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La concurrence accrue, principale barriùre à l’export pour les PME en Tunisie

Von: Managers
03. Juli 2025 um 23:16

En Tunisie, la concurrence Ă©trangĂšre de plus en plus intense et la saturation des marchĂ©s Ă  l’export figurent en tĂȘte des prĂ©occupations des PME. C’est ce que rĂ©vĂšle une enquĂȘte menĂ©e par la Banque europĂ©enne d’investissement (BEI) dans le cadre du programme « Trade and Competitiveness Programme » (TCP), cofinancĂ© par l’Union europĂ©enne. Selon cette Ă©tude, publiĂ©e ce jeudi, 60 % des dirigeants de PME tunisiennes identifient la pression concurrentielle sur les marchĂ©s Ă©trangers comme un obstacle majeur Ă  leur dĂ©veloppement international. Sur un Ă©chantillon de 150 entreprises issues de secteurs exportateurs clĂ©s – notamment l’agro-industrie, le textile et l’automobile – les rĂ©sultats brossent le portrait d’un tissu entrepreneurial dynamique mais freinĂ© par des contraintes multiples. Une Ă©conomie dominĂ©e par les PME
 en quĂȘte d’ouverture Les PME reprĂ©sentent environ 97 % du tissu productif tunisien. Elles sont essentielles Ă  l’économie nationale, mais peinent encore Ă  s’imposer Ă  l’international. Si 88 % des entreprises interrogĂ©es dĂ©clarent exporter, seules la moitiĂ© le font de maniĂšre rĂ©guliĂšre. Une PME sur dix demeure totalement absente des marchĂ©s extĂ©rieurs, souvent par manque de moyens pour se conformer aux normes internationales, innover ou prospecter efficacement. Parmi les autres freins Ă©voquĂ©s, le manque de financement arrive en deuxiĂšme position, citĂ© par 48% des dirigeants comme un obstacle majeur Ă  l’internationalisation. La faiblesse du capital propre, l’accĂšs limitĂ© au crĂ©dit, ainsi que des dispositifs de soutien encore jugĂ©s insuffisants, limitent leur capacitĂ© Ă  investir dans des stratĂ©gies exportatrices solides. Des barriĂšres logistiques et commerciales persistantes MĂȘme les entreprises ayant dĂ©jĂ  franchi le pas de l’exportation se heurtent Ă  des contraintes structurelles.

Les coĂ»ts logistiques et douaniers Ă©levĂ©s, les exigences de conformitĂ©, ainsi que la difficultĂ© Ă  Ă©tablir des partenariats commerciaux Ă  l’étranger sont autant de freins citĂ©s par une large majoritĂ© des sondĂ©s: 62% dĂ©noncent des charges excessives, et 44 % pointent l’isolement sur les marchĂ©s cibles. «Ces contraintes techniques et relationnelles entravent l’intĂ©gration des PME tunisiennes dans les chaĂźnes de valeur mondiales», souligne le rapport de la BEI, qui insiste sur l’importance d’un accompagnement structurĂ© et ciblĂ© pour surmonter ces obstacles.

Miser sur la formation et la compĂ©titivitĂ© Pour rĂ©pondre Ă  ces dĂ©fis, le Trade and Competitiveness Programme propose un appui concret aux PME, en partenariat avec les institutions financiĂšres tunisiennes. Au cƓur de cette initiative : des formations techniques sur des enjeux stratĂ©giques comme la dĂ©carbonation, les rĂšgles d’origine ou encore la mise aux normes europĂ©ennes, mais aussi des lignes de financement dĂ©diĂ©es, avec des garanties allĂ©gĂ©es. « Ce dont nous avons besoin, ce sont des idĂ©es audacieuses, des formations ciblĂ©es et un accompagnement structurĂ© pour franchir les barriĂšres Ă  l’export. C’est ainsi que nos PME pourront renforcer leur compĂ©titivitĂ© et s’imposer durablement sur les marchĂ©s internationaux », tĂ©moigne un chef d’entreprise interrogĂ©. Un appel Ă  un soutien renforcĂ© L’étude de la BEI illustre le paradoxe auquel font face les PME tunisiennes : une volontĂ© affirmĂ©e de s’internationaliser, mais des conditions encore peu favorables pour y parvenir. Face Ă  la saturation des marchĂ©s et Ă  une concurrence fĂ©roce, la compĂ©titivitĂ© devient un facteur diffĂ©renciant dĂ©cisif. Les efforts pour renforcer l’intĂ©gration des PME dans les circuits d’exportation devront donc s’accompagner d’un soutien renforcĂ©, tant sur le plan financier que technique, pour leur permettre de transformer leur potentiel en rĂ©ussite durable Ă  l’international.

