Normale Ansicht

Es gibt neue verfügbare Artikel. Klicken Sie, um die Seite zu aktualisieren.
Gestern — 17. März 2025Haupt-Feeds

Quand les musées réveillent les mythes : Une ode au féminin intemporel dans l’écrin du Bardo

17. März 2025 um 19:10

Sur les traces d’Aphrodite, Isis, Cybèle et autres déesses de la fécondité, de la puissance et de la sagesse, Le Bardo a célébré la femme à travers les âges dans un voyage immersif et sensoriel où les sculptures en marbre et les récits mythologiques ont pris une résonance contemporaine.

Sous les voûtes chargées d’histoire, où résonnent les échos des civilisations passées, le Musée national du Bardo a ouvert ses portes, le temps d’une soirée, à un événement d’exception consacré aux figures féminines mythologiques. Préparée à l’occasion de la célébration de la Journée internationale des droits des femmes, l’exposition artistique «Isis, Aphrodite, Cybèle et les autres…» a été inaugurée samedi soir par la ministre des Affaires culturelles, Amina Srarfi, en présence de nombreuses personnalités du monde artistique, culturel et des médias.

Le musée s’est ainsi transformé en un véritable théâtre de mémoire et de création, offrant aux visiteurs une plongée fascinante dans l’héritage des grandes figures féminines de l’Antiquité.

Sur les traces d’Aphrodite, Isis, Cybèle et autres déesses de la fécondité, de la puissance et de la sagesse, Le Bardo a célébré la femme à travers les âges dans un voyage immersif et sensoriel où les sculptures en marbre et les récits mythologiques ont pris une résonance contemporaine.

A l’image des grands musées dans le monde, qui accueillent régulièrement des performances artistiques et des défilés de mode, le Musée du Bardo a rejoint cette tradition en offrant à l’assistance un moment où les arts, l’histoire et la mode ont dialogué dans un écrin unique.

Les déesses intemporelles : entre mythe et héritage

Dans l’espace d’exposition du musée, les sculptures en marbre, qui se dressaient comme autant de témoins du passé, lançaient l’invitation à redécouvrir des figures féminines mythiques ayant marqué les civilisations antiques. Phéniciennes, Grecques, Romaines, Phrygiennes, Carthaginoises, Libyques… Isis, Aphrodite, Cybèle, Fortuna, Déméter… autant de noms qui évoquent la force, la beauté et le pouvoir des femmes à travers les âges. Parmi elles, Aphrodite-Vénus, muse de l’amour et de la beauté, Tyché chez les Grecs, Fortuna chez les Romains, Cybèle à Carthage, déesse de la prospérité et du destin, souvent représentée avec les ailes de la Victoire, la couronne crénelée d’une cité, la corne d’abondance et le bouclier de Méduse.

Dans l’armée romaine, elle prenait une forme plus martiale, incarnée dans une statue d’or offerte au premier soldat ayant franchi une muraille ennemie. Cette figure de la force féminine ayant trouvé un écho dans les récits des prêtresses carthaginoises, drapées dans une palla couvrant le corps, évoquant le traditionnel «sefseri» tunisien, meuble un riche parcours muséal qui met en lumière l’importance de la femme dans la transmission des savoirs et des traditions, témoignant d’un héritage qui dépasse les frontières et les époques dans un hommage vibrant à toutes les femmes hier, aujourd’hui et demain.

L’élégance antique et le raffinement moderne au cœur d’un défilé

Outre l’exposition commissariée par l’archéologue Hajer Krimi, dont la scénographie a été confiée à Leila Daami, l’un des moments forts de la soirée a été un défilé de mode d’exception, où l’héritage vestimentaire des impératrices romaines et des figures féminines carthaginoises a pris vie. Orchestré par la créatrice tunisienne Fatma Ben Abdallah, ce spectacle a puisé dans les trésors du passé pour offrir une collection où les coupes fluides et majestueuses se mêlaient à des broderies dorées, évoquant l’opulence des civilisations phénicienne, romaine et carthaginoise.

