L’entreprise chinoise Shuntian, spécialisée dans l’industrie chimique et basée dans la province du Shandong, a suscité une vive polémique après avoir exigé de ses employés célibataires âgés de 28 à 58 ans de se marier avant le 30 septembre, sous peine de licenciement.

Cette mesure, annoncée en janvier, visait à répondre à l’appel national du gouvernement chinois encourageant le mariage et la natalité pour contrer la baisse démographique. Selon plusieurs sources, l’avis critiquait également les travailleurs célibataires pour leur supposée «désobéissance aux conseils parentaux».

Face à l’indignation suscitée sur les réseaux sociaux et après l’intervention des autorités locales du travail, qui ont rappelé l’illégalité de cette politique, l’entreprise a retiré son préavis le 14 février. Un représentant de Shuntian a déclaré que le document avait été supprimé en raison de formulations « inappropriées».

Cette controverse intervient alors que la Chine enregistre une baisse record du nombre de mariages et une diminution de sa population pour la troisième année consécutive.

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Lors de la 10e édition des Trophées des Femmes Entrepreneures de Tunisie (FET), qui s’est tenue le 24 février, Ibtihel Ben Hadj M’barek a été honorée dans la catégorie excellence industrielle. Ce prestigieux événement, organisé par Managers magazine en partenariat avec la Fondation Friedrich Naumann pour la Liberté et la délégation de l’Union européenne.

Ancienne enseignante et chercheuse, Ibtihel Ben Hadj M’barek a débuté sa carrière dans le domaine de la recherche médicale, en menant des travaux pionniers sur les maladies rénales rares. Cependant, c’est en 2019 qu’elle fait le choix de se lancer dans l’industrie cosmétique. Avec Herbalya, elle valorise les ressources naturelles tunisiennes tout en respectant des normes scientifiques rigoureuses. Ses produits, qui sont certifiés bio, sont développés en collaboration avec la faculté de pharmacie de Monastir, garantissant ainsi leur efficacité clinique.

Herbalya est aujourd’hui un acteur majeur du secteur, avec une gamme de 200 produits cosmétiques et une unité de production de 1200 m² qui fabrique plus de 1000 unités par jour. L’entreprise se projette désormais vers l’exportation pour faire connaître ses produits au-delà des frontières tunisiennes.

Ibtihel Ben Hadj M’barek est également un modèle d’innovation continue. Actuellement, elle travaille sur un projet inédit: une pâte nourricière pour abeilles, visant à soutenir les agricultrices tunisiennes touchées par la cochenille.

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Asma Daoudi, fondatrice de Lihaf, a été récompensée lors de la 10e édition des Trophées des Femmes Entrepreneures de Tunisie (FET) dans la catégorie patrimoine. Cet événement, organisé par Managers magazine en collaboration avec la Fondation Friedrich Naumann pour la Liberté et la délégation de l’Union européenne, s’est déroulé le 24 février et a mis en lumière neuf femmes dont les réalisations ont marqué leur secteur.

Passionnée par l’artisanat tunisien, Asma Daoudi a su allier son parcours en ingénierie informatique à son amour pour la décoration. Avec Lihaf, elle a créé une marque qui réinvente le linge de maison et la décoration intérieure en y intégrant des matières traditionnelles, telles que le lin et le haïk. Son objectif ? Mettre en valeur le savoir-faire tunisien tout en répondant à une demande croissante pour des produits à la fois modernes et ancrés dans la culture locale.

Ce projet a émergé d’un constat : les traditions tunisiennes regorgent de matériaux et de techniques sous-exploitées dans la décoration intérieure. Asma a donc décidé de réutiliser des tissus habituellement réservés à l’habillement pour les transformer en éléments décoratifs, créant ainsi des pièces uniques. En plus de promouvoir l’artisanat, elle contribue à la création d’emplois dans les régions intérieures de la Tunisie, soutenant des métiers tels que le houki.

