Normale Ansicht

Es gibt neue verfügbare Artikel. Klicken Sie, um die Seite zu aktualisieren.
Gestern — 07. April 2025Haupt-Feeds

Le chef du gouvernement libyen reçoit le ministre tunisien de l’Emploi

Von: La Presse
07. April 2025 um 22:33

Le chef du gouvernement d’unité nationale libyen, Abdelhamid Dbeibah, a accueilli ce lundi le ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Riadh Chaoued, qui effectue une visite de travail en Libye.

Selon un communiqué du ministère, Chaoued a souligné l’importance de renforcer le partenariat entre les deux pays dans plusieurs domaines clés, notamment l’emploi, la mobilité de la main-d’œuvre, l’entrepreneuriat privé, la formation des formateurs, l’ingénierie de la formation, ainsi que l’échange d’expériences et de savoir-faire.

Le ministre tunisien a également exprimé la profondeur des relations fraternelles et historiques qui unissent les deux pays, selon la même source.

De son côté, Abdelhamid Dbeibah a mis en avant la nécessité de développer davantage la coopération bilatérale, en relançant les mécanismes de collaboration existants et en créant un environnement favorable à la réalisation des intérêts communs, en particulier dans les domaines économique et social.

La visite de Riadh Chaoued en Libye a pour objectif de promouvoir la coopération tuniso-libyenne dans le domaine de l’emploi et de la formation professionnelle. Au programme, plusieurs activités et visites de terrain, dont la tenue des travaux de la commission technique mixte entre les deux pays, précise le ministère.

 

 

Le ministère de l’Enseignement supérieur présente ses condoléances à la famille de Fares Khaled

Von: La Presse
07. April 2025 um 22:15

Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a exprimé ce lundi 7 avril 2025, dans un communiqué, sa profonde tristesse suite au décès tragique de l’étudiant Fares Khaled, inscrit en première année à l’École supérieure des sciences et technologies du design de Denden, dans le gouvernorat de la Manouba.

Fares Khaled est décédé à la suite d’un accident survenu alors qu’il tentait de hisser le drapeau de l’État de Palestine. L’incident s’est produit lorsqu’il a perdu l’équilibre et est tombé d’un bâtiment de l’école. Le jeune étudiant, âgé de 21 ans, n’a pas survécu à ses blessures.

Le ministère a présenté ses plus sincères condoléances à la famille et aux proches du défunt et a exprimé son soutien en cette douloureuse circonstance. Dans son communiqué, le ministère a également prié pour que Dieu accorde à Fares Khaled sa miséricorde infinie et donne à sa famille la force et le courage nécessaires pour surmonter cette épreuve.

L’École supérieure des sciences et technologies du design de Denden, établissement situé à environ 20 kilomètres de Tunis, a déploré cet accident tragique et a exprimé son soutien aux proches de l’étudiant ainsi qu’à toute la communauté universitaire.

ARP: rejet du prêt de 80 millions d’euros pour la relance des PME

Von: La Presse
07. April 2025 um 22:05

L’Assemblée des Représentants du Peuple a rejeté, ce lundi 7 avril 2025, le projet de loi n° 85/2024 relatif à l’approbation de l’accord de prêt signé le 25 juin 2024 entre la République tunisienne et l’Agence Française de Développement (AFD).

Ce projet de loi, rejeté par 48 voix pour, 13 abstentions et 31 voix contre, visait à financer un programme de soutien aux PME tunisiennes, dans le cadre de la relance économique.

Le prêt proposé, d’un montant de 80 millions d’euros, devait être remboursé sur 20 ans avec une période de grâce de cinq ans.

Le taux d’investissement en Tunisie atteint 2,4 % au deuxième trimestre 2025

Von: La Presse
07. April 2025 um 22:01

Le ministre de l’Économie et de la Planification, Samir Abdelhafidh, a annoncé ce lundi que le taux d’investissement a atteint 2,4 % au cours du deuxième trimestre de l’année 2025. Cette performance marque une amélioration par rapport aux périodes précédentes et témoigne des efforts déployés pour stimuler l’économie nationale. Le ministre a souligné la nécessité de poursuivre les efforts pour encourager et soutenir l’investissement en Tunisie.

Lors d’une session plénière à l’Assemblée des Représentants du Peuple, Samir Abdelhafidh a également précisé que l’inflation est en recul, ce qui a conduit la Banque centrale de Tunisie à réduire son taux d’intérêt directeur, dans l’optique de favoriser une meilleure dynamique économique.

Le ministre a indiqué que plusieurs facteurs doivent être pris en compte pour stimuler davantage l’investissement. Parmi ces facteurs figurent les évolutions au niveau international et régional. En particulier, il a souligné que les relations économiques avec l’Union européenne, principal partenaire commercial de la Tunisie, ont une incidence directe sur l’économie nationale. À ce titre, le ministre a insisté sur la nécessité de prendre en compte tous les scénarios possibles afin de minimiser les effets négatifs, tout en visant un développement économique global, soutenu par une coopération renforcée entre le pouvoir exécutif et le législatif.

Concernant le secteur bancaire, Samir Abdelhafidh a affirmé que celui-ci constitue une composante essentielle du financement de l’économie. Il a précisé qu’il n’y a pas de différences substantielles entre les banques publiques et privées en matière de financement économique. Le ministre a également souligné la volonté de l’État de favoriser l’implication active des institutions bancaires dans l’effort national en leur offrant des incitations et des avantages, notamment pour encourager le financement des petites et moyennes entreprises (PME), secteur crucial pour le tissu économique du pays.