Les modèles, parées de diadèmes scintillants, drapées dans des étoffes aux reflets chatoyants, ont traversé la salle de Carthage avec une grâce souveraine, celle des reines, déesses, prêtresses ou tout simplement femmes du monde. Entre colonnes antiques et fresques mosaïques millénaires, elles ont offert aux spectateurs une immersion fascinante, à mi-chemin entre la réalité et la légende.

«Depuis des années, je rêvais de voir un défilé de mode au sein d’un musée tunisien, à l’image de ce qui se fait dans les plus grandes capitales du monde. Ce soir, nous avons prouvé que notre patrimoine est un écrin idéal pour raconter des histoires à travers l’art et la mode», confie, avec grande émotion, la créatrice Fatma Ben Abdallah.

A travers cette soirée enchantée par les notes envoûtantes du violon de Yasmine Azaiez, Le Bardo s’est métamorphosé en un lieu où les statues des déesses antiques semblaient s’éveiller, frémissant sous les lumières douces et mystérieuses du musée. Dans cette ambiance magique, Le Bardo a rappelé que les musées ne sont pas de simples gardiens du passé, mais des espaces vivants où l’histoire se réécrit sans cesse, s’épanouissant au rythme du temps et des âmes qui les traversent.

 Sarra Belguith

L’article Quand les musées réveillent les mythes : Une ode au féminin intemporel dans l’écrin du Bardo est apparu en premier sur La Presse de Tunisie.

Février 2025 : un mois plus chaud et plus pluvieux que la normale en Tunisie

17. März 2025 um 18:00

La température moyenne en Tunisie a atteint 13 °C en février 2025, marquant une hausse de 1,1 °C par rapport à la moyenne de référence de 11,9 °C, selon l’Institut National de la Météorologie (INM) dans un bulletin climatique récent.

Le cumul pluviométrique total du mois s’est élevé à 1 165,1 mm, alors que la normale pour les mêmes stations est de 914,8 mm, soit une augmentation de 127,4 % par rapport à la moyenne mensuelle. À titre de comparaison, le mois de février 2024 avait enregistré un déficit de 20 %, avec un total de 728,3 mm, selon l’INM.

Des températures en hausse sur tout le territoire

Les températures moyennes en février 2025 ont varié entre 8,1 °C à Thala et 15,3 °C à Djerba. La température moyenne nationale, calculée sur 27 stations principales, s’est établie à 13 °C, dépassant de 1,1 °C la moyenne de référence (11,9 °C).

Les températures maximales moyennes ont oscillé entre 11,8 °C à Thala et 20,1 °C à Médenine et El Borma. La température maximale moyenne nationale a atteint 17,9 °C, soit 0,8 °C au-dessus de la normale (17,1 °C).

La température la plus élevée du mois a été enregistrée le 28 février à Médenine, avec 25,1 °C.

Des précipitations records dans plusieurs régions

D’importantes quantités de précipitations ont été enregistrées dans plusieurs régions du pays, à l’exception de l’extrême sud, notamment Remada, Tataouine, El Borma et Médenine, où les cumuls sont restés faibles (généralement inférieurs à 10 mm).

La station la plus arrosée du mois a été Monastir, avec 71,8 mm de précipitations.

À Tozeur, un nouveau record pluviométrique quotidien a été établi le 7 février, avec 52,4 mm, surpassant l’ancien record de 37,4 mm, enregistré le 21 février 2015. Le cumul pluviométrique mensuel de la station a également battu un record, atteignant 64,8 mm, contre 64,3 mm en 2015.

Le même jour, un autre record pluviométrique quotidien a été battu à Matmata, avec 57,6 mm, dépassant largement l’ancien record de 20,2 mm, établi le 8 février 2023. De plus, son précédent record mensuel de février, qui datait de 1993 (36 mm), a été pulvérisé avec un nouveau total de 61,4 mm.

 

L’article Février 2025 : un mois plus chaud et plus pluvieux que la normale en Tunisie est apparu en premier sur La Presse de Tunisie.

