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Heute — 08. April 2025Haupt-Feeds

L’Espérance de Tunis éliminée par Mamelodi Sundowns en quart de finale de la Ligue des champions

Von: La Presse
08. April 2025 um 22:24

L’Espérance de Tunis a échoué à se qualifier pour les demi-finales de la Ligue des champions d’Afrique de football après avoir fait match nul contre l’équipe sud-africaine de Mamelodi Sundowns (0-0), en quart de finale retour disputé mardi soir au stade Hammadi Agrebi de Radès.
C’est Mamelodi Sundowns qui se qualifie pour le dernier carré grâce à sa victoire au match aller à Pretoria (1-0).

Match frustrant pour l’Espérance de Tunis : 0-0 contre Mamelodi Sundowns après un but annulé

Von: La Presse
08. April 2025 um 22:07

Le match très attendu entre l’Espérance Sportive de Tunis et les Mamelodi Sundowns s’est terminé sur un score nul et vierge (0-0) ce soir au Stade Hamadi Agrebi. Après une rencontre disputée, les deux équipes n’ont pas réussi à trouver le chemin des filets, malgré plusieurs occasions de part et d’autre.
Le tournant du match est survenu à la 63e minute, lorsque Achraf Jabri de l’Espérance a cru avoir marqué le premier but, mais l’arbitre a annulé cette réalisation pour une position de hors-jeu, frustrant les joueurs et les supporters tunisiens.

 

L’Espérance de Tunis : But annulé de Jabri contre les Sundowns

Von: La Presse
08. April 2025 um 22:03

Le match entre l’Espérance Sportive de Tunis et les Mamelodi Sundowns, en cours ce soir, a été marqué par un rebondissement majeur. À la 63e minute, l’attaquant tunisien Acheef Jabri a inscrit ce qu’il pensait être l’ouverture du score. Cependant, après une vérification, l’arbitre a annulé le but pour une position de hors-jeu, privant ainsi l’Espérance d’un avantage important dans cette rencontre.

Le match reste intense, avec les deux équipes à la recherche de l’opportunité décisive et la bataille pour la victoire continue.

La Tunisie bénéficie d’avantages spécifiques pour les visas, selon l’ambassadrice de France

Von: La Presse
08. April 2025 um 21:51

Lors d’une rencontre qui s’est tenue ce mardi au Palais du Bardo, le président de l’Assemblée des représentants du peuple, Ibrahim Bouderbala, et l’ambassadrice de France en Tunisie, Anne Gaignan, ont échangé sur plusieurs sujets d’actualité, notamment la coopération bilatérale, les relations parlementaires entre les deux pays et la question de la migration irrégulière.

L’entretien a été l’occasion de souligner l’évolution constante des relations d’amitié et de coopération entre la Tunisie et la France. Les deux parties ont exprimé leur volonté commune de renforcer ces liens sur différents fronts, au bénéfice des intérêts des deux peuples amis, comme l’a précisé un communiqué de l’Assemblée des représentants du peuple.

Les discussions ont également porté sur l’importance des relations parlementaires dans le renforcement de la coopération bilatérale. À cet égard, l’ambassadrice a rappelé le rôle crucial des échanges de visites et de rencontres directes entre les parlementaires tunisiens et français, contribuant ainsi à consolider les relations bilatérales.

Dans ce contexte, l’ambassadrice a annoncé la prochaine visite d’une délégation du Sénat français en Tunisie, prévue pour la semaine suivante. Le président de l’Assemblée a exprimé son enthousiasme face à cette visite, soulignant qu’elle constituait une occasion de dynamiser davantage les relations parlementaires entre les deux pays. Il a également évoqué la formation d’un groupe de coopération parlementaire avec les États membres de l’Union européenne, qui s’attellera à renforcer les liens avec ces pays, en particulier la France.

Migration irrégulière et coopération renforcée

L’un des principaux sujets abordés a été la question de la migration irrégulière. Les deux parties ont convenu de la nécessité d’intensifier les efforts pour lutter contre ce phénomène, qui requiert une approche bilatérale et multilatérale, en vue de renforcer la stabilité dans la région méditerranéenne.

Bouderbala a souligné que la Tunisie traite cette question conformément aux conventions internationales et au droit humanitaire, en mettant l’accent sur le respect de la dignité humaine. Il a insisté sur la nécessité d’un travail commun et d’efforts conjoints, compte tenu de l’importance de la question pour la coopération et la sécurité dans la région euro-méditerranéenne.

De son côté, l’ambassadrice de France a réaffirmé l’importance des relations franco-tunisiennes, soulignant la coordination continue entre les présidents des deux pays et les nombreuses visites de responsables français en Tunisie. Ces échanges ont permis de développer une coopération fructueuse, en particulier dans les domaines de l’éducation, de la culture, de l’enseignement supérieur, de la formation professionnelle et de l’intelligence artificielle. Des programmes d’investissement ont également été renforcés pour soutenir les projets de développement en Tunisie.

 

Facilités en matière de visas

 

L’ambassadrice a également souligné l’engagement de la France à continuer de soutenir la Tunisie, notamment en facilitant la délivrance des visas. Elle a rappelé que la Tunisie bénéficie d’avantages spécifiques dans ce domaine, ce qui témoigne de la volonté des deux pays de renforcer leurs liens. Selon Anne Gaignan, la France est déterminée à continuer de faciliter la circulation des citoyens tunisiens et à soutenir leur mobilité.

Le président de l’Assemblée des représentants du peuple, Ibrahim Bouderbala, a salué cette volonté de la France et a exprimé le souhait de continuer à renforcer la coopération bilatérale, en particulier dans les secteurs économique, académique et culturel. Il a aussi rappelé plusieurs événements marquants qui ont marqué les relations entre les deux pays, contribuant ainsi à un rapprochement culturel et à une coopération durable.

Finalement et non moins important, Bouderbala a mis en avant le rôle central de l’Assemblée des représentants du peuple dans la consolidation des valeurs démocratiques, de la gouvernance et de la transparence. Il a souligné l’importance du travail législatif pour promouvoir le développement économique et social en Tunisie, garantissant ainsi une vie meilleure pour tous les citoyens tunisiens.

Notons que la rencontre s’est déroulée en présence de la députée Dhaoua Salami, assistante du président chargée des relations extérieures, des Tunisiens à l’étranger et de la migration.

L’Égypte et la France scellent un accord de 7 milliards d’euros pour un complexe d’hydrogène vert

Von: La Presse
08. April 2025 um 21:19

L’Égypte et la France ont signé, mardi, un accord d’une valeur de 7 milliards d’euros (soit 7,64 milliards de dollars américains) pour la création d’un complexe intégré de production d’ammoniac et d’hydrogène verts à Ras Shukeir, sur la côte égyptienne de la mer Rouge, a annoncé le ministère égyptien du Commerce et de l’Industrie.

L’accord a été signé par l’Autorité égyptienne des ports de la mer Rouge, l’Autorité égyptienne des énergies nouvelles et renouvelables, ainsi que le consortium Green Fuel Alliance, composé de l’entreprise française EDF Renouvelables et de l’entreprise égypto-émiratie Zero Waste, a ajouté le ministère dans un communiqué.

