Dans une opération menée conjointement par l’unité centrale de lutte contre les stupéfiants de la Garde nationale et les unités d’intervention de la Direction générale des unités d’intervention, sept suspects ont été arrêtés et de grandes quantités de drogue saisies entre les gouvernorats de Sousse et de Sfax.

Les opérations simultanées ont permis la saisie de 6000 comprimés de « Ecstasy » et de 20 plaques de « cannabis ». Quatre véhicules ont également été interceptés, utilisés dans le cadre des activités criminelles.

Détails des saisies par région

• À Khazama (Sousse), 5000 comprimés d’ecstasy ont été saisis, accompagnés d’un véhicule utilisé pour la distribution. Deux individus ont été interpellés.

• À El Kalaa Kebira, un total de 1000 comprimés d’ecstasy, des armes blanches et un véhicule ont été saisis, avec l’arrestation d’un suspect.

• À Al-Hencha (Sfax), 20 plaques de cannabis et deux véhicules ont été récupérés. Quatre criminels ont été arrêtés.

Ces opérations ont été menées sous l’autorité du parquet des tribunaux de première instance de Sousse 2 et de Sfax 1. Des actions légales ont été engagées à l’encontre des personnes impliquées.

Les autorités continuent de lutter fermement contre le trafic de drogues dans la région, afin de garantir la sécurité et le bien-être des citoyens.

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Le président de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) a exprimé sa fierté envers l’institution législative en tant que structure constitutionnelle, constituant un premier jalon sur la voie de l’instauration de la nouvelle Tunisie.

S’exprimant mercredi lors d’une plénière dont la tenue coïncidait avec la deuxième année de l’entrée en fonction de l’actuel parlement, Bouderbala a souligné que le parlement actuel constitue « une tribune libre où les élus du peuple peuvent échanger leurs vues et opinions » dans le respect mutuel.

C’est également un cadre propice où ils pratiquent l’exercice démocratique au quotidien, ce qui renforce la fonction législative et promeut son rôle dans la défense de l’intérêt du pays, a-t-il ajouté.

Le président du parlement a par ailleurs souligné que l’ARP est fermement disposée à accomplir au mieux son rôle, afin de lancer une véritable révolution législative selon une nouvelle perspective qui rompt frontalement avec l’héritage du passé.

Il a indiqué dans ce contexte que les élus du peuple ont tous réaffirmé leur conviction profonde et leur détermination à avancer sur la voie de la concrétisation des choix et orientations adoptés par la Tunisie, des choix qui placent la souveraineté nationale et l’autonomie de la décision au-dessus de toute autre considération.

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Le spécialiste en développement Ali Abaab a alerté, ce mercredi 12 mars, sur la problématique du gaspillage alimentaire en Tunisie, soulignant l’absence de données précises et actualisées sur l’ampleur de ce phénomène pendant le mois de Ramadan. Toutefois, il a insisté sur le fait que le gaspillage alimentaire ne se limite pas uniquement à la consommation, mais concerne l’ensemble de la chaîne alimentaire, de la production à la consommation.

D’après les chiffres disponibles, Abab a révélé qu’une famille tunisienne gaspille en moyenne 240 dinars par an, soit un total estimé à 480 millions de dinars à l’échelle nationale. Parmi les produits les plus gaspillés figurent les dérivés des céréales, tels que le pain, le couscous et les pâtes. Selon lui, la Tunisie a importé pour 2800 millions de dinars de céréales, un montant considérable qui ne justifie en aucun cas le gaspillage de ces ressources.

Abaab a précisé que 5 % des dépenses alimentaires finissent à la poubelle, et a plaidé pour une campagne de sensibilisation et d’éducation afin de réduire ce gaspillage. Il a également appelé à un meilleur recyclage des produits alimentaires, plutôt que de les jeter.

Le spécialiste a mis en évidence que l’alimentation est l’une des principales sources de gaz à effet de serre dans le monde, et que les légumes et fruits, ainsi que la viande et le poisson, représentent les produits les plus gaspillés par les consommateurs tunisiens. Il a souligné que les prix des produits alimentaires et les questions liées au système des subventions demeurent au cœur du problème.

