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Lancement du premier système tunisien de suivi des tortues marines par intelligence artificielle

21. Dezember 2024 um 10:55

Un projet novateur a été lancé en Tunisie, avec l’introduction du premier système tunisien de suivi des tortues marines basé sur l’intelligence artificielle (IA). Ce système révolutionnaire, entièrement conçu et développé en Tunisie, marque une avancée significative dans la protection de la faune marine.

Conçu pour suivre les déplacements et comportements des tortues marines, le système baptisé « Fakrouna » utilise des technologies avancées de traitement de données et d’IA pour collecter des informations cruciales sur ces espèces menacées. Le projet, initié par une équipe d’ingénieurs et de scientifiques tunisiens, repose sur l’utilisation de capteurs intégrés aux tortues, permettant de recueillir des données en temps réel sur leur trajectoire et leurs habitudes de migration.

Selon l’ingénieur Bassem Boussalmi, qui a contribué de manière significative au développement du projet, cette innovation vise à renforcer les efforts de conservation des tortues marines en Méditerranée, en fournissant des données précises sur leurs déplacements et en permettant d’agir rapidement en cas de menace.

« Nous avons mis au point un système intelligent capable d’analyser les trajectoires des tortues marines et de prédire leurs comportements, ce qui représente un véritable tournant dans la gestion de la biodiversité marine », a déclaré Boussalmi lors de son passage ce samedi sur les ondes d’une radio privée.

Boussalmi a aussi rappelé que ce projet intervient dans un contexte où les tortues marines sont de plus en plus menacées par la pollution des océans, la pêche illégale et les activités humaines côtières. L’initiative tunisienne pourrait ainsi contribuer à combler le manque de données précises sur ces espèces et à orienter les politiques de conservation en Méditerranée.

Le système, qui repose sur une plateforme de collecte de données en temps réel, est désormais en phase de déploiement dans plusieurs régions côtières tunisiennes à l’heure tête Kerkennah, où des tortues marines sont régulièrement observées.

Ce projet pourrait ainsi servir de modèle pour d’autres pays méditerranéens confrontés à des défis similaires en matière de protection de la faune marine.

« En s’appuyant sur l’intelligence artificielle, ce projet tunisien s’inscrit dans une dynamique d’innovation pour préserver les écosystèmes marins et contribuer à la lutte contre la perte de biodiversité », a encore précisé Boussalmi.

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De la tradition à la modernité : Un week-end exceptionnel pour redécouvrir l’artisanat tunisien à Nabeul

20. Dezember 2024 um 17:06

La ville de Nabeul accueillera les samedi 21 et dimanche 22 décembre 2024 une exposition-vente exceptionnelle d’artisanat et de produits culinaires, réunissant 25 artisans et artisanes venus des quatre coins de la Tunisie, y compris Kasserine, Bizerte, Sousse, Tunis… Cet événement mettra en lumière la richesse du patrimoine tunisien à travers des créations qui allient tradition, modernité et créativité.

L’exposition proposera une large gamme de produits artisanaux, allant des tapis « margoum », objets en halfa, céramiques et bijoux traditionnels, aux produits modernes comme les cosmétiques naturels, les pâtisseries et les fromages artisanaux.

Un dialogue entre générations à l’honneur

“Cette année, l’exposition met en lumière un bel exemple de transmission entre les générations, symbolisé par la participation d’une femme artisane expérimentée originaire de Kasserine, forte de plusieurs décennies de savoir-faire et de créativité, et d’une jeune artisane de seulement 14 ans venue de Nabeul. La première, véritable gardienne des traditions, incarne la richesse et la profondeur du patrimoine tunisien à travers des techniques artisanales ancestrales qu’elle a perfectionnées au fil des ans. La seconde, malgré son jeune âge, montre une passion débordante pour l’artisanat et une envie d’innover tout en respectant les codes traditionnels”, explique Nabila Ben Khalifa, organisatrice de l’événement et artisane passionnée, dans une déclaration accordée à La Presse.

Ben Khalifa ajoute que ce duo intergénérationnel illustre non seulement l’importance de préserver le savoir-faire artisanal, mais également celle de le transmettre aux nouvelles générations. “C’est en partageant nos expériences et nos techniques que nous pouvons assurer la continuité de cet héritage… Ce passage de témoin, entre une maîtrise traditionnelle et un regard jeune et novateur, reflète parfaitement l’esprit de l’exposition, où tradition et modernité se croisent pour offrir au public une expérience unique et inspirante”, affirme-t-elle.