La signature de l’accord a eu lieu lors de la visite en Égypte du président français Emmanuel Macron, en présence de ministres des deux pays, dont Kamel el Wazir, vice-Premier ministre chargé du Développement industriel et ministre égyptien de l’Industrie et des Transports, et Eric Lombard, ministre français des Finances.

Ce projet, qui se déroulera en trois phases, vise à produire, à terme, 1 million de tonnes d’ammoniac vert par an. La première phase, qui devrait démarrer en 2029, permettra de produire 300 000 tonnes par an et représentera un investissement direct de 2 milliards d’euros, selon le communiqué. Le consortium privé financera intégralement cet investissement de 7 milliards d’euros.

“Cet accord s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des directives présidentielles visant à encourager et à renforcer les efforts de localisation de la filière d’hydrogène vert en Égypte”, a déclaré M. el Wazir.

Le ministre algérien des Affaires étrangères en visite de travail en Tunisie

Von: La Presse
08. April 2025 um 20:56

Le ministre d’État, ministre des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l’étranger et des Affaires africaines de la République algérienne démocratique et populaire, Ahmed Attaf, effectuera une visite de travail en Tunisie les 9 et 10 avril 2025, sur invitation de son homologue tunisien, Mohamed Ali Nafti, ministre Affaires Étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’Étranger.

Lors de cette visite, les deux ministres tiendront une séance de travail afin de discuter des moyens de renforcer et d’élargir la coopération bilatérale entre les deux pays, ainsi que de préparer de manière optimale les prochaines échéances bilatérales. Ils aborderont également plusieurs questions d’intérêt régional et international, notamment les défis communs auxquels font face les deux nations.

Cette visite s’inscrit dans le cadre de la tradition de concertation et de coordination régulière entre la République tunisienne et la République algérienne, soulignant la volonté des deux pays de poursuivre leur collaboration et de promouvoir une coopération fructueuse à tous les niveaux.

Ligue des champions de la CAF : Espérance de Tunis – Mamelodi Sundowns (0-0) à la mi-temps

Von: La Presse
08. April 2025 um 20:54

Le match retour des quarts de finale de la Ligue des champions de la CAF entre l’Espérance sportive de Tunis et les Mamelodi Sundowns est actuellement à la mi-temps, avec un score nul et vierge de 0-0.

Après un premier acte marqué par une forte pression des deux équipes, aucun but n’a été inscrit. L’Espérance, qui cherche à revenir après sa défaite 1-0 lors du match aller en Afrique du Sud, n’a pas encore réussi à concrétiser ses occasions face à une défense solide des Sundowns.

Le match reste très ouvert, et tout est encore possible pour les deux équipes dans cette deuxième période décisive. La deuxième mi-temps promet d’être palpitante.

 

Lancement des compteurs intelligents de la SONEDE à Djerba pour lutter contre les fuites d’eau

Von: La Presse
08. April 2025 um 20:46

Les compteurs intelligents de la SONEDE sont désormais en exploitation dans la région de Sedouikech (délégation de Djerba Midoun), a annoncé mardi le Secrétaire d’État auprès du ministre de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche, chargé des Ressources hydrauliques, Hamadi Habaieb.

Ce projet, qui concerne 2 067 foyers et commerces, s’inscrit dans le cadre d’une expérience pilote menée à Djerba. Il vise, dans un premier temps, à installer 3 000 compteurs intelligents, avec pour objectif de les généraliser à toute l’île de Djerba ainsi qu’au gouvernorat de Médenine et aux autres gouvernorats, une fois les financements nécessaires mobilisés.

Habaieb a expliqué que cette expérience pilote permettra de contrôler à distance et en temps réel l’approvisionnement en eau, de détecter les fuites et de relever la consommation, améliorant ainsi les services de facturation et de comptage.

Il a souligné que l’installation de ces compteurs intelligents constitue l’une des solutions retenues pour atténuer les fuites d’eau, un problème majeur dans toutes les régions, dû à la vétusté du réseau de distribution qui s’étend sur 59 000 km de long, dont une bonne partie (20 %) est âgée de plus de 50 ans.

Le secrétaire d’État a indiqué qu’une cellule de vigilance a été mise en place au sein du ministère de l’Agriculture pour recueillir les réclamations des citoyens, permettant ainsi une intervention rapide en cas de fuite.

Habaieb a également précisé qu’un vaste programme de sensibilisation à l’importance de la ressource en eau a été lancé, en coordination avec le ministère du Tourisme et de l’Artisanat, sachant que la consommation d’eau moyenne par touriste est de 350 litres par jour, contre une moyenne de 120 à 150 litres par jour pour un citoyen tunisien.

Un programme de sensibilisation est également mis en œuvre au niveau de l’île de Djerba et à l’échelle nationale pour encourager l’économie d’eau, notamment auprès des propriétaires d’hôtels, en les incitant à adopter des mesures permettant de rationaliser l’usage de cette ressource, comme l’utilisation de l’eau de mer pour remplir les piscines ou l’arrosage des jardins et espaces verts avec de l’eau traitée.

Quant à la situation de l’eau dans le pays, Habaieb a évoqué une situation difficile et critique en raison de la succession des années de sécheresse. Il a rappelé que le taux de remplissage des barrages n’a pas dépassé 36,1 % et a ajouté que les récentes pluies ont eu un impact positif sur les cultures pluviales, mais n’ont pas significativement amélioré les réserves des barrages.

Zatla, Ecstasy et arrestations : la garde nationale démantèle des réseaux de drogue à Nabeul et La Marsa

Von: La Presse
08. April 2025 um 20:44

Des unités de la brigade centrale de lutte contre les drogues de la direction des recherches de la garde nationale à Al Aouina, soutenues par les différents services de la direction générale des unités d’intervention, ont réussi à démanteler un réseau de trafic de drogue opérant dans la région de Lebhar Lazreg, à La Marsa (banlieue nord de Tunis). Cette opération a permis la saisie de 36 briques de Zatla (cannabis), ainsi que de trois véhicules et plusieurs motos utilisées pour le transport de ces produits illicites.

Dans un communiqué diffusé ce mardi, la direction générale de la garde nationale a précisé que l’opération s’inscrit dans le cadre d’une enquête menée sur plusieurs semaines, en coordination avec le ministère public. À l’issue de l’intervention, deux membres du réseau ont été placés en garde à vue, tandis que quatre autres individus sont actuellement recherchés.

Les autorités ont appelé les citoyens à coopérer activement en signalant toute activité suspecte ou liée au trafic de drogue, en utilisant le numéro dédié 71860135.

Dans une autre opération, la brigade régionale de lutte contre les drogues de Nabeul, en coordination avec la direction des recherches de la police judiciaire de Gorjani et le ministère public, a réussi à arrêter lundi six des plus grands trafiquants de drogue de la région. Ces individus étaient impliqués dans le trafic de drogue entre plusieurs gouvernorats, notamment Nabeul, Sousse et Kairouan. L’opération a permis la saisie de 213 comprimés d’ecstasy, une quantité de Zatla, ainsi que des sommes d’argent provenant du trafic.