La Tunisie et l’Arabie Saoudite s’accordent pour produire des médicaments locaux de qualité conforme aux normes internationales

Von: La Presse
07. April 2025 um 21:58

Le ministre de la Santé, Mustapha Ferjani, a rencontré ce lundi, en marge de la 3ème édition du Forum mondial de la production locale qui se tient du 7 au 9 avril 2025 à Abou Dhabi, le directeur général de l’Autorité générale de la nourriture et des médicaments d’Arabie Saoudite, Hicham Al-Jad’i.

L’entretien a été l’occasion d’explorer les opportunités de renforcer la coopération bilatérale dans le secteur pharmaceutique et d’améliorer le fonctionnement de l’Agence tunisienne des médicaments et des produits de santé (ANSM).

Les deux responsables ont convenu de soutenir la formation des compétences tunisiennes dans ce domaine stratégique et ont discuté de la signature prochaine d’une convention de partenariat. Cette dernière vise à garantir la production locale de médicaments en Tunisie, tout en assurant leur conformité avec les normes de qualité internationales.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre des efforts des deux pays pour renforcer leur collaboration dans le domaine de la santé et promouvoir l’autosuffisance pharmaceutique dans la région.

Les Émirats expriment leur volonté d’investir dans le secteur de la santé en Tunisie

Von: La Presse
07. April 2025 um 21:55

Le ministre de la Santé, Mustapha Ferjani, participe du 7 au 9 avril 2025 à la 3ème édition du Forum mondial de la production locale, qui se déroule à Abou Dhabi, aux Émirats arabes unis. Cet événement, réunissant 4000 responsables et experts issus de ministères de la santé, d’organisations internationales, d’entreprises industrielles et d’institutions financières, constitue une plateforme majeure pour explorer les solutions durables en matière de fabrication locale de médicaments et de vaccins, le transfert de technologies modernes, ainsi que l’innovation via l’intelligence artificielle.

Organisé par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) en partenariat avec la Fondation des Émirats pour les médicaments, le forum se concentre sur les défis et les opportunités liés à la production locale de médicaments et de vaccins, ainsi que sur les stratégies pour stimuler l’innovation et la modernisation du secteur de la santé.

La Tunisie, par sa participation à ce forum, cherche à élargir ses partenariats dans les secteurs de l’industrie pharmaceutique et des technologies médicales, à attirer des investisseurs et à consolider sa position en tant que destination privilégiée pour la production de médicaments et de vaccins à l’échelle régionale.

Au cours des travaux, les discussions ont abordé des thèmes essentiels tels que les politiques de production locale de médicaments, les technologies modernes et l’intelligence artificielle, ainsi que les stratégies de financement et d’investissement dans le secteur de la santé.

En marge du forum, le ministre Ferjani a rencontré son homologue émirati, Abderrahman ben Mohamed Al Aouis. Les deux ministres ont exprimé leur volonté commune de renforcer la coopération bilatérale dans le secteur de la santé, en particulier dans les domaines des industries pharmaceutiques, de la production de vaccins, des technologies médicales, ainsi que de l’intelligence artificielle et de la médecine génomique.

Le ministre émirati a souligné la volonté de son pays d’investir dans le secteur de la santé en Tunisie, saluant les compétences tunisiennes dans les domaines médical et paramédical. Ils ont convenu de passer à la phase opérationnelle en élaborant des programmes communs, organisant des visites sur le terrain et mettant en place des initiatives concrètes pour renforcer les secteurs sanitaires dans les deux pays.

Le ministre de la Santé rencontre le directeur d’Africa CDC pour discuter de la production pharmaceutique en Afrique

Von: La Presse
07. April 2025 um 21:49

Le ministre de la Santé, Mustapha Ferjani, a eu un entretien ce lundi avec le directeur général du Centre africain de contrôle et de prévention des maladies (Africa CDC), John Cassia.

Cette rencontre, qui s’est déroulée en marge de la participation du ministre au Forum mondial sur la production locale à Abou Dhabi (7-9 avril 2025), a porté sur les perspectives de partenariat entre la Tunisie et Africa CDC. L’objectif est de renforcer la production locale de médicaments et d’assurer la souveraineté sanitaire en Afrique, comme le précise un communiqué du ministère de la Santé.

Les deux parties ont mis l’accent sur l’importance de développer des solutions innovantes adaptées aux priorités du continent, notamment en matière de financement durable et d’industrie pharmaceutique.

Lors de cet entretien, John Cassia a également annoncé que la Tunisie avait été choisie pour rejoindre le comité africain d’autofinancement en santé. Ce comité se concentrera en particulier sur les secteurs de l’industrie pharmaceutique, des vaccins et de la lutte contre les épidémies.

Saisie de médicaments en contrebande à Sfax : 1343 boîtes découvertes dans un véhicule étranger

Von: La Presse
07. April 2025 um 21:43

Une patrouille de la brigade des douanes de Sfax a saisi, ce lundi, une importante quantité de médicaments de divers types, notamment des anti-inflammatoires pulmonaires, des médicaments pour les maladies cardiaques, hormonales et respiratoires, dissimulés à l’intérieur d’un véhicule immatriculé à l’étranger.

D’après un communiqué des douanes tunisiennes, 1343 boîtes de médicaments ont été retrouvées soigneusement cachées à bord du véhicule. Après interrogatoire du conducteur, il a été établi que celui-ci prévoyait de faire passer ces médicaments en contrebande par des voies terrestres, en direction de l’extérieur du pays.

Un procès-verbal de saisie a été dressé à cette occasion. Les médicaments ont été sécurisés et remis aux services douaniers compétents en attendant leur transfert vers les structures sanitaires publiques spécialisées pour les analyses et traitements nécessaires.