Par ailleurs, Abaab a pointé du doigt les hôtels, qui, selon lui, représentent les plus grands gaspilleurs après les consommateurs individuels, notamment en raison des buffets, où une part importante des aliments est jetée. Il a suggéré une révision du secteur touristique en Tunisie, rappelant que des études ont montré que 15 % de la nourriture servie dans les hôtels est gaspillée.

Le gaspillage alimentaire touche également les lieux de restauration collective et les cantines universitaires, a précisé Ali Abaab, insistant sur la nécessité d’adopter une politique nationale pour traiter cette problématique en fonction des spécificités de chaque secteur.

Abab a appelé à une révision complète du système alimentaire tunisien, en mettant l’accent sur la production, la distribution et la consommation des produits alimentaires. Selon lui, des décisions concrètes doivent être prises pour réduire le gaspillage et limiter la dépendance alimentaire de la Tunisie, notamment en ce qui concerne l’importation de céréales, qui représente 70 % de la consommation nationale.

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La compagnie Tunisair a réaffirmé, ce mercredi 12 mars 2025, son engagement total à garantir le paiement des salaires, primes et augmentations de ses employés, soulignant que ces obligations figurent parmi ses priorités absolues et qu’elles ne peuvent en aucun cas être compromises.

Dans un communiqué, la compagnie a insisté sur le fait qu’elle n’a jamais failli à ses responsabilités financières et administratives envers ses employés et agents. Elle a précisé que cet engagement vise à assurer la stabilité sociale et à garantir le bon fonctionnement de l’entreprise, malgré les défis financiers auxquels elle fait face.

Par ailleurs, la Fédération générale des transports a annoncé hier, dans un communiqué, avoir présenté à la direction de Tunisair une demande d’approbation pour le versement d’une avance sur salaire d’un montant de 600 dinars à tous les employés, avant la fête de l’Aïd el-Fitr.

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Les services de la direction régionale de l’équipement de Bizerte ont annoncé qu’à partir de demain, jeudi, la circulation sur le pont mobile sera suspendue de manière intermittente, entre minuit et 4 heures du matin, vendredi 14 mars. Cette suspension se produira à quatre reprises, pour une durée de 15 minutes à chaque fois.

Cette mesure s’inscrit dans le cadre des programmes réguliers de maintenance et de suivi de la structure métallique du pont mobile. Selon le communiqué des services de l’équipement, ces interruptions sont nécessaires pour permettre aux équipes techniques de réaliser les travaux indispensables à l’entretien et à la révision de la structure métallique du pont.

Les autorités demandent aux usagers de prendre les précautions nécessaires afin de faciliter le bon déroulement de ces opérations.

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65 000 fidèles ont accompli les prières d’Icha et de Tarawih lors du douzième jour du mois sacré de Ramadan, dans l’enceinte de la mosquée Al-Aqsa, selon un communiqué du Département Al Awkaf islamiques de Al-Quds-Est occupée.

Malgré les mesures restrictives imposées par les forces d’occupation israéliennes et la multiplication des points de contrôle aux abords de la vieille ville, des dizaines de milliers de Palestiniens ont afflué vers la mosquée pour participer aux prières nocturnes.

Le communiqué précise que les forces d’occupation empêchent toujours des milliers de Palestiniens de Cisjordanie d’accéder à Al-Quds pour prier à Al-Aqsa, en dépit de l’importance spirituelle du lieu durant le mois de Ramadan.

La mosquée Al-Aqsa, troisième lieu saint de l’islam, reste au cœur des tensions, mais les fidèles continuent d’affirmer leur attachement à ce site en défiant les obstacles pour y accomplir leurs rites religieux.

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Les unités de la Garde nationale de Sidi Bouzid ont intercepté un véhicule transportant 1,5 tonne de nitrate d’ammonium agricole sans documents légaux.

Selon l’administration générale de la Garde nationale, le conducteur était en possession de factures falsifiées émises par un commerçant d’engrais. En coordination avec les services compétents, une descente a été menée au local de ce commerçant, aboutissant à la saisie de 10,25 tonnes supplémentaires de la même substance.

Sur ordre du parquet, une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances de cette affaire et identifier les éventuelles responsabilités. La marchandise saisie a été sécurisée en coordination avec la direction régionale du commerce, dans l’attente des résultats de l’enquête.

