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“De la chaise roulante au taxi volant” : La Tunisienne Imen Sfaxi ouvre la voie à une mobilité aérienne avancée inclusive à Abu Dhabi

21. November 2024 um 10:45

Imen Sfaxi, première femme en situation de handicap à rêver de devenir pilote de drone, a fait forte impression lors de l’Air Expo 2024 à Abu Dhabi. Cette Tunisienne audacieuse et visionnaire, déterminée à repousser les frontières de la mobilité aérienne avancée, incarne une véritable révolution dans l’inclusion des personnes à mobilité réduite dans l’industrie aéronautique.

Imen Sfaxi, une Tunisienne audacieuse et déterminée, a captivé l’attention à Air Expo 2024 avec un discours qui a résonné dans les cœurs et les esprits des participants du monde entier. Lors de cet événement prestigieux, elle a partagé sa vision de devenir la première femme pilote de drone en situation de handicap, un rêve ambitieux qui ne se limite pas à un simple exploit personnel, mais qui incarne une révolution dans la mobilité aérienne avancée.

“Ce n’est pas la souffrance qui nous définit, c’est ce que nous en faisons”, a déclaré Imen avec une conviction inébranlable. Ces mots, simples, mais puissants, résument parfaitement son parcours exceptionnel et son combat pour rendre la mobilité aérienne accessible à tous, indépendamment de la condition physique. Aujourd’hui, Imen Sfaxi est bien plus qu’une survivante : elle est une pionnière, prête à briser les barrières de la mobilité aérienne avancée pour les personnes handicapées.

Renaître de ses cendres…

Imen a traversé une épreuve de vie tragique en mai 2022. Lors de l’explosion d’un pipeline à Khalidiya, à Abu Dhabi, Imen a risqué sa vie pour secourir les victimes, les évacuant et leur apportant des soins de première urgence. Une seconde explosion l’a gravement blessée, la laissant dans un état critique, avec des chances de survie estimées à seulement 0,1 %. De nombreux médecins avaient renoncé à l’opérer, convaincus qu’elle ne survivrait pas à ses blessures.

Pourtant, contre toute attente, Imen a survécu et a entamé un long parcours de rééducation. Bien que les pronostics fussent défavorables, elle a retrouvé l’usage de ses jambes et réappris à marcher, témoignage de sa détermination sans faille.

Sa détermination à se sacrifier pour sauver des vies, même dans des situations extrêmes marquées par des explosions, des incendies et des effondrements, a été unanimement saluée par les autorités d’Abu Dhabi, qui lui ont décerné le prestigieux Abu Dhabi Award en reconnaissance de son courage exceptionnel et de son altruisme.

“Ce que j’ai vécu m’a appris une leçon précieuse : chaque obstacle est une opportunité cachée…” Ces mots illustrent son désir de dépasser ses limites et de redéfinir les concepts de courage, de résilience et d’autonomie. Son histoire est celle de la renaissance, à l’image du mythique phénix qui renaît de ses cendres. D’un accident tragique à un rêve audacieux, Imen a montré que rien n’est impossible.

“De la chaise roulante au taxi volant” : Un rêve de mobilité aérienne accessible pour tous

“De la chaise roulante au taxi volant”, tel est le mantra qu’Imen Sfaxi a partagé lors de l’Air Expo 2024, où elle a partagé son rêve de devenir la première femme pilote de drone en situation de handicap. Cette vision audacieuse, loin d’être une simple ambition personnelle, vise à ouvrir des horizons pour des milliers de personnes à mobilité réduite.

Son projet, soutenu par GUAMobility, vise à démontrer que les drones et autres véhicules à décollage et atterrissage verticaux (eVTOL) peuvent jouer un rôle déterminant dans la réinvention des solutions de transport pour les personnes handicapées.

Imen veut aussi prouver que la technologie n’est pas seulement là pour transformer le transport, mais pour rendre ce dernier inclusif. Elle a également insisté sur la nécessité de repenser toute l’infrastructure de transport aérien pour qu’elle soit accessible dès sa conception.