 

En signe de deuil : les cours suspendus après la tragique disparition de Fares Khaled

Von: La Presse
07. April 2025 um 21:39

Le Conseil scientifique de l’École supérieure des sciences et technologies du design, réuni en séance extraordinaire ce lundi après-midi, a décidé de suspendre les cours mardi 8 et mercredi 9 avril 2025, en signe de deuil, suite à la tragique disparition de l’étudiant Fares Khaled, inscrit en première année de Design d’image. Ce dernier est décédé après avoir fait une chute fatale, lundi soir, alors qu’il accrochait un drapeau de la Palestine au sommet d’un bâtiment.

Cette décision fait suite à l’émotion et aux circonstances psychologiques particulièrement difficiles vécues par les étudiants, le corps professoral et le personnel administratif de l’établissement. Le corps sans vie de l’étudiant a été retrouvé dans le jardin de l’institution, un événement qui a profondément marqué toute la communauté universitaire.

Cet incident tragique a également eu un impact sur l’ensemble des étudiants des autres établissements du campus universitaire de la Manouba. En solidarité avec la famille du défunt et pour soutenir le peuple palestinien, les étudiants ont organisé une marche de colère en dénonçant le génocide en cours à Gaza. Une minute de silence a été observée en mémoire de Fares Khaled.

Des messages de condoléances ont afflué pour soutenir la famille de l’étudiant et ses camarades. L’Université de Manouba, ainsi que toutes les institutions affiliées, ont exprimé leur tristesse, tout comme le bureau fédéral de l’Union générale des étudiants de Tunisie, représenté par Fatma Bahri à la Faculté des Lettres, des Arts et des Humanités de la Manouba. Ces messages ont rendu hommage à un jeune homme qui a sacrifié sa vie pour défendre la cause palestinienne, animé par des idéaux de solidarité et de dignité humaine.

De son côté, l’Ambassade de Palestine en Tunisie a publié un communiqué ce lundi après-midi, présentant ses condoléances à la famille de Fares Khaled et exprimant son soutien et sa solidarité face à cette tragédie.

Révision des taxes douanières américaines : le secrétaire d’État aux Affaires étrangères rencontre l’Ambassadeur des États-Unis en Tunisie

Von: La Presse
07. April 2025 um 21:33

Le secrétaire d’État auprès du ministre des Affaires étrangères, de l’Immigration et des Tunisiens à l’Étranger, Mohamed Ben Ayed, a rencontré aujourd’hui l’Ambassadeur des États-Unis d’Amérique en Tunisie, Joey Hood. Cette rencontre, tenue au siège du ministère des Affaires Étrangères, a porté sur les récentes mesures douanières imposées par les États-Unis sur les exportations tunisiennes. Les deux responsables ont échangé sur l’impact de ces nouvelles taxes sur les échanges commerciaux bilatéraux et sur les voies possibles de révision pour atténuer leurs effets négatifs.

Au cours de l’entretien, le secrétaire d’État a exprimé le désir de la Tunisie de renforcer davantage ses relations de coopération avec les États-Unis, en particulier dans les secteurs économique et commercial. Il a souligné que la Tunisie était déterminée à poursuivre le développement de ces relations afin de les porter à un niveau supérieur, conformément aux intérêts communs des deux pays. Cette position s’inscrit dans le cadre d’une politique extérieure visant à dynamiser les partenariats économiques tout en garantissant la compétitivité des exportations tunisiennes.

De son côté, l’Ambassadeur Joey Hood a réaffirmé l’importance des liens d’amitié entre les deux nations, soulignant l’engagement des États-Unis à soutenir le développement de nouvelles opportunités de coopération bilatérale dans des domaines variés d’intérêt mutuel. Il a également rappelé la volonté de Washington de maintenir un dialogue ouvert et constructif pour résoudre les questions commerciales.

La rencontre intervient après l’annonce faite la semaine dernière par le président américain Donald Trump, qui a introduit de nouvelles taxes douanières sur les exportations de plusieurs pays, dont la Tunisie. Lors de sa déclaration, Trump a affirmé que ces mesures généraient un revenu estimé à 5 trillions de dollars pour l’économie américaine, un argument qui a soulevé des préoccupations parmi les partenaires commerciaux des États-Unis.

La Tunisie figure ainsi parmi les pays arabes affectés par cette décision, ce qui a conduit à des démarches diplomatiques pour discuter de ces nouvelles restrictions.

 

“L’Espérance de Tunis prête à renverser la vapeur contre Mamelodi Sundowns”, souligne Kanzari

07. April 2025 um 21:10

L’entraîneur Maher Kanzari a affirmé, lundi, que l’Espérance de Tunis, avec ses joueurs et ses supporters, est une équipe habituée aux grands rendez-vous et capable de renverser la vapeur contre les Sud-Africains de Mamelodi Sundowns pour se qualifier pour le dernier carré.

Lors d’une conférence de presse tenue lundi à la salle des conférences du stade Hammadi Agrebi de Radès, à la veille du quart de finale retour de la Ligue des champions, Kanzari a souligné que les joueurs sont déterminés à donner le meilleur d’eux-mêmes pour obtenir un résultat positif qui leur garantirait la qualification au prochain tour.

Cependant, il a estimé que le match ne s’annonce pas facile, compte tenu de la nature de l’enjeu et de la pression qui l’accompagne, ajoutant que l’équipe profitera du soutien du public, ce qui représente un avantage psychologique important, d’autant qu’elle est habituée aux grands rendez-vous et possède tous les moyens pour franchir l’obstacle Sundowns.

“Étant donné l’importance du match, chaque joueur doit être prêt mentalement et psychologiquement. Ma mission consiste donc à alléger la pression sur les joueurs pour qu’ils puissent se concentrer sur les aspects techniques et tactiques, et livrer un match complet qui répondra aux attentes des supporters”, a indiqué le coach sang et or.

Il a ajouté que le scénario idéal serait de marquer dès le début du match tout en évitant d’encaisser un but, dans un duel qui nécessitera beaucoup d’engagement, de patience et d’équilibre entre défense et attaque. C’est ce que nous nous efforcerons de mettre en œuvre sur le terrain.

