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Gestern — 21. Februar 2025Haupt-Feeds

La 5G en Tunisie : Ooredoo pose les bases d’une transformation numérique durable

21. Februar 2025 um 18:05

Ce lancement ne se limite pas à une simple amélioration de la connectivité, il représente un pilier majeur dans la construction d’une économie numérique résiliente et dynamique, propulsant la Tunisie vers de nouvelles perspectives technologiques.

La Presse —Mercredi soir, 19 février 2025, Ooredoo Tunisie a organisé un événement majeur pour célébrer le lancement officiel de la 5G en Tunisie. Cet événement, qui a attiré des personnalités influentes du secteur technologique et politique, a marqué une étape importante dans la transformation numérique du pays.

À cette occasion, Mansoor Rashid Al-Khater, CEO de Ooredoo Tunisie, ainsi que le ministre des Technologies de la communication, Sofiène Hemissi, ont exprimé leur vision commune d’un avenir technologique pour la Tunisie, un pays qui pourrait se positionner en tête de la révolution numérique en Afrique et au-delà.

Le lancement de la 5G représente bien plus qu’une simple amélioration de la connectivité. Il s’agit d’une avancée significative pour le secteur des technologies en Tunisie, un pas vers la construction d’une économie numérique forte et résiliente. Dans ce cadre, le ministre des Technologies de la communication, a souligné que cette initiative est cruciale pour la modernisation du pays et pour son adaptation à un environnement technologique mondial en perpétuelle évolution.

«Ce lancement est non seulement un progrès technologique, mais également une vision stratégique pour positionner la Tunisie comme un acteur incontournable dans le domaine des télécommunications et des technologies de l’information», a-t-il ajouté.

La 5G, un levier majeur

Hemissi a également souligné l’importance de l’anticipation des défis d’un monde numérique en constante évolution et a affirmé que la Tunisie est bien positionnée pour jouer un rôle stratégique dans les échanges technologiques entre l’Afrique et l’Europe. Selon lui, le pays est en bonne voie pour attirer de nouveaux investisseurs et développer des partenariats avec des géants technologiques mondiaux comme Google, Microsoft, Amazon…, et autres. La 5G, à cet égard, constitue un levier majeur pour favoriser l’innovation et renforcer la compétitivité de la Tunisie sur la scène internationale.

Sur un autre plan, le ministre a insisté sur la nécessité d’une coopération renforcée entre les secteurs public et privé pour répondre aux enjeux de cette transition numérique. Il a souligné que seule une action collective et une vision partagée permettraient de tirer pleinement parti des opportunités offertes par la 5G. «Nous devons agir ensemble pour réussir cette transformation», a-t-il déclaré.

Et face à un environnement technologique en rapide évolution, Sofiène Hemissi a rappelé l’urgence de l’adaptation des infrastructures et des systèmes du pays. Il a précisé que la Tunisie doit être agile pour intégrer la 5G et répondre aux besoins croissants de la société et de l’économie. Le ministre a également réaffirmé que ce lancement n’est que le début d’un processus ambitieux visant à étendre la couverture de la 5G sur tout le territoire, y compris dans les régions intérieures, afin de réduire la fracture numérique et garantir une connectivité de qualité à tous les Tunisiens.

Finalement et non moins important, le ministre a salué l’engagement d’Ooredoo Tunisie dans ce projet stratégique, soulignant l’importance de la collaboration entre les acteurs publics et privés pour réussir cette transformation numérique. «La Tunisie est bien partie pour devenir un leader régional en matière de connectivité numérique, un élément clé de la stratégie nationale de développement économique» a-t-il réaffirmé.

Vitesse, innovation et nouvelles perspectives

De son côté, Mansoor Rashid Al-Khater a pris la parole pour exprimer l’engagement de l’entreprise à déployer la 5G sur tout le territoire tunisien. Il a précisé que la 5G n’est que le début d’un processus ambitieux visant à moderniser l’infrastructure numérique du pays et à offrir des services de qualité supérieure. Al-Khater a rappelé que la 5G ouvrira de nouvelles perspectives, notamment dans des secteurs tels que l’Internet des objets (IoT), les villes intelligentes et les applications à faible latence, particulièrement dans le domaine des jeux vidéo et des expériences immersives en réalité augmentée (AR) et virtuelle (VR).

