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R&I révise la note souveraine de la Tunisie

27. August 2025 um 09:29

L’agence japonaise de notation Rating and Investment Information (R&I), vient de réviser la perspective de notation de la Tunisie (notation de l’émetteur en devises étrangères) de négative (B-) à stable. On doit s’en féliciter, mais pas trop, car la note souveraine de la Tunisie reste trop basse pour inciter à l’investissement.

Selon l’agence japonaise «l’économie tunisienne est en voie de redressement. Le déficit courant s’est réduit et les réserves de change ont augmenté et les inquiétudes concernant la liquidité en devises étrangères se sont apaisées, malgré l’absence de perspective claire d’obtenir un soutien financier du Fonds monétaire international».

R&I a aussi justifié cette amélioration, dans un communiqué, par la baisse en pourcentage du déficit budgétaire est en produit intérieur brut (PIB) et par la diminution «de manière modérée» du ratio de la dette publique.

«Le gouvernement s’étant engagé à rétablir sa situation budgétaire», selon R&I qui estime que l’incertitude concernant le remboursement de la dette s’atténue.

«Sur la base de ces facteurs, ainsi que de la stabilité politique maintenue après l’élection présidentielle sans troubles majeurs», R&I a confirmé la note de l’émetteur en devises étrangères à B- et a ramené la perspective de notation à stable.

En 2024, le PIB réel a augmenté de 1,4 %. La reprise économique a été stimulée par la normalisation des conditions météorologiques qui avaient pesé sur l’économie l’année précédente, ainsi que par une forte demande touristique.

«La bonne performance économique se poursuivant en 2025, la croissance annuelle devrait se situer entre 1 % et 2 %», a encore fait valoir l’agence japonaise, qui estime que les répercussions directes des droits de douane appliquées lors des échanges entre la Tunisie et les Etats-Unis seraient limitées, compte tenu de la faible part des exportations tunisiennes vers les États-Unis. Néanmoins, elle recommande de prêter attention aux répercussions indirectes que la Tunisie pourrait subir en fonction de la tendance économique en Europe, principale destination des exportations du pays.

«Si la production agricole et le tourisme continuent de progresser régulièrement, l’économie tunisienne devrait connaître une croissance comprise entre 1 % et 2 % en 2026 et au-delà, même si cela dépendra également de la demande extérieure et de la situation politique intérieure», souligne R&I.

Au cours des dernières années, l’excédent de la balance des services s’est creusé, soutenu par la hausse des recettes touristiques. La balance des revenus primaires restant également excédentaire grâce aux transferts de fonds des Tunisiens travaillant à l’étranger, le déficit courant s’est réduit en pourcentage du PIB. En 2024, le déficit était de 1,7 % du PIB.

À l’avenir, le solde de la balance courante devrait afficher un déficit de 2 à 3 % du PIB, reflétant une augmentation des importations d’énergie, de biens intermédiaires et de biens de consommation sous l’effet d’une activité économique plus soutenue.

La masse salariale des fonctionnaires et les subventions représentant une part importante des dépenses publiques, il reste peu de marge pour les dépenses d’investissement et autres dépenses qui contribuent à renforcer les fondamentaux économiques, selon R&I.

Tout en s’efforçant de garantir les recettes fiscales, le gouvernement s’est attaché à réduire les dépenses, en particulier les salaires des fonctionnaires, ramenant le déficit budgétaire à 6 % du PIB en 2024. Dans le budget 2025, le gouvernement prévoit de contenir le déficit budgétaire à 5,5 % du PIB. Compte tenu de la relative stabilité des prix de l’énergie, une augmentation des dépenses de subventions serait évitée. Selon R&I, le solde budgétaire devrait continuer à s’améliorer au cours des deux prochaines années.

Il y a lieu de rappeler que R&I avait, le 29 août 2023, dégradé la notation souveraine de la Tunisie de «B» à «B-», tout en maintenant la perspective «négative».

Cette décision était justifiée par la situation budgétaire et extérieure difficile, reflétée par la persistance d’un déficit budgétaire et d’un taux d’endettement public à des niveaux relativement élevés, conjuguée avec des perspectives d’assainissement budgétaire incertaines.

D’après Tap.