L’artisanat tunisien au service des plus démunis

Ben Khalifa ajoute que dans une ambiance festive aux couleurs et senteurs locales, les visiteurs pourront découvrir des animations pour les enfants, notamment des ateliers ludiques et éducatifs, ainsi que des espaces interactifs pour les adultes qui souhaitent explorer les secrets des métiers d’art et s’initier à certaines techniques. “Nous voulons que cette exposition soit une véritable fête pour toute la famille, un moment de découverte et de partage”, souligne-t-elle.
Par ailleurs, en plus de l’offre artisanale et culinaire, cet événement a une dimension solidaire. Un groupe de jeunes du club “Net Cap Bon”, une association caritative locale, sera présent pour vendre des produits faits main et des plats sucrés et salés. Les fonds collectés serviront à acheter des couvertures et des vêtements chauds pour les enfants et les familles dans le besoin.
“En cette période hivernale, chaque petit geste compte, et il est plus important que jamais de se montrer solidaires. À travers cette initiative, nous avons à cœur de soutenir ceux qui en ont le plus besoin, en apportant notre contribution pour améliorer leur quotidien… Les fonds collectés permettront d’offrir des couvertures et des vêtements chauds aux enfants et aux familles vulnérables, un geste symbolique, mais essentiel en cette saison froide. Cela démontre que, par le biais de l’artisanat et de la solidarité, nous pouvons non seulement préserver notre patrimoine culturel, mais aussi agir positivement pour un meilleur avenir pour tous”, explique-t-elle.
Et d’ajouter : Ce rendez-vous unique est une invitation à se laisser emporter par l’esprit de fin d’année et à redécouvrir le patrimoine artisanal tunisien avec une touche de modernité. L’engagement des artisans, des organisateurs et des participants témoigne de l’importance de préserver et promouvoir ce patrimoine, tout en soutenant les initiatives solidaires.
“Notre objectif est non seulement de mettre en valeur le talent des artisans, mais aussi de créer un espace où les visiteurs, petits et grands, peuvent se sentir inspirés et connectés à leurs racines culturelles”, précise encore Ben Khalifa.

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Tunisie – Fiscalité et investissements : la loi de finances à elle seule ne suffit pas…

20. Dezember 2024 um 12:06

L’Assemblée des Représentants du Peuple poursuit ses travaux intensément depuis l’adoption de la loi de finances pour l’année 2025. Plusieurs dossiers prioritaires occupent l’ordre du jour, notamment la question sensible de l’impôt sur les particuliers et les entreprises, qui suscite de vifs débats.

Issam Chouchane, président de la commission des finances, a déclaré que l’examen de la loi de finances se poursuit parallèlement à celui du budget économique et de la balance économique. L’objectif est de garantir une cohérence et une harmonie entre ces différents volets financiers. Toutefois, l’article relatif à l’impôt demeure un sujet de controverse. « Près de 90 % des ressources du Trésor public proviennent de la fiscalité. Maintenir la stabilité fiscale est donc essentiel pour assurer l’équilibre économique et encourager les investissements », a-t-il souligné, lors de son passage ce matin sur les ondes d’une radio privée.

Cette priorité fiscale s’inscrit dans un contexte où l’économie tunisienne peine à attirer des investisseurs. Selon Chouchane, les lourdeurs administratives et juridiques retardent les projets d’investissement. Il a comparé la situation tunisienne à celle de pays voisins, où les procédures sont réalisées en des délais bien plus courts.

« Les investisseurs mettent jusqu’à six mois pour étudier les lois et règlements avant de lancer leurs projets en Tunisie, alors que cela peut être réalisé en quelques semaines ailleurs », a-t-il déclaré.

Malgré les avantages fiscaux pour les régions intérieures, les investissements y restent limités, freinés par des infrastructures insuffisantes et d’autres problèmes structurels. Chouchane a mis en garde contre toute mesure susceptible de compromettre les équilibres financiers. « La loi de finances ne peut être qu’une dernière étape. Il faut au préalable développer des mécanismes pour renforcer les ressources de l’État », a-t-il affirmé.