Le CEO a en outre mis l’accent sur le fait que cette technologie permettra une augmentation significative des vitesses de connexion. Ooredoo Tunisie a annoncé avoir atteint une vitesse de 500 Mbps, avec des vitesses allant jusqu’à 700 Mbps dans certaines régions du pays, une performance qui place la Tunisie parmi les leaders en matière de déploiement de la 5G en Afrique du Nord. «À terme, la vitesse et la fiabilité des connexions vont encore s’améliorer, permettant à la Tunisie de se connecter à un monde numérique plus rapide, plus sécurisé et plus performant», a-t-il encore assuré.

Sur un autre plan, Mansoor Rashid Al-Khater a indiqué que les avantages de la 5G sont multiples et touchent une variété de secteurs. Tout d’abord, la 5G améliore considérablement la vitesse d’Internet, facilitant ainsi la consommation de contenus lourds comme les vidéos en haute définition et le streaming en direct, avec une latence minimale. Cela représente une avancée significative pour les utilisateurs domestiques et professionnels, qui bénéficieront d’une expérience de navigation en ligne améliorée.

Mais l’impact de la 5G ne se limite pas à la vitesse de connexion. L’un des domaines clés qui bénéficieront de cette technologie est celui des villes intelligentes. La 5G permettra l’activation de centaines de milliers d’objets connectés dans les espaces urbains, améliorant ainsi la gestion des infrastructures, de la circulation, de l’énergie et des services publics. Les données collectées en temps réel permettront une gestion optimisée des ressources, contribuant ainsi à rendre les villes plus efficaces et durables.

Les entreprises, quant à elles, pourront tirer parti de la 5G pour améliorer leur compétitivité. Les industries qui nécessitent une faible latence, comme les jeux vidéo, la réalité virtuelle et augmentée et la télémédecine, bénéficieront directement de cette technologie. Les expériences utilisateur seront révolutionnées, et les entreprises auront accès à une bande passante plus large, permettant des innovations dans des secteurs diversifiés.

Autre avantage aussi important, la 5G est également un moteur de développement économique. En facilitant l’intégration de la Tunisie dans l’économie numérique mondiale, elle pourra attirer de nouveaux investisseurs étrangers et stimuler la création d’emplois dans des secteurs technologiques de pointe.

«Le déploiement de la 5G est une initiative stratégique qui va au-delà de l’aspect purement technologique. Aujourd’hui, nous voulons souligner l’importance de la volonté collective pour réussir ce projet ambitieux… Pour Ooredoo, ce projet s’inscrit dans une vision de long terme, visant à faire de la Tunisie un acteur majeur de la révolution numérique en Afrique», a assuré Mansoor Rashid Al-Khater, tout en ajoutant qu’à travers la 5G, la Tunisie peut se positionner comme un hub technologique en Afrique du Nord, attirant les meilleurs talents et les plus grandes entreprises technologiques internationales, tout en améliorant la vie quotidienne de ses citoyens grâce à des solutions innovantes et accessibles.

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Taïeb Zahar : “Le Forum international de la santé numérique envisage de devenir une Fondation dédiée à la santé”

21. Februar 2025 um 13:40

Lors du lancement du 10 Forum international de la santé numérique ce vendredi à Hammamet, Taïeb Zahar, président du Forum international de Réalités, a fait une annonce majeure concernant l’avenir de cet événement incontournable. Il a révélé que les organisateurs du Forum sont actuellement en réflexion pour transformer cette rencontre en une Fondation non lucrative dédiée à la santé, un espace dédié à la libre expression et aux échanges constructifs.

“Nous sommes en train de réfléchir à la transformation de ce Forum en une Fondation non lucrative dédiée à la santé, qui deviendrait un lieu d’échanges ouverts et de débats constructifs. Un espace où les idées novatrices pourront s’épanouir, et où nous pourrons continuer à avancer ensemble, à la fois pour relever les défis de la santé numérique et pour soutenir les initiatives locales”, a-t-il précisé.

Zahar a ajouté que cette fondation serait un prolongement des objectifs initiaux du Forum, qui depuis sa création en 2016, s’est efforcé de promouvoir la santé numérique, de mettre en lumière les avancées technologiques dans le domaine médical, et de rapprocher les acteurs de la santé des citoyens. Il a également souligné l’importance d’assurer la pérennité des travaux du Forum et d’ouvrir un espace pérenne pour les discussions et la collaboration sur les enjeux de la santé numérique et de l’intelligence artificielle.