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Un arrêté du ministre de la Santé fixant le contenu, la forme et les procédures d’information de l’Instance nationale de la sécurité sanitaire des produits alimentaires (ISSPA) par les entreprises œuvrant dans le secteur alimentaire ou de l’alimentation animale a été publié au JORT en date du 11 mars 2025.

Cette décision s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la loi n° 25 de l’année 2019 relative à la sécurité sanitaire des denrées alimentaires et des aliments pour animaux, notamment son article 22.

L’arrêté précise les modalités d’information obligatoires à destination de l’ISSPA, visant à renforcer le suivi et la traçabilité des produits tout au long de la chaîne alimentaire.

Dans son communiqué, l’ISSPA a rappelé que ces procédures sont impératives pour tout exploitant d’une entreprise, conformément aux dispositions de la loi de 2019. Elles constituent un mécanisme essentiel pour le contrôle des produits alimentaires et des aliments pour animaux, en accord avec le principe d’évaluation des risques.

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Le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Mohamed Ali Nafti, a rencontré ce mercredi le chef de mission de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) en Tunisie, Azouz Samri, afin de faire le point sur les programmes de coopération relatifs au retour volontaire et sécurisé des migrants irréguliers.

Selon un communiqué, Nafti a passé en revue le bilan du programme de retour volontaire pour l’année 2024 et le premier trimestre de 2025, soulignant l’importance de la concertation et de la coordination entre toutes les parties prenantes pour garantir le succès de cette initiative.

Le ministre a également appelé à intensifier les campagnes de sensibilisation auprès des migrants irréguliers pour les informer sur le programme de retour volontaire et les opportunités de réintégration dans leurs pays d’origine. Ces campagnes sont régulièrement menées par la mission de l’OIM, comme l’a confirmé Azouz Samri, qui a salué la coordination étroite avec les autorités tunisiennes compétentes.

Nafti a rappelé la position de la Tunisie, qui refuse d’être un pays de transit ou d’accueil pour les migrants irréguliers. Il a réaffirmé l’engagement du pays à assurer un retour volontaire et sécurisé vers les pays d’origine, dans le respect de la dignité humaine et conformément aux engagements internationaux de la Tunisie.

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Le ciel sera partiellement couvert dans la plupart des régions durant la nuit de mercredi, avec des températures comprises entre 10 et 15 degrés dans le nord et le centre, et entre 16 et 20 degrés dans le sud.

Les vents souffleront du secteur sud, relativement forts près des côtes nord, tandis qu’ils seront faibles à modérés dans le reste des régions. La mer sera agitée au nord et peu agitée sur les autres côtes.

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Une séance de travail s’est tenue mercredi au Palais municipal de Sfax pour suivre l’avancement du projet de mobilité active et intelligente dans la ville. Cette réunion a permis de présenter le projet pilote d’aménagement de la route de la plage du Casino, qui prévoit la création de voies dédiées aux piétons et aux cyclistes, ainsi que le projet de centre de régulation du trafic à distance destiné à améliorer et optimiser la circulation urbaine.

Lancé en 2022 en partenariat avec la municipalité de Chihia, le projet « Mobilité active et intelligente à Sfax – MAYIS » mobilise un investissement de 17 millions de dinars, financé à hauteur de 50 % par l’Union européenne. Ce projet s’inscrit dans la stratégie municipale visant à concrétiser le plan de mobilité urbaine à l’horizon 2030, avec pour objectifs d’instaurer un système de transport durable, de renforcer les déplacements actifs et d’améliorer le transport public.

Le projet repose sur quatre axes majeurs. Le premier concerne la réalisation des études de planification du trafic et l’aménagement de pistes cyclables et de chemins piétonniers pour les municipalités de Sfax et Chihia. Il prévoit également la mise en place d’un système d’information géographique, l’élaboration d’une étude pour la création d’une autorité métropolitaine de la mobilité urbaine à Sfax, ainsi que la création d’un observatoire de la mobilité urbaine. Une étude sur l’énergie durable et le climat sera également menée pour identifier les projets à programmer dans les années à venir afin de réduire les émissions de gaz à effet de serre, dont une partie est générée par les transports.