Grâce à sa vision innovante, Lihaf connaît une croissance impressionnante, avec un chiffre d’affaires qui augmente de 48 % chaque année. En participant à des salons internationaux comme Dar Déco à Paris, Asma projette d’étendre son réseau à l’international, avec l’ouverture de trois showrooms à l’étranger d’ici cinq ans.

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Sonia Amiri, fondatrice d’Oléa Amiri, a été honorée en tant que lauréate dans la catégorie Agri Business parmi les neuf femmes entrepreneures les plus influentes de Tunisie en 2025, une distinction qui récompense son parcours remarquable et son impact sur le secteur agricole.

Organisé par Managers magazine, en collaboration avec la Fondation Friedrich Naumann pour la Liberté et la délégation de l’Union européenne, l’événement s’est tenu le lundi 24 février. Il a mis à l’honneur neuf femmes dont l’innovation, la résilience et l’influence ont marqué leur secteur respectif.

Sonia Amiri a su allier ses études en informatique à sa passion pour l’agriculture. Après avoir fondé une entreprise de services informatiques, elle a choisi de se consacrer pleinement à sa véritable vocation : la production d’huile d’olive bio. Partant d’une modeste activité de revente d’huile d’olive familiale, elle a transformé son entreprise en une référence de l’industrie oléicole tunisienne. Grâce à une stratégie axée sur la modernisation des processus, l’adoption de technologies de pointe et l’obtention de certifications biologiques, Oléa Amiri s’est imposée sur les marchés internationaux. L’entreprise est aujourd’hui reconnue pour la qualité exceptionnelle de son huile d’olive, véritable symbole de l’excellence tunisienne.

Au-delà de ses succès commerciaux, Sonia Amiri s’investit activement dans le développement de sa région natale, Oueslatia. Elle partage son expertise avec les agriculteurs locaux et contribue à la promotion de la Route culinaire de Tunisie, valorisant ainsi le patrimoine gastronomique national. Son engagement a un impact direct sur l’économie locale et renforce l’attractivité de la région.

Forte de cette reconnaissance, Sonia Amiri ambitionne de renforcer la présence d’Oléa Amiri à l’international en établissant des partenariats stratégiques avec des distributeurs en Europe et aux États-Unis. Pour 2025-2026, son objectif est de consolider la réputation de sa marque et d’élever encore le niveau de qualité de son produit afin de faire rayonner l’huile d’olive tunisienne sur la scène mondiale.

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La Banque centrale de Tunisie (BCT) a publié une nouvelle circulaire (n°2025-05) fixant les modalités de délivrance de l’allocation touristique destinée aux pèlerins tunisiens se rendant en Arabie Saoudite pour la campagne de pèlerinage de l’année 1446 Hijri, correspondant à 2025. Cette allocation sera accessible à partir du 25 février 2025, via des guichets uniques mis en place pour l’organisation des voyages des pèlerins.

Selon les dispositions de cette circulaire, les Intermédiaires Agréés, c’est-à-dire les banques et institutions financières autorisées, utiliseront leurs soldes disponibles pour fournir les montants nécessaires en riyals saoudiens. Ils pourront également s’approvisionner en devises auprès des succursales de la Banque centrale de Tunisie. Les taux de change appliqués pour la vente des devises seront déterminés par chaque établissement financier et devront être affichés de manière claire et visible pour le public.

Une dérogation a également été prévue en ce qui concerne l’exportation de devises. Contrairement aux règles établies par la circulaire n°2016-10 du 30 décembre 2016, l’autorisation d’exportation de devises en billets de banque au titre de l’allocation touristique sera valable pour une durée maximale de quatre mois. Elle ne concernera que les pèlerins figurant sur les listes officielles ainsi que les membres de la mission tunisienne désignée pour les accompagner.

Enfin, les Intermédiaires Agréés devront fournir quotidiennement à la Banque Centrale de Tunisie un rapport détaillé sur la délivrance des allocations touristiques. Ce rapport devra être établi en double exemplaire, conformément au modèle annexé à la circulaire.

