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Clôture spirituelle et envoûtante à Nabeul : “Al Maqâm” des Slatine El Hadhra fait vibrer le public

20. August 2025 um 08:03

C’est dans une ambiance solennelle et vibrante que s’est achevée la 37 édition du Festival international de Nabeul. Pour clôturer un mois de festivités culturelles, le spectacle “Al Maqâm” des Slatine El Hadhra a offert une soirée inoubliable, mêlant musique mystique, chants soufis et émotions partagées.

Le théâtre de plein air Moncef Kort affichait complet depuis plusieurs jours. Le spectacle, très attendu, s’est joué à guichets fermés. À la nuit tombée, les lumières se sont tamisées, les premiers battements de bendir ont résonné, et la scène s’est transformée en un espace sacré où la tradition soufie tunisienne a pris toute sa place.

Dès les premières invocations, le public a été transporté dans un univers où la spiritualité se chante, se ressent, se vit. Le répertoire, puisé dans les grandes œuvres du patrimoine soufi tunisien, a touché en plein cœur. Parmi les morceaux les plus acclamés, “Jaret Lachwa9”, “Ya Lila Jaytek Bi Dkhil”, “Ya Sayda Ya Naghara”, ou encore les incontournables “Sidi Mansour”…, ont été repris en chœur par un public profondément impliqué.

Chaque chanson était une montée en puissance émotionnelle. Des voix puissantes, des harmonies profondes et une instrumentation traditionnelle maîtrisée ont créé une ambiance mystique. Certains spectateurs, les yeux fermés, la main sur le cœur, laissaient couler les larmes. D’autres, debout, accompagnaient les rythmes en frappant dans les mains, comme dans une véritable hadra populaire.

Les Slatine El Hadhra, habillés de blanc, de rouge et de vert, ont délivré une performance à la fois maîtrisée et habitée. Leur spectacle ne relevait pas uniquement de l’artistique : il touchait à l’âme. Chaque chant résonnait comme une invocation, chaque mélodie ouvrait une porte vers l’élévation intérieure.

En offrant une clôture aussi puissante et authentique, le Festival de Nabeul prouve qu’il sait conjuguer culture, tradition et spiritualité avec finesse. “Al Maqâm” n’était pas simplement un concert : c’était une immersion dans un art ancestral, vivant, et résolument fédérateur.

16 millions d’euros dépensés par les Tunisiens pour le visa Schengen : que disent les chiffres ?

19. August 2025 um 18:52

 

En 2024, les demandes de visa Schengen déposées par les ressortissants tunisiens ont atteint un niveau record, avec 177 951 dossiers enregistrés, soit une hausse de 11,4 % par rapport à 2023, selon les données publiées par SchengenVisaInfo. Malgré cette progression notable, l’accès à l’espace Schengen reste compliqué : plus de 38 000 demandes ont été refusées, représentant un taux de refus de 21,39 %. Ces refus ont engendré une perte financière directe estimée à 3,4 millions d’euros, les frais de visa étant non remboursables.


En effet, le coût d’une demande de visa Schengen a été relevé en juin 2024, passant de 80 à 90 euros, ce qui explique que les Tunisiens aient dépensé plus de 16 millions d’euros pour les frais de visa sur l’ensemble de l’année. Ce montant n’inclut pas les frais annexes liés à la constitution des dossiers ou aux services consulaires, qui peuvent alourdir la facture. Pour de nombreuses familles tunisiennes, ces coûts représentent un investissement important dans un contexte économique marqué par l’inflation et un taux de chômage élevé.

La France, destination privilégiée

Parmi les 26 pays membres de l’espace Schengen, la France reste la destination la plus sollicitée par les Tunisiens, avec 106 617 demandes, soit près de 60 % des dossiers déposés au niveau national. Cependant, elle a également enregistré le plus grand nombre de refus : 19 626 demandes rejetées, soit un taux de refus proche de 20 %.

À l’opposé, la Grèce présente le taux de refus le plus élevé, avec 53,78 % des demandes tunisiennes rejetées en 2024, ce qui en fait le pays le plus strict pour les candidats tunisiens.