Les trafiquants interpellés se servaient des transports publics pour écouler leurs marchandises. L’un d’eux était recherché pour neuf mandats d’arrêt et avait été condamné à trois ans de prison. Trois autres individus ont été arrêtés à Nabeul, dans la région de Ain Kmicha.

Les autorités de sécurité ont renouvelé leur appel à la coopération citoyenne et à la vigilance collective dans la lutte contre ce fléau.

 

Tunisie : Le taux de fertilité en baisse, mais à quel prix pour l’avenir ?

Von: La Presse
08. April 2025 um 20:40

Le taux de fertilité en Tunisie continue de décliner, un phénomène qui résulte de plusieurs facteurs sociaux, démographiques et culturels, notamment l’émigration, la hausse des divorces et le retard dans l’âge du mariage. C’est ce qu’ont souligné les intervenants lors d’une table ronde intitulée “Lecture des transformations démographiques en Tunisie sous l’angle de l’égalité entre les sexes”, organisée mardi après-midi au siège de l’Office National de la Famille et de la Population.

Le président directeur général de l’Office National de la Famille et de la Population, Mohamed Douaaji, a expliqué que le déclin du taux de fertilité est lié à plusieurs facteurs, tels que l’intensification de l’émigration des Tunisiens à l’étranger, l’augmentation des divorces et la baisse des taux de mariage.

Il a précisé qu’un taux de fertilité compris entre 2 et 2,4 serait idéal pour maintenir une structure démographique jeune et équilibrée. Cependant, il a souligné que ce taux reste préoccupant, notamment avec des conséquences à long terme sur le renouvellement des générations.

De son côté, l’expert international en affaires démographiques, Hafedh Chkir, a pointé le fait que la diminution de la fertilité en Tunisie découle principalement d’un changement dans les aspirations des jeunes. Ceux-ci privilégient l’acquisition d’une plus grande indépendance et la réalisation de leurs projets personnels, au détriment de la volonté d’avoir de nombreux enfants.

Actuellement, le taux de fertilité en Tunisie se situe entre 1,6 et 1,7 en 2023, un chiffre relativement bas, mais qui reste favorable comparé à celui observé dans de nombreux pays européens. Cependant, ce taux pourrait légèrement augmenter dans les années à venir, sans dépasser les 2 %, en fonction des valeurs et des priorités des jeunes générations, telles que la poursuite des études et l’autonomisation professionnelle.

L’expert a également rappelé que la baisse du taux de fertilité est un phénomène qui a commencé au début du XXe siècle, influencé par plusieurs facteurs, notamment la mise en place du programme de planification familiale, l’impact de l’éducation et des médias dans la sensibilisation à la sexualité, et la transformation des structures familiales. Selon lui, il est crucial de maintenir et de renforcer ces programmes éducatifs pour guider les jeunes sur les questions liées à la sexualité et à la reproduction.

De son côté, la chercheuse en sciences sociales, Dhouha Mahfoudh, a abordé les enjeux liés à l’égalité entre les sexes dans son intervention sur les “normes démographiques, sociales et économiques sous l’angle du genre”. Elle a rappelé que la Tunisie a été un modèle en matière de promotion des droits des femmes après l’indépendance, notamment en matière d’accès à l’éducation et aux postes de décision. Cependant, elle a souligné que des inégalités persistent, en particulier dans les domaines de l’emploi et de la participation des femmes à la vie politique. Les femmes tunisiennes restent confrontées à des taux de pauvreté et de chômage plus élevés que ceux des hommes, avec un taux de chômage féminin deux fois plus élevé.

Elle a aussi attiré l’attention sur la montée de la violence à l’égard des femmes et des féminicides. Elle a expliqué que des mentalités patriarcales persistantes et la réticence de certains hommes à accepter l’égalité des droits contribuent à limiter les opportunités des femmes dans la vie professionnelle, éducative et politique.

Budget 2025 : La Tunisie se tourne vers l’autofinancement et la rationalisation des dépenses

Von: La Presse
08. April 2025 um 20:07

Le département des Finances se penche actuellement sur la mise à jour du budget de l’État pour l’exercice 2025, en veillant à ce que les hypothèses s’adaptent au mieux à la conjoncture économique internationale, a annoncé mardi la ministre des Finances, Michket Slama Khaldi.

Répondant aux interventions des élus lors d’une séance plénière à l’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP), consacrée à l’examen du projet de loi portant application des statuts particuliers relatifs au président de l’ARP, à ses membres, ainsi qu’au président et aux membres de la deuxième chambre législative, le Conseil national des régions et des districts, Khaldi a indiqué que son département est en train de finaliser le projet de la Loi de Finances 2026. Ce dernier sera soumis aux différents ministères et structures de l’État dans les plus brefs délais, afin d’examiner d’éventuelles propositions d’amendements.

Elle a réitéré, dans ce cadre, que l’orientation actuelle de l’État consiste à limiter le recours à l’emprunt extérieur et à privilégier l’autofinancement en mobilisant ses propres moyens. D’où l’impératif de rationaliser les dépenses budgétaires et de stimuler la croissance économique.

« Ainsi, l’État œuvre à rationaliser les avantages fiscaux, à lutter contre le commerce parallèle et à contrer l’évasion fiscale », a-t-elle précisé.

Sur un autre registre, elle a rappelé que l’État a œuvré pour assurer l’équité fiscale, notamment par l’ajustement du barème de l’impôt sur le revenu dans la Loi de Finances 2025. « Plus de 60 % des personnes physiques, en particulier parmi les fonctionnaires, ont bénéficié de la réduction de leurs impôts dans le cadre de cette mesure, dont le coût est estimé à 693 millions de dinars (MD) pour le budget de l’État », a-t-elle ajouté.

Par ailleurs, la ministre a annoncé que le nouveau Code des Changes est presque prêt et sera prochainement présenté à l’ARP pour adoption.

Pour rappel, ce projet de loi s’inscrit dans le cadre de l’application de la Constitution du 25 juillet 2022, qui consacre le système des deux chambres dans son article 56.

La Tunisie mise sur la production locale de vaccins pour l’Afrique, selon le ministre de la Santé

Von: La Presse
08. April 2025 um 20:01

Le ministre de la Santé, Mustapha Ferjani, a appelé ce mardi à un soutien international pour faire de la Tunisie une plateforme régionale de production de vaccins destinés à l’Afrique.

Cet appel a été formulé lors d’une rencontre à Abou Dhabi avec Ike James, chef du département du transfert de technologie au sein de l’organisation “Medicines Patent Pool”, spécialisée dans l’accès aux médicaments pour les pays en développement.

Selon un communiqué du ministère, la Tunisie vise non seulement à renforcer sa production de vaccins, mais aussi à développer des secteurs avancés comme la bio-production et l’immunothérapie.

Ferjani a souligné que le pays dispose des atouts nécessaires : une volonté politique affirmée, des compétences humaines qualifiées et une expérience historique dans la fabrication de vaccins.