“La principale mission du staff technique est de bien choisir le onze de départ, qui aura une vocation offensive étant donné notre besoin urgent de marquer. Nous allons nous appuyer sur les dernières minutes du match aller, où nous avons créé plusieurs occasions de marquer, mais certains petits détails nous ont empêchés de les concrétiser. Par conséquent, le match de demain sera une nouvelle opportunité pour imposer notre style de jeu et prouver la force du caractère de l’équipe. Terminer ce duel de manière idéale avec la composition idéale est une priorité pour nous”, a affirmé Kanzari.

De son côté, le joueur Mohamed Wael Derbali a indiqué que le match face à Mamelodi Sundowns sera décisif et difficile, et tous les joueurs sont conscients de l’impératif de gagner et de se qualifier pour le prochain tour.

Il a ajouté que les joueurs sont pleinement concentrés ces dernières heures précédant le match et sont animés par la volonté de réagir et de ramener la joie dans les rangs des supporters sang et or.

Les besoins de liquidité des banques augmentent à 13 milliards de dinars en février 2025

Von: La Presse
07. April 2025 um 21:04

Les besoins des banques en liquidité ont augmenté en février 2025, s’établissant à 13,001 milliards de dinars, contre 12,348 milliards de dinars le mois précédent, d’après la “Note sur les évolutions économiques et monétaires et perspectives de l’inflation” publiée lundi par la Banque centrale de Tunisie (BCT).

Cette hausse s’explique principalement par l’effet restrictif exercé par le recours accru du Trésor au financement intérieur, notamment à travers les souscriptions en bons du Trésor à court terme, pour un montant total de 1,523 milliard de dinars.

Cet effet a été partiellement atténué par le remboursement de la dette intérieure en dinars (une enveloppe de 646 millions de dinars), le retour des billets et monnaies en circulation (BMC) au système bancaire (193 MD), et les ventes nettes de devises à la Banque centrale contre des dinars (61 MD).

Le volume global de refinancement s’est élevé à 13 018 MD en moyenne en février 2025, contre 12 410 MD le mois précédent, sous l’effet de la hausse des opérations principales de refinancement (5 450 MD contre 4 748 MD en janvier 2025) et des opérations de refinancement à 6 mois (2 228 MD contre 2 013 MD). En revanche, les opérations d’achat ferme de bons du Trésor ont diminué à 4 839 MD en février 2025, après 5 179 MD un mois auparavant.

Quant aux opérations de refinancement à 1 mois, elles sont restées en baisse, atteignant 308 MD en février 2025, contre 346 MD le mois précédent. En outre, le recours des banques aux opérations de facilités à 24 heures a légèrement diminué en février 2025, tout en continuant à évoluer à des niveaux historiquement élevés, tant pour les facilités de prêt que pour les facilités de dépôt. En moyenne, les opérations de facilité de prêt marginal se sont établies à 1 127 MD en février 2025, contre 1 206 MD le mois précédent et 961 MD un an auparavant. En revanche, les opérations de facilités de dépôt ont totalisé 934 MD, contre 1 082 MD en janvier 2025 et 773 MD en février 2024.

Concernant les taux d’intérêt, le TMM continue d’évoluer très près du taux directeur. Il est resté stable à 7,99 % en février 2025, pour le septième mois consécutif.

Le taux moyen pondéré (TMP) des opérations principales de refinancement a augmenté d’un point de base par rapport au mois précédent, pour atteindre 8,04 % en février 2025. En ce qui concerne le taux d’intérêt réel, il est resté en territoire positif, atteignant 2,3 % en février 2025, contre 2 % le mois précédent et 0,5 % un an auparavant.

Pour rappel, le Conseil d’Administration de la Banque centrale a décidé, lors de sa dernière réunion, tenue le 26 mars 2025, de réduire son taux directeur de 50 points de base, pour le ramener à 7,50 %. Cet assouplissement monétaire est intervenu après que le processus de désinflation ait fait des progrès significatifs.

Le dinar tunisien résiste face aux devises : +0,6% contre le dollar et +0,1% contre l’euro en février 2025

Von: La Presse
07. April 2025 um 21:00

Le taux de change du dinar a continué à faire preuve de résilience face aux principales devises au mois de février 2025, en s’appréciant de 0,6 % face au dollar américain et de 0,1 % face à l’euro, en moyenne mensuelle.

Selon la Banque Centrale de Tunisie (BCT) dans sa note sur les “Évolutions économiques et monétaires et perspectives de l’inflation – Avril 2025”, publiée lundi, le taux de change du dinar s’est apprécié de 1,9 %, en glissement annuel, en moyenne, face à l’euro, contre une dépréciation de 1,4 % un an auparavant, sur l’ensemble des deux premiers mois de 2025.

Face au dollar américain, la dépréciation du taux de change du dinar s’est accentuée durant la période sous revue, soit 2,4 % en moyenne, contre une dépréciation de 0,4 % un an plus tôt.

“En termes effectifs, le taux de change nominal du dinar (TCEN) a enregistré une légère dépréciation de 0,4 %, en moyenne, durant les deux premiers mois de 2025, contre une dépréciation de 0,9 % un an auparavant”, a encore noté la BCT, précisant que “quant au taux de change effectif réel (TCER), la tendance à l’appréciation, amorcée en 2023, s’est poursuivie durant les deux premiers mois de 2025, quoique à un rythme moins prononcé”.

Sur l’ensemble des deux premiers mois de 2025, le dinar tunisien s’est apprécié de 2,5 %, en glissement annuel, en moyenne, contre une appréciation de 3,6 % une année auparavant, favorisant ainsi l’atténuation des pressions liées au taux de change sur la formation des prix et la poursuite de la détente graduelle de l’inflation.