L’Office des Céréales programme la construction de nouveaux silos pour le stockage de 120 000 tonnes de céréales

17. März 2025 um 12:03

L’Office des Céréales prévoit la construction, d’ici 2027, de nouveaux silos pour le stockage des céréales (blé tendre, blé dur et orge) d’une capacité totale d’environ 120 000 tonnes, d’une valeur de 205 millions de dinars (MD), a annoncé la Présidente Directrice Générale de l’Office des Céréales, Salwa Ben Hadid Zouari.

Lors d’une interview télévisée réalisée au studio de l’Agence TAP, la PDG de l’Office des Céréales a précisé que ces nouveaux silos seront situés dans les régions de Radès (capacité de 40 000 tonnes), de Sousse (58 000 tonnes) et de Sfax (38 000 tonnes).

L’Office des Céréales prévoit également de réhabiliter les silos existants, dont la construction remonte à 1985, avec une capacité de stockage de 206 000 tonnes, pour un montant estimé à 143 MD.

Ce programme de construction de nouveaux silos et de réhabilitation de ceux existants fait partie des réformes de la filière céréalière, a souligné la responsable.

L’objectif, a-t-elle précisé, est d’assurer des capacités de stockage suffisantes pour absorber les quantités de céréales collectées, les conserver dans de bonnes conditions et maintenir le niveau du stock de sécurité, grâce à ces nouvelles capacités de stockage.

En effet, l’Office des Céréales sera en mesure de saisir les opportunités offertes sur le marché international, en réalisant des achats à des prix compétitifs, grâce à ces nouvelles capacités de stockage, a-t-elle ajouté.

Le programme de réhabilitation des silos sera mené progressivement afin d’assurer la continuité de l’approvisionnement du pays en céréales.

L’infrastructure de stockage de l’Office à l’échelle nationale dispose d’une capacité globale de 508 000 tonnes, réparties entre trois silos portuaires d’une capacité de 74 000 tonnes, huit silos de repli d’une capacité de 168 000 tonnes, et dix silos de repli loués auprès des privés, d’une capacité de 272 000 tonnes. La capacité de stockage auprès des minoteries est de 290 000 tonnes.

Pour la saison 2024-2025, des capacités de stockage additionnelles de 47 500 tonnes ont été recensées, afin de mieux gérer le flux céréalier.

Un budget de 2400 MD prévu pour financer les collecteurs

Le gouvernement a décidé, lors d’un conseil ministériel restreint consacré aux préparatifs de la saison de collecte des céréales pour la récolte 2025, d’organiser des journées de formation sur le stockage en plein air, a indiqué la responsable.

« Le stockage en plein air fait partie des différentes méthodes de stockage. Il est utilisé de manière conjoncturelle, notamment pour l’orge, lorsque les quantités collectées sont importantes », a-t-elle expliqué.

Toutefois, cette technique de stockage nécessite le respect de règles techniques strictes afin de se protéger des variations climatiques, d’où l’importance des sessions de formation à ce sujet », a précisé Ben Hadid.

Par ailleurs, un budget de 2400 millions de dinars est prévu pour financer les collecteurs, actuellement au nombre de 35 (y compris l’Office des Céréales, selon une liste préliminaire).

La responsable a rappelé que ce budget fait partie de la mesure prise par le gouvernement pour permettre à l’Office des Céréales de financer les achats de céréales pour la saison 2025 et de mettre en place une commission chargée de l’examen des demandes d’achat et de leur validation dans un délai ne dépassant pas la mi-avril 2025.

Ainsi, les collecteurs peuvent financer l’achat de céréales auprès des agriculteurs, soit par leurs propres moyens, soit par un financement accordé par l’Office des Céréales, conformément à des conditions bien définies.

À cet égard, elle a précisé que la capacité totale de collecte des céréales pour la saison 2024/2025, dans les zones de production, est estimée à environ 780 000 tonnes, en plus des capacités de collecte additionnelles identifiées, qui s’élèvent à 54 800 tonnes, dans les zones de production des gouvernorats de Béja, Siliana, Jendouba, Bizerte, Kairouan et Zaghouan.