Cette mesure vise à encadrer la distribution des devises destinées aux pèlerins et à garantir une meilleure organisation des transactions financières liées à la campagne de pèlerinage 2025.

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L’agence allemande de coopération internationale (GIZ) lance un appel aux membres de la diaspora tunisienne résidant en Allemagne dans le cadre du programme Business Ideas for Development (BID). Cette initiative vise à accompagner les porteurs de projets innovants en Tunisie grâce à une subvention pouvant atteindre 7 000 euros et un suivi personnalisé sur neuf mois.

Le programme BID propose un dispositif complet pour transformer les idées en entreprises viables. Les bénéficiaires pourront notamment profiter de:

• un coaching personnalisé pour affiner leur projet ;
• une assistance pour l’étude de marché et l’optimisation du business plan ;
• un accès à un réseau d’entrepreneurs et de mentors ;
• un appui dans la recherche d’investisseurs et de partenaires stratégiques.

Ce programme s’inscrit dans une dynamique de migration au service du développement, avec un focus sur les secteurs de l’innovation sociale, des technologies vertes et du numérique.

Le programme MEG (Promouvoir une migration axée sur le développement) est financé par le ministère allemand du Développement économique et de la Coopération (BMZ).

Pour avoir plus de détails: lien.

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Unilever Tunisie confirme son engagement dans le pays avec l’ouverture d’un site de production qui emploie déjà 170 personnes. Cette annonce a été faite à l’issue d’une rencontre entre la Tunisia Investment Authority (TIA) et Suzanne Hassanein, Head of Corporate Affairs and External Communications d’Unilever Tunisie, consacrée aux perspectives de développement du groupe.

Lors de cette réunion, la TIA a réaffirmé son rôle d’accompagnateur des investissements en mettant en avant les incitations fiscales et les mesures favorisant l’attractivité du pays. Les discussions ont porté sur l’expansion d’Unilever en Tunisie, notamment à travers l’innovation, la diversification des produits et les initiatives en matière de durabilité.

L’implantation d’Unilever témoigne de l’attractivité croissante de la Tunisie pour les multinationales cherchant à renforcer leur présence en Afrique du Nord et en Méditerranée. Grâce à ses infrastructures modernes et à un écosystème favorable, le pays se positionne comme un hub stratégique pour l’industrie et l’innovation.

La TIA s’engage à poursuivre son accompagnement en facilitant les démarches administratives et en soutenant les entreprises à chaque étape de leur implantation. Avec cette nouvelle unité de production, Unilever consolide non seulement son empreinte régionale mais contribue aussi à la dynamique économique locale par la création d’emplois et de valeur ajoutée.

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L’Agence nationale de la cybersécurité (ANCS) met en garde contre une recrudescence des tentatives de phishing sur les réseaux sociaux. Selon un communiqué officiel, ces escroqueries se présentent sous la forme de faux concours et de cadeaux fictifs, utilisant abusivement les noms d’institutions financières et d’opérateurs télécoms pour tromper les internautes.

Il convient de noter que les cybercriminels déploient des techniques sophistiquées pour gagner la confiance des victimes, en diffusant de faux témoignages et interactions censés attester de la crédibilité de leurs offres. L’objectif est d’inciter les utilisateurs à fournir leurs données personnelles et bancaires, mettant ainsi en péril leur sécurité financière.

Face à cette menace, l’Agence appelle à la vigilance et recommande plusieurs mesures préventives:

• Ne pas interagir avec des messages provenant de sources inconnues ou suspectes.
• Vérifier la présence d’une certification officielle (comme la coche bleue) sur les pages des entreprises.
• Confirmer l’authenticité des concours et offres promotionnelles en consultant directement les sites web ou en contactant les organismes concernés.
• Éviter de cliquer sur des liens douteux, notamment ceux abrégés, et toujours vérifier leur origine avant de les ouvrir.
• Ne jamais partager ses informations sensibles, telles que mots de passe ou coordonnées bancaires, avec des sources non vérifiées.
• Maintenir à jour ses logiciels de protection contre les virus et les malwares.
• Signaler les contenus frauduleux aux plateformes de réseaux sociaux via leurs outils de signalement.