Le représentant de l’organisation, soutenue par l’ONU, a exprimé sa disponibilité à accompagner ce projet en menant les études nécessaires pour créer un environnement propice à une production durable.

Cette rencontre s’inscrit dans le cadre de la 3e édition du Forum mondial de la production locale, organisé par l’OMS en partenariat avec la Fondation des Émirats pour les médicaments. Ferjani y participe du 7 au 9 avril 2025, aux côtés de plus de 4000 experts et décideurs internationaux. Les discussions portent sur les politiques industrielles locales, les technologies de production, les stratégies de financement et d’investissement, ainsi que la préparation aux pandémies.

Les États-Unis imposent des droits de douane de 104 % sur les produits chinois à partir de demain

Von: La Presse
08. April 2025 um 19:18

Les États-Unis prélèveront, à partir de mercredi matin (04h01 GMT), des droits de douane de 104 % sur les produits en provenance de Chine, a déclaré mardi un représentant de la Maison Blanche, mettant à exécution une menace formulée par le président Donald Trump la veille, rapporte Reuters.
Donald Trump avait prévenu lundi qu’il imposerait des droits de douane additionnels de 50 % sur les produits chinois si Pékin ne revenait pas, d’ici mardi midi (16h00 GMT), sur sa volonté de taxer à 34 % les produits américains importés en Chine, en réponse aux taxes dites “réciproques” annoncées la semaine dernière par Washington.
Le gouvernement chinois avait fait savoir plus tôt mardi qu’il ne céderait pas face au “chantage” de la Maison Blanche, dénonçant l’escalade commerciale déclenchée par les États-Unis.

La Presse avec Agences

Réduction de 70 % pour l’Agence foncière d’habitation dans l’acquisition de terrains publics

Von: La Presse
08. April 2025 um 18:16

L’Agence foncière d’habitation bénéficiera d’un tarif préférentiel avec une réduction de 70 % lors de l’acquisition de terrains relevant du domaine privé de l’État ou des collectivités locales, en vue de la réalisation de lotissements urbains, selon un arrêté conjoint des ministres de l’Équipement et de l’Habitat, et des Domaines de l’État et des Affaires foncières, publié mardi dans le Journal Officiel de la République Tunisienne (JORT).

Cet arrêté précise les conditions et les procédures d’acquisition par l’Agence foncière d’habitation des terrains relevant du domaine privé de l’État ou des collectivités locales à un prix préférentiel.

Conformément à cet arrêté, l’Agence foncière d’habitation affectera au moins 50 % des lots réalisés sur le terrain acquis à ce prix préférentiel, au profit des catégories à revenu limité.

Les catégories à revenu limité sont définies comme toute personne dont le revenu brut mensuel n’excède pas trois fois le salaire minimum professionnel garanti à la date d’attribution du lot. En cas de conjoint, il est exigé que son revenu brut mensuel ne dépasse pas également trois fois le salaire minimum professionnel garanti.

Le bénéficiaire ne peut obtenir un lot qu’une seule fois et il est exigé que ni lui ni son conjoint ne soient propriétaires d’un bien immobilier. De plus, il ne peut cumuler cet avantage avec d’autres mécanismes similaires ayant le même objet.

L’Agence foncière d’habitation est tenue d’appliquer la réduction mentionnée à l’article premier de cet arrêté lors de la fixation du prix de vente des lots aux catégories à revenu limité.

Tribunes : Quand l’Europe marche sur la tête

Von: La Presse
08. April 2025 um 17:20

Par Omar BOUHDIBA*

Cravatte noire, l’air grave, Macron s’adresse à la France en la regardant dans les yeux. Il prédit à ses concitoyens des jours difficiles. Qui peut croire, insiste-t-il, que la Russie s’arrêtera aux frontières de l’Ukraine? A l’entendre, l’on croirait que des hordes de Cosaques seraient déjà porte de Clignancourt, prêtes à investir les Champs Elysées. Ses accents Churchillo-Gaullistes en sont presque risibles. Quelques jours plus tard, l’affaire tourne carrément à la farce quand l’Elysée recommande à tous les citoyens de l’Hexagone de s’équiper d’un kit de survie. 6 bouteilles d’eau, des conserves permettant de tenir 6 jours et plein de sous-vêtements.

Cela ne va pas sans déclencher l’hilarité du pays et le déchaînements des humoristes qui ne pouvaient rater une telle occasion. Et qui de proposer 6 bouteilles de vin blanc et beaucoup de  cassoulet en boîte, qui permettrait selon eux de mieux survivre aux radiations. Car tout le pays a compris : Macron en difficulté intérieure, avec une succession de 5 chefs de gouvernement en 15 mois essaie de trouver une raison d’exister et reprendre le devant de la scène.

Toute cette histoire bizarre commence en 2022 avec l’affaire ukrainienne. Les puissances occidentales, sous l’impulsion insistante des USA, créaient une situation intenable pour la Russie, et forçaient Poutine à la faute. Tout cela en violation de leurs multiples promesses et des accords de Minsk, qui s’avéraient être un marché de dupes. Poutine, qui aspirait pourtant a élargir ses liens avec l’UE, et pourquoi pas l’intégrer, se voyait contraint d’attaquer, avec bien peu de préparation il faut le dire. Son armée piétine et s’enlise, mais la grande Russie en a vu d’autres et l’issue ultime ne fait maintenant nul doute.

Étonnamment, les Européens, pour qui une guerre sur leur continent aurait dû être le pire scénario possible, s’y engagent avec enthousiasme et précipitent dans la foulée leurs économies dans la récession. L’enseignement public français tout comme le National Heath Service britannique, croulent sous les coupes budgétaires. Les déserts médicaux se multiplient dans l’Hexagone et les grands projets tels le tunnel sous la Tamise sont retardés faute de financement, mais qu’importe! On trouve toujours assez d’argent a envoyer a l’Ukraine, et les milliards pleuvent sur Kiev, capitale du pays pourtant reconnu comme le plus corrompu du monde.

Les Allemands, qui n’ont même pas proteste lors du dynamitage du pipeline North stream 2, source de gaz russe à bas prix, se voient contraints de l’acheter trois fois son prix aux Américains trop heureux de l’aubaine. Ce gaz, le monde ne tardait pas à découvrir, était l’un des piliers de la prospérité exportatrice de la république fédérale et les conséquences ne se font pas attendre. Les exportations de voitures s’effondrent, et Wolkswagen, pour la première fois de son histoire est contrainte de fermer deux usines en Allemagne.

A ne rien y comprendre…

La presse européenne, plus que jamais dans la Botte, se déchaîne dans le même sens avec une rage anti-russe incompréhensible. Poutine est traité de dictateur, psychologiquement instable qui rêve de reconstituer l’Empire de Pierre le grand. L’Ukraine, devient un petit Poucet innocent attaqué par un grand méchant loup. Zelensky, qui avant d’être président était un acteur dont les vidéos sur youtube attestent d’un véritable don pour la danse du ventre, est peint comme une espèce de Churchill des temps modernes. Les standing ovations, du congres américain à l’Assemblée nationale française ne se comptent plus et les chefs de gouvernements font la queue à Kiev pour clamer leur support.