“Ce projet de Fondation, en cours de réflexion, nous permettra de structurer davantage nos actions, d’étendre notre réseau et de créer une plateforme durable pour l’échange d’idées, de bonnes pratiques, et de solutions concrètes pour le secteur de la santé’, a encore précisé Taïeb Zahar, évoquant la vision ambitieuse pour l’avenir de la santé numérique en Tunisie.

Cette initiative vise également à renforcer les liens entre les acteurs institutionnels, les professionnels de santé, les start-ups et les chercheurs, pour faire face aux défis croissants posés par l’intégration de l’intelligence artificielle dans le domaine médical. La future Fondation sera ainsi un acteur clé dans l’accompagnement des innovations en santé numérique, tout en veillant à leur adaptation au contexte tunisien.

Pour Zahar, le 10 anniversaire du Forum représente également un moment symbolique pour tourner une nouvelle page. “Nous avons franchi des étapes décisives au fil des années, et aujourd’hui, nous nous engageons à aller plus loin, en transformant cet espace de dialogue en un projet durable et structuré”, a-t-il conclu.

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MEPS : l’innovation tunisienne distinguée au “Orange Summer Challenge 2024” pour sa technologie du biogaz

21. Februar 2025 um 13:22

MEPS, une solution tunisienne de conversion des déchets organiques en énergie verte, a remporté la 2 place lors de la finale internationale du “Orange Summer Challenge 2024”, un concours prestigieux réunissant des startups et innovations de 14 pays de la région Moyen-Orient et Afrique (MEA).

Spécialement conçue pour les éleveurs et agriculteurs en milieu rural, la technologie MEPS permet de transformer les déchets agricoles en biogaz propre et en engrais liquide. Ce système compact répond à un besoin crucial des exploitations rurales : produire de l’énergie renouvelable localement tout en valorisant les déchets agricoles, réduisant ainsi l’empreinte carbone des exploitations.

Cette reconnaissance internationale vient souligner l’impact concret de l’innovation tunisienne à l’échelle mondiale. Lors de la grande finale internationale, MEPS a fièrement représenté la Tunisie, prouvant la pertinence de sa solution dans le domaine des énergies renouvelables et de la gestion durable des déchets. Ce résultat prestigieux témoigne de l’audace et du talent de l’équipe tunisienne, qui se distingue parmi les meilleures initiatives innovantes de la région.

Ce prix confirme ainsi l’impact de cette solution et la capacité de la Tunisie à jouer un rôle clé dans l’innovation durable. Et ce succès ne peut qu’ouvrir la voie à d’autres projets et solutions écologiques au niveau régional et international.

Grâce à cette distinction, l’équipe MEPS poursuit ainsi son développement avec des ambitions encore plus grandes pour l’avenir, prêt à étendre ses solutions de conversion des déchets en énergie propre à de nouvelles régions et exploitations rurales.

Il est à noter que MEPS (Micro-Energy Production Systems) est une technologie tunisienne dédiée à la conversion des déchets organiques en énergie verte. En offrant une solution durable à la fois pour la production de gaz propre et la génération d’engrais liquide, MEPS soutient les agriculteurs et éleveurs en milieu rural dans leurs besoins énergétiques tout en contribuant à la réduction de l’empreinte carbone.

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Dix ans d’innovation : Le Forum international de la santé numérique met l’IA au cœur du débat

21. Februar 2025 um 10:40

Le 10ème Forum international de la santé numérique a officiellement été lancé ce vendredi par Taïeb Zahar, président du Forum international de Réalités, en présence d’experts, de professionnels de santé et de nombreux acteurs du domaine numérique.

L’événement se déroule à Hammamet, offrant une plateforme idéale pour explorer les avancées, les défis et les solutions en matière de santé numérique, notamment l’intégration de l’intelligence artificielle (IA) au service du patient.

Ce Forum spécial, qui célèbre son dixième anniversaire, se distingue par un thème d’actualité : “Intelligence naturelle contre intelligence artificielle au service du patient”. Ce sujet, à la croisée des enjeux technologiques et humains, a suscité l’intérêt et l’engouement des participants, marquant une étape importante dans l’évolution de la santé numérique.

