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France : Sébastien Lecornu renommé Premier ministre et déjà menacé

11. Oktober 2025 um 08:51

A peine reconduit par Emmanuel Macron, Sébastien Lecornu retrouve le fauteuil de Premier ministre dans un climat explosif. Les principales forces d’opposition, de la gauche au Rassemblement national, brandissent déjà la menace d’une motion de censure, laissant planer le spectre d’un nouveau bras de fer parlementaire.

Moins d’une semaine après sa démission, le chef du gouvernement a été rappelé à Matignon pour tenter de remettre en marche une majorité introuvable. Emmanuel Macron, confronté à l’urgence budgétaire et à l’absence d’alternative crédible, a fait le choix de la continuité – au risque de relancer la crise plutôt que de la résoudre.

Mais ce retour express ne convainc pas. À l’Assemblée nationale, la défiance demeure intacte : les oppositions dénoncent un “recyclage politique” et un exécutif qui refuse de tirer les leçons de son échec.

La censure plane déjà

Le Parti socialiste a confirmé qu’il déposerait une motion si le gouvernement ne changeait pas de cap sur les priorités sociales et économiques. Du côté du Rassemblement national, le ton est tout aussi ferme : le parti de Marine Le Pen estime qu’“aucune confiance n’est possible” envers un exécutif qui “persiste à ignorer le vote des Français”.

Dans ce contexte, la présentation de la déclaration de politique générale s’annonce périlleuse. Lecornu pourrait devoir défendre son programme sous la menace immédiate d’un vote de défiance, avant même d’avoir eu le temps d’agir.

Un pari à haut risque pour l’exécutif

En maintenant Lecornu, Emmanuel Macron mise sur la stabilité et l’expérience. Mais ce choix traduit aussi l’impasse politique dans laquelle se trouve l’Élysée : un Premier ministre reconduit faute de mieux, une majorité introuvable, et un Parlement prêt à en découdre.

À Matignon, le second mandat de Lecornu commence donc sous tension maximale. La moindre erreur pourrait précipiter un nouveau choc politique — et rouvrir la voie à une dissolution anticipée.

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Crise politique en France : ou crise de régime !

07. Oktober 2025 um 14:49

« Beaucoup s’accordent à dire que Macron est directement responsable du chaos politique. Mais son départ ou la dissolution de l’Assemblée nationale ne changerait guère la crise politique dans laquelle se trouve la France ». C’est ce qu’estime le journal danois Politiken.

Décryptage d’une crise politique annonciatrice d’une Vème République qui vacille sur ses pieds.

Le général de Gaule doit se retourner dans sa tombe. Instaurée en 1958 par l’homme du 18 juin, la Vème République avait pour principal objectif de renforcer le pouvoir exécutif et la stabilité du gouvernement. Répondant ainsi aux instabilités politiques de la IVe République et au contexte de la guerre d’Algérie. Or, la crise politique, qui secoue actuellement la France, marque aux yeux des observateurs en France et ailleurs un inquiétant retour à un passé récent caractérisé par : un régime parlementaire déséquilibré; l’absence d’une majorité présidentielle; et la fragmentation du pouvoir législatif dominé par des coalitions fragiles et mouvantes.

Une journée folle

En effet, la démission surprise de Sébastien Lecornu, nommé à Matignon il y a à peine 27 jours, en est la parfaite illustration. Face aux menaces de censure de LFI et du RN et à la dérobade du LR, le Premier ministre le plus éphémère de la Ve République,  a remis— 15 heures après avoir présenté son gouvernement- sa démission au président de la République, hier lundi 6 octobre, qui l’a acceptée.

Coup de théâtre : Emmanuel Macron lui confie de nouveau la mission de mener « d’ici mercredi soir d’ultimes négociations afin de définir une plateforme d’action et de stabilité pour le pays ». Du jamais vu sous les ors de la Vème République !

Entre temps, le locataire du palais de l’Elysée s’est dit prêt lundi à « prendre ses responsabilités » en cas de nouvel échec de Sébastien Lecornu. Par ce message, le président lance un dernier ultimatum à l’ensemble de la classe politique, en brandissant l’épée de Damoclès d’une nouvelle dissolution de l’Assemblée nationale.

Des choix cornéliens

Alors, quelle sera la marge de manœuvre du président de la République face aux élus de l’opposition qui appellent à une nouvelle dissolution de l’Assemblée nationale et aux voix qui exigent sa démission ? Il devra trancher entre cinq scénarios.

La démission. Si cette option spectaculaire se produisait, ce qui et fort improbable, Macron ayant toujours exclu un départ précipité avant l’échéance de son mandat en 2027. Dans ce cas, l’article 7 de la Constitution prévoit que le Conseil constitutionnel constate la vacance et que le président du Sénat soit nommé par intérim en attendant la tenue d’une élection présidentielle anticipée qui doit être organisée dans un délai de 20 à 50 jours.

Autre option : le chef de l’Etat convoque des élections législatives anticipées après la dissolution de l’Assemblée nationale; le délai de douze mois imposés entre deux dissolutions prévu par l’article 12 de la Constitution étant terminé. Une option qui convient notamment au Rassemblement national.

D’ailleurs, après la démission du Premier ministre, Marine Le Pen et Jordan Bardella ont en effet appelé Emmanuel Macron à la démission. « Nous sommes au bout du chemin. Il n’y en aura pas plus le lendemain. […] On est au bout de la blague, la farce a assez duré », a assuré Marine Le Pen.

A moins que le président de la République nomme tout simplement un nouveau chef de gouvernement, qui serait son huitième Premier ministre depuis 2017. Comme Sébastien Lecornu refuse catégoriquement d’être reconduit à son poste même s’il réussissait à former un nouveau gouvernement, il ne lui reste plus qu’à se tourner vers un autre nom, à gauche, à droite ou au centre, avec le risque d’une nouvelle motion de censure et un nouveau plongeon dans le vide.

Reste la possibilité de nommer un gouvernement technique ; soit  une équipe ministérielle apolitique de transition, qui sera chargée  de faire passer le budget et de gérer les urgences du pays.

Et pourquoi pas un gouvernement d’union combiné par plusieurs personnalités de sensibilité politique affiliées au centre, à droite ou encore à la gauche plurielle, à l’exception de la France insoumise ? Cela pourrait limiter les risques de motion de censure, mais c’est presque une mission impossible en raison des calculs politicards des uns et des autres. D’ailleurs, le Premier ministre démissionnaire, Sébastien Lecornu, en rêvait. Avant de tomber des nues.

 « Une malédiction de 2ème mandat » en France

Au final, la crise politique française actuelle est « une malédiction de 2ème mandat », analyse un fin politologue, ancien enseignant à Sciences Po Toulouse. Cette situation, poursuit-il, est « déterminée par l’absence de majorité à l’Assemblée Nationale et par l’absence de volonté des forces politiques de trouver un accord fût-il a minima pour permettre à la France de fonctionner ». Tout a été dit.

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