Dans ce contexte où les attaques informatiques se multiplient, la prudence et la sensibilisation sont essentielles pour se protéger des tentatives de fraude en ligne.

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Le ministère des Affaires religieuses a annoncé que le coût du pèlerinage pour la saison 1446 H/2025 a été fixé à 20 700 dinars tunisiens. Cette somme comprend les frais d’hébergement et de services, qui s’élèvent à 17 000 dinars, ainsi que le prix du billet d’avion fixé par Tunisair à 3 700 dinars.

Les pèlerins retenus pour accomplir le hajj cette année sont invités à finaliser leurs démarches administratives selon un calendrier précis.

À partir du lundi 24 février 2025, ils devront se rendre au bureau de poste le plus proche pour régler le montant total du pèlerinage et obtenir une carte de paiement e-dinar smart, qu’ils devront présenter aux agences dédiées.

Le lendemain, mardi 25 février 2025, les candidats au hajj devront se présenter aux centres régionaux du réseau unifié pour finaliser leur inscription, en fournissant plusieurs documents:

• Le passeport original avec une validité jusqu’au 30 novembre 2025, accompagné d’au moins deux pages vierges;
• Une copie du passeport;
• Deux photos d’identité sur fond blanc;
• Un document attestant l’enregistrement des empreintes biométriques sur l’application dédiée des autorités saoudiennes.

Le ministère rappelle également que tout changement de passeport avant le départ doit être signalé à la Société des services nationaux et des résidences.

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Les dernières données publiées par la Banque centrale de Tunisie (BCT) au 19 février 2025 montrent une baisse des avoirs nets en devises, qui s’établissent à 22 892,6 millions de dinars tunisiens (Mtnd), contre 22 961,5 Mtnd la veille. Cette diminution de 152,9 Mtnd s’inscrit dans une tendance baissière récente, avec une contraction de 68,9 Mtnd par rapport à la même période en 2024.

En termes de couverture des importations, les réserves en devises représentent désormais 100 jours d’importation, soit une baisse d’un jour par rapport au 18 février et une réduction plus marquée de cinq jours par rapport à l’année précédente (105 jours au 19 février 2024). Cette contraction peut être attribuée à divers facteurs, notamment le règlement du service de la dette extérieure, qui s’élève à 4 674,2 Mtnd depuis le début de l’année, en hausse de plus de 3 117 Mtnd par rapport à 2024.

Par ailleurs, la Tunisie bénéficie d’une progression des recettes touristiques et des revenus du travail en devises. À la date du 10 février 2025, les recettes touristiques cumulées atteignaient 647,7 Mtnd, en hausse de 100,9 Mtnd par rapport à l’année précédente. Les revenus du travail cumulent, quant à eux, 878,9 Mtnd, enregistrant une augmentation notable de 197,5 Mtnd en un an.

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Les retraités affiliés à la CNSS (Caisse nationale de sécurité sociale) pourront percevoir leurs pensions à partir du jeudi 20 février 2025, selon un communiqué publié par La Poste tunisienne.

Le versement débutera à 17h00 via les distributeurs automatiques de billets (DAB), permettant ainsi aux bénéficiaires d’accéder à leurs fonds en toute autonomie. Pour ceux qui préfèrent retirer leurs pensions directement dans les bureaux de poste, le paiement sera également disponible à partir du vendredi 21 février 2025.

Cette annonce vise à assurer une distribution fluide des pensions, en évitant l’encombrement dans les agences postales. La Poste tunisienne conseille à ses clients de privilégier les retraits via les DAB afin de réduire l’affluence aux guichets.