“Ma vision est d’utiliser la technologie pour rendre le ciel accessible à tous… De la chaise roulante au ciel, chaque personne, indépendamment de sa mobilité, devrait avoir la possibilité de participer pleinement à l’ère de la mobilité aérienne avancée… Et grâce à mon partenariat avec GUAMobility, ce rêve commence à se dessiner et à prendre forme. La preuve en est, je suis devant vous aujourd’hui, portant en main un projet ambitieux qui ouvre la voie à un avenir inclusif dans la mobilité aérienne avancée”, a-t-elle encore précisé.

Mobilité aérienne avancée : Un secteur à repenser pour l’inclusion

Imen a utilisé sa plateforme pour adresser un appel fort aux acteurs de l’industrie aéronautique : “Il est essentiel de ne pas oublier que la technologie doit servir l’humanité dans son ensemble. La mobilité aérienne avancée doit offrir des solutions pour toutes les personnes”. Ce message est un cri de ralliement pour l’inclusion, un principe qu’elle défend avec ferveur. La technologie, selon elle, doit être conçue avec une perspective d’accessibilité dès ses premières étapes de développement.

Son intervention à l’Air Expo a eu pour objectif de sensibiliser les professionnels du secteur sur l’importance d’intégrer les préoccupations des personnes à mobilité réduite dans la création de nouvelles technologies aériennes. “L’inclusion n’est pas une option, c’est une nécessité”, a-t-elle insisté. Selon elle, c’est en intégrant ces préoccupations dès la conception des produits que l’on pourra véritablement transformer l’aviation pour la rendre accessible à tous.

Un appel à l’action pour l’industrie aéronautique

Imen n’a pas seulement lancé un appel à la révolution de l’aéronautique, mais aussi à la collaboration. Elle a encouragé les entreprises et les gouvernements à travailler ensemble pour créer un environnement propice à une mobilité aérienne accessible. “Ce n’est qu’en intégrant les préoccupations d’accessibilité dans chaque phase de développement que nous pourrons véritablement transformer l’aviation pour qu’elle soit accessible à tous et à toutes”, a-t-elle affirmé.

L’Air Expo 2024 a été l’occasion pour Imen de partager ses idées et de sensibiliser les acteurs du secteur aéronautique aux enjeux d’une mobilité plus inclusive. Elle a également insisté sur la nécessité de développer des partenariats qui incluent des initiatives concrètes pour la formation de la main-d’œuvre handicapée dans le secteur de la mobilité aérienne.

Ainsi, avec ce nouveau projet, Imen Sfaxi incarne l’espoir d’une nouvelle ère pour l’inclusion dans la mobilité aérienne avancée. Elle est la preuve vivante qu’il est possible de réaliser des rêves, même lorsque les circonstances semblent insurmontables. Son histoire et son engagement ouvrent de nouvelles perspectives pour les personnes handicapées dans le monde entier, en montrant que la mobilité aérienne n’est pas un luxe réservé à quelques-uns, mais un droit pour tous.

Aujourd’hui, Imen incarne l’espoir d’un avenir où la mobilité aérienne avancée sera accessible, inclusive et équitable pour toutes les personnes, indépendamment de leur situation physique.

Il est à noter que l’Air Expo 2024, événement majeur de l’industrie aéronautique, se tient du 19 au 21 novembre 2024 au Centre National des Expositions d’Abu Dhabi (ADNEC). Plus de 500 leaders, experts et passionnés de l’aviation se rassembleront pour explorer les dernières innovations et tendances redéfinissant le secteur.

Cette année, l’accent sera mis sur la « Mobilité Aérienne Avancée » (AAM), une révolution technologique promettant de transformer la manière dont les personnes se déplacent, notamment à travers le développement de véhicules à décollage et atterrissage verticaux (eVTOL).

Cet événement, qui marque l’intégration de la Mobilité Aérienne Avancée dans les discussions sur l’avenir de l’aviation, revêt une importance particulière. Les technologies comme les eVTOL, permettant des déplacements rapides et autonomes dans les zones urbaines, sont au cœur des réflexions pour répondre aux défis de la mobilité durable et inclusive. Les discussions aborderont également les enjeux de durabilité, de sécurité et de diversité dans cette nouvelle ère de l’aviation.

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Lissage brésilien : L’innovation sans acide glyoxylique en Tunisie, est-ce possible ?