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la concurrence accrue, principale barriùre à l’export pour les PME en Tunisie

Von: Managers
03. Juli 2025 um 22:44

En Tunisie, la concurrence Ă©trangĂšre de plus en plus intense et la saturation des marchĂ©s Ă  l’export figurent en tĂȘte des prĂ©occupations des PME. C’est ce que rĂ©vĂšle une enquĂȘte menĂ©e par la Banque europĂ©enne d’investissement (BEI) dans le cadre du programme « Trade and Competitiveness Programme » (TCP), cofinancĂ© par l’Union europĂ©enne. Selon cette Ă©tude, publiĂ©e ce jeudi, 60 % des dirigeants de PME tunisiennes identifient la pression concurrentielle sur les marchĂ©s Ă©trangers comme un obstacle majeur Ă  leur dĂ©veloppement international. Sur un Ă©chantillon de 150 entreprises issues de secteurs exportateurs clĂ©s – notamment l’agro-industrie, le textile et l’automobile – les rĂ©sultats brossent le portrait d’un tissu entrepreneurial dynamique mais freinĂ© par des contraintes multiples. Une Ă©conomie dominĂ©e par les PME
 en quĂȘte d’ouverture Les PME reprĂ©sentent environ 97 % du tissu productif tunisien. Elles sont essentielles Ă  l’économie nationale, mais peinent encore Ă  s’imposer Ă  l’international. Si 88 % des entreprises interrogĂ©es dĂ©clarent exporter, seules la moitiĂ© le font de maniĂšre rĂ©guliĂšre. Une PME sur dix demeure totalement absente des marchĂ©s extĂ©rieurs, souvent par manque de moyens pour se conformer aux normes internationales, innover ou prospecter efficacement. Parmi les autres freins Ă©voquĂ©s, le manque de financement arrive en deuxiĂšme position, citĂ© par 48% des dirigeants comme un obstacle majeur Ă  l’internationalisation. La faiblesse du capital propre, l’accĂšs limitĂ© au crĂ©dit, ainsi que des dispositifs de soutien encore jugĂ©s insuffisants, limitent leur capacitĂ© Ă  investir dans des stratĂ©gies exportatrices solides. Des barriĂšres logistiques et commerciales persistantes MĂȘme les entreprises ayant dĂ©jĂ  franchi le pas de l’exportation se heurtent Ă  des contraintes structurelles. Les coĂ»ts logistiques et douaniers Ă©levĂ©s, les exigences de conformitĂ©, ainsi que la difficultĂ© Ă  Ă©tablir des partenariats commerciaux Ă  l’étranger sont autant de freins citĂ©s par une large majoritĂ© des sondĂ©s: 62% dĂ©noncent des charges excessives, et 44 % pointent l’isolement sur les marchĂ©s cibles. «Ces contraintes techniques et relationnelles entravent l’intĂ©gration des PME tunisiennes dans les chaĂźnes de valeur mondiales», souligne le rapport de la BEI, qui insiste sur l’importance d’un accompagnement structurĂ© et ciblĂ© pour surmonter ces obstacles. Miser sur la formation et la compĂ©titivitĂ© Pour rĂ©pondre Ă  ces dĂ©fis, le Trade and Competitiveness Programme propose un appui concret aux PME, en partenariat avec les institutions financiĂšres tunisiennes. Au cƓur de cette initiative : des formations techniques sur des enjeux stratĂ©giques comme la dĂ©carbonation, les rĂšgles d’origine ou encore la mise aux normes europĂ©ennes, mais aussi des lignes de financement dĂ©diĂ©es, avec des garanties allĂ©gĂ©es. « Ce dont nous avons besoin, ce sont des idĂ©es audacieuses, des formations ciblĂ©es et un accompagnement structurĂ© pour franchir les barriĂšres Ă  l’export. C’est ainsi que nos PME pourront renforcer leur compĂ©titivitĂ© et s’imposer durablement sur les marchĂ©s internationaux », tĂ©moigne un chef d’entreprise interrogĂ©. Un appel Ă  un soutien renforcĂ© L’étude de la BEI illustre le paradoxe auquel font face les PME tunisiennes : une volontĂ© affirmĂ©e de s’internationaliser, mais des conditions encore peu favorables pour y parvenir. Face Ă  la saturation des marchĂ©s et Ă  une concurrence fĂ©roce, la compĂ©titivitĂ© devient un facteur diffĂ©renciant dĂ©cisif. Les efforts pour renforcer l’intĂ©gration des PME dans les circuits d’exportation devront donc s’accompagner d’un soutien renforcĂ©, tant sur le plan financier que technique, pour leur permettre de transformer leur potentiel en rĂ©ussite durable Ă  l’international.