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Le ministre de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche a reçu, mercredi 19 février 2025, le directeur général de l’Agence belge de développement (ENABEL), accompagné d’une délégation comprenant des représentants de la province wallonne de l’eau et l’ambassadeur de Belgique en Tunisie. Cette rencontre a permis de discuter des opportunités de coopération entre les deux pays, notamment dans le domaine agricole et la gestion des ressources en eau.

Les échanges ont porté sur le renforcement du partenariat tuniso-belge, en mettant l’accent sur le financement d’un projet dédié à la gestion durable des eaux souterraines. Ce programme inclurait plusieurs initiatives, telles que le développement d’un réseau de surveillance en temps réel des nappes phréatiques, l’installation de compteurs intelligents au niveau des exploitations agricoles et la création d’une plateforme numérique pour la gestion des données et documents liés à l’eau.

Lors de cette réunion, le ministre a souligné la solidité des relations bilatérales et l’importance de l’expertise belge dans des domaines stratégiques, notamment la numérisation et l’adaptation aux défis climatiques. Outre la gestion de l’eau, la coopération pourrait s’étendre à d’autres secteurs clés comme la préservation des forêts, la production agricole, la pêche et l’enseignement supérieur agricole.

Cette initiative s’inscrit dans une dynamique plus large visant à optimiser l’utilisation des ressources naturelles et à renforcer la résilience du secteur agricole face aux défis environnementaux. L’implication de la Belgique à travers ENABEL et ses institutions spécialisées pourrait ainsi contribuer à une gestion plus efficiente et durable des ressources hydriques en Tunisie.

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Une solution post-vol dopée à l’IA séduit les investisseurs, dont 216 Capital, et vise à transformer l’expérience client.

Alors que les compagnies aériennes consacrent jusqu’à 56% de leur budget à des programmes de fidélité souvent peu inclusifs, la startup Arcube, fondée par deux jeunes entrepreneurs de 20 ans, annonce une levée de fonds de 1,5 million de dollars. Ce tour, codirigé par 216 Capital, Fuel Ventures et Oxford Capital Partners, avec la participation du PDG de Pegasus Airlines, vise à accélérer le déploiement de sa plateforme B2B révolutionnant la gestion des services annexes via l’intelligence artificielle.
Face à la baisse de 54% du prix des billets depuis 2013, les compagnies misent sur les revenus annexes. Mais les programmes de fidélité traditionnels ne profitent qu’à 5% des voyageurs réguliers. Arcube, première solution «post-vol» au monde, utilise l’IA pour analyser des centaines de données et proposer des offres personnalisées, transformant les irritants en opportunités. Exemple: offrir un accès prioritaire aux contrôles de sécurité, en échange de points de fidélité, à un passager en correspondance dans un aéroport bondé.

Des résultats concluants avec Etihad Airways

Née en 2022 de l’ambition de Prithveesh Reddy et Harvey Lowe, alors étudiants à l’Université de Manchester, Arcube a convaincu Etihad Airways dès sa première année. En deux ans, la startup a généré 1,6 million de dollars de revenus supplémentaires pour la compagnie, augmenté les dépenses moyennes des clients de 10,3% et amélioré leur satisfaction.

Avec 14 compagnies aériennes en discussion, Arcube vise désormais l’écosystème du voyage (locations de voitures, croisières, hôtels). «Leur solution a un potentiel bien au-delà du secteur aérien», explique Dhekra Khelifi, Partner chez 216 Capital dans le communiqué publié, soulignant l’importance stratégique de la Tunisie comme tremplin vers le marché africain, en pleine croissance touristique.

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Lors de la 16e édition de l’Africa Banking Forum à Tunis, Mourad Abdessalem, Vice-gouverneur de la Banque centrale de Tunisie, a dressé un constat préoccupant sur les défis économiques auxquels fait face le secteur bancaire africain. Entre inflation galopante, risques climatiques et cybermenaces, il a insisté sur l’urgence d’adopter des stratégies plus résilientes pour préserver la stabilité financière et encourager l’inclusion économique.

