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Maghzaoui : «Saïed avoue un crime d’Etat commis à Gabès» 

01. Oktober 2025 um 13:06

Les déclarations de Kaïs Saïed à propos de la situation environnementale et sanitaire à Gabès sont un aveu du crime commis par les pouvoirs publics dans cette ville du littoral sud-est de la Tunisie par la pollution provoquée par les émissions toxiques de l’usine du Groupe chimique tunisien (GCT).

C’est ce qu’a déclaré Zouhair Maghzaoui, secrétaire général du mouvement Echâab dans l’émission ‘‘Houna Tounes’’ sur Diwan FM, mercredi 1er octobre 2025.

L’Etat doit prendre les mesures nécessaires pour réduire l’impact de ces émissions sur la santé des habitants du gouvernorat de Gabès, a ajouté Maghzaoui, en rappelant, dans ce contexte, les discussions que son parti a eues avec des dirigeants du Parti communiste chinois (PCC) à propos de la mise en place à Gabès d’un hôpital spécialisé dans le traitement des tumeurs cancéreuses, dont souffrent beaucoup d’habitants de Gabès et des régions environnantes.

La Chine s’est engagée à faire un don à la ville de Gabès pour la réalisation de cet hôpital, a rappelé Maghzaoui, en appelant la partie chinoise à parachever les études de faisabilité du projet dans les meilleurs délais.

Maghzaoui commentait les déclarations faites hier par le président de la république Kaïs Saïed, lors de sa réunion, au Palais de Carthage, avec les ministres de la Santé, Mustapha Ferjani, de l’Environnement Habib Abid et de l’Industrie, des Mines et de l’Energie, Fatma Thabet Chiboub au cours de laquelle il a déploré ce qu’il a qualifié de crime environnemental à Gabès, suite aux intoxications par les émissions de gaz par l’usine du GCT dont ont souffert le weekend dernier plusieurs élèves de Gabès.  

I. B.

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Pollution | En plus des bonnes paroles, Gabès attend des actions

01. Oktober 2025 um 08:21

Le président de la République, Kaïs Saïed, a déclaré lors de sa rencontre hier, mardi 30 septembre 2025, avec les ministres de la Santé, Mustapha Ferjani, de l’Environnement Habib Abid, et de l’Industrie, de l’Energie et des Mines, Fatma Thabet Chiboub, que l’environnement a été détruit pendant de nombreuses années dans la ville de Gabès, faisant de nombreuses victimes. Vidéo.

Dans ce contexte, le chef de l’Etat a déploré la propagation de certaines maladies, notamment le cancer et l’ostéoporose, sans parler de la destruction des oasis et de tous les aspects de la vie dans la ville de Gabès, affirmant que ce sont là des choix criminels.

Le Président de la République a également évoqué les récents cas d’empoisonnement et d’asphyxie d’écoliers enregistrés dans la région, ainsi que les souffrances endurées par les populations, depuis l’implantation du complexe chimique à Gabès, qui a beaucoup affecté l’environnement et la santé dans la région.

Il a également rappelé ses visites dans la ville de Gabès à plusieurs reprises, notamment en 2013, 2014 et 2015, et les études approfondies présentées par des jeunes de la région concernant la situation environnementale et la manière de préserver la nature particulière de cette région où se côtoient le désert, la mer et l’oasis.

Le Président de la République a exprimé ses regrets de ne pas avoir écouté ces jeunes, affirmant que les personnes qui ont inhalé des gaz toxiques, dont certaines ont été dirigées vers l’hôpital Rabta à Tunis, révèle les lacunes existantes, malgré les travaux de maintenance  effectués dans les infrastructures locales. Les causes de destruction de l’environnement sont toujours là et les problèmes n’ont pas été traités à temps, a-t-il souligné.

Le Président de la République a déclaré que des études sont en cours, que des ressources doivent être fournies et que de tels incidents ne doivent pas se reproduire. Il a insisté sur la nécessité de mettre en place, dès maintenant, les mécanismes nécessaires pour remédier à la situation environnementale à Gabès et mettre fin à des crimes qui perdurent depuis des années.

Reste qu’au-delà de ces constats qui trahissent l’impuissance de l’Etat face aux dégâts environnementaux causés par ses propres choix, ni le président de la république ni ces chers ministres n’ont cru devoir nous indiquer la moindre solution au problème ainsi évoqué. Et tout indique que les habitants de Gabès vont continuer à subir les rejets toxiques de l’usine du Groupe chimique tunisien (GCT), laquelle, soyons sûrs, ne sera pas démantelée demain la veille.

Le problème de la détérioration de l’environnement à Gabès a été constaté depuis au moins deux décennies, mais rien n’a été fait pour y remédier. Et rien n’indique que des actions sont mises en œuvre pour cela. Il est urgent d’attendre !

Ainsi va la Tunisie : les problèmes s’accumulent et s’aggravent sans que des solutions concrètes et pratiques ne leur soient apportées. Tout le monde constate, commente, déplore, regrette et dénonce, à commencer par le président de la république, mais rien n’est concrètement fait pour remédier aux problèmes constatés. C’est à se demander à quoi sert un gouvernement, si c’est seulement à écouter religieusement les propos du chef de l’Etat en opinant de la tête !

I. B.

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