Pire encore, dans un effort de désinformation criminelle, on fait croire à l’opinion que la victoire de David contre Goliath est possible sinon proche.

Et bien sûr, comme il se doit, les fonds russes sont gelés par les banques occidentales, qui pensent même les confisquer, ce qui serait ni plus ni moins qu’un abus de confiance et une spoliation.

Parmi les grands perdants, on compte la France, qui se flattait à juste titre d’être le pays le plus actif en Russie. Renault, qui y faisait 20% de son chiffre d’affaires, Société Générale, Sodexo, Danone, Legrand, Alsthom…. La liste des grands noms est longue. Quelques centaines d’entreprises en tout, employant des dizaines de milliers de Français. La sortie fut précipitée, pagailleuse et surtout coûteuse. Mais la plus grande victime n’est autre que l’Europe qui n’a rien trouvé de mieux que de rejeter son plus grand pays, et de le pousser dans les bras de la Chine.

Difficile d’imaginer une réconciliation avant des décennies

L’explication a tout ce tohu bohu est simple et connue des diplomates. Depuis Jacque Chirac, dernier grand président souverainiste français, la politique étrangère de l’Europe est décidée à Washington. Le Vieux continent a choisi, pour d’incompréhensibles raisons, de se vassaliser, en tout cas sur le plan diplomatique, aux USA.

Et puis, coup de théâtre. A la faveur d’une élection, l’Amérique tourne casaque et tend la main a l’ennemi d’hier, allant même jusqu’a accuser leur pion, le danseur de Kiev, de précipiter le monde vers une guerre nucléaire. Ce revirement que personne n’a vu venir, exacerbe les incohérences de la politique étrangère des Européens et les laisse pantois, totalement perdus, sans voix.

Inimaginable humiliation,  la paix sur le Vieux continent  est maintenant négociée à Riyad, en leur absence. De toute façon, a quoi bon les inviter, ils n’ont pas voix au chapitre? Pire encore, J.D. Vance, vice-Président américain depuis un mois à peine, se paie le luxe, ce février, d’insulter les Européens, devant eux à Munich, critiquant explicitement la démocratie sur le continent. Étonnement, le parterre de chefs d’Etat présents, visage sombre, avale la couleuvre sans réagir.

Personne ne peut prévoir comment tout cela va finir, mais il est triste de voir où la grande Europe en est arrivée. Sans autre ambition que de courber l’échine devant l’Amérique, fragmentée, dénuée de grands leaders souverainistes, minée par le populisme qui n’offre d’autre vision que la haine de l’immigrant, le Vieux continent, qui, pendant des siècles, dominait la pensée mondiale, semble à la dérive. Devant cet auto-effacement, le monde a compris à qui appartient le futur et s’en détourne en faveur de l’Asie. Les pays européens n’ont plus rien à apporter. A force de poursuivre la politique d’une nation tierce, plutôt que la sienne, on se retrouve à nager dans l’irrationalité. En gros: on marche sur la tête.

(*)Banquier tunisien évoluant au Koweït

N.B. : Les opinions émises dans ces tribunes n’engagent que leurs auteurs. Elles sont l’expression d’un point de vue personnel.

Tribunes : Les rêves d’un officier républicain (1ère partie)

Von: La Presse
08. April 2025 um 17:10

Par le Colonel (r) Boubaker BENKRAIEM*

De bout en bout de cet article, en avant-plan ou en toile de fond, un acteur majeur aura jeté son ombre tutélaire sur le parcours que plus de cinq millions de jeunes concitoyens qui ont eu le mérite et l’honneur d’effectuer, lors du service national, entre 1956 et 2025, ce devoir constitutionnel que la majorité de l’élite tend, malheureusement, à oublier, et que je tiens à retracer dans l’unique but de contribuer, pour une part si modeste fût-elle, à l’éclairage de certaines étapes de l’histoire contemporaine de notre pays : l’Armée Nationale. C’est que celle-ci est devenue une partie constitutive de notre être, nous les officiers, appartenant à la génération de l’indépendance, et aux premières promotions d’officiers de la Tunisie indépendante.

Sous l’uniforme ou en tenue civile, dans des fonctions et missions militaires ou civiles, elle préside à chaque instant de notre vie. Elle nous inspire à tout moment, nous imprégnant jusqu’à la moelle de ses nobles valeurs. En cela, certes, nous sommes semblables à tous les enfants de l’Institution, de l’homme de troupe aux plus hauts gradés, mais avec une sensibilité toute particulière que ne peut partager avec nous qu’un groupe de compagnons d’armes de plus en plus restreint au fil des jours: tous ceux qui ont constitué, à l’automne 1956, le premier contingent de cette armée assurément singulière parti se former, en France, dans la prestigieuse Ecole Spéciale Militaire Inter Armes de St Cyr Coëtquidan. Oui, ceux-là ont vu naître cette grande Institution qui, à son tour, les a vus grandir dans son giron. A peine sortis de l’adolescence, nous avons, en effet, trouvé en elle non seulement l’horizon de notre vie professionnelle mais encore une école de civisme, de don de soi, de discipline, de dévouement et de sacrifice. Elle a développé en nous ce nationalisme et ce patriotisme qui nous collent à la peau ainsi que les grandes qualités morales qui nous ont guidés tout au long de notre carrière. 

J’appartiens à la 1ère Promotion d’officiers de la Tunisie indépendante, «la Promotion Bourguiba» et j’en suis fier. Comme mes camarades, j’ai été formé à l’Ecole Spéciale Militaire Interarmes de St Cyr Coëtquidan (France). J’ai eu la chance d’avoir fait partie de cette promotion qui a reçu une brillante formation lui permettant d’encadrer efficacement les unités de cette armée tunisienne naissante d’autant plus que notre pays, nouvellement indépendant, vivait certaines difficultés d’ordre interne et même externe dont les suivantes :

1- d’abord, en vue de faire face aux problèmes de sécurité intérieure, dus aux luttes intestines entre les deux clans du parti politique du Néo-Destour, celui de Bourguiba, président du parti et celui de Ben Youssef, son secrétaire général,

2- ensuite, pour encadrer nos unités implantées à la frontière tuniso-algérienne, du fait de la guerre d’indépendance de l’Algérie qui sévissait, depuis le 1°novembre 1954, ce qui m’a permis d’apprendre mon métier sur le terrain,

3- enfin, à cause de la présence des troupes françaises qui stationnaient encore en Tunisie.

Sans entrer dans les détails de cette période exaltante, celle-ci ayant fait l’objet d’un livre que j’ai publié en 2012 «Naissance d’une Armée Nationale», je peux simplement dire que j’ai eu une carrière bien remplie et que malgré mon départ forcé et prématuré de l’armée en 1986, à l’âge de quarante-huit ans, pour mes idées, j’ai longtemps servi à la frontière lors de la guerre d’indépendance de l’Algérie, j’ai fait le Congo et le Katanga, j’ai commandé les Unités sahariennes et assumé tous les postes de commandement de l’Armée (Officier d’Etat-Major, commandant de régiment, commandant de Brigade, Sous-Chef d’Etat–Major de l’Armée de Terre) exception faite de celui de Chef d’Etat-Major  de l’Armée de Terre et j’ai connu mon pays dans tous ses coins et recoins. J’ai eu aussi la chance, grâce à Bourguiba qui, quand bien même il ne porterait pas l’armée dans son cœur, n’a jamais lésiné sur la formation de ses officiers.