Selon Mourad Abdessalem, la croissance économique de l’Afrique s’élève à 3,2% en moyenne, un chiffre qui reste insuffisant pour absorber l’augmentation démographique et répondre aux besoins en investissements. L’inflation, estimée à 18,6%, pèse lourdement sur le pouvoir d’achat et freine le développement des entreprises.

«L’économie informelle draine des ressources fiscales considérables, tandis que la fuite des cerveaux traduit un manque d’opportunités pour les jeunes», a-t-il souligné. Face à ces défis, il appelle à une refonte des politiques économiques pour stimuler l’investissement productif et réduire la dépendance aux capitaux étrangers.

Pour répondre aux défis du secteur, le vice-gouverneur de la BCT identifie trois transformations majeures qui redéfinissent la finance en Afrique:

1. L’essor des technologies disruptives: l’intelligence artificielle et la blockchain ouvrent de nouvelles perspectives mais augmentent les risques liés à la cybersécurité.
2. La multiplication des fintechs: leur nombre a triplé depuis 2020, révolutionnant l’expérience client et favorisant l’inclusion financière.
3. Les impacts du changement climatique: un tiers des banques africaines signalent une détérioration de leurs actifs due aux catastrophes naturelles.

Dans cette optique, le vice-gouverneur plaide pour une adoption plus large de la finance verte, un soutien accru aux PME et une amélioration de la culture financière auprès des populations. Il met également en avant l’importance de la Plateforme panafricaine de paiement et de règlement (PAPSS), un projet ambitieux visant à faciliter les transactions entre pays africains et à réduire la dépendance aux devises étrangères.

«L’Afrique doit s’unir pour relever ces défis. Nos économies ne peuvent prospérer sans une intégration régionale renforcée», a-t-il conclu.

Alors que la transformation digitale et la crise climatique bouleversent l’économie mondiale, le message de Mourad Abdessalem est clair: la résilience du secteur bancaire africain passe par l’innovation, l’inclusion et une coopération régionale accrue.

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Le secteur des paiements numériques en Afrique connaît une transformation rapide, portée par la digitalisation et la montée en puissance des fintechs. Lors de la 16e édition de l’Africa Banking Forum à Tunis, Youssef Berrada, Directeur marketing & nouveaux business models chez S2M, a mis en avant l’engagement de l’entreprise marocaine à renforcer son empreinte en Tunisie et sur le continent.

 «Imaginez un monde où chaque paiement est instantané et accessible. Ce n’est pas un rêve, nous sommes en train de le construire», a déclaré Youssef Berrada, soulignant l’importance de l’innovation pour l’inclusion financière en Afrique. Fort de 40 ans d’expérience et d’une présence dans 35 pays, S2M se positionne comme un acteur clé de la digitalisation des transactions bancaires et commerciales.

En Tunisie, l’entreprise joue déjà un rôle majeur, avec 7 millions de cartes gérées, 3 200 terminaux et un réseau de 40 000 commerçants. L’objectif affiché est clair: accélérer l’adoption des paiements numériques grâce à l’intelligence artificielle et une expérience utilisateur améliorée.

Un engagement renforcé pour la Tunisie

Berrada a annoncé l’ouverture du deuxième bureau en Tunisie de S2M, avec de nouveaux investissements dans des solutions digitales innovantes. Selon lui, les paiements électroniques ne sont pas seulement une commodité, mais un véritable levier de croissance pour l’économie tunisienne et africaine.

Cependant, lors du même évènement, Youssef Berrada pointe du doigt des défis à surmonter: l’interopérabilité des systèmes de paiement, la réglementation encore inadaptée et la nécessité d’un cadre plus propice aux investissements technologiques.

Au-delà de la Tunisie, S2M mise sur une approche collaborative à l’échelle panafricaine. L’entreprise travaille sur des solutions de paiement transfrontalières qui faciliteront les échanges commerciaux et renforceront l’intégration économique du continent.