Des vidéos mensongères sur le vaccin HPV : l’Ordre des médecins sanctionne une médecin

Von: La Presse
07. April 2025 um 20:37

Le membre du Conseil national de l’Ordre des médecins, Samia Trabelsi Ghouilem, a déclaré lundi que le conseil de discipline de l’Ordre des médecins a décidé de prendre des mesures disciplinaires à l’encontre d’une médecin inscrite au conseil, après qu’elle ait posté des vidéos sur les réseaux sociaux mettant en doute la sûreté et l’efficacité du vaccin contre le papillomavirus (HPV).

Le Dr Ghouilem, médecin spécialiste en gynécologie-obstétrique, a souligné dans une déclaration à la TAP que ce vaccin est totalement sûr et efficace, et qu’il ne présente aucun danger pour la santé reproductive des filles. Elle a précisé que l’État a déployé des efforts considérables pour l’introduire dans le calendrier national de vaccination et pour le fournir gratuitement, afin de prévenir le cancer du col de l’utérus, qui touche environ 400 femmes par an en Tunisie.

Elle a ajouté que le conseil de discipline de l’Ordre des médecins décidera des sanctions à l’encontre de ce médecin, qui avait publié des informations erronées et diffusé de fausses informations sur les risques du vaccin contre le papillomavirus, incitant les parents à ne pas l’administrer à leurs filles.

Ghouilem a indiqué que ce vaccin respecte les mêmes normes de qualité et d’efficacité que les autres vaccins administrés dans le cadre du programme national de vaccination en Tunisie.

Par ailleurs, elle a précisé que le conseil de l’Ordre a visionné des vidéos relayées sur les réseaux sociaux par des personnes usurpant l’identité de médecins, mais qui ne sont pas inscrites au conseil de l’Ordre des médecins. Ces personnes ont incité les parents à refuser la vaccination et ont appelé le ministère de la Santé à prendre les mesures nécessaires à leur encontre, afin de protéger la sécurité nationale et garantir la réussite de la campagne de vaccination contre le papillomavirus.

Art Week Riyadh : Six artistes plasticiens exposent pour les galeries Gorgi et Feriani

07. April 2025 um 18:20

45 galeries locales, régionales et internationales seront présentes à une multitude d’expositions d’art au programme de la Semaine inaugurale de l’art à Riyadh qui se déroulera à travers des sites culturels clés dont le JAX District et le Centre Al Mousa.

Les galeries tunisiennes Abdelaziz Gorgi et Selma Feriani figurent parmi 45 galeries locales, régionales et internationales, au programme de la première édition de la Semaine «Art Week Riyadh», prévue du 6 au 13 avril dans la capitale saoudienne Riyadh.

Six artistes plasticiens dont quatre tunisiens, une Saoudienne et une Franco-algérienne exposeront avec les deux galeries tunisiennes.

La galerie A.Gorgi sera présente avec une sélection d’œuvres contemporaines des artistes Ali Tnani, Najah Zarbout et Omar Bey. Fondée en 1988, la galerie A. Gorgi est baptisée au nom du grand artiste plasticien Abdelziz Gorgi (1928-2008).

Selma Feriani Gallery, basée à Tunis et Londres, présentera des œuvres de la Saoudienne Maha Malluh (Food for thought « Tuwaiq », 2025), Thameur Mejri (Dawn of man, 2024) et la Franco-algérienne Zineb Sedira (No matter what « Dreams Have No titles », 2023).

Les 45 galeries locales, régionales et internationales seront présentes à une multitude d’expositions d’art au programme de la Semaine inaugurale de l’art à Riyadh qui se déroulera à travers des sites culturels clés dont le JAX District et le Centre Al Mousa.

Les œuvres des galeries, des collections privées et institutionnelles participent à l’exposition phare de l’événement, «At The Edge», organisée autour des thèmes thématiques suivants : «Everyday Life», «Landscapes» et «Motifs».

L’exposition présente des œuvres pour d’importantes galeries dont certaines sont implantées dans plusieurs pays. Les galeries représentent les pays suivants : Arabie saoudite, Autriche, Bahreïn, Brésil, Chine, Corée du Sud, Cuba, Egypte, Emirats arabes unis, Espagne, Etats-Unis, France, Hong Kong, Inde, Italie, Japon, Jordanie, Koweït, Qatar, Royaume-Uni, Turquie et Tunisie.

Vittoria Matarrese, Basma Harasani, Victoria Gandit Lelandais et Shumon Basar sont les commissaires d’exposition de la Semaine de l’art de Riyad 2025 placée sous le thème «At The Edge». Collectionneurs, artistes et amateurs d’art prendront part à la Semaine de l’art de Riyad, initiative de la Commission des arts visuels d’Arabie saoudite qui célèbre la scène artistique avec une programmation conçue pour honorer le passé, célébrer le présent et investir dans l’avenir. Outre les expositions, la semaine sera riche en conférences et ateliers sur les thèmes et les questions auxquels sont confrontés les arts visuels dans le monde entier.

Les artistes des galeries Gorgi et Selma Feriani

Ali Tnani est un artiste plasticien, diplômé de l’Institut Supérieur des Beaux-Arts de Tunis. Depuis, il a fréquemment participé à des programmes internationaux de résidence artistique. Dans sa pratique artistique, le plasticien exploite différents supports et formats tels que la photographie, le dessin, l’installation sonore et le film documentaire. Il a participé à plusieurs expositions individuelles et collectives en Tunisie et à l’étranger : station d’art B7L9, TAM Torrance Art Museum (Los Angeles, USA), Motorenhalle Centre for Contemporary Art (Dresden, Allemagne), Biennale de Dakar (Sénégal), Elmarsa Gallery (Dubaï, EAU), Château d’Oiron et La Terrasse (France), Biennale de Marrakech (Maroc)… Après des études à l’Institut supérieur des arts et métiers de Sfax, Najah Zarbout obtient un doctorat en arts et sciences de l’art à l’université Paris I Panthéon-Sorbonne.