Le président de la commission des finances a également souligné l’importance de se tourner vers les énergies renouvelables et de renforcer le rôle social et économique de l’État. Ces orientations devraient être soutenues par des mesures concrètes et des plans de financement clairs. Toutefois, il a averti que la seule loi de finances ne suffira pas à transformer l’économie tunisienne.

En dépit des efforts pour stimuler des secteurs stratégiques comme le phosphate et l’agriculture, des lacunes subsistent. Par exemple, la Tunisie importe toujours 97 % de ses besoins en céréales, un constat alarmant qui souligne l’urgence de renforcer la sécurité alimentaire.

Les discussions actuelles à l’Assemblée montrent que l’enjeu fiscal reste aussi central. La stabilité de l’impôt sur les particuliers et les entreprises, combinée à des réformes structurelles, sera donc déterminante pour relancer l’économie et attirer des investissements. Les décisions qui en découleront auront un impact significatif sur l’avenir économique du pays.

En parallèle, la commission a mis l’accent sur le besoin urgent de moderniser les infrastructures et de renforcer les capacités des institutions publiques pour accélérer la mise en œuvre des projets. Des initiatives sont également prévues pour simplifier les procédures administratives et juridiques, afin de rendre la Tunisie plus attractive aux investisseurs.

Chouchane a conclu en insistant sur la nécessité d’une approche globale et inclusive, où la fiscalité joue un rôle pivot, mais doit être complétée par des politiques ambitieuses dans l’énergie, l’agriculture et les infrastructures. « La relance économique de la Tunisie passe par une vision unifiée et cohérente, soutenue par des réformes audacieuses et des efforts conjoints de toutes les parties prenantes », a-t-il conclu.

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Alerte aux voyageurs européens : Passeport obligatoire pour voyager en Tunisie…

20. Dezember 2024 um 10:20

À compter du 1er janvier 2025, la Tunisie exigera des touristes européens un passeport valide au moins trois mois après leur date d’entrée sur le territoire.

Cette décision met fin à l’exemption en vigueur jusqu’au 31 décembre 2024, qui permettait à certains voyageurs de présenter une carte d’identité accompagnée d’un carnet de voyage pour les séjours organisés en groupe.

Cette réforme, confirmée encore une fois par le Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères (MEAE), s’inscrit dans une volonté d’aligner les conditions d’entrée sur les normes internationales.

Si les visiteurs concernés représentent une part limitée des arrivées globales (entre 5 % et 7 %), les agences de voyages ont intensifié leur communication pour informer leurs clients de ce changement.

Les autorités tunisiennes insistent sur l’importance de se conformer à ces nouvelles règles pour éviter tout refus d’entrée à la frontière.

Cette annonce intervient dans un contexte de reprise touristique en Tunisie, qui a accueilli plus de 9,5 millions de visiteurs en 2024, un record depuis 2019. Le marché français, particulièrement dynamique, affiche une croissance de 4,6 % par rapport à l’année précédente, malgré un léger recul en été 2024. Grâce à des offres compétitives et une attractivité renouvelée, la Tunisie conserve sa place parmi les destinations préférées des vacanciers européens.

Pour leur part, les agences de voyages et les professionnels du secteur se disent confiants quant à l’impact limité de cette mesure sur la fréquentation.

Ainsi, les voyageurs prévoyant un séjour en Tunisie en 2025 sont invités à vérifier dès maintenant la validité de leur passeport et à se rapprocher de leur agence de voyages en cas de doute.

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Arrêt sur image : Affichage dynamique au cœur de la capitale pour promouvoir la destination Tunisie

19. Dezember 2024 um 13:16

Dans le cadre de sa stratégie de promotion touristique, le ministère du Tourisme et de l’Artisanat a installé un nouvel affichage dynamique au centre de Tunis, devant son siège et face à la statue de Habib Bourguiba.

Cette installation moderne présente des vidéos en boucle mettant en avant l’artisanat tunisien et ses produits phares, ainsi que les différentes destinations touristiques du pays.

L’affichage dynamique expose des séquences vidéo qui valorisent le savoir-faire artisanal, avec une attention particulière portée sur le village artisanal de Denden, reconnu pour ses produits authentiques. Ce dispositif innovant est visible toute l’année et a pour objectif de capter l’attention aussi bien des passants locaux que des touristes étrangers. En plus de promouvoir l’artisanat, il sert de vitrine aux multiples attractions touristiques de la Tunisie, soulignant la diversité des offres locales.