Un bilan de 10 ans de progrès

Dans son discours d’ouverture, Taïeb Zahar a exprimé sa satisfaction face à la trajectoire du Forum, soulignant son impact croissant au fil des années. “Il est des moments qui nous comblent de satisfaction, et ce Forum en est un. Nous avons su anticiper les évolutions du secteur, et ce dixième anniversaire est un témoignage de la pertinence de notre mission”, a-t-il déclaré.

Depuis 2016, le Forum s’est imposé comme un acteur clé dans le domaine de la santé numérique en Tunisie. Avec un engagement de longue date, il a permis de suivre l’évolution de la télémédecine, de rapprocher les soins de santé des citoyens, et d’offrir des solutions adaptées aux zones géographiques non couvertes par le système de santé traditionnel.

Zahar a également salué la collaboration avec la Société Tunisienne de Télémédecine et de e-Santé, pionnière en Afrique dans ce domaine, en soulignant les efforts du Dr Aziz El Materi et de son équipe dans la promotion de la télémédecine.

Le Forum a aussi mis l’accent sur l’impact croissant de l’intelligence artificielle dans le secteur de la santé. Cette année, les débats s’articulent autour de la question de savoir comment l’IA peut compléter ou même remplacer certaines facettes de l’intelligence naturelle, en particulier dans le diagnostic, le suivi des traitements et l’amélioration de l’accès aux soins.

Le discours d’ouverture a également été marqué par une mention spéciale de l’invention DigiPark de Djamchid Dalili, fondateur de Diam Park et inventeur de DigiPark, un dispositif innovant pour la gestion en temps réel de la maladie de Parkinson. “Cette technologie représente une avancée majeure en matière de traitement personnalisé pour les patients et ce type d’innovation est le reflet même de ce que le Forum vise à promouvoir”, a encore précisé Zahar.

Des solutions tunisiennes au service de la santé numérique

Une autre initiative phare du Forum est le concours de projets en santé numérique, qui vise à encourager les talents tunisiens à développer des solutions innovantes pour améliorer la pratique médicale. Ce concours a vu la participation croissante des jeunes entrepreneurs, avec des start-ups primées qui ont depuis lancé leurs propres entreprises.

“Les dix-sept projets participants cette année témoignent d’une dynamique de créativité et d’entrepreneuriat dans un secteur en pleine expansion. Par ailleurs, deux de ces start-ups, qui ont présenté leurs applications dédiées à la santé numérique, ont d’ailleurs été saluées pour leur potentiel à transformer le paysage de la santé en Tunisie”, a ajouté Taïeb Zahar.

Sur un autre plan, le président du Forum international de Réalités a révélé une annonce importante : “Nous sommes en train de réfléchir à la transformation de ce Forum en une Fondation non lucrative dédiée à la santé, un espace dédié à l’échange et à l’innovation en santé numérique”.

Selon Zahar, cette future fondation sera un lieu de réflexion et de dialogue, visant à soutenir les initiatives et les projets dans le domaine de la santé numérique tout en impliquant tous les acteurs concernés, y compris les institutions publiques et privées.

Le Forum se veut être un catalyseur de la transformation du secteur de la santé en Tunisie. Taïeb Zahar a réaffirmé son engagement à poursuivre cette mission avec détermination et ambition, en soulignant la nécessité d’adapter les innovations mondiales au contexte tunisien. “Nous devons continuer à suivre de près les évolutions de l’intelligence artificielle, car l’avenir de la santé numérique est intimement lié à son impact sur notre société”, a-t-il assuré tout en ajoutant que les débats qui s’y dérouleront, ainsi que les propositions concrètes qui en émergeront, dessineront les contours de la santé numérique de demain, au service du patient tunisien et de l’ensemble des citoyens.

 

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Forum Réalités sur la Santé numérique : 3500 nouvelles recrues et 95 % de dossiers médicaux numérisés

21. Februar 2025 um 08:31

Face aux défis croissants du secteur de la santé, la Tunisie met en œuvre des initiatives ambitieuses pour moderniser son système de soins. L’utilisation des technologies numériques, de l’intelligence artificielle et de la télémédecine s’impose comme des leviers essentiels pour améliorer l’accessibilité, la qualité et l’équité des services médicaux à travers tout le pays. Dans cette dynamique, le ministère de la Santé tunisien a dévoilé plusieurs projets clés qui promettent de transformer en profondeur le paysage médical tunisien.