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Tunisie : La BAD table sur une croissance de 1,9% en 2025

La Banque africaine de développement (BAD) prévoit une croissance économique de 1,9% pour la Tunisie en 2025, et de 2,3% en 2026, portée principalement par une reprise attendue dans l’agriculture et l’industrie manufacturière.

Ces prévisions ont été publiées jeudi dans un rapport intitulé « Tirer le meilleur parti du capital de la Tunisie pour favoriser son développement ».

L’inflation devrait, quant à elle, poursuivre sa décrue, atteignant 6,4% en 2025, puis 6,1% en 2026, sous l’effet d’une politique monétaire restrictive et de la diminution des pressions inflationnistes mondiales.

Réduction du déficit budgétaire, mais alerte sur le compte courant

La BAD anticipe également une réduction progressive du déficit budgétaire, qui passerait de 5,3% du PIB en 2025 à 4,9% en 2026, grâce à une meilleure mobilisation des ressources domestiques et aux efforts de consolidation budgétaire.

En revanche, le déficit du compte courant devrait se creuser, atteignant 2,2% du PIB en 2025 puis 3,3% en 2026, principalement en raison d’une hausse prévue des importations.

Une trajectoire fragile et semée de risques

Malgré ces signaux positifs, la BAD estime que les perspectives économiques tunisiennes restent fragiles, en raison d’un contexte international incertain. Les tensions commerciales, les conflits géopolitiques régionaux et la volatilité des chaînes d’approvisionnement pourraient affecter la demande extérieure, renchérir les coûts d’importation et affaiblir la compétitivité de l’économie tunisienne.

À cela s’ajoutent d’autres risques majeurs : la volatilité des prix des matières premières, susceptible de raviver les tensions inflationnistes, l’accès limité aux financements extérieurs, des tensions budgétaires internes, une hausse prolongée des taux d’intérêt à l’échelle mondiale, qui alourdirait le service de la dette et accentuerait la pression sur le dinar.

Enfin, la BAD met en garde contre le profil actuel de la dette publique, jugé risqué en termes de refinancement, ainsi que contre la vulnérabilité du compte courant aux fluctuations des prix de l’énergie et des denrées alimentaires.

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Tunisie : Le déficit budgétaire recule à 10 milliards de dinars en 2024

Von: MC
21. Mai 2025 um 13:48

Le déficit budgétaire de la Tunisie a atteint 10 milliards de dinars en 2024, enregistrant un recul de 6% par rapport à 2023, où il s’élevait à 11,4 milliards de dinars. C’est ce qu’indique une note publiée par le ministère des Finances sur les résultats provisoires de l’exécution du budget de l’État à fin décembre 2024.

Cette légère amélioration des équilibres budgétaires s’explique par une croissance plus soutenue des ressources publiques par rapport aux dépenses. En effet, les recettes budgétaires ont progressé de 8,7%, atteignant 47 milliards de dinars, contre 43,2 milliards une année auparavant.

Cette dynamique est principalement portée par la hausse des recettes fiscales, en hausse de 9,7% à 41,7 milliards de dinars, tandis que les recettes non fiscales ont progressé de 3,3%, pour s’établir à 4,6 milliards de dinars.

Côté dépenses, les charges budgétaires ont connu une hausse de 4,6%, s’élevant à 56,4 milliards de dinars à la clôture de l’exercice. Parmi les postes les plus importants figurent les rémunérations, qui ont légèrement augmenté de 2,6% pour atteindre 22,2 milliards de dinars, les interventions sociales (+4%, à 19 milliards), les intérêts de la dette (+7,8%, à 6,2 milliards) et les dépenses d’investissement (+7,4%, à 6 milliards).

Concernant les ressources de trésorerie, celles-ci ont progressé de 10%, passant de 26,1 milliards à 28,8 milliards de dinars. Elles proviennent principalement d’emprunts intérieurs (23,2 milliards de dinars). Ces fonds ont été utilisés en priorité pour rembourser le principal de la dette (64,3%, soit 18,5 milliards de dinars), ainsi que pour couvrir le déficit budgétaire (32,7%, soit 9,4 milliards).

Fait notable : l’encours de la dette publique a enregistré un léger repli, représentant 81,2% du PIB en 2024, contre 84,6% en 2023, traduisant une stabilisation relative des finances publiques malgré les tensions économiques persistantes.

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