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Lancement d’une nouvelle ligne aĂ©rienne entre la Tunisie et le Portugal

Von: Managers
28. Juni 2025 um 08:38

L’aĂ©roport d’Enfidha-Hammamet a accueilli, ce vendredi 27 juin Ă  02h25 (heure locale), le tout premier vol de la compagnie nationale portugaise TAP Air Portugal, en provenance de Lisbonne.

Ce vol inaugural, opĂ©rĂ© Ă  bord d’un Airbus A320 d’une capacitĂ© de 180 siĂšges, marque l’ouverture d’une nouvelle liaison aĂ©rienne entre le Portugal et la Tunisie. Du 26 juin au 19 septembre 2025, TAP Air Portugal proposera deux vols par semaine entre Lisbonne et Enfidha-Hammamet, renforçant ainsi les liens touristiques, culturels et Ă©conomiques entre les deux pays.

Pour cĂ©lĂ©brer cet Ă©vĂ©nement majeur, une cĂ©rĂ©monie d’accueil a Ă©tĂ© organisĂ©e Ă  l’aĂ©roport d’Enfidha-Hammamet.
Ce vol inaugural s’inscrit dans la volontĂ© commune de TAP Air Portugal et de l’aĂ©roport d’Enfidha-Hammamet de dĂ©velopper de nouvelles liaisons internationales, tout en renforçant la position de la Tunisie en tant que destination de choix en MĂ©diterranĂ©e.

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Amen Bank trace la voie vers une Tunisie bas carbone en mobilisant les acteurs du changement

Von: Managers
24. Juni 2025 um 10:39

Dans un contexte mondial marquĂ© par l’urgence climatique et la nĂ©cessitĂ© de rĂ©former en profondeur les systĂšmes Ă©nergĂ©tiques, Amen Bank s’affirme comme un acteur stratĂ©gique de la transformation durable en Tunisie. À travers une rencontre intitulĂ©e « Amen Bank, banque de rĂ©fĂ©rence pour l’accompagnement de l’entreprise tunisienne », la banque a rĂ©uni des experts de haut niveau pour tracer les contours d’une Ă©conomie bas carbone, rĂ©siliente et compĂ©titive.

Une transition énergétique devenue incontournable

Samir Amous, expert international en politiques Ă©nergĂ©tiques et climatiques, est intervenu lors de la premiĂšre session pour prĂ©senter le cadre gĂ©nĂ©ral, la mise en contexte, les avantages et les outils de la dĂ©carbonation. Il a notamment rappelĂ© l’évolution historique de la transition Ă©nergĂ©tique: ce qui n’était, dans les annĂ©es 1970, qu’une simple question de «maĂźtrise de l’énergie» s’est progressivement transformĂ© en une nĂ©cessitĂ© globale, irrĂ©versible et urgente face Ă  l’aggravation de la crise climatique. 

Selon lui, cette transformation dĂ©passe la seule question technologique. Elle implique une refonte systĂ©mique de notre maniĂšre de produire, distribuer et consommer l’énergie, en lien direct avec la transition numĂ©rique, industrielle, climatique et rĂ©glementaire.

Il a Ă©galement insistĂ© sur les engagements internationaux, notamment l’Accord de Paris, auquel la Tunisie a adhĂ©rĂ©, l’obligeant Ă  renforcer ses objectifs de rĂ©duction des Ă©missions de gaz Ă  effet de serre.