Le deuxième axe porte sur la réalisation de projets innovants. Une station photovoltaïque sera construite pour produire de l’électricité, tandis que 10 kilomètres de pistes cyclables et piétonnes seront aménagés d’ici 2030 au profit des municipalités de Sfax et Chihia. Un centre intelligent de gestion du trafic à distance verra le jour, avec une première phase prévue pour juillet 2025. Cette phase inclura l’installation de pistes pour piétons et cyclistes sur une distance de 3,4 kilomètres chacune, reliant le centre-ville à la plage du Casino. Le projet prévoit également le lancement de solutions de mobilité électrique, notamment un projet pilote de location de vélos électriques dans le cadre d’un partenariat public-privé, ainsi que l’aménagement d’un couloir dédié aux bus.

Le troisième axe vise à renforcer les capacités des acteurs locaux à travers des sessions de formation destinées aux cadres municipaux, aux associations et aux médias. Ces formations aborderont les enjeux du transport sur l’environnement, la santé et le climat, ainsi que des thématiques spécifiques telles que l’énergie durable, la lutte contre le changement climatique et la mobilité électrique. Une formation sur la sécurité routière liée à la mobilité active sera également organisée.

Le quatrième et dernier axe concerne la communication et l’échange d’expériences. Un plan de communication sera mis en place pour valoriser les composantes du projet et mettre en lumière ses impacts sur la mobilité urbaine et l’environnement à Sfax.

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Les agents du poste de police nationale de Hammam Sousse ont arrêté l’un des suspects impliqués dans le vol d’un sac à main à une piétonne, une scène largement relayée sur Facebook via une vidéo virale ces deux derniers jours.

La porte-parole du tribunal de première instance de Sousse 2, Hager Aich, a indiqué à Mosaïque FM que le parquet avait ordonné la mise en détention du suspect et lancé un mandat de recherche contre un second individu. Elle a précisé que les investigations se poursuivent pour identifier et interpeller les autres personnes impliquées.

Selon les premiers éléments de l’enquête, un touriste étranger a filmé l’incident, montrant un individu s’emparer du sac de la victime avant de tenter de prendre la fuite sur une moto, accompagné de deux complices. Grâce à l’intervention rapide et déterminée du touriste, qui a poursuivi les malfaiteurs et bloqué leur chemin, le sac volé a pu être récupéré.

Suite à ces faits, le parquet a ordonné l’ouverture d’une enquête pour élucider toutes les circonstances de l’affaire et arrêter l’ensemble des suspects.

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Pont de Bizerte : la ministre met la pression sur l’entreprise chinoise pour achever les travaux dans les temps

La ministre de l’Équipement et de l’Habitat, Sarra Zaâfrani Zenzri, a présidé, ce mercredi 12 mars 2025, une séance de travail consacrée au suivi de l’avancement de la deuxième tranche du projet de liaison permanente entre l’autoroute A4 et la ville de Bizerte. La réunion s’est tenue en présence d’une délégation de l’entreprise chinoise chargée de la réalisation du projet, du directeur général des ponts et chaussées, de la directrice générale de l’unité de réalisation du pont de Bizerte, ainsi que de plusieurs cadres du ministère.

Selon un communiqué du ministère de l’Équipement, la réunion a permis d’évaluer l’état d’avancement des travaux du pont principal et d’examiner les solutions envisageables pour accélérer le rythme du chantier.

À cette occasion, la ministre a insisté sur la nécessité pour l’entreprise chinoise d’intensifier ses efforts en renforçant le chantier avec des experts supplémentaires et des équipements adaptés. Elle a souligné l’importance de réunir toutes les conditions nécessaires pour respecter scrupuleusement le calendrier des travaux et garantir une exécution de haute qualité dans les délais contractuels.

La deuxième tranche du projet porte sur la construction du pont principal, long de 2,1 km. Ce pont à double voie se caractérise par une structure métallique recouverte de béton armé. Il comprend 19 travées, dont 3 au-dessus du canal de navigation, d’une longueur totale de 900 mètres (257,5 m – 292,5 m – 257,5 m) et culminant à environ 56 mètres au-dessus du niveau de l’eau, permettant ainsi le passage de navires de toutes tailles.

Ce projet stratégique vise à désenclaver la ville de Bizerte, fluidifier la circulation et renforcer les infrastructures de transport, contribuant ainsi au développement économique de la région.