Cette initiative vise aussi à offrir une expérience visuelle attrayante et interactive, tout en renforçant l’image de la Tunisie comme une destination riche en culture et en patrimoine.

Le ministère du Tourisme et l’Ontt espèrent ainsi stimuler l’intérêt des visiteurs et encourager la découverte des trésors artisanaux et des lieux emblématiques du pays.

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Huile d’olive en Tunisie : Fin de la crise ou retour à la case départ ?

18. Dezember 2024 um 11:50

Ces derniers temps, l’industrie de l’huile d’olive en Tunisie, un secteur historique et stratégique pour l’économie du pays, traverse une période de turbulences. Alors que la production d’huile d’olive en 2024 est abondante, les producteurs se retrouvent confrontés à des défis majeurs, notamment une chute des prix, une faible rentabilité et une organisation du marché déficiente. Après un bon moment de difficultés, la question se pose : est-il encore temps de sauver ce secteur vital, ou bien sommes-nous proches de la fin de la crise ?

Une crise aux multiples facettes

Le constat est sans appel : le secteur oléicole tunisien vit des heures difficiles. En dépit d’une récolte exceptionnelle cette année, la rentabilité des agriculteurs est mise à mal par une baisse significative des prix de l’huile d’olive.

Selon Leith Ben Becher, fondateur du Syndicat des agriculteurs de Tunisie, le prix actuel sur le marché local oscille entre 15 et 16 dinars le litre, bien en dessous des coûts de production. Ce prix ne permet même pas de couvrir les frais de récolte, de transformation et de distribution, laissant les producteurs dans une situation précaire.

“Le prix de l’huile d’olive actuel n’est pas suffisant pour assurer la viabilité économique des exploitations oléicoles… La baisse des prix combinée aux difficultés de distribution et de stockage crée un gouffre financier pour les agriculteurs tunisiens », a-t-il expliqué, lors de son intervention sur les ondes d’Express Fm ce 18 décembre.

L’un des facteurs clés de cette crise réside aussi dans la concurrence internationale accrue. Alors que la Tunisie est l’un des plus grands producteurs mondiaux d’huile d’olive, elle se heurte à des prix de plus en plus compétitifs sur les marchés étrangers, notamment en Espagne et en Italie, qui dominent le marché global. L’exportation, un secteur clé pour la Tunisie, devient ainsi moins rentable et le pays fait face donc à une guerre des prix, ce qui fragilise davantage les producteurs locaux.

Ben Becher a également souligné qu’il existe un écart considérable entre les prix locaux et ceux pratiqués sur les marchés internationaux, ce qui complique encore la compétitivité de l’huile d’olive tunisienne sur le marché mondial. “Cette disparité de prix, couplée à une faible rentabilité, met en péril la pérennité du secteur oléicole en Tunisie”, a-t-il ajouté.

Les racines du problème : une organisation défaillante

Au-delà des enjeux économiques, la gestion des stocks et la distribution de l’huile d’olive souffrent d’un manque d’organisation efficace. Les mécanismes de suivi du marché, essentiels pour ajuster l’offre à la demande, sont inexistants ou trop peu développés. La situation est d’autant plus complexe en raison de la faible intégration des nouvelles technologies dans la filière oléicole, comme l’utilisation de systèmes de surveillance satellitaires ou d’outils de gestion des stocks plus modernes.

Dans ce cadre, Ben Becher a souligné l’importance de réorganiser le secteur. “Il est crucial de repenser le modèle économique de l’huile d’olive, de renforcer la gestion des stocks et de mettre en place des mécanismes de distribution qui permettent de répondre à la demande internationale sans sacrifier les prix locaux”, a-t-il insisté.

Une autre cause profonde de la crise réside dans l’absence d’une organisation cohérente du secteur oléicole tunisien. En effet, en l’absence de coordination entre les producteurs, les transformateurs et les distributeurs, le secteur souffre de déséquilibres structurels. Cette fragmentation génère des tensions qui perturbent la fixation des prix et la distribution des volumes de production. Une réforme urgente du secteur est donc indispensable pour éviter une nouvelle aggravation de la situation.

Une opportunité de renouveau ?

Néanmoins, dans ce contexte sombre, certains experts estiment qu’il existe encore des pistes de sortie de crise. L’amélioration des techniques de production, l’introduction de nouvelles variétés d’olives et l’adoption de technologies avancées pour la gestion de la production et du stockage pourraient redonner de l’élan à ce secteur stratégique.