Un programme de transfert des céréales selon les quantités estimées

La responsable a souligné l’importance d’une bonne capacité de stockage au niveau national, notamment en cas de bonne saison céréalière où les quantités collectées dépassent les 900 000 tonnes, afin d’assurer le transfert des céréales collectées des zones de production vers les silos de repli dans les zones de consommation.

Ben Hadid a précisé que lors des périodes de pic, le rythme quotidien de collecte devient plus élevé, avec une capacité de transfert des céréales collectées (par voie ferrée ou par camions, au nombre de 400) de 12 000 tonnes par jour, par rapport à une cadence journalière de 34 000 tonnes, qui pourrait s’étendre sur dix jours.

Elle a rappelé la nouvelle mesure décidée par le conseil ministériel réuni le 10 mars 2025, visant à examiner, en coordination avec le ministère de l’Intérieur, la suspension du plafonnement de la charge des camions de transport de céréales à 22 tonnes, afin d’optimiser leur capacité de charge.

L’article L’Office des Céréales programme la construction de nouveaux silos pour le stockage de 120 000 tonnes de céréales est apparu en premier sur La Presse de Tunisie.

Foot-Mondial 2026 (Eliminatoires/ Zone Afrique/Gr H) : Noureddine Farhati remplace Abdessalem Hallaoui, blessé

17. März 2025 um 09:14

Le sélectionneur national, Sami Trabelsi, a convoqué le gardien de but de l’Union Sportive de Ben Guerdane, Noureddine Farhati, pour remplacer Abdessalem Hallaoui, qui a subi dimanche une blessure musculaire lors de la séance d’entraînement, en prévision de la double confrontation contre le Libéria et le Malawi, les 19 et 24 mars, pour le compte des 5e et 6e journées des qualifications à la Coupe du monde 2026 (groupe H), annonce la Fédération tunisienne de football (FTF).

Hallaoui accompagnera tout de même la sélection tunisienne lors de son voyage, prévu lundi, vers le Libéria, tandis qu’Elías Skhiri sera absent suite à sa blessure survenue dimanche lors du match opposant son équipe, l’Eintracht Francfort, à Bochum en Bundesliga.

Il est à rappeler que la sélection tunisienne effectuera lundi sa dernière séance d’entraînement au stade de la Marsa, avant de s’envoler, l’après-midi, pour la capitale libérienne, à bord d’un avion spécial. Le match contre le Libéria aura lieu mercredi à partir de 17h00 HT.

La Tunisie occupe la première place du groupe H avec 10 points, devant la Namibie (2e, 8 points), le Libéria (3e, 7 points), le Malawi (4e, 6 points), la Guinée équatoriale (5e, 3 points), et Sao Tomé-et-Principe, qui ferme la marche avec zéro point.

Les premiers de chaque groupe seront automatiquement qualifiés pour la phase finale du Mondial 2026. Les quatre meilleurs deuxièmes (des groupes) participeront à un tournoi de barrage de la CAF. Le vainqueur de ce tournoi de barrage de la CAF disputera ensuite le tournoi de barrage de la FIFA.

L’article Foot-Mondial 2026 (Eliminatoires/ Zone Afrique/Gr H) : Noureddine Farhati remplace Abdessalem Hallaoui, blessé est apparu en premier sur La Presse de Tunisie.

Qualifications Mondial 2026 : la Tunisie ne veut rien laisser au hasard

17. März 2025 um 08:54

Les joueurs de la sélection tunisienne de football ont souligné, dimanche, l’importance d’obtenir un résultat positif face au Libéria, mercredi prochain à Monrovia, à l’occasion de la 5 journée des qualifications africaines pour la Coupe du monde 2026. Une victoire permettrait à la Tunisie de conserver son leadership du groupe H et de conforter ses chances de qualification.

Dans une déclaration aux médias, l’entraîneur adjoint du onze national, Hammadi Daou, a insisté sur l’importance du volet communication et du renforcement du sentiment de responsabilité chez les joueurs, compte tenu de la courte période de préparation pour les matchs contre le Libéria et le Malawi. “Le public sportif attend un nouveau visage de l’équipe nationale, différent de celui affiché précédemment”, a-t-il déclaré avant la séance d’entraînement au stade annexe de Radès.