21. November 2024 um 08:22

Lissage brésilien : L’innovation sans acide glyoxylique en Tunisie, est-ce possible ?

L’utilisation de l’acide glyoxylique dans les produits de lissage brésilien suscite une inquiétude croissante en Tunisie, notamment en raison de la confusion qui existe entre cet ingrédient et le formaldéhyde, un composé chimique aux effets potentiellement nocifs pour la santé. Toutefois, des chercheurs et des acteurs du secteur cosmétique travaillent activement pour démontrer que cet ingrédient, lorsqu’il est utilisé de manière responsable, peut offrir des solutions sûres et innovantes, tout en remettant en question les idées reçues et malentendus qui entourent cette pratique.

Vers une nouvelle approche sans acide glyoxylique 

Depuis sa création il y a quatre ans, la startup « Brazilian Glow » a fait le choix de l’innovation pour garantir la sécurité des consommateurs. Dès ses débuts, elle a opté pour une technologie brevetée exemptée de l’acide glyoxylique et de formaldéhyde, un composant souvent jugé dangereux.

« Lorsque nous avons lancé notre projet, beaucoup doutaient de la possibilité de créer des produits de lissage sans formaldéhyde ni acide glyoxylique. Aujourd’hui, les résultats prouvent qu’il existe des alternatives viables et sûres », déclare le fondateur de la startup, Yassine Zerelli. La nouvelle technologie développée repose sur des molécules alternatives, permettant de démontrer l’efficacité du lissage sans recourir à des substances controversées.

Zerelli souligne également que l’incompréhension du sujet persiste, notamment l’insistance sur l’obligation d’utilisation du formaldéhyde ou de l’acide glyoxylique dans les préparations des produits de lissage. « En réalité, de nouvelles découvertes ont montré qu’il est possible de se passer de ces substances, en utilisant des molécules alternatives qui ouvrent la voie à des solutions innovantes dans un secteur en pleine expansion. La recherche et le développement dans notre domaine sont indispensables. Nous sommes toujours à la recherche de nouveaux produits sûrs. Et c’est d’ailleurs, un témoigne de nos progrès constants », précise-t-il.

Il ajoute que la compréhension des risques liés à l’acide glyoxylique reste limitée en Tunisie, mais malheureusement, les malentendus subsistent. D’ailleurs, des recherches approfondies ont permis d’éclaircir la situation. « Notre objectif est de rassurer les consommateurs en leur montrant scientifiquement que la bonne utilisation et le bon dosage de cet ingrédient peut être sans danger », annonce Yassine Zerelli, tout en ajoutant que des études, validées à l’échelle internationale, ont été menées sur les différentes formes de l’acide glyoxylique (aqueuses, gazeuses…) afin de garantir la sécurité des formulations. Ces recherches ont été accompagnées de rapports scientifiques validés par des partenaires certifiés ISO.

Un cadre réglementaire à renforcer

Aujourd’hui, le souci majeur des consommateurs est le contrôle et la réglementation liés aux produits cosmétiques en Tunisie. Malgré les efforts de certaines entreprises, des lacunes subsistent encore, notamment en ce qui concerne le respect des normes de fabrication. « Dans notre secteur, certaines entreprises manquent de rigueur, ce qui nuit à la confiance des consommateurs », note Yassine Zerelli. Afin de garantir la qualité des produits, il est essentiel d’adopter les Bonnes Pratiques de Fabrication (BPF) et de veiller à ce que les laboratoires soient régulièrement inspectés par les autorités compétentes.

Zerelli plaide également, pour une révision des lois et des règlements qui régissent la production et la distribution des produits cosmétiques en Tunisie. « Il est primordial de protéger les consommateurs et de garantir une bonne qualité de produits à travers des normes plus strictes », insiste-t-il.

L’éducation des consommateurs : une priorité

Bien que l’innovation dans le secteur des cosmétiques apporte des solutions efficaces, elle peut également présenter des risques si elle n’est pas encadrée correctement. Les produits de lissage peuvent parfois être utilisés de manière exagérée. Même si les consignes sont claires, et malgré les recommandations des producteurs (réaliser une application de ces produits de lissage une fois tous les six mois), une mauvaise utilisation et une fréquence rapprochée des applications peut entrainer de sérieux dangers comme par exemple des irritations cutanées et des dommages capillaires. De plus, le marketing sur les réseaux sociaux influence souvent les comportements des consommateurs, qui peuvent négliger les précautions d’usage.