«Le futur des paiements en Afrique repose sur l’innovation et la coopération. Nous devons construire un écosystème où chaque transaction est fluide, sécurisée et accessible à tous», a conclu Youssef Berrada.

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La 16e édition de l’Africa Banking Forum s’est ouverte ce 19 février à Tunis, réunissant des leaders bancaires, des innovateurs fintech et des décideurs pour explorer les défis et opportunités qui redessinent le paysage financier africain. Placé sous le thème «Digitalisation et résilience: réinventer la banque africaine», le forum met en lumière les avancées du continent en matière d’innovation technologique, d’inclusion financière et d’intégration régionale, tout en abordant les vulnérabilités économiques persistantes.

Dans son discours d’ouverture, Hind Sidqui, directrice générale de One Africa Forums, est revenue sur l’évolution du secteur. «Il y a vingt ans, le secteur bancaire africain était en pleine expansion mais restait fragmenté, avec une digitalisation balbutiante et une inclusion encore lointaine», a-t-elle souligné. Aujourd’hui, elle insiste sur une transformation profonde, portée par une réglementation plus agile, l’essor de l’intelligence artificielle et une révolution des paiements. Toutefois, elle met en garde contre les défis persistants: «Nos marchés restent cloisonnés, nos systèmes de paiement manquent d’interopérabilité. L’avenir de l’Afrique repose sur la coopération».

Elle a également mis en avant le rôle de Tunis comme hub financier stratégique, incarnant l’élan du continent vers une intégration économique renforcée, notamment via la coopération Sud-Sud. Elle appelle à une interconnexion des systèmes pour relever les défis communs, qu’il s’agisse des réglementations complexes ou du financement des économies locales, tout en restant compétitifs à l’échelle mondiale.

De son côté, Jérôme Ehui, président de l’Association professionnelle des banques et établissements financiers de Côte d’Ivoire (APBEF-CI), a souligné que la digitalisation ne se limite pas aux outils technologiques, mais représente un véritable changement de paradigme. Il exhorte ainsi les institutions africaines à prendre le leadership en matière d’innovation.

«Le chemin sera difficile, mais nous avons les compétences et le courage. L’intelligence artificielle et la détermination ouvriront la voie», a affirmé Jérôme Ehui.

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Lors de la 18e édition de HR Expo, Adrian Mayans Vergara a abordé les défis auxquels les entreprises font face lors de la mise en œuvre des KPIs (Key Performance Indicators). Intitulée «KPI pour cibler la performance globale», ce talk a captivé un auditoire de professionnels RH et de dirigeants, avides de comprendre comment transformer ces outils en leviers stratégiques.

D’emblée, Adrian Mayans Vergara a rappelé une évidence trop souvent oubliée: «Les KPI vous informent sur votre performance, mais ne sont pas la solution. Ils signalent un problème ou confirment que tout va bien, mais n’expliquent pas le “pourquoi” ni le “comment” résoudre». Pour lui, leur valeur réside dans leur combinaison avec l’intuition managériale et une exécution rapide. «Avoir les bonnes données est une chose, mais sans équipe compétente pour les interpréter et agir, elles deviennent inutiles, voire coûteuses», a-t-il insisté, évoquant le risque de gaspillage de temps et d’argent.

Adrian a illustré l’utilisation des KPIs dans le recrutement et le développement des talents. Il évalue le succès des nouvelles recrues après six mois et un an, ainsi que la motivation des employés performants. Un collaborateur performant resté 18 mois dans le même poste risque de démissionner par manque de motivation, ce qui incite Adrian à envisager une promotion ou un changement de rôle.

Enfin, il a mis en avant l’importance des KPIs dans le suivi des performances commerciales, comme le volume de ventes ou le taux de rétention des clients. Ces indicateurs permettent d’identifier les domaines d’amélioration pour chaque collaborateur et d’ajuster les formations en conséquence. Pour Adrian Mayans Vergara, des KPIs pertinents et bien utilisés sont indispensables pour la croissance et la performance globale d’une entreprise.