Lors de l’ouverture hier soir de la dixième édition du Forum Réalités sur la santé numérique, le ministre de la Santé, Mustapha Ferjani, a mis en avant les efforts déployés pour exploiter les technologies modernes et l’intelligence artificielle afin d’assurer une plus grande équité en matière de santé. Ce projet vise à faciliter l’accès des citoyens, notamment ceux des régions reculées, à des soins médicaux de qualité, avec un accent particulier sur les spécialités médicales.

Le ministère s’attèle à achever la numérisation du dossier médical, un projet déjà largement avancé, avec un taux d’exécution supérieur à 95 %. Cette initiative permet de centraliser les informations médicales des patients et de les rendre accessibles à distance, facilitant ainsi la prise en charge et le suivi médical. « L’objectif actuel est de connecter les centres de soins primaires à Internet, de former les professionnels de santé et d’introduire un identifiant médical unique pour chaque patient, ce qui permettrait une meilleure gestion des soins à l’échelle nationale », a souligné le ministre.

Une autre initiative phare est la numérisation du circuit des médicaments. Grâce à un partenariat avec l’ambassade des États-Unis, ce projet vise à lutter contre la contrefaçon et la contrebande de médicaments, tout en garantissant la traçabilité des produits pharmaceutiques, de leur fabrication jusqu’à leur distribution auprès des consommateurs. Cette mesure est d’autant plus cruciale dans un contexte où l’accès aux médicaments de qualité reste un enjeu majeur pour la santé publique.

La télémédecine occupe également une place centrale dans les réformes en cours. Grâce aux nouvelles technologies, des équipes médicales situées à Tozeur, Sfax et à l’hôpital de la Rabta ont pu traiter un cas d’AVC à distance, prouvant l’efficacité de la consultation médicale à distance. De plus, plusieurs radiologues ont pu analyser des images médicales, telles que des radiographies, via des plateformes numériques, ce qui permet un diagnostic rapide et précis, même en l’absence de spécialistes sur place.

L’intelligence artificielle (IA) joue un rôle clé dans cette transformation. Le ministre Ferjani a révélé que la Tunisie travaille actuellement sur un projet de développement d’un logiciel tunisien d’IA, en collaboration avec la société Instadeep, spécialisée dans ce domaine. Ce programme, destiné à l’analyse à distance des images médicales, permettra de diagnostiquer des pathologies comme les maladies rétiniennes liées au diabète, mais aussi d’examiner des images provenant de scanners, d’IRM et de mammographies. L’IA sera ainsi mise à profit pour améliorer la précision des diagnostics et faciliter l’accès aux soins spécialisés, même dans les zones les plus isolées.

Outre ces projets technologiques, le ministre a insisté sur l’importance de la répartition équitable des ressources humaines dans tout le pays. En 2025, le gouvernement prévoit de recruter 3 500 nouveaux professionnels de santé, notamment des médecins et des paramédicaux, afin de pallier la pénurie de personnel dans certaines régions. Ferjani a précisé que ces recrutements seraient répartis de manière équitable pour garantir un accès aux soins dans tous les territoires.

Enfin, en réponse à la problématique de l’émigration des professionnels de santé, le ministère de la Santé travaille sur des mesures visant à améliorer les conditions de travail en Tunisie. L’objectif est de retenir les médecins et infirmiers dans le pays en leur offrant un environnement de travail moderne, des infrastructures adaptées et des incitations à rester.

Dans ce contexte de transformation numérique, le Forum Réalités est devenu un rendez-vous essentiel pour les acteurs du secteur de la santé. Selon Taïeb Zahhar, président du forum, cette édition met l’accent sur les opportunités offertes par l’intelligence artificielle pour améliorer la santé publique, tout en soulevant des enjeux éthiques et réglementaires. Cette rencontre offre également une plateforme pour promouvoir les projets des startups tunisiennes en santé numérique, renforçant ainsi l’innovation locale.