Najah Zarbout s’intéresse à des sujets liés à l’actualité, à l’individu et à la société contemporaine. Sa pratique artistique prend des formes diverses, allant du dessin à la vidéo, en passant par la photographie et l’installation. En 2018, elle a représenté la Tunisie à la Biennale de Dakar. En plus d’un nombre important d’expositions personnelles et collectives, son travail a été montré dans plusieurs foires et salons (Tunisie, France, Suisse, Belgique, Maroc, Koweït…). Elle est lauréate du Grand prix arts plastiques du festival «Ici et demain» en 2008 (France).

Né à Tunis en 1973, Omar Bey a effectué une résidence à la Cité internationale des arts de 2011 à 2012 après avoir été diplômé, en 1998, de l’Institut des Beaux-Arts de Tunisie. Les œuvres d’Omar Bey comprennent la peinture, le collage et l’assemblage multimédia d’objets trouvés. Son travail a été présenté dans diverses expositions internationales à Paris, Londres, Barcelone, New York, Dubaï et Abu Dhabi ; en passant par des foires d’art contemporain telles que Cutlog, Dubaï Art fair, Abu Dhabi ou 1:54 African Art fair.

Né en 1982 à Tunis, Thameur Mejri vit et travaille à Nabeul. Il est diplômé de l’Institut des Beaux-Arts de Tunis, et il enseigne actuellement à l’Institut supérieur des Beaux-Arts de Nabeul. A travers ses dessins, ses vastes compositions sur des toiles tendues ou flottantes ainsi que des peintures murales, les œuvres de Thameur Mejri remettent en question les notions d’humanisme et la construction des êtres humains à l’échelle sociale, en représentant plusieurs paradoxes qui émergent des pratiques politiques et culturelles. Il a exposé à la 13e Biennale du Caire (Egypte), à la Biennale d’art contemporain africain Dakar, (Sénégal), au Centre d’art contemporain N’Namdi (Etats-Unis), au Festival international indépendant du film et de la vidéo de New York, au Musée d’art contemporain (Moca) L.I (Etats-Unis). Il a également eu des expositions personnelles à la Jack Bell Gallery (Londres, Royaume-Uni) , Gallery 1957 (Accra, Ghana), Selma Feriani Gallery, B7L9 Art Station (Tunisie), MAC Lyon, (France) Montague Contemporary, New York (Etats-Unis) et Uitstalling Art Gallery (Belgique). Le travail de Mejri fait partie de nombreuses collections d’art prestigieuses, notamment Barjeel Art Foundation, Sharjah, Émirats arabes unis, la Fondation Sindika Dokolo (Angola), Dalloul Art Foundation (Liban), le Musée d’art de la Nouvelle-Orléans (Etats-Unis), le Musée d’art contemporain africain Al Maaden (Macaal, Maroc) et la Fondation Kamel Lazaar (Tunisie).

Maha Malluh est une artiste saoudienne basée à Riyad. Elle travaille entre Londres et Vienne. Malluh a commencé à exposer en 1976. Ses œuvres d’art examinent les symboles emblématiques et culturels de la civilisation saoudienne et dépendent de la mondialisation, ainsi que de son effet sur la population urbaine en Arabie saoudite, l’environnement rural et la culture matérielle du Royaume. Son travail est exposé dans de nombreux musées et collections privées, à Abu Dhabi, aux Emirats arabes unis, au British Museum et à la Tate Modern à Londres, au Louvre et au Centre Pompidou à Paris, au Mak à Vienne, au Guggenheim et, plus récemment, au Sfmoma aux États-Unis.

Née en 1963 à Paris, Zineb Sedira vit et travaille à Londres et travaille entre le Royaume-Uni, Paris et Alger. Elle est diplômée du Royal College of Art de Londres, au Royaume-Uni, et de la Slade School of Art Central Saint Martin’s School of Art. Au cours des quinze années de sa pratique, Sedira a enrichi le débat autour des concepts du modernisme, de la modernité et de ses manifestations de manière inclusive.

Elle a également sensibilisé à l’expression artistique et à l’expérience contemporaine en Afrique du Nord. Elle a des expositions personnelles : Photographer’s Gallery et Art On the Underground (Londres), Pori Museum (Finlande), Bildmuseet (Suède), Kunsthalle Nikolaj (Danemark), Palais de Tokyo (France), Musée d’art contemporain (Marseille), Blaffer Art Museum, (Houston), Prefix – Institut d’art contemporain (Toronto), Charles H. Scott Gallery (Canada), Sharjah Art Foundation, Beirut Art Center (Liban), Jeu de Paume (Paris) et IVAM (Espagne), Bildmuseet (Suède), Smoca (États-Unis), Biennale de Venise (Italie) et Hamburger Bahnhof (Berlin).

Elle a des expositions de groupe au Tate Londres, Centre Pompidou (Paris), au Musée Mori (Tokyo), Musée d’Art Moderne d’Alger, Musée de Brooklyn (New York), Musée d’art de Gwangju (Corée du Sud), MMK Museum für Mordern Kunst (Allemagne), Power Plant (Toronto), Smithsonian (Washington), Musée Guggenheim (NY), Museum Colecao Berardo, (Lisbonne) et Whitechapel Gallery (Londres).