Il a souligné que la sélection repose sur un équilibre entre expérience et ambition, afin de créer une combinaison idéale pour relever les défis à venir. “La forme physique et mentale a été déterminante dans le choix des joueurs, en privilégiant des cadres ayant une solide expérience des compétitions continentales”, a ajouté Daou.

De son côté, le défenseur Ali Abdi a mis en avant la nouvelle dynamique au sein de l’équipe nationale après le changement du staff technique. Il a affirmé que les joueurs sont déterminés à tourner la page des récentes difficultés et à entamer un nouveau cycle en vue de la qualification pour le Mondial 2026.

Le milieu de terrain Ferjani Sassi a reconnu que la sélection tunisienne a traversé une période compliquée, marquée par des résultats en demi-teinte. Il estime néanmoins que cette nouvelle ambiance au sein du groupe devrait permettre à l’équipe d’afficher un tout autre visage et d’obtenir les six points en jeu lors des deux prochains matchs, afin de regagner la confiance du public.

Exprimant sa joie de retrouver la sélection, Naim Sliti a confié : “L’équipe me manquait vraiment, et même pendant mon absence, je suivais tout ce qui se passait. Heureusement, nous avons réussi à nous qualifier pour la phase finale de la CAN 2025 au Maroc, malgré les difficultés des éliminatoires.” Il a également souligné l’importance du match contre le Libéria, soulignant la puissance physique de l’adversaire et l’obligation de livrer une prestation solide pour obtenir un bon résultat.

La sélection tunisienne effectuera lundi sa dernière séance d’entraînement au stade de la Marsa avant de s’envoler l’après-midi pour Monrovia à bord d’un vol spécial. Le match contre le Libéria aura lieu mercredi à 17h00 (heure tunisienne).

La Tunisie occupe actuellement la première place du groupe H avec 10 points, tandis que le Libéria est troisième avec 7 points.

L’article Qualifications Mondial 2026 : la Tunisie ne veut rien laisser au hasard est apparu en premier sur La Presse de Tunisie.

Ältere BeiträgeHaupt-Feeds

Hausse de 18 % des infractions économiques durant la première moitié du Ramadan

16. März 2025 um 09:39

Le nombre d’infractions économiques relevées au cours de la première moitié du mois de Ramadan a augmenté de 18 %, atteignant 9 955 infractions, par rapport à la même période de l’année dernière, selon des données publiées par le ministère du Commerce et du Développement des exportations. D’après la même source, 54 735 opérations de contrôle économique ont été effectuées au cours de la première quinzaine du mois de Ramadan, soit une hausse de 6 % par rapport à la même période de l’année précédente.

Ces opérations ont couvert 2 370 zones d’intervention, avec un taux de couverture de 95 %. Les infractions concernent essentiellement le non-respect de l’obligation de transparence des transactions (5 019 infractions), le non-respect des prix et les pratiques monopolistiques (3 276 infractions), le non-respect des normes de qualité et de métrologie (1 578 infractions) et le détournement des produits subventionnés (82 infractions).

Le ministère précise également que 5 349 infractions concernent les produits agricoles et de pêche frais, 3 361 sont liées aux produits agroalimentaires, tandis que 821 infractions ont été relevées dans les boulangeries, restaurants et cafés, et 424 infractions concernent divers produits industriels. En parallèle, le nombre de réclamations recueillies par les services du ministère a diminué de 26 %, passant de 209 réclamations au cours de la première moitié du Ramadan dernier à 154 cette année.

L’article Hausse de 18 % des infractions économiques durant la première moitié du Ramadan est apparu en premier sur La Presse de Tunisie.

Tunisie: Comment la politique commerciale de Trump affecte-t-elle l’économie nationale ?

