Il est grand temps de redonner au gouvernorat de Monastir la place qui lui revient sur la carte du développement national, a plaidé le président du Conseil national des régions et des districts (CNRD), Imed Derbali.

Il n’est plus besoin de rappeler que le pays a souffert de stagnation et de récession économique pendant plusieurs années, a-t-il regretté, pointant du doigt des politiques publiques « a-patriotiques » et des alliances étroites ayant favorisé l’émergence d’une économie de rente, au détriment du développement régional.

S’exprimant jeudi lors d’une visite à Monastir à la tête d’une délégation du CNRD, Derbali a insisté sur la nécessité de lancer des initiatives de développement « réalistes et réalisables », capables de redonner espoir au citoyen et de rétablir l’équilibre entre les régions.

Ces initiatives, a-t-il souligné, doivent impérativement respecter une trilogie fondatrice : la primauté de la souveraineté nationale, la préservation des libertés et la promotion de la justice sociale.

Lors d’une rencontre au siège du gouvernorat, Derbali a affirmé que la défense du projet national passe par un attachement indéfectible à l’unité du pays et à la cohésion autour des institutions de l’État. Il a souligné que les défis de développement exigent aujourd’hui une conscience élevée, un esprit de solidarité, et un dépassement des clivages partisans et des calculs étroits.

Il a précisé que cette rencontre s’inscrit dans le cadre du processus participatif visant à dresser un état des lieux du développement dans le gouvernorat de Monastir, à identifier les leviers d’action pertinents et à recueillir les attentes des citoyens.

Cette approche, a-t-il expliqué, repose sur la complémentarité entre les conseils locaux, le conseil régional, le conseil de district et l’Exécutif, sur la base de données fiables et rigoureuses.

Derbali a tenu à rappeler que les membres du CNRD placent la souveraineté nationale au-dessus de toute autre considération et rejettent catégoriquement toute forme d’ingérence étrangère — politique ou financière, directe ou indirecte.

Il a également affirmé que la dignité de l’État est intrinsèquement liée à celle du peuple. « La souveraineté n’est pas négociable ni sujette à chantage », a-t-il martelé, précisant que la coopération internationale est la bienvenue, à condition qu’elle repose sur l’égalité et le respect mutuel, et ne se transforme jamais en diktat ou en atteinte à nos choix souverains.

Enfin, il a dénoncé l’inféodation de certaines parties à des intérêts étrangers sous de faux prétextes, qualifiant cela de trahison pure et simple envers le sang des martyrs et les sacrifices du peuple tunisien libre, qui a lutté pour recouvrer la souveraineté nationale.

Le temps sera parfois très nuageux ce vendredi, avec des pluies éparses attendues sur le nord et localement sur le centre du pays. Selon l’INM, ces précipitations seront temporairement orageuses sur l’extrême nord en matinée, puis concerneront le centre-ouest dans l’après-midi. Des chutes de grêle sont possibles par endroits. Le sud bénéficiera, quant à lui, d’un ciel partiellement nuageux.

Les vents souffleront du secteur nord sur le nord et le centre, et du secteur est sur le sud. Ils seront relativement forts près des côtes orientales et sur le sud, mais resteront faibles à modérés ailleurs.

La mer sera peu agitée sur le nord, mais agitée à très agitée le long des côtes est.

Les températures maximales varieront entre 20 et 27°C sur le nord, les régions côtières et les hauteurs de l’ouest. Elles atteindront entre 28 et 35°C dans le reste du pays, avec des pics pouvant aller jusqu’à 38°C à l’extrême sud.

Le président de la République, Kaïs Saïed, a présidé hier, jeudi, une réunion du Conseil des ministres, centrée principalement sur la justice sociale et la situation des ouvriers précaires.

Dès l’ouverture de la séance, le chef de l’État a souligné la nécessité de repenser en profondeur les politiques sociales afin d’instaurer une véritable justice sociale, indique un communiqué de la présidence. Il a également appelé à une rupture radicale avec les déséquilibres qui, pendant des décennies, ont nourri les inégalités et la marginalisation.

« Il ne peut y avoir de justice sociale sans réforme réelle des politiques et des approches sociales », a déclaré Kaïs Saïed, ajoutant que l’objectif est de bâtir un État équitable, garant des droits de tous et assurant un accès égal aux conditions d’une vie digne.