Le développement de circuits de distribution plus efficaces et la mise en place de politiques publiques favorisant la structuration de la filière sont aussi des leviers importants pour alléger la pression sur les producteurs. De plus, la valorisation de l’huile d’olive tunisienne sur les marchés internationaux pourrait permettre à la Tunisie de renforcer sa position et d’augmenter la rentabilité du secteur.

La clé de la réussite réside, selon les experts, dans une révision complète du modèle de production et de commercialisation de l’huile d’olive, dans le but de rendre ce secteur plus compétitif, plus organisé et plus résilient face aux crises futures.

Si des réformes en profondeur sont mises en place, avec un soutien accru des autorités et des acteurs du secteur, il pourrait sortir renforcé de cette crise. Toutefois, sans action rapide et efficace, ce pilier de l’agriculture tunisienne risque de voir ses fondations sérieusement ébranlées.

La question reste donc en suspens : est-il encore temps de sauver ce secteur stratégique, ou allons-nous plonger à nouveau dans cette crise sans fin ?

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Hausse des tarifs de l’eau en Tunisie : Une urgence pour faire face à la crise hydrique…

18. Dezember 2024 um 11:10

Face à une situation de plus en plus préoccupante en matière de gestion de l’eau, la Tunisie se voit dans l’obligation de réviser ses tarifs afin de répondre aux défis posés par la crise hydrique qui frappe le pays. Cette révision est désormais perçue comme une mesure indispensable pour assurer la durabilité des ressources en eau et garantir leur gestion responsable à long terme.

Saoussen Ben Nasr, directrice adjointe de l’unité de modélisation à l’Institut tunisien de la compétitivité et des études quantitatives (ITCEQ), a annoncé qu’en collaboration avec l’Agence française de développement (AFD), l’Institut tunisien de la compétitivité et des études quantitatives (ITCEQ) a réalisé une étude approfondie visant à fournir à l’État tunisien un modèle économique permettant d’évaluer les effets des changements climatiques sur l’agriculture et l’économie du pays. Cette étude a pris en compte l’ensemble des dimensions du secteur financier, en analysant notamment la rentabilité du secteur bancaire, les taux de crédit, ainsi que l’endettement des agriculteurs et des secteurs public et privé dans leur ensemble.

“Cette étude s’est concentrée sur l’impact des changements climatiques, en abordant deux scénarios. Le premier concerne l’impact du climat sur les récoltes agricoles, tandis que le second représente le scénario climatique le plus pessimiste, lequel est le plus proche de la réalité tunisienne”, a-t-elle souligné, lors de son passage ce matin sur les ondes d’une radio privée.

Ben Nasr a ajouté que les projections indiquent que les changements climatiques auront des répercussions notables sur le secteur agricole, avec une baisse de la croissance estimée à -0,5 % par an. En outre, près de 200.000 emplois risquent d’être perdus d’ici 2050, principalement dans l’agriculture.

Elle a également souligné que ces scénarios mettent en évidence un déséquilibre croissant dans les finances publiques de la Tunisie, avec une augmentation du déficit commercial et courant, ainsi qu’une dépréciation du dinar tunisien.

Deux hypothèses pour s’adapter aux changements climatiques

Face à cette situation, l’étude propose deux hypothèses principales pour aider la Tunisie à s’adapter aux changements climatiques. La première hypothèse repose sur une politique de compensation centrée sur l’agriculture, avec des investissements dans des stations de dessalement et la construction de barrages pour améliorer les ressources en eau. Toutefois, cette option entraînerait un endettement important et un accroissement des déficits économiques.

La seconde hypothèse, jugée plus favorable par l’experte, consiste à mettre en place une gestion plus rationnelle de l’eau, en investissant simultanément dans le secteur agricole tout en prenant en compte les secteurs du tourisme et de l’industrie. Cette approche inclut également des réformes économiques et des investissements dans la recherche scientifique pour améliorer la productivité du travail, stimuler la croissance et maîtriser l’inflation.

Dans le cadre de cette même étude, Ben Nasr a formulé plusieurs recommandations, dont la révision de la tarification de l’eau, jugée trop faible pour couvrir les coûts de production actuels. Elle a souligné que cette révision permettrait à la Société Nationale d’Exploitation et de Distribution des Eaux (SONEDE) de générer des ressources supplémentaires tout en encourageant une gestion plus économique de l’eau.