15. März 2025 um 12:00

Les répercussions de la nouvelle politique commerciale américaine sur l’économie tunisienne devraient rester indirectes, a assuré Amine Ben Ayed, président de l’Institut Arabe des Chefs d’Entreprises (IACE), lors d’un webinaire organisé par ce think tank sur le thème “L’impact des récentes politiques commerciales américaines sur l’économie tunisienne”.
Selon lui, ces répercussions seront principalement liées aux fluctuations des prix du pétrole, aux variations du taux de change du dollar, ainsi qu’à l’évolution des relations commerciales entre les États-Unis et les partenaires économiques de la Tunisie, en particulier les pays européens.
Amine Ben Ayed a souligné l’absence de conséquences directes sur l’économie nationale, rappelant que la Tunisie ne maintient pas de relations économiques particulièrement étroites avec les États-Unis. En effet, les exportations et importations tunisiennes vers les États-Unis restent faibles.
“En matière d’aide au développement, l’USAID (Agence des États-Unis pour le développement international) n’a investi que 350 millions de dollars en Tunisie depuis 2011, un montant relativement modeste”, a ajouté Ben Ayed.
Selon lui, la Tunisie serait principalement affectée par l’évolution des prix du pétrole et du taux de change du dollar, mais elle a, jusqu’à présent, su tirer profit de ces fluctuations. En effet, depuis l’entrée en fonction de Donald Trump et l’annonce de sa nouvelle politique commerciale et tarifaire, le prix du baril de pétrole a chuté sous la barre des 70 dollars, contre 80 dollars mi-janvier.
“Cette baisse est bénéfique pour la Tunisie, qui dépend fortement des importations d’énergie et pourra ainsi réduire sa facture énergétique”, a estimé Ben Ayed. Il a rappelé que le budget de l’État pour 2025 a été élaboré sur la base d’une hypothèse d’un prix du baril de pétrole Brent à 74 dollars. Par ailleurs, la chute du dollar face à l’euro représente également une opportunité pour la Tunisie, car elle pourrait réduire les coûts d’importation des matières premières, notamment les produits énergétiques et les céréales.
Cependant, Ben Ayed a également précisé que si ces nouvelles mesures tarifaires affectent les pays européens, la Tunisie pourrait être impactée indirectement, car ces derniers sont ses principaux partenaires commerciaux.

Les États-Unis accordent une place privilégiée à la Tunisie

Quant à la question de savoir comment les États-Unis perçoivent la Tunisie, les participants au webinaire ont unanimement souligné que la puissance économique mondiale accorde au pays une place “privilégiée”, bien qu’il ne dispose pas d’un poids économique majeur. Cela est dû à son positionnement géographique stratégique en Méditerranée, au carrefour de deux grands producteurs de pétrole et de gaz.
Pour Hédi Zaouchi, enseignant universitaire et formateur à l’Ecole Nationale d’Administration (ENA), les États-Unis considèrent la Tunisie comme un “catalyseur” dans la région, bénéficiant d’un “statut préférentiel historique”. Selon lui, les États-Unis ne peuvent établir de partenariats avec des pays comme l’Algérie, notamment dans le secteur énergétique, sans passer par la Tunisie en tant que “catalyseur”.
Évoquant la nomination de Bill Bazzi, par l’administration Trump, en tant que nouvel ambassadeur des États-Unis en Tunisie, les participants ont salué cette décision, la qualifiant de “bénéfique” pour la Tunisie. “Bill Bazzi, d’origine libanaise, ayant travaillé pour Boeing et Ford, représente une opportunité pour attirer des investissements américains en Tunisie”, a déclaré Ben Ayed.
En conclusion, les participants ont mis l’accent sur la nécessité de diversifier les partenariats économiques afin de faire face aux tensions économiques mondiales et aux évolutions de la politique commerciale américaine. Ils ont souligné l’importance d’activer la diplomatie économique et de restaurer la confiance des investisseurs étrangers.

L’article Tunisie: Comment la politique commerciale de Trump affecte-t-elle l’économie nationale ? est apparu en premier sur La Presse de Tunisie.