Le Conseil a examiné à cette occasion un projet de décret relatif à la justice sociale. Le président a insisté sur l’importance de développer de nouveaux concepts et mécanismes adaptés à cette vision, appelant à une approche renouvelée.

Un autre point abordé a concerné le sort des ouvriers des chantiers – les travailleurs précaires de la fonction publique. Kaïs Saïed a qualifié leur situation de « non seulement injuste, mais inhumaine », évoquant également le cas des travailleurs en sous-traitance et des chômeurs de longue durée empêchés d’exercer leur droit au travail. Il a souligné l’urgence de mettre un terme définitif à ces formes de précarité.

Malgré les tensions alimentées dans certains cercles, le président a assuré que la Tunisie poursuit résolument sa marche réformatrice. Il a accusé certains acteurs de chercher à attiser les troubles par tous les moyens, après l’échec de leurs manœuvres et leur rejet par le peuple. « Le peuple tunisien a su faire le tri avec lucidité et ne pardonnera jamais à ceux qui l’ont opprimé », a-t-il martelé.

Le 8 mai 2025, le tribunal de première instance de Tunis, dans sa sixième chambre criminelle spécialisée dans les affaires de corruption financière, a condamné l’homme d’affaires et ancien député du parlement dissous, Ridaa Charfeddine, à une peine de 3 ans de prison.
En outre, la chambre a prononcé contre lui des amendes financières d’un montant total avoisinant les 72 millions de dinars.
Cette condamnation fait suite à une enquête du pôle judiciaire économique et financier, qui avait émis un mandat de dépôt contre Ridha Charfeddine. L’homme d’affaires a été jugé pour des faits liés à l’obtention de gains à l’étranger sans l’autorisation préalable de la Banque centrale de Tunisie.
La décision de la cour marque une étape importante dans la lutte contre la corruption financière en Tunisie, un dossier qui continue d’être suivi de près par les autorités et l’opinion publique.

Le New York Post a rapporté ce jeudi, citant des sources non identifiées, que l’administration du président américain Donald Trump étudie la possibilité de réduire les droits de douane de 145 % sur les importations chinoises de plus de la moitié, une décision qui pourrait être prise dès la semaine prochaine.
Cependant, la Maison Blanche a rapidement réagi en rejetant ces informations, les qualifiant de simples spéculations. Un porte-parole de la présidence a affirmé : “Toute décision concernant les tarifs douaniers sera prise directement par le président. Tout autre commentaire n’est que spéculation”.
Cette annonce intervient dans un contexte de tensions commerciales persistantes entre les États-Unis et la Chine, et pourrait marquer un tournant dans les relations économiques entre les deux puissances mondiales.

Un incendie s’est déclaré, ce jeudi soir, vers 19h, à bord d’un bus de la société régionale de transport de Sfax, alors que celui-ci assurait une course de transport scolaire sur la route de l’Ain, dans la région de Ben Halima.
Selon une déclaration de Mohamed Ali Borji, responsable de la communication de l’entreprise, l’incendie a pris naissance à l’arrière du véhicule, près du moteur. Heureusement, aucune victime n’est à déplorer, le bus ayant terminé son trajet et étant en train de revenir lorsque le sinistre s’est déclaré.
Les flammes ont complètement ravagé le bus, malgré l’intervention rapide du conducteur et des unités de la protection civile, qui ont tenté d’éteindre le feu.
L’origine de l’incendie n’a pas encore été déterminée, mais une enquête est en cours pour clarifier les circonstances de l’incident.