En effet, j’ai pu fréquenter de nombreuses Grandes Ecoles Militaires du monde occidental des différentes armes et de tous les niveaux (France – USA – Italie – Allemagne – Grande-Bretagne) qui nous étaient ouvertes et la majorité des officiers des premières promotions ont pu aussi bénéficié de cette chance. Pour ma part, j’ai suivi le cours de Capitaine à l’Ecole d’infanterie à Fort Benning (USA), le stage d’Etat-Major à Fort Leavenworth (USA), l’Ecole Supérieure de Guerre à Paris et l’Institut de Défense à Tunis.

C’est grâce aux connaissances acquises ici et là, aux contacts enrichissants et aux échanges d’idées, d’usages et de procédés avec les stagiaires étrangers venus des quatre coins du monde et à nos diverses expériences que nous avons pu créer, en 1967, notre propre Académie Militaire, l’Ecole de Formation des Officiers qui n’a rien à envier aux prestigieuses Ecoles de St Cyr ( France), West Point( USA) et Sand Hurst ( GB), et nous pouvons nous enorgueillir du niveau exceptionnel  de ses cadres, ces  officiers que le peuple tunisien a pu apprécier aussi lors de la Révolution du 14 janvier 2011.

Le rôle déterminant des chefs de l’Armée, depuis le 17 décembre 2010, qui sont un pur produit de l’Académie Militaire Tunisienne, est la meilleure illustration du niveau de cette Grande Ecole. Durant ces moments historiques, ils ont fait preuve de leurs grandes qualités morales et professionnelles, de leur patriotisme, de leur sagesse et ont démontré qu’ils sont des Chefs compétents, efficaces, dignes et responsables. Nous, leurs anciens, qui avons géré les précédentes opérations du maintien de l’ordre, et notamment la plus importante, par son intensité et par son champ d’action, celle qu’on a appelée communément *la révolte du pain*(fin décembre 1983-début janvier 1984), sommes très fiers d’eux parce que nous connaissons, pour les avoir vécues, toutes les complexités de pareilles missions et les difficultés des options et des décisions à prendre dans ces situations très sensibles.

Quant à moi, j’ai aussi été appelé à remplir certaines hautes fonctions civiles telles que PDG d’une entreprise nationale et Gouverneur de région, ce qui m’a permis de développer, davantage, mon expérience et mes connaissances et de participer au développement économique de notre pays.                    

Je remercie Dieu de m’avoir permis de vivre ces moments historiques, ceux de la Révolution du peuple tunisien et surtout de sa jeunesse qui m’ont permis de rêver.

Notre Armée Nationale, que le peuple tunisien retrouve, dans la rue, pour la cinquième fois en soixante-dix ans (1967-78-80-84-et 2010) est composée essentiellement d’enfants du peuple. Ses cadres, officiers et sous-officiers, proviennent de toutes les couches sociales de la nation et des différentes régions du pays. C’est la raison pour laquelle nous nous sentons et nous nous sommes toujours sentis très proches de ce Grand peuple, le nôtre, ce merveilleux peuple tunisien. C’est pourquoi, face à lui, nous n’avons jamais eu et nous ne pourrons jamais avoir la gâchette facile car si nous avons choisi ce dur, ce difficile mais noble métier des armes, c’est surtout pour le défendre quand le pays est en danger, c’est surtout pour le protéger et pour le secourir lors des catastrophes naturelles.

C’est cette Education, c’est cette Formation morale, c’est cette Culture que nous avons acquises et que nous avons données à nos Hommes et transmises et laissée en legs à nos Jeunes. Et c’est ce que j’ai constaté, trente ans après avoir quitté l’armée: je suis fier du comportement de nos soldats quand ils se sont trouvés, encore une fois, dans la rue de la mi-décembre 2010 jusqu’à fin janvier 2011. Cette nouvelle ère de Liberté et de Démocratie a permis, à tout le monde, de faire beaucoup de rêves. Le mien se rapporte à l’Armée, cette Institution à laquelle mes camarades et moi-même avons tout donné sans jamais rien demande en retour. Mon rêve se rapporte au Rôle et à la Place de l’Armée tunisienne, nationale et républicaine. 

Mon rêve, en premier lieu, est que tous les jeunes Tunisiens effectuent leur devoir national, celui du service militaire. N’en seront exemptés que ceux qui ne répondent pas aux exigences de la visite médicale. Les soutiens de famille le feront par tranches et les étudiants l’effectueront, s’ils le demandent, à la fin de leurs études mais tous, ils doivent l’accomplir. Notre jeunesse doit, toujours, avoir présent à l’esprit, que la défense du pays, nécessite qu’on doit s’y préparer, toujours, bien en avance. D’autre part, cette année du service militaire affirmera leur personnalité, confirmera leur caractère et témoignera de leur dévouement.

Aussi et en plus de l’instruction militaire, notre armée est en mesure de donner, sérieusement, à la jeunesse tunisienne un complément de connaissances dans certains domaines très importants et qui sont, quelque peu négligés, au lycée et à la Faculté, tel que : l’éducation physique, la formation civique, morale et patriotique.    

Que cette jeunesse, aux cheveux goménolés, et aux jeans rapiécés, qualifiée hier de mollasse, d’insouciante et d’irresponsable, et qui nous a étonnés, durant la Révolution, par sa maturité et son obstination nous surprenne encore !! Que nos jeunes aient ce sursaut d’amour-propre, d’orgueil et de patriotisme et viennent, nombreux, accomplir leur devoir national. L’Armée verra alors ses effectifs doubler ou même tripler. Que fera-t-elle de ces sureffectifs ? Sa mission peut être triple :

– d’abord et en premier lieu, sa mission classique et traditionnelle de défense du territoire;

– ensuite, une mission de développement des zones difficiles, arides et sahariennes ;

– enfin, une mission d’encadrement, de formation professionnelle et de mise en valeur de la région du Dahar (la plaine se trouvant au versant est de la chaîne de montagnes allant de Tataouine à Dhibat, d’une longueur de près de 110km et d’une profondeur de 10 à 30 km, cette région de bonne terre vierge pouvant être, grâce à la nappe d’eau saharienne, productrice, onze mois sur douze par an, de primeurs et de produits bio. L’existence de deux aéroports sahariens (celui de Remada et d’El Borma) peuvent nous permettre d’assurer, sans difficultés, l’exportation de leurs produits, surtout en Europe.