Ainsi, à travers des initiatives technologiques ambitieuses et un investissement dans la formation et les infrastructures, la Tunisie s’engage résolument dans la modernisation de son système de santé, avec l’objectif d’assurer à tous ses citoyens un accès équitable à des soins de qualité.

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Tunisie : Fermeture de centres de dialyse et sanctions financières contre des cliniques privées

20. Februar 2025 um 15:53

Le ministère de la Santé a pris une série de mesures de contrôle visant les cliniques privées et les centres de dialyse après la publication du dernier rapport de l’Instance supérieure de contrôle administratif et financier relevant de la présidence du gouvernement, pour l’année 2023.

Ce rapport a révélé des dysfonctionnements importants, notamment des conditions d’hygiène dégradées dans certains centres de dialyse privés, une hausse des infections nosocomiales et l’absence de mesures correctives de la part du ministère de la Santé.

Le rapport a également mis en lumière un manque de vigilance de la part du ministère, qui n’a pris connaissance de ces infractions qu’à la suite de plaintes déposées par les patients ou par hasard, faute de contrôles réguliers.

Bchira Rahim, responsable du suivi de ce rapport d’audit concernant les cliniques privées, a reconnu que ce manque de contrôle est dû à un nombre insuffisant d’inspecteurs médicaux, seulement 83 médecins inspecteurs pour l’ensemble du pays.

“Face à cette situation, le ministère de la Santé a décidé de fermer temporairement plusieurs centres de dialyse et de fermer définitivement deux centres qui ne respectaient pas les normes sanitaires. Par ailleurs, plusieurs cliniques privées ont été sanctionnées financièrement pour avoir appliqué des tarifs excessifs pendant la pandémie de Covid-19, dépassant les plafonds autorisés”, a annoncé Bchira Rahim.

Elle a ajouté, dans une déclaration accordée ce jeudi 20 février 2025 à la radio nationale, que le ministère a également finalisé un projet de révision du décret n°98 régissant les centres de dialyse, qui sera prochainement publié au Journal officiel. “Cette révision vise à renforcer les normes de qualité des équipements et à imposer des critères stricts concernant le nombre de médecins nécessaires dans ces établissements”, a-t-elle encore précisé, tout en ajoutant que ces mesures sont prises pour garantir une meilleure qualité de soins dans les établissements de santé privés et assurer une prise en charge optimale des patients.

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Nouvelle loi sur l’enseignement privé en Tunisie : quelles implications pour les écoles et les élèves ?

20. Februar 2025 um 15:30

Le président de la Chambre de l’enseignement privé, Zouheir Mechergui, a annoncé, ce jeudi 20 février 2025, que le nombre d’établissements d’enseignement privés a doublé au cours des dix dernières années, atteignant entre 1 400 et 1 500 établissements répartis entre le primaire, le secondaire et la formation professionnelle.

Intervenant sur les ondes d’Express FM, il a souligné que le système éducatif tunisien souffre depuis 30 ans de nombreuses lacunes, notamment en matière de qualité et d’évolution des méthodes pédagogiques. Selon lui, cette stagnation a conduit les parents à se tourner davantage vers les écoles privées, perçues comme une alternative plus performante à l’enseignement public.

Mechergui a également mis en avant une problématique majeure : l’inadéquation des horaires scolaires du système public avec les contraintes professionnelles des parents, ainsi que l’absence de véritables réformes structurelles dans l’école publique.

Une nouvelle loi pour encadrer l’enseignement privé

L’explosion du nombre d’écoles privées s’explique, selon Mechergui, par la diversité des services qu’elles proposent et qui ne sont pas accessibles dans le secteur public. Parmi eux, on retrouve notamment l’accueil des élèves en dehors des heures de classe et l’organisation de cours de soutien.

Il a également affirmé que, dans certaines régions, l’école privée s’est imposée comme une véritable alternative au système public, comblant ainsi les déficits du secteur éducatif.

Concernant la réglementation du secteur, Mechergui a commenté la proposition de loi actuellement en discussion au Parlement, visant à organiser et structurer les établissements d’enseignement privés. Il a salué les grandes orientations du projet, tout en insistant sur la nécessité d’adopter une vision globale et cohérente pour le système éducatif.