Les cardinaux réunis en conclave au Vatican ont élu, jeudi, le cardinal Robert Prevost, âgé de 69 ans, comme nouveau chef de l’Église catholique. Originaire de Chicago, il devient le premier pape issu des États-Unis et succède à François, décédé le mois dernier après douze années de pontificat.
Peu connu du grand public, le nouveau pape a choisi le nom de Léon XIV. Missionnaire de longue date au Pérou, il n’a été créé cardinal qu’en 2023, après avoir dirigé le dicastère chargé de la sélection des futurs évêques. Discret, peu exposé médiatiquement, il s’est imposé par son engagement pastoral et sa fidélité à la ligne de son prédécesseur.
Ordonné évêque en 2015 à Chiclayo, dans le nord-ouest du Pérou, Robert Prevost a également obtenu cette année-là la nationalité péruvienne, devenant ainsi binational. À Rome, il a occupé des fonctions majeures au sein de la Curie, notamment à la tête du dicastère pour les évêques, un poste clé dans la gouvernance ecclésiale mondiale.
Son ami de longue date, le révérend Mark Francis, décrit Léon XIV comme un homme chaleureux, proche des plus pauvres et fidèle à l’héritage social du pape François. « Il est resté une voix de bon sens et de préoccupations concrètes dans l’engagement de l’Église auprès des pauvres », a-t-il confié à Reuters. « Il a un humour irrésistible, sans jamais chercher à attirer l’attention. »

Un pontificat tourné vers l’ouverture

Très sensible à la question migratoire, notamment au sort des réfugiés vénézuéliens installés au Pérou, le nouveau souverain pontife s’est illustré par sa proximité avec les personnes vulnérables. Jesus Leon Angeles, responsable d’un groupe catholique à Chiclayo, le décrit comme « une personne simple, toujours prête à aider, et dotée d’une capacité exceptionnelle d’écoute. »
Dans une interview accordée en 2023 aux médias du Vatican, Robert Prevost insistait sur l’importance de l’évangélisation dans une Église trop centrée, selon lui, sur la doctrine : « Nous risquons d’oublier que notre tâche première est de faire connaître Jésus-Christ. » Lors d’une autre conférence, il plaidait pour une Église « aux portes ouvertes », affirmant que « chacun doit se sentir accueilli sous la tente. »

Un parcours international, enraciné dans la tradition

Membre de l’Ordre de Saint-Augustin, une congrégation présente dans 50 pays, Robert Prevost a été prieur général de cet ordre religieux pendant douze ans. Il a visité de nombreuses communautés augustiniennes à travers le monde, développant une vision pastorale globale et inclusive.
Titulaire de plusieurs diplômes, dont un doctorat en droit canonique obtenu à Rome, il parle couramment l’anglais, l’espagnol, le français, l’italien et le portugais. Connus pour son humilité et son style direct, Léon XIV a pour ambition de poursuivre la dynamique de réforme initiée par le pape François, tout en imprimant sa propre marque.

Le président chinois Xi Jinping a déclaré, ce jeudi à Moscou, que la Chine et la Russie devaient être des “amis proches”, appelés à resserrer leurs liens face aux pressions exercées par les États-Unis. Ce message a été lancé lors d’une rencontre bilatérale avec son homologue russe Vladimir Poutine, dans le cadre d’une visite officielle à l’occasion du 80e anniversaire de la fin de la Seconde Guerre mondiale.
Les deux dirigeants ont affirmé leur volonté commune de porter leur coopération à un “niveau inédit” et de faire front ensemble contre ce qu’ils qualifient de politique américaine de “double endiguement” visant à freiner l’influence croissante de Moscou et de Pékin.
Dans une déclaration conjointe particulièrement détaillée, ils ont souligné leur convergence de vues sur la nécessité d’un nouvel ordre mondial, non dominé par les États-Unis. Les présidents ont réitéré leur intention de renforcer leur partenariat dans tous les domaines — y compris la coopération militaire — et de s’opposer à l’unilatéralisme et à la « coercition » occidentale.
Sur le dossier ukrainien, la Chine et la Russie ont réaffirmé que toute solution devait passer par le traitement des “causes profondes” du conflit, une formulation souvent utilisée par Moscou pour justifier l’invasion, notamment face à l’éventualité d’une adhésion de l’Ukraine à l’OTAN. Kyiv et ses alliés occidentaux considèrent pour leur part cette rhétorique comme un prétexte à une guerre d’agression.
Xi Jinping est le plus haut dirigeant parmi la vingtaine de chefs d’État étrangers présents à Moscou cette semaine. Sa participation, ainsi que l’alignement diplomatique exprimé dans le communiqué final, offre un soutien politique de poids à Vladimir Poutine, alors que les pressions américaines et européennes pour un règlement du conflit s’intensifient.
Moscou, tout en affirmant vouloir rétablir le dialogue avec Washington, constate une détérioration durable des relations bilatérales, au plus bas depuis la guerre froide. Les pourparlers en cours n’ont pas abouti à un cessez-le-feu, et le président américain Donald Trump a menacé de se retirer des négociations si aucun progrès concret n’était enregistré.
Dans un contexte de tensions économiques entre Pékin et Washington, Xi a plaidé pour un renforcement du socle stratégique sino-russe et pour “l’élimination des ingérences extérieures”. Il a déclaré à Poutine : “Après avoir traversé tant d’épreuves, nos deux pays doivent être de véritables amis proches”.
Les deux dirigeants, qui se sont rencontrés à de nombreuses reprises ces dernières années, avaient signé en février 2022 un partenariat qualifié de “sans limites”, quelques semaines avant l’offensive russe en Ukraine. La Chine est depuis devenue le principal partenaire économique de la Russie, assurant un soutien commercial crucial pour Moscou face aux sanctions occidentales.
Poutine a annoncé qu’il superviserait personnellement, avec Xi, les grands axes de la relation bilatérale, avec pour objectif d’intensifier les échanges économiques et les investissements d’ici 2030.

Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Mondher Belaid, a inauguré à l’Institut supérieur des langues de Gabès un espace dédié à l’étudiant martyr Farès Khaled, en hommage à son engagement en faveur de la cause palestinienne et de son soutien aux causes justes.
Le ministre avait présidé une cérémonie d’hommage à Farès Khaled, organisée par cet institut, en marge de sa visite, hier mercredi, au pôle universitaire de Gabès.
À noter que Farès Khaled, étudiant en première année à l’École supérieure des sciences et technologies du design à Denden (gouvernorat de la Manouba), est décédé le 7 avril dernier après une chute d’un bâtiment, alors qu’il tentait de hisser le drapeau palestinien.
Des structures officielles, des organisations, ainsi que des ambassades de plusieurs pays arabes, dont l’ambassade de Palestine en Tunisie, ont rendu hommage au jeune étudiant.
Par ailleurs, la municipalité d’Al-Bireh, en Palestine, a inauguré un boulevard principal portant le nom de Farès Khaled, lors d’une cérémonie organisée hier mercredi.

Le président de l’Assemblée des représentants du peuple, Brahim Bouderbala et l’ambassadeur d’Égypte en Tunisie, Bassem Hassan ont affirmé, lors de leur rencontre, jeudi au palais du Bardo, la volonté commune de renforcer les relations entre les deux pays, notamment dans les domaines économique, commercial, académique et culturel.
Selon un communiqué du Parlement, cette rencontre a été l’occasion d’échanger les points de vue sur plusieurs questions arabes, régionales et internationales.
Les deux parties ont souligné la convergence des positions des deux pays au sujet des questions abordées, mettant l’accent sur l’importance d’intensifier la concertation bilatérale.
A cette occasion, Bouderbala a réaffirmé la solidarité de la Tunisie avec l’Égypte, en particulier concernant ses droits sur les eaux du Nil, conformément aux accords internationaux en vigueur.
Il a, en outre, insisté sur le rôle central de l’Égypte dans la région arabe et son engagement en faveur des causes de libération des peuples arabes, ajoute le communiqué.
De son côté, le diplomate égyptien a salué les avancées réalisées par la Tunisie dans son nouveau processus politique ainsi que les efforts entrepris pour relever les divers défis auxquels elle fait face.