Les entreprises ont la responsabilité non seulement de proposer des produits de qualité, mais aussi d’éduquer les consommateurs sur leur utilisation correcte. « La transparence est essentielle », rappelle Yassine Zerelli. L’entrepreneur veille à ce que son entreprise affiche les informations sur les ingrédients et les précautions d’utilisation sur les emballages de ses produits de manière claire et compréhensible.

Garder les startups tunisiennes à l’air du temps

Au-delà de son engagement dans le secteur cosmétique, « Brazilian Glow » incarne un modèle de startup tunisienne contribuant à la valorisation des compétences locales. La Tunisie dispose de chercheurs et d’ingénieurs capables de concevoir des produits innovants tout en restant compétitifs à l’international. Cependant, ces talents doivent être soutenus par un cadre législatif favorable à l’innovation. « Pour profiter de tout le potentiel des startups tunisiennes, il est crucial de simplifier les procédures administratives, de faciliter l’accès au financement et d’encourager les initiatives locales », accentue Zerelli.

Les initiatives locales, comme les incubateurs de startups et les programmes de mentorat, jouent un rôle clé pour soutenir les jeunes entrepreneurs. « Les startups tunisiennes ont un véritable potentiel pour répondre aux défis mondiaux tout en s’adaptant aux spécificités locales », précise-t-il.

Pour conclure, le fondateur de la startup signale que le secteur des cosmétiques en Tunisie connaît une évolution significative, bien qu’il soit confronté à des défis importants, notamment en matière de régulation et de perception des produits. 

La controverse autour de l’acide glyoxylique, bien qu’exagérée dans certains cas, met en lumière la nécessité d’une approche plus rigoureuse et transparente dans la production et la distribution de tous les produits cosmétiques tunisiens.

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Un étudiant tunisien innove avec une thèse sur les logements d’urgence à Gaza

19. November 2024 um 13:42

Iheb Abd Ennaji, étudiant à l’École Nationale d’Architecture et d’Urbanisme (Enau) de Sidi Bou Saïd, a marqué l’histoire universitaire tunisienne avec son mémoire de fin d’études intitulé « Architecture de la Résilience : Conception de logements d’urgence à Gaza ».

Ce projet ambitieux, présenté dans le cadre de l’architecture des catastrophes, propose des solutions concrètes pour répondre aux crises humanitaires dans la bande de Gaza.

Une réflexion novatrice sur l’abri en situation de crise

L’étudiant a développé un projet qui va au-delà de la simple construction de logements temporaires. Il redéfinit l’abri comme un lieu symbolique, représentant la relation de l’homme avec son environnement social et culturel.

Face à la destruction systématique des habitations par l’occupation, Abd Ennaji plaide pour une approche intégrant des dimensions humaines, sociales et culturelles à la conception des abris.

En s’appuyant sur des exemples internationaux comme la Hex House et la Paper Log House de Shigeru Ban, connus pour leur modularité et leur durabilité, le jeune architecte a adapté ces concepts aux besoins spécifiques de Gaza.

Il a également mené une étude topographique approfondie pour identifier un site d’implantation adapté et a conçu des structures répondant aux besoins fondamentaux : sécurité, hébergement, santé, éducation, soutien psychologique, et culture.

Le mémoire a été examiné par un jury composé de spécialistes, dont Soulef Aouididi, directrice de l’Association de sauvegarde de la médina de Tunis, et Abed Zarai, directeur du Centre d’études sur la Palestine.

Les membres ont salué l’utilisation de matériaux légers et robustes, adaptés aux défis logistiques de la reconstruction. Ils ont également suggéré l’intégration de panneaux modulaires pour rénover les habitations partiellement détruites.

Avec ce projet, Iheb Abd Ennaji inaugure une approche scientifique et humanitaire pour soutenir la résistance et la résilience des populations. Ce travail ouvre aussi de nouvelles perspectives pour des recherches multidisciplinaires au service des causes vitales de notre région.