La Tunisie face à ses défis énergétiques

Rafik Missaoui, spĂ©cialiste de l’économie de l’énergie et des changements climatiques, a mis en lumiĂšre les vulnĂ©rabilitĂ©s du modĂšle tunisien. Depuis les annĂ©es 2000, le pays est devenu importateur net d’énergie, rendant son Ă©conomie dĂ©pendante de la volatilitĂ© des prix mondiaux.

Il a indiquĂ© que l’objectif, d’ici 2035, est de porter la part des Ă©nergies renouvelables Ă  18% de l’ensemble de l’énergie consommĂ©e, avec 50% de l’électricitĂ© provenant de sources renouvelables, soutenues par une capacitĂ© installĂ©e de 8000 MW.

Il a Ă©galement soulignĂ© que les entreprises tunisiennes doivent intĂ©grer ces enjeux non seulement pour amĂ©liorer leur compĂ©titivitĂ©, mais aussi pour rĂ©pondre aux exigences rĂ©glementaires internationales, comme le MĂ©canisme d’ajustement carbone aux frontiĂšres (MACF) mis en place par l’Union europĂ©enne.

ESG et finance durable: un virage obligatoire

Aimen Ktari, directeur de la plateforme développement durable et ESG chez PwC, a replacé la question du développement durable dans une perspective stratégique et financiÚre. Selon lui, les critÚres ESG (environnementaux, sociaux et de gouvernance) deviennent déterminants pour accéder au financement.

Il a insistĂ© sur la nĂ©cessitĂ© d’une dĂ©marche structurĂ©e incluant: un diagnostic de durabilitĂ©, la dĂ©finition des enjeux via une double matĂ©rialitĂ©, une feuille de route sur trois ans, un reporting rĂ©gulier des actions mises en place.

Le bilan carbone, outil de compétitivité et de financement

Haithem Hadded, directeur industriel chez Sitex et expert en comptabilitĂ© carbone et durabilitĂ©, a apportĂ© un Ă©clairage technique sur la rĂ©glementation Ă  venir. Le MACF imposera dĂšs 2026 une dĂ©claration des Ă©missions carbone pour toute entreprise exportant vers l’UE, accompagnĂ©e d’une taxe carbone.

Il a expliqué les trois scopes du bilan carbone:

Scope 1: Ă©missions directes de l’entreprise

Scope 2: consommation électrique,

Scope 3: émissions indirectes comme le transport des matiÚres premiÚres


Un bilan carbone structuré devient ainsi un critÚre de financement et de crédibilité auprÚs des partenaires économiques et des bailleurs de fonds.

Amen Bank: catalyseur financier de la durabilité

FidĂšle Ă  sa vision de banque responsable, Amen Bank entend accĂ©lĂ©rer le financement de la transition Ă©nergĂ©tique. Elle renforce ses partenariats nationaux et internationaux pour faciliter l’accĂšs des entreprises aux financements verts, promouvoir l’intĂ©gration des critĂšres ESG dans la gouvernance d’entreprise, et soutenir les investissements en efficacitĂ© Ă©nergĂ©tique et Ă©nergies renouvelables.

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Amen Bank s’engage activement dans la transition Ă©nergĂ©tique

Von: Managers
23. Juni 2025 um 15:58

Amen Bank a organisĂ© aujourd’hui lundi 23 juin un Ă©vĂ©nement dĂ©diĂ© Ă  la transition Ă©nergĂ©tique et aux Ă©nergies renouvelables, intitulĂ© «Amen Bank, la banque de rĂ©fĂ©rence pour l’accompagnement de l’entreprise tunisienne».

Cette rencontre a permis à la banque de présenter ses récentes initiatives en matiÚre de financement durable, tout en ouvrant la discussion sur les leviers bancaires pour soutenir cette transformation.

Pour NĂ©ji Ghandri, prĂ©sident du directoire d’Amen Bank, la transition Ă©nergĂ©tique est aujourd’hui un impĂ©ratif: «Ce n’est plus un luxe. Elle permet aux entreprises de rĂ©duire leurs coĂ»ts et de gagner en compĂ©titivitĂ©, notamment avec la taxe carbone europĂ©enne qui entrera en vigueur dĂ©but 2026».