La sélection tunisienne de football des moins de 20 ans (U20) a perdu toutes ses chances de se qualifier pour les quarts de finale de la Coupe d’Afrique des Nations de la catégorie en cours en Egypte, après la fin des matchs du Groupe C ce jeudi. Les résultats ont permis à la République Démocratique du Congo de se qualifier comme l’un des deux meilleurs troisièmes avec 4 points, aux côtés du Ghana (1er du groupe avec 7 points) et du Sénégal (2e avec 4 points).
Cet après-midi, le Sénégal a battu la RD Congo 2-0, tandis que le Ghana l’a emporté face à la Centrafrique 1-0.
Hier, le onze national avait terminé à la 3e place du Groupe B avec 3 points, grâce à une victoire contre le Kenya (3-1) mais deux défaites face au Nigeria (0-1) et au Maroc (1-3). Le Maroc a fini en tête du groupe devant le Nigeria (5 points), tandis que le Kenya a pris la dernière place avec seulement 1 point.
La dernière place pour les quarts de finale reviendra au meilleur troisième du Groupe A, dont les matchs s’achèveront demain vendredi avec les rencontres Afrique du Sud-Zambie et Egypte-Tanzanie.
Actuellement, la Sierra Leone mène le Groupe A avec 7 points (4 matchs), suivie de l’Afrique du Sud (6 pts en 3 matchs), de la Zambie (5 pts en 3 matchs), de l’Egypte (4 pts en 3 matchs) et de la Tanzanie (0 pt en 3 matchs).
Pour rappel, le règlement de la compétition prévoit que les deux premiers de chaque groupe ainsi que les deux meilleurs troisièmes se qualifient pour les quarts de finale.

La Poste tunisienne a annoncé un rendement de 7,21 % pour son produit d’épargne obligataire “SICAV Tanit” au titre de l’exercice 2024, confirmant ainsi sa solidité financière et sa gestion performante.

L’annonce a été faite à l’issue de l’assemblée générale ordinaire de la SICAV Tanit, tenue mercredi en présence des représentants des actionnaires. À cette occasion, les participants ont examiné et validé les états financiers de l’année écoulée.

La Poste tunisienne a salué la performance enregistrée, qu’elle attribue à une gestion rigoureuse et proactive des fonds confiés par ses clients. Elle a toutefois rappelé que les rendements passés ne garantissent pas les performances futures, conformément aux principes de prudence et de transparence financière.

Réaffirmant son engagement en faveur d’une épargne sûre et rentable, la Poste tunisienne a souligné sa volonté de continuer à offrir un rendement compétitif tout en assurant la sécurité des capitaux investis.

Le ministre de l’Économie et de la Planification, Samir Abdelhafidh, a réaffirmé l’engagement de la Tunisie à soutenir l’action africaine en vue de renforcer les liens et favoriser la complémentarité entre les pays du continent. Lors de sa rencontre, jeudi dernier, avec la directrice exécutive de l’Agence de développement de l’Union africaine (AUDA-NEPAD), Nardos Bekele, actuellement en visite en Tunisie, le ministre a souligné l’importance de cette coopération dans le cadre du développement socioéconomique africain.

Cette séance de travail a permis de mettre en lumière les activités et programmes de l’AUDA-NEPAD, tout en discutant des perspectives futures de collaboration. Selon un communiqué du ministère de l’Économie, l’accent a été mis sur l’état d’avancement des projets en cours, notamment dans les domaines de la formation professionnelle et de la santé, tout en explorant de nouvelles pistes de coopération dans des secteurs stratégiques tels que l’industrie pharmaceutique et l’infrastructure.

De son côté, Nardos Bekele a présenté un aperçu des projets communs réalisés entre la Tunisie et l’AUDA-NEPAD. Elle a également exprimé la volonté de son institution de dynamiser davantage la coopération avec la Tunisie et de promouvoir un partenariat fructueux visant à accélérer le développement socioéconomique tout en renforçant l’intégration et la complémentarité continentale.

Créée pour coordonner et mettre en œuvre des projets de développement prioritaires, l’AUDA-NEPAD œuvre en faveur de l’intégration régionale et du réalisation de l’Agenda 2063 de l’Union africaine, tel qu’indiqué sur son portail officiel.

Bill Gates a annoncé son intention de faire don de 99 % de sa fortune restante à la Fondation Bill & Melinda Gates. Ce don, réparti sur les deux prochaines décennies, permettra à la fondation de mobiliser jusqu’à 200 milliards de dollars supplémentaires d’ici sa fermeture prévue en 2045.
« Il reste encore une partie de ma fortune destinée à mes enfants, et une autre que je n’ai pas besoin d’utiliser pour ma consommation personnelle », a déclaré Gates.
Créée en 2000 par Bill Gates et Melinda French, la fondation joue un rôle clé dans les politiques de santé mondiale. Elle s’est imposée comme un acteur majeur grâce à ses partenariats avec des entreprises visant à réduire le coût des traitements médicaux, afin de les rendre accessibles aux pays à revenu faible ou intermédiaire.
Aujourd’hui âgé de 69 ans, Bill Gates est cofondateur de Microsoft, première entreprise mondiale de logiciels et l’une des plus valorisées au monde, avec une capitalisation dépassant les 3 200 milliards de dollars. Il ne détient désormais qu’environ 1 % du capital de la société.
Le reste de sa fortune, estimée à 168 milliards de dollars, est géré par Cascade Investment, un fonds d’investissement privé qui détient des participations dans de nombreuses sociétés cotées, telles que les Chemins de fer nationaux du Canada, Deere & Company ou Ecolab. Sa fortune liquide s’élève à 79,4 milliards de dollars, selon l’indice Bloomberg des milliardaires.