Il a souligné que l’objectif principal de toute réforme devrait être l’intérêt de l’élève avant tout. Il a également plaidé pour un cadre législatif clair, garantissant un équilibre entre les droits des élèves, les exigences des établissements et le rôle des autorités de tutelle, dans un esprit de collaboration constructive.

Finalement et non moins important Mechergui a insisté sur la nécessité de concilier trois priorités essentielles : la qualité de l’enseignement pour les élèves, la pérennité des établissements privés et l’amélioration des conditions de travail des enseignants et du personnel, afin d’assurer un système éducatif performant et durable.

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Taux fixes des prêts : la justice interpellée face à l’inaction du secteur public

20. Februar 2025 um 09:44

L’économiste et spécialiste des risques financiers, Mourad Hattab, a mis en lumière des retards dans l’application de la loi relative à la révision des taux d’intérêt fixes des prêts à long terme, une mesure adoptée en août 2024 et soutenue par la Banque Centrale de Tunisie (BCT) à travers une circulaire dédiée.

Lors de son passage ce jeudi 20 février 2025 sur Jawhara FM, Mourad Hattab a souligné que ce blocage concerne principalement les institutions du secteur public, alors que le secteur privé a, dans l’ensemble, appliqué la réforme. Il a ainsi appelé le ministère public à intervenir d’urgence pour faire respecter la loi.

Un contournement délibéré de la loi ?

Hattab a exprimé son étonnement face à la réticence des responsables du secteur public à appliquer cette réforme, bien qu’ils soient rémunérés par l’État, initiateur de cette loi. Il a dénoncé des tentatives délibérées de contournement en supprimant progressivement les prêts à taux fixe.
Or, cette loi vise à faciliter l’accès au logement grâce aux prêts immobiliers à long terme, une mesure essentielle pour alléger le fardeau financier des citoyens.

Selon Mourad Hattab, les prêts immobiliers en Tunisie représentent environ 13 milliards de dinars. Si la loi était correctement appliquée, elle permettrait aux emprunteurs de réaliser des économies substantielles. Il estime qu’un emprunteur remboursant une mensualité de 1 000 dinars pourrait économiser au moins 300 dinars par mois sur ses échéances.

Face à cette situation, l’économiste appelle à une intervention rapide des autorités pour garantir l’application effective de la loi et assurer une équité entre le secteur public et privé.

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Séismes en Tunisie : pourquoi ces secousses sont plutôt une bonne nouvelle ?

19. Februar 2025 um 09:36

La région Meknassy-Mazouna-Gafsa a enregistré neuf secousses sismiques au cours du mois de février 2025, en plus d’une secousse survenue à la fin du mois de janvier, selon l’Observatoire tunisien de la météo et du climat.

Les principales secousses relevées sont :

• 24 janvier : secousse de 2,5 degrés au sud d’El Guettar (Gafsa).

• 3 février : deux secousses à Meknassy de 4,9 et 2,6 degrés.

• 4 février : secousse de 2,5 degrés à Meknassy.

• 6 février : secousse de 2,6 degrés au sud de Métlaoui (Gafsa).

• 6 février : deux secousses à Meknassy et Mazouna de 2,5 et 2,9 degrés.

• 17 février : trois secousses au nord de Mahres, à l’ouest de Sned et entre Mazouna et Meknassy de 2,7, 2,2 et 4,1 degrés.

Par ailleurs, une secousse de 2,5 degrés a été enregistrée à Ghardimaou dans la nuit du 18 février à 00h52.

L’Observatoire tunisien de la météo et du climat précise que ces secousses ne sont pas nécessairement un phénomène inquiétant, expliquant qu’une libération progressive de l’énergie tectonique à travers plusieurs petites secousses est préférable à un séisme majeur. Il souligne que ces mouvements sismiques semblent être des répliques de la secousse du 3 février, qui avait atteint 4,9 degrés sur l’échelle de Richter.

La même source affirme également que les secousses enregistrées en Tunisie n’ont aucun lien avec celles survenues en Grèce, en raison de la distance qui sépare les deux régions.

« Chaque année, la Tunisie enregistre en moyenne entre 20 et 40 secousses sismiques de faible à moyenne intensité, généralement comprises entre 1,5 et 4 degrés. Les secousses atteignant 4 à 5 degrés sont rares, et celles dépassant 5 degrés restent exceptionnelles », précise encore la même source.

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