Le Dr Jalel Ziadi, Directeur Général du Centre National pour la Promotion de la Transplantation d’Organes, a annoncé que 16 000 Tunisiens ont choisi de s’inscrire comme donneurs d’organes sur leur carte d’identité nationale.

Lors de son intervention le mercredi 6 août 2025 dans l’émission « Youm Saïd » sur Radio Nationale, le Dr Ziadi a précisé que sur ces 16 000 volontaires, seules 10 à 15 personnes par an répondent aux critères de don. Ces conditions strictes incluent la mort cérébrale, l’absence de maladies infectieuses et un décès survenu en milieu hospitalier.

Le directeur a souligné la longue liste d’attente pour les greffes en Tunisie :

1 700 patients attendent une greffe de rein.

40 patients attendent une greffe de cœur.

Entre 40 et 50 patients attendent une greffe de foie.

Le Dr Ziadi a expliqué que la transplantation ne peut avoir lieu qu’après avoir assuré une compatibilité stricte des tissus, du groupe sanguin et de la taille de l’organe. Il a insisté sur le fait que la priorité pour l’attribution des organes repose sur un système informatique objectif, sans aucune intervention personnelle.

Enfin, il a précisé que toutes les opérations de transplantation se déroulent au Centre national de transplantation d’organes, en coordination avec les équipes médicales. Le transport de l’organe est assuré par une escorte de sécurité et peut faire appel à un hélicoptère si la distance est importante entre le donneur et le receveur.

Le Dr Jalel Ziadi, Directeur Général du Centre National pour la Promotion de la Transplantation d’Organes, a annoncé que 16 000 Tunisiens ont déjà exprimé leur volonté de devenir donneurs d’organes en inscrivant cette mention sur leur carte d’identité nationale. Toutefois, il a précisé que seuls 10 à 15 donneurs par an remplissent les conditions […]

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Le programme national de transplantation d’organes a été au centre d’une réunion de travail tenue, hier lundi, au siège du ministère de la santé. Selon un communiqué du département, la réunion a permis de dresser un état des lieux du secteur. Les principaux défis rencontrés, notamment la lenteur des procédures, le manque de coordination entre […]

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Le programme national de transplantation d’organes a été au centre d’une réunion de travail tenue, lundi, au siège du ministère de la Santé.

Selon un communiqué du département, la rencontre a permis de dresser un état des lieux du secteur. Les principaux défis évoqués concernent la lenteur des procédures, le manque de coordination entre les différentes parties prenantes ainsi que l’insuffisance des ressources humaines et matérielles.

Des propositions concrètes ont été formulées pour améliorer l’efficacité du système, notamment le renforcement des équipements et des moyens, ainsi que la création d’une plateforme numérique nationale pour assurer le suivi et la coordination de l’ensemble du parcours de greffe, du diagnostic au suivi post-opératoire.

L’accent a également été mis sur l’importance du développement de la recherche scientifique, de la formation continue du personnel soignant et de la multiplication des campagnes de sensibilisation.