“Les tarifs actuels de l’eau sont bien trop bas pour couvrir les coûts réels de production et de distribution… Nous devons adopter une politique tarifaire qui permette à la fois de soutenir les investissements dans les infrastructures nécessaires et de promouvoir une gestion plus rationnelle de l’eau”, a souligné la responsable, tout en ajoutant que la révision des tarifs de l’eau en Tunisie apparaît comme une réponse directe à la pression croissante exercée sur les ressources hydriques du pays, exacerbée par les effets du changement climatique. Ceci est encore vrai à l’heure où l’eau devient, aujourd’hui, une ressource de plus en plus rare et précieuse et où le modèle actuel de tarification ne permet pas de soutenir les investissements nécessaires pour garantir une gestion durable de cette ressource.

En parallèle, la révision des tarifs est également vue comme une incitation à une utilisation plus économique et responsable de l’eau. “Il est fondamental d’encourager les Tunisiens à adopter des comportements plus responsables face à l’utilisation de l’eau”, a affirmé Ben Nasr, tout en ajoutant qu’une politique de tarification progressive pourrait être un levier efficace pour cette prise de conscience collective.

Ben Nasr a également insisté sur l’importance d’adopter des technologies modernes pour l’irrigation agricole, afin de réduire la consommation d’eau tout en préservant les récoltes. “L’irrigation de précision et les technologies d’économie d’eau doivent être au cœur des politiques publiques”, a-t-elle précisé, tout en rappelant le rôle crucial de l’innovation technologique pour limiter l’évaporation de l’eau et rationaliser son utilisation, contribuant ainsi à une gestion durable des ressources hydriques en Tunisie.

Finalement et non moins important, la responsable a souligné l’importance de renforcer les financements destinés à la mise en œuvre des politiques climatiques, notamment via des fonds internationaux tels que le Fonds vert pour le climat et le Fonds d’adaptation au changement climatique. Ces financements pourraient faciliter la réalisation de projets d’adaptation aux changements climatiques et soutenir l’investissement dans des solutions innovantes et durables. “Les défis auxquels nous faisons face exigent des réponses coordonnées et soutenues, et l’implication des partenaires internationaux est essentielle”, a insisté la directrice adjointe de l’ITCEQ.

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Propagation de la grippe en Tunisie : deux types de virus déjà détectés

18. Dezember 2024 um 10:22

Le Dr Hakim El Ghard, coordinateur du programme national de lutte contre la grippe et les maladies saisonnières, a confirmé ce mercredi la circulation active de plusieurs virus automnaux en Tunisie, dont le Rhinovirus, actuellement le plus répandu.

Dans une déclaration accordée à la radio nationale, le Dr El Ghard a détaillé les symptômes du Rhinovirus, qui se manifestent principalement par un écoulement nasal, une légère fièvre, une toux modérée et des douleurs à la gorge. Il a également signalé la présence du virus respiratoire syncytial (VRS), responsable de la bronchiolite, qui affecte particulièrement les enfants et les personnes âgées.

Le Dr El Ghard a également révélé que deux types de virus de la grippe ont déjà été enregistrés en Tunisie. “Bien que la phase de pic n’ait pas encore été atteinte, celle-ci est attendue pour la fin du mois de janvier ou le début de février, avec une possible poursuite des infections jusqu’au mois de mars”, a-t-il précisé.

Parmi les symptômes caractéristiques de la grippe, le Dr El Ghard a mentionné une fièvre élevée, pouvant atteindre jusqu’à 39 à 40 degrés Celsius. Il a souligné l’importance de la vigilance et de l’adoption de mesures préventives pour limiter la propagation du virus et prévenir les contaminations.

Le coordinateur a ainsi rappelé les principales recommandations sanitaires : respecter la distanciation physique, se laver fréquemment les mains, éviter les baisers, porter un masque, éviter les lieux bondés, aérer régulièrement les espaces fermés, se faire vacciner, et se tenir à l’écart des personnes vulnérables telles que les personnes âgées, les femmes enceintes et les malades chroniques.

“Ces mesures s’inscrivent dans le cadre des efforts de santé publique pour protéger la population tunisienne face à la recrudescence des infections respiratoires saisonnières”, a-t-il souligné.

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