Le président de la Chambre nationale des bouchers, Ahmed El Amiri, a déclaré à La Porte de la Tunisie que les quantités de viande réfrigérée importée, notamment d’agneau, demeurent insuffisantes pour réguler le marché tunisien. Malgré l’importation hebdomadaire d’un conteneur contenant environ 1 200 têtes de moutons, soit près de 20 tonnes de viande, cette […]

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Le chef de la brigade régionale de la police municipale de Ben Arous, le commandant Makram El Mansi, a annoncé ce mercredi 1er octobre 2025 l’implication des services de sécurité dans la mise en œuvre de l’initiative présidentielle visant à réduire le prix de la viande rouge à 40 dinars le kilo pour l’agneau.

Intervenant sur les ondes de la Radio nationale, il a précisé qu’un nombre croissant de fournisseurs s’est engagé volontairement dans cette démarche. L’initiative couvre exclusivement la viande produite localement.

Pour sa part, le président de l’Organisation tunisienne pour l’orientation du consommateur (OTOC), Lotfi Riahi, a rappelé que les marges bénéficiaires des bouchers pouvaient atteindre 34 dinars par kilo, soulignant que plusieurs d’entre eux ont également choisi d’adhérer à la mesure.

Cette annonce s’inscrit dans le cadre des efforts du chef de l’État pour alléger la pression sur le pouvoir d’achat des Tunisiens, à un moment où les prix de la viande avaient atteint des niveaux jugés excessifs par les associations de consommateurs.

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Le président de l’Organisation tunisienne pour l’orientation du consommateur, Lotfi Riahi, a annoncé, ce vendredi 26 septembre 2025, la fixation du prix du kilogramme de viande ovine locale à 40 dinars, contre 65 dinars actuellement, et ce « par une décision présidentielle souveraine ».

Intervenant sur les ondes de Jawhara FM, Riahi a précisé que cette mesure vise à réduire « l’énorme marge bénéficiaire » qui s’était constituée ces derniers mois. Selon lui, la décision s’étend également à la viande bovine, dont le prix devrait être fixé à 32 dinars le kilogramme.

Il a ajouté que l’application de cette nouvelle tarification sera généralisée prochainement à la Société tunisienne des viandes ainsi qu’à l’ensemble des points de vente du pays.

Cependant, aucune décision officielle n’a été confirmée jusqu’à présent par le ministère du Commerce, ce qui laisse planer une incertitude sur l’entrée en vigueur effective de cette mesure.

Un marché en tension

Depuis plusieurs années, la flambée des prix de la viande rouge en Tunisie suscite de vives critiques de la part des consommateurs. Le kilogramme d’agneau, qui se vendait autour de 25 à 30 dinars il y a moins d’une décennie, a connu une envolée pour atteindre jusqu’à 65 dinars récemment, un niveau jugé inaccessible pour une grande partie de la population.

La hausse a été alimentée par plusieurs facteurs : le coût croissant des fourrages et des intrants agricoles, la spéculation, mais aussi la baisse du pouvoir d’achat qui rend chaque ajustement de prix particulièrement sensible.

Le gouvernement avait déjà tenté, à travers la Société tunisienne des viandes, de réguler le marché en proposant des prix plafonnés à certaines périodes, notamment durant l’Aïd el-Kébir, sans parvenir à stabiliser durablement la situation.

L’annonce d’aujourd’hui, si elle venait à être confirmée par une décision officielle, représenterait donc un tournant majeur dans la politique des prix alimentaires en Tunisie.

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La chasse aux produits alimentaires périmés et aux circuits parallèles s’intensifie. La Haute autorité de sécurité sanitaire des produits alimentaires a annoncé avoir mené, en coordination avec les forces de l’ordre et les services de contrôle (garde nationale, police municipale, brigades d’intervention rapide, équipes de recherche et agents communaux), une vaste campagne dans cinq gouvernorats : Jendouba, Ben Arous, Mahdia, Bizerte et l’Ariana.

Bilan : plus de 3,85 tonnes de denrées alimentaires avariées ont été saisies, avec une attention particulière portée aux restaurants scolaires et aux dépôts de stockage et de distribution.

À Jendouba, les inspections ciblant les établissements à vocation sociale, notamment les cantines scolaires, ont permis la saisie de 213 kg de viandes rouges et blanches et 24 kg de beurre, entreposés dans des conditions déplorables, avec changement de couleur et odeurs nauséabondes.

Abattoirs clandestins et dépôts illégaux

À Ben Arous, les autorités ont découvert un atelier clandestin de nettoyage de têtes d’ovins et caprins, d’où ont été saisis 64 têtes de moutons, 256 pattes, 30 kg de peaux et autant d’abats congelés.

Dans le même gouvernorat, un dépôt de stockage non autorisé mais lié à une société de distribution a été perquisitionné : 525 kg de produits transformés (salami, jambon), ainsi que des aliments pour animaux stockés dans des conditions thermiques inadaptées y ont été saisis. La fermeture immédiate du dépôt a été proposée.

À Mahdia, trois commerces informels de vente de sardines salées et séchées, installés près d’une décharge et d’une station d’épuration, ont été démantelés. Les autorités y ont saisi 2,5 tonnes de poisson, dépourvues de toute autorisation ou certificat sanitaire.

À Bizerte, une unité de fabrication de fromages a fait l’objet d’un contrôle qui a débouché sur la saisie de 56 kg de fromages, 50 kg de sucre stocké dans des contenants insalubres, 5 kg de génoise, 28 litres de jus congelé dans des bouteilles inadaptées ainsi que des morceaux de viande bovine congelée dans des conditions non conformes.

À l’Ariana, les inspecteurs ont contrôlé 52 commerces, distribué 30 avertissements écrits et dressé 4 procès-verbaux de saisie effective, avec un total de 250 kg de viandes et 113 kg de produits alimentaires et fromagers retirés du marché.

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Les prix de la viande d’agneau ont dépassé les 60 dinars le kilogramme, selon Ahmed Amiri, président de la chambre des bouchers, cité par les Actualités de la Radio Nationale.

Amiri attribue cette hausse des prix à une faible production ainsi qu’à des manipulations des chiffres en l’absence de contrôle, critiquant les déclarations affirmant une abondance de production durant la période de l’Aïd al-Adha.

Le porte-parole a exprimé leur désapprobation face à ces prix, qualifiant la cherté de « galopante », et a souligné que les intermédiaires (les spéculateurs) dominent le secteur de la viande rouge.

Ahmed Amiri a qualifié les prix de la viande rouge d’« irréalistes », rappelant que les problèmes dans ce secteur datent des années 2023-2024 et se poursuivent cette année en raison de l’absence d’évaluation et du manque de volonté de réforme.

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