21 mars 2025 : La poésie et l’IA au cœur d’une causerie exceptionnelle à Beit al-Hikma

15. März 2025 um 11:30

À l’occasion de la Journée mondiale de la poésie, le département des arts de l’Académie tunisienne des sciences, des lettres et des arts, Beit al-Hikma, organise une causerie poétique intitulée « La poésie et la créativité artistique à l’ère de l’intelligence artificielle », le vendredi 21 mars 2025, de 21h00 à 23h30, à Beit al-Hikma.
Animée par la professeure Rachida Triki, cette rencontre explorera les bouleversements induits par l’essor des nouvelles technologies, en particulier l’intelligence artificielle (IA), sur l’acte créatif.

Dans un monde où les algorithmes standardisent les formes et remettent en question la singularité de la création, la poésie servira de prisme pour interroger ces mutations. Quel sera désormais le rôle du poète face aux machines génératives capables de produire du texte en simulant la pensée ? L’émotion humaine peut-elle survivre à l’automatisation du langage ? La poésie deviendra-t-elle un refuge, un espace de résistance ou, au contraire, un terrain fertile pour réinventer notre rapport à l’inspiration, à la sensibilité et à l’originalité ?

Pour nourrir cette réflexion, la causerie réunira plusieurs intervenants aux profils variés, notamment des chercheurs, des académiciens et des artistes, tels que le poète, essayiste, chercheur et ancien professeur de littérature française aux Universités de Tunis et de La Manouba, Kamel Gaha ; le professeur et docteur en intelligence artificielle, Khaled Ghedira ; le peintre Naceur Ben Cheikh ; ainsi que l’homme de cinéma, le réalisateur Hichem Ben Ammar.

Célébrée chaque année le 21 mars, la Journée mondiale de la poésie met à l’honneur l’une des formes d’expression et d’identité linguistique et culturelle les plus précieuses de l’humanité.

Proclamée en 1999 par l’UNESCO, afin de promouvoir la diversité linguistique à travers l’expression poétique dans le monde entier, cette journée constitue également, selon l’UNESCO, une occasion pour rendre hommage aux poètes, raviver la tradition orale des récitals de poésie et encourager la lecture, l’écriture ainsi que l’enseignement de la poésie. Celle-ci, pratiquée tout au long de l’histoire, dans toutes les cultures et sur tous les continents, parle à notre humanité commune et à nos valeurs partagées, transformant le plus simple des poèmes en un puissant catalyseur pour le dialogue et la paix.

L’article 21 mars 2025 : La poésie et l’IA au cœur d’une causerie exceptionnelle à Beit al-Hikma est apparu en premier sur La Presse de Tunisie.

Criquets pèlerins à la frontière sud : le ministère précise l’état de la situation et les actions engagées

15. März 2025 um 08:33

De petits groupes de criquets pèlerins ont été récemment aperçus à Dehiba, dans le gouvernorat de Tataouine, à la suite des vents du sud ayant soufflé sur la région, a fait savoir, vendredi soir, le ministère de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche.

Le département précise, dans un communiqué, que cette apparition est liée à la propagation des criquets pèlerins dans certains pays du Sahel africain et d’Afrique du Nord, notamment en Libye, qui fait actuellement face à une invasion de ces ravageurs en raison de conditions climatiques favorables à leur reproduction (pluies et végétation verte).

À la suite des inspections menées par l’équipe technique dépêchée sur place, le ministère a souligné qu’il ne s’agit pas d’essaims de criquets et que les groupes observés ne présentent actuellement aucune menace pour le couvert végétal de la région.

Le ministère a affirmé que les équipes techniques poursuivent les inspections dans toute la région pour suivre les mouvements des criquets.

“Tous les intervenants aux niveaux central et régional ont été mobilisés pour assurer la veille nécessaire et intensifier la campagne de lutte contre ces ravageurs”, indique le communiqué.

Par ailleurs, tous les équipements nécessaires (pulvérisateurs, pesticides) ont été fournis pour éliminer les insectes ayant franchi les frontières nationales.