La compagnie maritime italienne GNV vient d’annoncer la signature d’une commande pour la construction de quatre nouveaux navires ropax. La commande sera confiée au chantier naval Guangzhou Shipyard International de Canton (Chine) avec lequel GNV et le groupe MSC entretiennent des relations de longue date et travaillent depuis longtemps sur ce projet ambitieux destiné à redéfinir les standards de la flotte de ferries du groupe.
Cette nouvelle commande, qui s’ajoute à la précédente, permettra à la Compagnie d’augmenter sa flotte de 8 nouveaux navires de 2025 à 2030.
Les travaux devraient commencer en 2026 et la livraison du premier navire aura lieu début 2028. Les autres suivront à distance de six mois les uns des autres. Les nouvelles unités auront un tonnage brut d’environ 71.300 tonnes, une longueur de 237 mètres et une largeur de 33 mètres. Ils pourront accueillir jusqu’à 2500 personnes (passagers et équipage), seront équipés de 500 cabines et disposeront de 3 500 mètres linéaires de garage. En termes de tonnage, il s’agira des plus grands navires de la compagnie et des plus gros de la Méditerranée.
Comme pour GNV Virgo et GNV Aurora, actuellement en construction dans le même chantier naval et dont l’arrivée est prévue pour la fin de l’année 2025 – avec 11 mois d’avance sur le calendrier – les nouvelles unités seront toutes alimentées au GNL et équipées de technologies environnementales de pointe qui garantiront une réduction des émissions de CO2 de plus de 50 % par unité transportée par rapport à celles de la génération précédente.
Cette importante opération donne donc un nouvel élan au parcours de transition vers des modèles plus durables et respectueux de l’environnement que GNV a déjà entrepris et auquel elle croit fermement, et qu’elle considère comme un levier fondamental en termes de compétitivité, y compris pour les territoires qu’elle relie entre eux.