Dans ce contexte, Amen Bank renforce son accompagnement des entreprises, quelle que soit leur taille, en les aidant Ă  Ă©tablir leur bilan carbone et Ă  dĂ©finir des plans d’action pour rĂ©duire leurs Ă©missions. La banque met Ă©galement en place des solutions de financement sur mesure pour la production d’énergie renouvelable, que ce soit pour l’autoconsommation ou la revente Ă  la Steg.

Alors qu’en 2024, 23 projets ont Ă©tĂ© financĂ©s, le premier trimestre 2025 compte presque 35 projets d’énergies renouvelables et d’efficacitĂ© Ă©nergĂ©tique. 

Ghandri précise que grùce au soutien de bailleurs de fonds internationaux, Amen Bank compte poursuivre et élargir ses efforts.

Le prĂ©sident du directoire d’Amen Bank a affirmĂ© que la transition Ă©nergĂ©tique constitue dĂ©sormais une nĂ©cessitĂ© incontournable. Il a mis en avant l’importance de dĂ©velopper des mĂ©canismes d’autoproduction et de renforcer la compĂ©titivitĂ© des entreprises afin de contribuer Ă  l’atteinte des objectifs nationaux de 35% d’énergies renouvelables d’ici Ă  2030.

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La Fipa cĂ©lĂšbre 30 ans au service de l’investissement en Tunisie, avec des chiffres en hausse

Von: Managers
20. Juni 2025 um 16:01

À l’occasion de son 30e anniversaire, cĂ©lĂ©brĂ© le 20 juin 2025 Ă  Gammarth, l’Agence de Promotion de l’Investissement ExtĂ©rieur (FIPA) a rĂ©uni un large Ă©ventail d’acteurs Ă©conomiques et institutionnels autour du thĂšme de l’intĂ©gration Ă©conomique de la Tunisie. L’évĂ©nement, marquĂ© par une forte prĂ©sence d’institutions d’appui, de fĂ©dĂ©rations professionnelles, de chambres de commerce, de banques, de diplomates et d’experts, s’est clĂŽturĂ© par une cĂ©rĂ©monie des Awards rendant hommage aux entrepreneurs et innovateurs ayant contribuĂ© Ă  l’attractivitĂ© du pays.

«Cet anniversaire cĂ©lĂšbre trois dĂ©cennies d’efforts pour promouvoir l’investissement direct Ă©tranger en Tunisie. Nous remercions l’ensemble de l’écosystĂšme tunisien – ministĂšres, agences, entreprises – qui soutient cette dynamique», a dĂ©clarĂ© Jalel Tebib, Directeur GĂ©nĂ©ral de la FIPA. Il a Ă©galement mis en lumiĂšre la fidĂ©litĂ© des entreprises Ă©trangĂšres implantĂ©es en Tunisie : « Beaucoup d’entre elles ont non seulement maintenu, mais accru leurs investissements au fil des annĂ©es. Cela confirme que la Tunisie demeure une destination attractive pour les IDE, qui restent une prioritĂ© du gouvernement».

Les chiffres viennent confirmer cette dynamique. En 2024, les investissements directs Ă©trangers ont atteint 3,2 milliards de dinars, soit une progression de 26 % par rapport Ă  2023. Et la tendance se poursuit : sur le seul premier trimestre de 2025, les IDE s’élĂšvent dĂ©jĂ  Ă  prĂšs de 760 millions de dinars, affichant une hausse de 25 % par rapport Ă  la mĂȘme pĂ©riode l’an dernier. À ce rythme, la FIPA table sur un total avoisinant les 4 milliards de dinars d’IDE pour l’ensemble de l’annĂ©e.

Cette croissance repose sur plusieurs secteurs stratĂ©giques, notamment les industries Ă©lectriques, Ă©lectroniques, mĂ©caniques, ainsi que les filiĂšres automobile et aĂ©ronautique, qui ont vu l’extension de nombreuses unitĂ©s de production. Ce dynamisme se reflĂšte Ă©galement sur le plan de l’emploi : 15 500 postes ont Ă©tĂ© créés en 2024, contre 14 500 en 2023.

À travers cette trajectoire, la FIPA confirme son rĂŽle central dans le dĂ©veloppement Ă©conomique du pays. En misant sur les secteurs Ă  haute valeur ajoutĂ©e et en renforçant l’image de la Tunisie comme un hub industriel et technologique en Afrique du Nord, elle contribue Ă  ancrer durablement le pays dans les circuits internationaux de l’investissement.

 

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