement de la gestion quotidienne, de la formation des membres et de la capacité à faire respecter les normes sanitaires et légales.

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