Mercredi 12 mars 2025, le Comité national de lutte contre le criquet pèlerin, présidé par le ministre de l’Agriculture, Ezzeddine Bencheikh, s’est réuni pour étudier les scénarios possibles de lutte contre ces ravageurs.

Il a ainsi été décidé d’activer les comités régionaux de lutte contre le criquet pèlerin dans les gouvernorats de première ligne : Tataouine, Médenine, Gabès, Tozeur, Kébili et Gafsa.

Une autre décision a été prise : former une première ligne de front pour évaluer la situation dans les zones frontalières, en particulier dans le sud de la Tunisie, et constituer un stock stratégique de pesticides.

Le Comité national de lutte contre le criquet pèlerin demeure par ailleurs en réunion permanente.

Il est à noter que des essaims de criquets pèlerins se sont formés en Libye. Les services spécialisés du ministère assurent un suivi régulier et continu de la situation depuis octobre 2024, en coopération avec un réseau de spécialistes internationaux, l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et la Commission de lutte contre le criquet pèlerin dans la région occidentale (CLCPRO).

Le ministère de l’Agriculture a annoncé qu’il coordonne avec les pays voisins pour renforcer la coopération et conjuguer les efforts afin d’endiguer ce fléau.

“La situation est sous contrôle”, rassure le ministère, ajoutant que les opérations de surveillance et de suivi se poursuivent.

L’article Criquets pèlerins à la frontière sud : le ministère précise l’état de la situation et les actions engagées est apparu en premier sur La Presse de Tunisie.

Asma Jebri : La Tunisie œuvre pour l’autonomisation des femmes et la lutte contre le changement climatique

13. März 2025 um 14:41

La Tunisie œuvre activement pour promouvoir l’entrepreneuriat féminin, renforcer le rôle des femmes dans la préservation de l’environnement, et intégrer leurs activités dans le secteur formel, en particulier dans les zones vulnérables. C’est ce qu’a déclaré la ministre de la Famille, de la Femme, de l’Enfance et des Personnes âgées, Asma Jebri, lors de son discours prononcé à la conférence de haut niveau organisée par l’Organisation des femmes arabes.

La conférence, portant sur le thème « Réalisations et défis dans la région arabe : Trente ans après Pékin », s’est tenue au siège des Nations unies à New York. La ministre a réaffirmé que la Tunisie est résolument engagée à respecter ses engagements internationaux relatifs aux droits des femmes et des filles. Elle a souligné les efforts continus pour relever les défis à venir, notamment la lutte contre la pauvreté et la promotion de la productivité agricole et de la sécurité alimentaire, en mettant l’accent sur l’inclusion économique et le soutien à l’intégration sociale et économique des femmes, particulièrement dans les zones rurales.

Sur le plan législatif, la ministre a évoqué plusieurs textes juridiques importants publiés en 2024 pour renforcer les droits des femmes. Parmi ces textes, le décret n° 4 de 2024 relatif au système de protection sociale des ouvrières agricoles, visant à améliorer leur emploi et leur intégration économique, ainsi que la loi n° 44 de 2024, adoptée par le Parlement, réglementant les congés de maternité et de paternité dans les secteurs public et privé.

Concernant la lutte contre la violence à l’égard des femmes, Asma Jebri a mentionné les avancées significatives, notamment la loi n° 58 de 2017, relative à la lutte contre la violence à l’égard des femmes, la création de l’Observatoire national de lutte contre la violence à l’égard des femmes, l’augmentation du nombre de centres d’accueil pour les femmes victimes de violence à 17 centres, ainsi que la mise en place de lignes vertes gratuites d’écoute et d’accompagnement pour les femmes victimes de violence, les enfants et les personnes âgées. Enfin, la ministre a indiqué que son ministère travaille actuellement sur l’inclusion des indicateurs liés au changement climatique dans les budgets financiers des divers secteurs et sur l’élaboration d’un plan stratégique pour les droits de l’enfant et le changement climatique.

L’article Asma Jebri : La Tunisie œuvre pour l’autonomisation des femmes et la lutte contre le changement climatique est apparu en premier sur La Presse de Tunisie.

❌
❌