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La première journée du Salon International des Ressources Humaines (HR Expo) a débuté aujourd’hui le 18 février, sous l’égide du ministère du ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle. Placée sous le thème «Agilité et intelligences multiples pour une performance globale», cette édition 2025 s’annonce comme un carrefour stratégique pour l’innovation RH en Tunisie et au-delà.

Dès l’ouverture, Faiza Chaanbi a souligné la maturité de ce salon, désormais «une référence pour les médias, experts et professionnels». Soutenu par le ministère, l’événement accueille des délégations internationales venues d’Algérie, d’Allemagne, d’Espagne, de France, de Maurice et du Royaume-Uni, témoignant de son rayonnement croissant. «Cette édition est celle du réseau solidaire, du networking et des opportunités business», a-t-elle déclaré

Une annonce marquante a ponctué son allocution: sa nomination en tant que vice-présidente de la Confédération Internationale des Ressources Humaines, une structure regroupant les associations nationales du secteur à l’échelle mondiale.

L’agilité face aux défis contemporains     

Areff Salauroo, président de la Fédération Internationale des RH et CEO du groupe La Santinelle, a salué la résilience de l’événement, «devenu un must pour les professionnels cherchant à maîtriser l’art de gérer les talents». Insistant sur l’importance des «intelligences multiples» – artificielle, émotionnelle, physique –, il a appelé les leaders à « accepter toutes les formes d’intelligence pour rester compétitifs». Il a souligné également le rôle essentiel  des forums comme HR Expo pour partager les bonnes pratiques et anticiper les tendances.

En plus, il a évoqué la nécessité de documenter les 18 années d’expérience du salon, suggérant la création d’un livre pour capitaliser sur ces savoirs. «Les défis d’aujourd’hui ne se résoudront pas avec les méthodes d’hier. L’agilité, c’est savoir unir théorie et terrain», a-t-il confirmé, saluant au passage les étudiants et jeunes professionnels présents, «futurs bâtisseurs des RH de demain».

La présence de startups RH innovantes, de cabinets de recrutement et d’experts en transformation digitale illustre la diversité des espaces d’échange proposés. Au programme : ateliers sur l’IA appliquée aux RH, tables rondes sur l’inclusion, et sessions de mentoring.

Entre annonces stratégiques, partage d’expertises et renforcements de réseaux, cette journée inaugurale a confirmé le rôle pivot du HR Expo dans l’écosystème RH méditerranéen et africain. Les participants repartent avec une conviction: face aux défis économiques et sociaux, l’agilité et la collaboration restent les meilleurs atouts. Rendez-vous est pris pour demain, où ateliers pratiques et keynotes de leaders mondiaux promettent de poursuivre sur cette dynamique.

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 Le président de la République, Kais Saïed, a tenu une réunion hier le 17 février avec les dirigeants de deux entreprises publiques stratégiques: Faïcel Trifa, PDG de la Société tunisienne d’électricité et de gaz (Steg), et Noâman Meraihi, directeur central de la production à la Sonede. Au cœur des discussions, des mesures urgentes pour soulager les particuliers et les petites entreprises étouffés par les dettes, ainsi qu’un plan de relance du réseau hydrique national.

Selon un communiqué officiel de la présidence, le chef de l’État a exigé la mise en œuvre rapide d’un mécanisme de rééchelonnement des impayés accumulés par des ménages et des TPE, dont beaucoup ont dû cesser leurs activités en raison de difficultés financières.
Sur le front de l’eau, Kais Saïed a ordonné l’accélération d’un plan de réhabilitation des infrastructures de la Sonede. Il a également demandé aux groupements d’eau de bénéficier d’échéanciers de remboursement adaptés, afin d’éviter un effondrement du secteur.

Cette directive répond à des plaintes récurrentes concernant des interruptions soudaines, souvent sans préavis, perturbant le quotidien des Tunisiens.

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