Ayant passé quatre années dans cette région en ma qualité de Commandant les Unités Sahariennes et ayant visité cette zone en long et en large, je suis persuadé que cette région, pour peu qu’on ne la néglige pas, peut transformer et même révolutionner, positivement, l’agriculture de notre pays si on veut bien lui accorder un peu plus d’importance et de moyens qu’aujourd’hui. Nous avons la chance d’avoir un Sahara magnifique, petit par sa superficie mais remarquable et grandiose par sa beauté et une grande surface de bonnes terres vierges depuis des siècles, celle dont l’épicentre est Borj Bourguiba et que nous pouvons mettre en valeur grâce à la nappe d’eau saharienne et où nous pouvons planter des arbres fruitiers, des légumineuses et pourquoi pas des céréales. 

Je ne parlerai pas de la Mission Principale de Défense, mes camarades les Officiers d’active s’en chargent. Par contre, il est facile d’imaginer une réflexion relative à la 2° et 3°mission, surtout pour ceux qui ont eu la chance d’avoir une petite expérience de ces régions en ayant servi dans les Unités Sahariennes et y ayant passé une bonne période. Je peux d’ailleurs et simplement affirmer qu’avec l’obligation à tous les jeunes d’accomplir la période du service national, le pays aura autant de demandeurs d’emploi en moins. D’autre part, l’armée permettra, à ceux qui n’ont pas d’emplois ou de spécialités, de recevoir une formation professionnelle pour devenir plombier, électricien, maçon, menuisier, conducteur, et peut-être même d’agriculteur, etc…                                                                          

Les armées modernes comptent énormément, pour la défense de leur pays, sur les militaires de réserve et c’est la raison pour laquelle ces contingents sont régulièrement convoqués pour des périodes de mobilisation. Ils doivent alors participer aux exercices indispensables à leur maintien en condition d’une part, et d’autre part dans le but de leur intégration dans les manœuvres périodiques. Cette mesure est moins coûteuse que le maintien en permanence, d’une armée professionnelle, c’est-à-dire formée d’engagés, fort nombreuse en effectifs et nécessitant un très gros budget. Pour ce faire, l’armée doit former, avec chaque contingent d’appelés, des officiers et des sous-officiers de réserve destinés à l’encadrement en cas de mobilisation.

Et c’est pourquoi, en attendant que cela entre dans nos mœurs, des campagnes de sensibilisation permanentes et d’encouragement doivent être régulièrement menées pour inciter nos jeunes diplômés à accomplir leur devoir relatif au service militaire. C’est aussi et surtout le devoir de la sciété civile et de tous les partis politiques et des organisations nationales de faire en sorte que les jeunes aient conscience de ce devoir national envers la patrie. Aussi faut-il rappeler l’obligation de l’application de la Loi vis-à-vis des récalcitrants et il suffit de quelques exemples pour que la jeunesse respecte ce devoir et cette obligation. C’est aussi le meilleur moyen d’avoir un bilan complet sur la situation sanitaire de notre population.

Le jeune étudiant qui termine ses études universitaires aujourd’hui, ce cadre de demain, et ce gouvernant d’après-demain, gagnerait à faire un passage à l’Académie Militaire pour devenir officier de réserve. La formation qu’il recevra dans cette prestigieuse Institution et qu’il ne trouvera nulle part ailleurs, lui fournira les ingrédients du leadership qui lui serviront dans la vie civile et lui permettront d’avoir l’aisance et la confiance nécessaires à un futur responsable et peut-être à un cadre ou à un chef politique.    

Est-il besoin de rappeler aux Grands Commis de l’Etat, à nos Hommes Politiques, aux Hommes du Pouvoir d’aujourd’hui et de demain que le Colonel Commandant un régiment de 800 à 1.000 hommes selon les armes est un PDG * all inclusive* : en effet, quand il reçoit ses jeunes conscrits, il les habille, il les loge, il les nourrit, il les instruit et les forme, il les équipe, il les soigne, il les paie et il les entraîne à faire la guerre et à maintenir, au besoin, l’ordre et la sécurité.

Pour cela, il doit aussi savoir gérer et administrer son régiment. La formation qu’il a acquise à l’Académie Militaire est, au fur et à mesure de sa progression dans le grade et dans le commandement, améliorée, fignolée et complétée, par les différents stages qu’il effectuera tout au long de sa carrière en rappelant  que l’officier passe près du tiers de sa carrière en stages et en formation ( Académie militaire ; +Cours de capitaine ; + stage d’Etat- Major ; +cours de l’Ecole Supérieure de Guerre ; +Institut de Défense), ce qui lui donne un cursus de Bac+ 6 à + 9. Ainsi, il reçoit, outre la tactique, la stratégie et les spécificités de son arme, une formation de gestionnaire, d’administrateur, et d’ingénieur pour les officiers techniciens ainsi que des notions sur les questions économiques et financières. Il aura l’ouverture d’esprit lui permettant d’être polyvalent et certains parmi eux ont eu l’occasion de le prouver…
(A suivre)

B.B.

(*) Ancien sous -chef d’état-major de l’Armée de terre, ancien gouverneur.

N.B. : Les opinions émises dans ces tribunes n’engagent que leurs auteurs. Elles sont l’expression d’un point de vue personnel.

Mise en place d’un nouveau cadre juridique pour la pension alimentaire, la pension de divorce et la conciliation familiale

Von: La Presse
08. April 2025 um 17:07

La ministre de la Famille, de la Femme, de l’Enfance et des Personnes âgées, Asma Jabri, a annoncé que son ministère travaille actuellement à la mise en place d’un cadre juridique révisé pour le système de la pension alimentaire, la pension de divorce, ainsi que pour le système de conciliation familiale.

Cette déclaration a eu lieu lors de l’ouverture des travaux des journées d’études qui se dérouleront les 7 et 8 avril 2025, consacrées à l’élaboration des projets de loi sur la garantie de la pension alimentaire et de la pension de divorce, ainsi que sur la conciliation familiale, au Centre de Recherche, d’Études, de Documentation et d’Information sur la Femme (CREDIF).

Asma Jabri a expliqué que l’adoption de cette nouvelle législation, visant à réformer le système de la pension alimentaire, la pension de divorce et la conciliation familiale, s’inscrit dans le cadre d’une profonde réforme législative entreprise par la Tunisie pour garantir la stabilité sociale et promouvoir la prospérité économique. Elle a insisté sur l’importance de ne pas se contenter de solutions partielles pour préserver et soutenir la famille, ainsi que pour la protéger des diverses menaces auxquelles elle peut être confrontée.

Elle a également souligné la nécessité de renforcer les efforts en vue d’ancrer des mesures favorisant la stabilité familiale, garantissant ainsi l’unité des membres de la famille et l’équilibre de la société tunisienne. Selon elle, l’organisation de ces journées d’études participe également à la mise en œuvre des principes énoncés dans la Constitution tunisienne et aux recommandations issues du conseil ministériel restreint du 26 février 2025 sur le soutien à la cohésion familiale.

La ministre a affirmé l’engagement du ministère à contribuer au développement d’un système législatif visant à renforcer la cohésion familiale et à protéger les membres de la famille des conséquences des conflits et du divorce. Elle a précisé que ce processus s’inscrit dans un cadre national participatif et collaboratif, où toutes les structures concernées contribuent à la formulation et à la mise en œuvre des réformes.