Tribune : Mathématiques, le cœur battant de l’IA (IV)

Von: La Presse
07. April 2025 um 18:00

Par Mohamed Jaoua, mathématicien

Je me permettrais de conclure ce trop long article par une note personnelle. Lorsque je me suis trouvé confronté, d’abord à Nice puis lors de mon passage en Egypte, à des étudiants rétifs à notre bonne vieille méthode « bourbakiste » pour enseigner les Maths, j’ai été obligé de revoir ma copie. Je me suis retrouvé à « réinventer la roue » avant de découvrir que beaucoup d’autres l’avaient fait avant moi.

À l’âge de cinquante ans passés, je me suis adapté aux compétences de mes étudiants et à leurs attentes, en tournant le dos à la plupart des méthodes que j’avais utilisées durant plus de trente années pour enseigner les Mathématiques à des élèves qui y étaient prédisposés, mais de moins en moins nombreux chaque année.

J’ai aujourd’hui le bonheur d’accompagner l’apprentissage de ma petite-fille, bientôt âgée de six ans, qui achève cette année son parcours de maternelle. Elle y apprend les Maths en utilisant la méthode de Singapour, je le fais avec joie à ses côtés. C’est à ce niveau-là que commence notre bataille pour les Mathématiques, une bataille qui sera vitale pour décider du devenir et de la pérennité de la Tunisie en tant que nation indépendante.

Il s’agit pour nous de décider si nous voulons entrer dans le siècle présent pour y prendre toute notre place, si nous sommes décidés à nous adapter pour préparer le futur de notre pays et de ses jeunes générations. Cette place et ce futur passent nécessairement par la réappropriation par l’ensemble de notre société des mathématiques, lesquelles, comme l’écrivait le philosophe français Alain Badiou, « pourraient bien être le chemin le plus court pour la vraie vie ». 

Resté à l’écart des bouleversements majeurs du XIXe siècle, notre pays avait raté le coche des deux premières révolutions industrielles, ce qui avait ouvert en 1881 la voie à sa mise sous tutelle coloniale durant soixante-quinze ans. Selon le mot de Bourguiba, il avait alors été colonisé parce qu’il était colonisable.

Toutefois, forte de la politique éducative ambitieuse mise en place à partir de 1956, la Tunisie indépendante a pu remonter la pente jusqu’à pouvoir accompagner tant bien que mal la troisième révolution industrielle – celle de l’informatique. De sorte qu’elle est aujourd’hui en mesure d’aborder la quatrième révolution en cours, celle de la data et de l’IA, avec des chances raisonnables de s’accrocher au train de la nouvelle économie.

Car cette révolution repose sur des fondamentaux que nous possédons : une population éduquée, une école mathématique de haut niveau, une économie et une société ouvertes sur l’Europe et le monde, ainsi que des ressources humaines de qualité, abondantes et capables de s’adapter aux nécessités du temps présent, que le monde entier nous arrache en attendant que nous puissions leur offrir les conditions qui leur permettraient de servir leur pays. D’autres l’ont fait avant nous, le Maroc notamment qui nous a largement dépassés alors qu’il était loin derrière nous dans les années 90.

Il ne nous manque pour cela que la prise en compte intellectuelle de ces impérieuses inflexions, la levée des blocages qui s’y opposent, et surtout la volonté politique pour le faire. Alors … chiche ?

N.B. : L’opinion émise dans cette tribune n’engage que son auteur. Elle est l’expression d’un point de vue personnel.

Sfax-Agareb: fermé depuis plusieurs années, le centre de rééducation des mineurs délinquants à l’abandon

Von: La Presse
07. April 2025 um 17:09

Le député de l’Assemblée des représentants du peuple, Chokri Ben Bahri, a appelé la ministre de la Justice à « intervenir en urgence » pour trouver une solution rapide au profit du Centre de rééducation des mineurs délinquants de Agareb, dans le gouvernorat de Sfax.

« Fermé depuis plusieurs années, le centre est à l’abandon et est entouré de déchets industriels », a-t-il noté dans une question écrite adressée à la ministre de la Justice depuis juillet 2024 et publiée sur le site de l’ARP pendant le week-end.

Ce centre, situé à Agareb, à l’ouest de la ville de Sfax, était autrefois un espace réservé à la formation pluridisciplinaire (professionnelle et agricole) et à la rééducation des mineurs délinquants, a-t-il relevé.

Selon le député, cet espace proposait des formations dans plusieurs spécialités, telles que la menuiserie, la mécanique et l’agriculture. Il comprend une grande plantation d’oliviers et d’arbres fruitiers, bénéficie d’un emplacement privilégié près de la réserve naturelle « El Gonna » et est entouré de terres agricoles fertiles.

Depuis sa fermeture, et l’orientation, par les tribunaux, des mineurs vers d’autres centres de rééducation, les proches des détenus sont obligés de parcourir de longues distances pour rendre visite à leurs enfants. « Autant de coûts démultipliés par ces distances », a-t-il souligné.

Le député propose aux autorités compétentes de réfléchir à la possibilité de réexploiter l’espace en le transformant en un centre pilote de protection des enfants et des adolescents ou en un centre de formation professionnelle, et ce, à la demande des habitants de la région.

D’après lui, la région souffre d’un manque flagrant de centres de formation et de structures d’appui aux projets, alors même que la région enregistre « un taux élevé d’abandon scolaire et de chômage ».

Tunisie : La BCT prévoit une inflation en baisse, mais au-dessus de 5% jusqu’en 2026

Von: La Presse
07. April 2025 um 16:52

L’inflation devrait diminuer progressivement, tout en restant légèrement au-dessus de 5% entre 2025 et 2026, selon les récentes prévisions de la Banque Centrale de Tunisie (BCT), rendues publiques lundi.