La Presse

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La Banque centrale de Tunisie (BCT) a publié, mercredi 12 mars 2025, ses derniers indicateurs monétaires et financiers. Les données montrent une contraction des réserves nettes en devises, accompagnée d’une baisse du volume de refinancement. Toutefois, le dinar tunisien a surpris par son renforcement face aux principales devises internationales.

Selon les chiffres publiés, les réserves nettes en devises ont reculé de 9,1 %, s’établissant à 23,1 milliards de dinars au 12 mars 2025, soit l’équivalent de 101 jours d’importation, contre 23,6 milliards de dinars (107 jours) à la même période de 2024.

Parallèlement, le volume global de refinancement a diminué de 2,9 %, atteignant 13,5 milliards de dinars contre 13,8 milliards l’année précédente.

En dépit de ces baisses, la monnaie nationale a montré des signes de résistance sur le marché des changes. Le dinar tunisien s’est apprécié de 0,28 % face au dollar, ramenant le cours à 3,8 dinars. Il a également gagné 0,69 % face à l’euro, avec un taux de change de 3,35 dinars. Le yen japonais, quant à lui, a reculé de 0,67 %, s’établissant à 20,9 dinars pour 1000 yens.

Cette dynamique positive s’explique en partie par la poursuite des efforts de maîtrise du déficit de la balance des paiements. Les données de la Banque centrale montrent que ce déficit a diminué, passant de 3,5 milliards de dinars fin 2023 (2,3 % du PIB) à 2,7 milliards fin 2024 (1,7 % du PIB).

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Les indicateurs monétaires et financiers publiés mercredi 12 mars 2015 par la Banque centrale de Tunisie révèlent que les recettes touristiques et les revenus du travail cumulés couvrent 44 % du service de la dette extérieure.

À fin février 2025, le service de la dette extérieure a atteint 4974,9 millions de dinars, tandis que les revenus du travail cumulés — principalement les transferts des Tunisiens résidant à l’étranger — se sont établis à 1264 millions de dinars.

Les transferts des Tunisiens à l’étranger ont progressé de 6,2 % par rapport à la même période en 2024, atteignant 1264 millions de dinars. Parallèlement, les recettes touristiques ont augmenté de 5,6 %, pour atteindre 938 millions de dinars à la fin de février 2025, contre 888 millions de dinars un an plus tôt.

Ainsi, le cumul des transferts des Tunisiens à l’étranger et des recettes touristiques durant les deux premiers mois de l’année s’élève à environ 2202,8 millions de dinars, face à un service de la dette extérieure de 4974,9 millions de dinars.

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L’élaboration d’un plan d’action assorti d’un calendrier précis pour la mise en œuvre du projet d’inventaire et de numérisation des biens immobiliers de l’État, notamment ceux à vocation agricole, a été au centre d’une séance de travail tenue mercredi 12 mars 2025, au siège du ministère des Domaines de l’État et des Affaires foncières.

Le ministre des Domaines de l’État et des Affaires foncières, Wajdi Hedhili, a souligné à cette occasion l’importance de poursuivre l’inventaire des biens fonciers de l’État, en particulier des terres agricoles, compte tenu de la valeur stratégique de ce patrimoine immobilier.

Il a recommandé l’adoption d’une approche innovante, alignée sur les exigences de modernisation et d’optimisation de la gestion administrative, grâce aux technologies numériques avancées, a fait savoir le département des Domaines de l’État.

Hedhili a souligné que la numérisation complète des biens immobiliers de l’État vise à améliorer leur gouvernance afin d’en faire un levier de développement, tout en garantissant la transparence des procédures de leur exploitation.

Au cours de la réunion, plusieurs propositions et visions ont été présentées pour accélérer l’inventaire de ces biens et le concrétiser sous forme de cartographie numérique, en collaboration avec les différentes parties prenantes.

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La ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, Fatma Thabet Chiboub, a indiqué que la décision de retirer le phosphogypse de la liste des déchets dangereux et de le reconnaître comme un produit à valeur ajoutée a été prise en octobre 2023 par un comité scientifique et technique (CST). Ce comité est composé d’experts, de cadres supérieurs académiques, d’universitaires, de chercheurs et de professionnels issus des ministères de l’Industrie, de l’Environnement, de la Justice, de l’Agriculture et de la Santé.