D’après communiqué

Le comité organisateur du tournoi international de tennis Open de Tunis, doté de 100 000 dollars et attribuant 75 points ATP, a annoncé la participation de 50 joueurs issus de 25 pays pour sa 20e édition, qui se tiendra du 12 au 17 mai sur les courts du Tennis Club de Tunis.
Lors d’une conférence de presse tenue jeudi à Tunis, en présence des membres du comité organisateur et de plusieurs sponsors, la directrice du tournoi, Salima Ben Mustapha, a présenté les moments forts de cette édition, inscrite au circuit des tournois Challenger. Elle a précisé que les compétitions se dérouleront en simple et en double, avec la participation de plusieurs joueurs classés parmi les meilleurs du classement ATP, notamment le Français Valentin Royer, actuellement 117e mondial.
Elle a souligné que ce tournoi sur terre battue constitue une excellente préparation avant Roland-Garros, deuxième levée du Grand Chelem, offrant ainsi au public l’occasion de découvrir des talents prometteurs.
En ce qui concerne la participation tunisienne, Salima Ben Mustapha a indiqué que le pays sera représenté en simple par Adem Nagoudi, Ala Trifi, Ahmed Darmoul et Omar Knani dans le tableau qualificatif, ainsi que par Aziz Dougaz, Aziz Ouakaa et Moez Chargui dans le tableau principal.
Pour le double, la composition des paires tunisiennes reste à confirmer, notamment en fonction de l’état de santé de Skander Mansouri, qui pourrait faire équipe avec Aziz Ouakaa. Une autre paire potentielle pourrait réunir le Tunisien Aziz Dougaz et le Français Benoît Paire.
De son côté, Kheireddine Kechrid, président du Tennis Club de Tunis, a rappelé le prestige de l’Open de Tunis, intimement lié à l’histoire du club, fondé il y a 102 ans. Il a évoqué les débuts du tournoi en 1982, ses interruptions ponctuelles, puis sa relance jusqu’à son annulation en 2020 et 2021 en raison de la pandémie de Covid-19. Depuis 2022, l’événement a retrouvé tout son éclat.
Il a mis en lumière le partenariat solide entre le tournoi et le club, qui dispose de quinze courts en terre battue — neuf dédiés aux jeunes et six aux seniors —, ainsi qu’un court central d’une capacité de 2 800 spectateurs.
Par ailleurs, la présidente du comité organisateur, Chiraz Elloumi, a annoncé que l’entrée au tournoi sera gratuite, soulignant l’importance d’une organisation exemplaire, d’une forte affluence et d’une couverture médiatique significative pour renforcer la notoriété de l’événement.
Enfin, Tarek Cherif, président honoraire de la Confédération africaine de tennis, a appelé à davantage de soutien au développement du tennis en Tunisie, malgré les défis liés aux infrastructures. Il a salué le rôle central du Tennis Club de Tunis dans la promotion de la discipline, en tant que pionnier dans l’organisation de tournois internationaux contribuant au rayonnement du pays.
Dotation et points de l’Open de Tunis :
Simple :
Vainqueur : 14 200 dollars / 75 points
Finaliste : 8 330 dollars / 44 points
Double :
Équipe victorieuse : 4 980 dollars / 75 points
Finalistes : 2 880 dollars / 50 points

L’Union européenne (UE) va saisir l’Organisation mondiale du commerce (OMC) concernant les droits de douane « réciproques » imposés par les États-Unis sur les véhicules et pièces automobiles. La Commission européenne a annoncé jeudi le dépôt d’une demande officielle de consultations, dénonçant des mesures américaines qu’elle juge contraires aux règles fondamentales de l’OMC.

Le parquet du tribunal de première instance de Monastir a ordonné, mercredi 7 mai, la mise en détention de deux mineures âgées de 17 ans, soupçonnées d’avoir commis un vol avec violence sur une élève dans la ville de Monastir.
Selon une source sécuritaire citée par Diwan FM, les deux adolescentes auraient agressé physiquement leur victime afin de s’emparer de son téléphone portable. Après le vol, l’appareil aurait été remis à un jeune homme dans l’intention de le revendre illicitement.
Suite à l’ouverture d’une enquête, la brigade spécialisée dans les crimes de violence contre les femmes et les enfants de Monastir-ville est parvenue à identifier rapidement les deux suspectes grâce à un ensemble de recoupements et de témoignages. Le téléphone volé a été restitué à la victime.
L’enquête se poursuit afin d’identifier et d’interpeller le complice présumé impliqué dans la tentative de revente de l’objet volé.

Le député Taher Ben Mansour a adressé, ce mercredi 7 mai 2025, une correspondance à la ministre des Finances, afin d’attirer son attention sur la mise en œuvre du principe de double imposition pour certains Tunisiens résidant dans des pays qui n’ont pas d’accords fiscaux avec la Tunisie.

Dans une déclaration à la radio nationale, le député a expliqué que ces Tunisiens sont souvent contraints de présenter des justificatifs prouvant le paiement de leurs impôts dans leur pays de résidence. Ce processus engendre des complications administratives, provoquant des retards dans la gestion de leurs affaires et impactant négativement l’économie tunisienne.

Ben Mansour a également souligné l’importance des transferts de fonds effectués par les Tunisiens de l’étranger, qui ont contribué à hauteur de 33% des réserves en devises du pays en 2024.

Par ailleurs, le président de la Commission des Finances à l’Assemblée des Représentants du Peuple, Abdeljalil Elhani, a précisé que, dans les cas où un contribuable réside en Tunisie et perçoit des revenus, le principe de double imposition s’applique. Toutefois, si le contribuable vit et travaille dans un pays sans accord fiscal avec la Tunisie, il peut fournir une preuve de son assujettissement à l’impôt dans son pays de résidence afin d’éviter une imposition supplémentaire en Tunisie.