Ces perspectives reflètent principalement l’effet favorable de la baisse des prix de l’huile d’olive, qui devrait atténuer l’impact des hausses des coûts salariaux, ainsi que des pressions liées aux prix internationaux et aux capacités de production dans plusieurs secteurs d’activité, notamment le secteur agricole et le secteur public, explique la BCT dans sa “Note sur les évolutions économiques et monétaires et perspectives de l’inflation / Avril 2025”.

Par ailleurs, l’accentuation des contraintes financières sur le budget de l’État et la détérioration des équilibres financiers des entreprises publiques pourraient entraîner des ajustements de certains prix administrés en 2026. Selon le nouveau scénario central de prévision, l’inflation devrait passer de 7% en 2024 à une moyenne de 5,3% entre 2025 et 2026.

Les récentes prévisions ont également révisé à la baisse la trajectoire future de l’inflation des produits à prix administrés, en raison de la diminution notable des tarifs de consommation de l’électricité, qui ont baissé de 3,5% en février 2025. Par ailleurs, l’orientation vers le maintien du gel des prix des produits alimentaires de base (dérivés de céréales, huiles végétales) et des carburants devrait continuer à atténuer les pressions sur l’inflation des produits à prix administrés à court terme. En revanche, l’alourdissement des charges de subvention, notamment pour l’énergie, pourrait entraîner des ajustements à la hausse des prix à moyen terme.

En moyenne annuelle, l’inflation des produits administrés devrait passer de 4% en 2024 à 3,1% en 2025, avant d’atteindre 4,6% en 2026. Quant aux produits alimentaires frais, le nouveau scénario central prévoit que l’inflation dans cette catégorie continuera à évoluer au-dessus de la barre de 10% durant le premier semestre 2025, avant de suivre une tendance baissière graduelle pour avoisiner 7,5% en moyenne sur le reste de la période de prévision.

L’atténuation des aléas climatiques et l’amélioration progressive de la production agricole, afin de répondre aux besoins du marché, devraient contribuer à une détente graduelle des prix à la consommation. En moyenne annuelle, l’inflation des produits frais devrait passer de 11,7% en 2024 à 9,5% en 2025, puis à 7,5% en 2026 (contre une moyenne historique de 5%).

Apaisement de l’inflation sous-jacente

Les prévisions révisées de l’inflation sous-jacente, mesurée par l’indice des prix à la consommation hors produits alimentaires frais et produits à prix administrés, ont été revues à la baisse à court terme, en raison notamment de la baisse importante des prix de l’huile d’olive. En revanche, la poursuite de la détente de l’inflation sous-jacente pourrait être freinée par l’impact des pressions inflationnistes provenant de ses principaux déterminants sur l’horizon de prévision. En particulier, le renforcement graduel des prix internationaux de plusieurs produits de base devrait générer des pressions externes sur la formation des prix. De plus, la hausse des salaires, la reprise soutenue de la demande de consommation et les effets de second tour induits par les révisions des prix administrés pourraient ralentir la diminution rapide de l’inflation sous-jacente. Le nouveau scénario central prévoit un apaisement de l’inflation sous-jacente, mesurée par l’indice des prix hors produits administrés et alimentaires frais, de 7% en 2024 à 5% en moyenne en 2025 et 2026. Hors alimentation et énergie, l’inflation devrait passer de 6,6% en 2024 à 5,7% en 2025, puis à 5,3% en 2026.

Risques inflationnistes

Les perspectives restent tributaires de plusieurs facteurs, notamment l’évolution des prix internationaux des produits de base et des matières premières, des coûts salariaux, de la vigueur de la demande, du processus de réformes stratégiques dans la gestion des finances publiques et des secteurs stratégiques, de la transition énergétique et de l’évolution de la situation hydrique du pays.

Des tensions inflationnistes plus fortes et plus persistantes que prévu dans le scénario central pourraient pousser l’inflation à la hausse et accroître les risques de sa dérive. En particulier, une intensification des aléas climatiques mondiaux (liés aux changements climatiques rapides) et/ou l’aggravation des tensions géopolitiques et commerciales pourraient perturber les chaînes d’approvisionnement en matières premières, entraînant une forte hausse des prix internationaux des produits de base. En outre, l’accentuation du stress hydrique au niveau national constituerait un risque inflationniste significatif, pouvant provoquer une nouvelle hausse de l’inflation des produits alimentaires frais et exacerber les pressions inflationnistes. De plus, des pressions plus importantes sur la balance courante, notamment en raison d’un creusement du déficit commercial, pourraient alimenter les tensions inflationnistes provenant de l’extérieur.

D’autres risques inflationnistes pourraient émerger dans la période à venir, principalement liés à un recours excessif du Trésor au financement monétaire, à la persistance des troubles dans les circuits de distribution (pénurie, spéculation, etc.), à la récurrence de chocs d’offre et à des comportements de marge excessive, augmentant ainsi l’incertitude autour des prévisions inflationnistes.

La Presse avec Tap

Influenceurs sur Instagram et TikTok condamnés à des peines de prison pour vidéos indécentes

Von: La Presse
07. April 2025 um 16:48

La chambre criminelle du tribunal de première instance de Tunis a prononcé des peines de prison à l’encontre de plusieurs influenceurs sur les réseaux sociaux, à la suite de comportements jugés contraires à la morale publique. Un Instagrammeur et un TikTokeur ont été condamnés à deux ans de prison, tandis que trois autres influenceurs, dont une jeune femme, ont écopé de trois ans de détention.

Les condamnations interviennent après la diffusion sur les plateformes de vidéos et d’images jugées obscènes et contraires à l’éthique. Ces contenus incluaient des “interactions violentes” et des vidéos “indécentes”, ce qui a conduit à des accusations graves contre les concernés.

Les accusés ont été reconnus coupables d’“utilisation de systèmes informatiques pour diffuser des images et vidéos portant atteinte à l’intégrité physique ou sexuelle d’autrui”.

❌
❌