Elle a révélé que depuis décembre dernier, son ministère a entamé l’élaboration d’un plan national pour la cohésion familiale dans une approche participative. Parallèlement, le ministère a commencé à revoir le système de la pension alimentaire et de la pension de divorce en révisant la loi de 1993 relative à la création du Fonds de garantie de la pension alimentaire et de la pension de divorce.

L’objectif est d’améliorer et de diversifier les interventions et les services fournis par ce fonds, notamment pour les femmes divorcées et leurs enfants lorsque l’exécution des décisions judiciaires définitives en leur faveur n’a pas été réalisée. Le ministère prévoit également d’offrir un accompagnement social, sanitaire et professionnel aux bénéficiaires, dans une optique d’intégration économique.

Par ailleurs, le ministère de la Famille a commencé à élaborer un nouveau concept pour le projet de conciliation familiale, visant à résoudre les conflits familiaux et à rapprocher les points de vue des parties en conflit, aussi bien pendant qu’après la procédure judiciaire. Cette initiative vise à réduire les effets négatifs des conflits familiaux.

Les deux événements ont été marqués par des consultations approfondies sur les recommandations concernant la rédaction des projets de loi relatifs à la pension alimentaire, la pension de divorce et la conciliation familiale. Ces discussions ont impliqué des responsables des ministères concernés, des juges des affaires familiales, des délégués à la protection de l’enfance, des experts, des chercheurs, ainsi que des représentants d’organisations et d’associations.

Le conseil ministériel restreint, réuni le 26 février 2025 sur le soutien à la cohésion familiale, a recommandé la création d’un nouveau système pour la pension alimentaire et la pension de divorce, ainsi que l’instauration du rôle de “conciliateur familial” pour faciliter la médiation et la résolution des conflits familiaux.

Enfin, ce même conseil a proposé la création d’un mécanisme spécifique de conciliation familiale, afin de résoudre les différends familiaux, de rapprocher les points de vue des parties en conflit et de favoriser des solutions amiables, tout en promouvant une culture de la cohésion familiale au sein de la société.

Contrôle fiscal au Lac 2 : des dizaines de millions de dinars non déclarés découverts

Von: La Presse
08. April 2025 um 17:03

Une campagne de contrôle a été menée, samedi 5 avril 2025, par une équipe relevant de la Brigade des investigations et de la lutte contre l’évasion fiscale (BILEF), dans plusieurs cafés et restaurants touristiques de la zone du Lac 2 à Tunis, afin de vérifier le degré de conformité de ces établissements à leurs obligations fiscales.

« Les résultats préliminaires des documents comptables, des factures ainsi que des caisses enregistreuses installées sur place, examinés au cours de la campagne, révèlent des écarts de plusieurs dizaines de millions de dinars entre les chiffres déclarés et les chiffres réellement réalisés », indique un communiqué de la BILEF.

Des investigations sont actuellement en cours afin de réclamer aux établissements concernés les paiements et redevances éludés, et d’enquêter sur l’ensemble des infractions fiscales commises, y compris celles passibles de peines privatives de liberté, selon la même source.

La BILEF, communément appelée « police fiscale », est un service de la Direction générale des impôts, relevant du ministère des Finances, qui a démarré ses activités le 30 octobre 2017.

Elle est chargée, entre autres, de collecter les informations relatives aux opérations d’évasion et de fraude fiscale, de coordonner avec les services compétents le recoupement des informations et leur exploitation par la Direction générale des impôts (DGI). Elle veille également au suivi des conventions et accords bilatéraux ou multilatéraux relatifs à la coopération administrative mutuelle dans la lutte contre l’évasion et la fraude fiscales.

Mars 2025 parmi les mois les plus chauds jamais enregistrés

Von: La Presse
08. April 2025 um 16:57

Les températures mondiales sont restées exceptionnellement élevées en mars 2025, prolongeant près de deux années consécutives de chaleur inédite sur la planète, selon le dernier rapport du service européen Copernicus sur le changement climatique.
En Europe, le mois de mars a été le plus chaud jamais enregistré, battant tous les précédents records. Cette chaleur anormale s’est accompagnée d’événements météorologiques extrêmes : précipitations exceptionnellement abondantes en Espagne et au Portugal, tandis que des régions comme les Pays-Bas et le nord de l’Allemagne ont connu un mois anormalement sec.

Ailleurs dans le monde, des analyses menées par le réseau scientifique World Weather Attribution révèlent que le changement climatique a amplifié une vague de chaleur intense en Asie centrale, et intensifié les précipitations ayant provoqué des inondations meurtrières en Argentine.

Un mois de mars dans la continuité d’un réchauffement historique

À l’échelle globale, mars 2025 se classe comme le deuxième mois de mars le plus chaud jamais mesuré, derrière mars 2024. Depuis juillet 2023, chaque mois a affiché des températures proches ou au-dessus des records historiques.
La température moyenne mondiale a été supérieure de près de 1,5 °C aux niveaux préindustriels, seuil symbolique fixé par l’Accord de Paris sur le climat. En mars 2025, cette anomalie atteignait même 1,6 °C selon les relevés de Copernicus.
« Il est frappant de constater que nous restons à un niveau aussi élevé, bien au-delà des températures d’avant l’ère industrielle », souligne Friederike Otto, climatologue à l’Imperial College de Londres. « Nous subissons déjà de plein fouet les conséquences du réchauffement climatique causé par l’homme et la combustion massive des énergies fossiles. »

L’ombre persistante d’El Niño et l’inquiétude des climatologues

Ce niveau de chaleur continue à surprendre les scientifiques, d’autant plus que l’épisode El Niño, connu pour faire grimper temporairement les températures, a atteint son pic au début de l’année 2024. Selon les projections, il aurait dû laisser place à un refroidissement progressif lié à l’arrivée du phénomène opposé, La Niña.
« Habituellement, les températures redescendent nettement dans les deux années qui suivent un fort El Niño », rappelle Robert Vautard, coprésident du GIEC. « Ce que nous observons aujourd’hui reste dans la fourchette haute des prévisions, mais s’en rapproche dangereusement. »
Avec une température moyenne mondiale de 14,06 °C, mars 2025 n’est plus frais que de 0,08 °C par rapport au record de mars 2024. Il dépasse légèrement les niveaux observés en 2016, une autre année marquée par un puissant El Niño.
L’année 2024 avait déjà franchi une étape symbolique en devenant la première à dépasser sur douze mois consécutifs le seuil des 1,5 °C, considéré comme la limite à ne pas franchir pour limiter les effets les plus graves du dérèglement climatique. Ce dépassement reste temporaire, mais les scientifiques préviennent : plus les années passent, plus cet objectif devient difficile à atteindre durablement.

Des données précises, une tendance alarmante

Le programme Copernicus s’appuie sur des milliards de mesures collectées par satellites, avions, navires et stations météorologiques. Ses archives remontent à 1940, mais les chercheurs élargissent leurs connaissances grâce à d’autres indicateurs climatiques comme les carottes de glace, les cernes des arbres ou les récifs coralliens.
Ces sources convergent vers un constat alarmant : la période actuelle est probablement la plus chaude que la Terre ait connue depuis 125 000 ans.

La Presse avec AFP

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