PLF 2026 : Saïed appelle à réformer et protéger !
La cheffe du gouvernement, Sarra Zaâfrani Zenzri, a été reçue en audience au Palais de Carthage, dans l’après-midi du mercredi 8 octobre, par la République, Kaïs Saïd.
Objet de la réunion : la discussion sur le projet de loi de finances et le budget économique de 2026, indique un communiqué de la présidence de la République.
Dans ce contexte, le chef de l’Etat a mis l’accent sur la nécessité d’accorder toute l’attention requise au volet social et d’engager des réformes structurelles ciblant les finances publiques.
Il a attiré l’attention sur le fait que le legs hérité du passé est lourd dans de nombreux domaines. Tout en soulignant que le devoir incombe de relever les défis posés conformément à de nouvelles approches s’appuyant sur une nouvelle pensée.
« Les équilibres budgétaires ne se réduisent pas seulement en de simples palettes de données chiffrées. Mais ils doivent plutôt avoir un impact palpable sur la vie quotidienne du citoyen dans les différentes régions du pays ».
A ce titre, le chef de l’Etat a tenu à préciser que les équilibres budgétaires ne se réduisent pas seulement en de simples palettes de données chiffrées. Mais ils doivent plutôt avoir un impact palpable sur la vie quotidienne du citoyen dans les différentes régions du pays.
Le président Saïed a en outre rappelé que la Tunisie, qui a choisi de compter sur ses propres capacités et qui est parvenue à rembourser ses dettes à leur échéance bien que peuple n’en ait pas bénéficié autant qu’il aurait fallu, a offert le meilleur démenti aux sceptiques qui éprouvent encore une nostalgie pour le souvenir de « la Commission financière » et qui n’ont de cesse de revendiquer l’ingérence étrangère.
Sur un autre plan, le chef de l’Etat est revenu sur la situation des services publics de l’Etat. Il a à ce propos fustigé la marche « anormale » de plusieurs services publics, faisant porter la pleine et entière responsabilité des irrégularités à répétition aux responsables défaillants qui considèrent encore la responsabilité comme étant un privilège ou un butin.
« La Tunisie, qui a choisi de compter sur ses propres capacités et qui est parvenue à rembourser ses dettes à leur échéance…, a offert le meilleur démenti aux sceptiques qui éprouvent encore une nostalgie pour le souvenir de « la Commission financière » et qui n’ont de cesse de revendiquer l’ingérence étrangère ».
Par conséquent, cette situation ne doit plus perdurer, a martelé le président Saïed, soulignant que l’administration qu’on qualifiait autrefois de « profonde » est devenue facilement identifiable.
Désormais, il n’y a plus de place pour les centres d’influence ni pour les relais des lobbies au sein des institutions de l’État dont le peuple a choisi souverainement la voie de la justice et de la liberté, a fait savoir le chef de l’Etat. Tout en promettant d’œuvrer sans relâche à baliser la voie à la jeunesse afin qu’elle puisse contribuer avec autant d’engagement et d’abnégation à la construction de la Tunisie.
« Désormais, il n’y a plus de place pour les centres d’influence ni pour les relais des lobbies au sein des institutions de l’État dont le peuple a choisi souverainement la voie de la justice et de la liberté… »
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