En comparaison, l’Allemagne se distingue par son ouverture, avec un taux d’approbation de 84,09 % sur 85 476 demandes examinées. Cette forte proportion de visas accordés illustre la politique plus favorable de ce pays envers les demandeurs tunisiens.
Il est à noter que la majorité des demandes de visa émane de pays ayant des liens historiques, linguistiques ou économiques forts avec la Tunisie, notamment la France, l’Allemagne, l’Italie et l’Espagne.

En revanche, certains États membres comme la Roumanie ou la Slovaquie n’ont reçu que quelques centaines de demandes, soulignant une répartition géographique très inégale.

Une tendance à l’amélioration, mais des défis persistants

Le taux de refus global a baissé par rapport à 2023, où il s’établissait à 24,35 %, signe d’une amélioration dans les procédures ou la qualité des dossiers. Cependant, il reste élevé, particulièrement au regard des normes européennes et du contexte africain.


Face à cette pression croissante, les consulats européens en Tunisie doivent gérer un afflux important de demandes, tout en assurant un traitement rigoureux et rapide. Les ONG et experts en mobilité recommandent une plus grande transparence des critères de refus ainsi qu’un accompagnement administratif renforcé pour aider les demandeurs à constituer des dossiers solides et conformes.

Il est aussi à noter que ces chiffres s’inscrivent dans un contexte où la Tunisie, pays jeune et relativement éduqué, affiche une forte aspiration à la mobilité internationale. Cependant, les obstacles bureaucratiques, financiers et parfois politiques freinent cette dynamique. Le coût élevé des demandes, les délais et les taux de refus alimentent une frustration croissante.

Tourisme 2025 : la Tunisie, nouvelle rivale du Maroc selon la presse française

18. August 2025 um 12:43

Un magazine français de lifestyle, Be Magazine, met en lumière la Tunisie comme la destination “tendance” de l’été 2025, la décrivant comme une alternative méditerranéenne plus authentique et abordable qu’Agadir, victime d’une image de tourisme de masse désormais trop coûteux.

En basse saison, un aller-retour entre la France et la Tunisie (vers Tunis ou Sousse) serait proposé à moins de 100 €, souligne le magazine. Une fois sur place, le coût de la vie reste avantageux : une chambre d’hôtel confortable est à partir de 40 €, et un repas traditionnel copieux coûte environ 10 €, faisant pâlir les tarifs d’Agadir, où les prix s’élèvent autour de 80 € pour une nuit et 20 € pour un repas.

Un cadre culturel et balnéaire riche

La Tunisie séduit par ses paysages méditerranéens – plages baignées de soleil, eaux chaudes et dorées – mais aussi par une authenticité préservée. La médina de Tunis (classée à l’UNESCO), ses souks colorés et sa culture vivante contrastent avec l’atmosphère souvent uniformisée d’Agadir. Plus au sud, Sousse enchante avec ses remparts, ses marchés traditionnels et une ambiance moins industrialisée par le tourisme de masse.

La Tunisie bénéficie de plus de 300 jours de soleil par an : en été, les eaux peuvent atteindre les 28 °C, et la baignade reste agréable jusqu’en octobre. C’est aussi une période où les prix chutent, attirant une clientèle plus soucieuse de son budget.

Ce positionnement s’inscrit parfaitement dans une stratégie de diversification touristique en Tunisie. Le pays développe une offre alternative et durable : hébergements atypiques, gîtes ruraux, maisons d’hôtes, lodges écologiques, tourisme culturel, saharien, bien-être ou encore œnotourisme. L’Office National du Tourisme (ONTT) et la Fédération tunisienne de l’hôtellerie (FTH) encouragent ces initiatives, en dépit d’un cadre réglementaire encore perfectible.

À travers le regard de Be Magazine, la Tunisie apparaît comme une perle méditerranéenne offrant détente, culture et économies. Elle se positionne comme une alternative plus abordable et authentique à Agadir. Cette tendance s’inscrit dans un mouvement plus large de promotion du “tourisme alternatif” en Tunisie, soucieux de qualité, d’expérience locale et de diversification du produit touristique.

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