Lors d’une séance plénière tenue mercredi, Chiboub a précisé que le comité a mené les expériences nécessaires et examiné les aspects techniques en s’appuyant sur 150 publications scientifiques et références publiées entre 1995 et 2023. Ces études ont analysé les propriétés physiques, chimiques et radiologiques de la substance, tout en tenant compte des législations en vigueur en Tunisie et dans plusieurs autres pays.

Les travaux du comité ont révélé que le phosphogypse n’émet pas de radiations, n’est pas classé comme matière dangereuse et ne constitue pas une menace pour la santé des citoyens. Au contraire, il s’agit d’un matériau pouvant être valorisé.

La ministre a proposé aux députés de convoquer le comité pour leur fournir davantage d’éclaircissements. Elle a rappelé que son département a accordé un délai de cinq ans au Groupe Chimique Tunisien (GCT) pour soumettre une étude approfondie sur la valorisation de cette matière.

Chiboub a souligné que la valorisation du phosphogypse pourrait avoir des retombées positives sur plusieurs secteurs, notamment l’environnement, en réduisant le déversement de cette substance en mer au profit de son utilisation dans la construction et l’aménagement des routes.

Un conseil ministériel restreint (CMR), tenu le 5 mars 2025 au Palais du gouvernement à la Kasbah sous la présidence du chef du gouvernement Kamel Maddouri, a entériné cette décision. Le phosphogypse est désormais reconnu comme un produit à valeur ajoutée, utilisable dans divers domaines sous conditions réglementées, tout en exonérant le GCT de la TVA sur les intrants des engrais destinés au marché local.

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Le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Mohamed Ali Nafti, a reçu, mercredi, Boukhari Ghanem, qui lui a remis une copie figurée de ses lettres de créance en tant qu’ambassadeur de la République du Soudan en Tunisie.

A cette occasion, le ministre a exprimé la solidarité́ de la Tunisie avec le peuple soudanais frère et sa position en faveur d’une solution politique qui préserve la sécurité́, la stabilité́ et l’intégrité́ territoriale du Soudan, indique un communiqué du département des Affaires étrangères.

De son côté, le diplomate soudanais a affirmé sa détermination à contribuer au développement des relations de coopération bilatérales et à les hisser au plus haut niveau afin de servir les intérêts des deux pays et répondre aux aspirations des deux peuples frères.

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Le Centre de coopération pour la Méditerranée de l’Union pour la Protection de la Nature (UICN ) a lancé un appel à manifestation d’intérêt destiné aux associations de la société civile tunisienne pour la mise en œuvre de l’initiative de tourisme bleu sur l’île de Djerba. Les associations sélectionnées seront invitées à développer des activités de gestion des flux de visiteurs sur le terrain, spécifiquement au site naturel de “Ras Rmel”, dans le cadre du programme de tourisme bleu en Tunisie, comme l’a confirmé le centre sur son site internet.

Ces associations auront pour mission d’élaborer et mettre en œuvre une stratégie de modification des itinéraires et des infrastructures, d’installer des structures légères et accessibles, ainsi que de créer des supports pédagogiques visant à sensibiliser le public et promouvoir un tourisme responsable. Elles devront également former des guides et des professionnels locaux, notamment les propriétaires de bateaux, sur les bonnes pratiques en matière de durabilité et de respect de l’environnement.

La date limite pour soumettre les candidatures est fixée au 24 mars 2025. L’initiative de tourisme bleu, lancée en avril 2024, vise à évaluer les impacts environnementaux du tourisme côtier et maritime à l’échelle mondiale. Elle cherche à définir les conditions idéales pour intégrer une gestion durable et une stratégie de préservation de l’environnement dans les pratiques touristiques, tout en mettant en avant des programmes exemplaires dans des sites modèles pour garantir la pérennité du tourisme bleu.

L’objectif de cette initiative est de promouvoir une gestion globale et durable du tourisme côtier et maritime, conformément aux objectifs de l’Agenda 2030 pour les zones maritimes. Elle favorise également l’échange de savoir-faire, de bonnes pratiques et d’expériences entre trois grandes régions maritimes, qui partagent les mêmes défis environnementaux et sociaux liés au tourisme : la Méditerranée, l’ouest de l’océan Indien et la mer des Caraïbes.

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