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Tunisie : Plus de 100 détenus participent à la 25e édition des Journées Théâtrales de Carthage

19. November 2024 um 08:57

La 25e édition des Journées Théâtrales de Carthage (du 23 au 30 novembre 2024) accueille une initiative unique en son genre : 11 productions théâtrales créées par des détenus des prisons tunisiennes et des jeunes des centres de réinsertion seront présentées dans le cadre de la section Théâtre de la Liberté.

Cette initiative, organisée en partenariat avec l’Administration Générale des Prisons et de la Réinsertion depuis 2017, illustre l’engagement du festival à promouvoir l’art comme outil de réhabilitation sociale et psychologique.

Les représentations, prévues au Centre Culturel et Sportif des Jeunes à El Menzah VI, mettront en lumière les talents créatifs et les réflexions des participants sur des thématiques humaines et sociales. Ce projet vise à briser les barrières entre les murs carcéraux et le public, en offrant aux détenus et jeunes délinquants une plateforme d’expression et un moyen de réinsertion par la culture.

Les spectacles incluent des productions originales mises en scène par des professionnels ou directement par les détenus eux-mêmes :

– Prison civile de Gafsa : Paparazzi, mise en scène par Asaad Hamda.

– Prison civile de Mahdia : Altâf, réalisé par Riadh Zouwari.

– Prison civile de Essers : Al Khamri, co-réalisée par Anouar Aouaidia et Ismail Abidi.

– Prison civile de Mornaguia : Ed-Dounia w Ma Fihâ, une œuvre collective préparée par les détenus.

– Prison civile de Sfax : Marâ Hâzha Er-Rîh, mise en scène par Amara Hammadi.

– Centre de réinsertion d’Oudna : Filuyeri, préparée par Al-Aydi Ben Faraj.

– Prison civile de Kébili : Hashtag, écrite et mise en scène par Abdelghani Amara.

– Prison des femmes de Manouba : Les Bâtisseurs – Game of, dirigée par Rabab Bouzidi.

– Centre de réinsertion de Mghira : Qui est responsable ?, mise en scène par Aqila Alawi.

– Centre de réinsertion de Mourouj : Le Diable et la Conscience, sous la direction de Salem Al-Warghi.

– Centre de réinsertion de Sidi Al-Hani : Corps, dirigée par Imed Khalafallah.

Cette initiative met en avant l’impact du théâtre comme outil de transformation et d’inclusion. En donnant une voix à des personnes souvent marginalisées, les Journées Théâtrales de Carthage rappellent le rôle fondamental de la culture dans le processus de réhabilitation et de réinsertion sociale.

La section Théâtre de la Liberté est devenue, au fil des éditions, un rendez-vous incontournable du festival, où l’art dépasse les frontières pour tisser des liens entre les publics et les univers souvent méconnus des prisons et des centres de réinsertion.

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Tunisie – Réformes, justice sociale et mobilisation : le message ferme du Président Saïed

19. November 2024 um 08:08

Le Président de la République, Kaïs Saïed, a reçu hier lundi 18 novembre 2024 au Palais de Carthage le Chef du Gouvernement, Kamel Madouri, pour examiner le fonctionnement de l’action gouvernementale au cours des dernières semaines.

Lors de cette rencontre, le Chef de l’État a insisté sur la nécessité de poursuivre avec détermination l’effort d’assainissement du pays. Il a appelé à surmonter les obstacles juridiques qui freinent la réalisation de plusieurs projets prioritaires, attendus par le peuple tunisien depuis des décennies.

Le Président de la République a également souligné que le processus de construction ne peut se réaliser que sur des bases solides et robustes, et non sur des ruines. « Celui qui entreprend une nouvelle construction doit, dans un premier temps, éliminer les débris accumulés », a-t-il affirmé, insistant sur l’importance d’une remise en ordre avant d’avancer.

Dans cet esprit, le Président Saïed a appelé à l’élaboration rapide de textes réglementaires pour garantir une mise en œuvre efficace des lois adoptées. « La Tunisie souffre depuis des décennies d’une inflation législative et de l’inflation des institutions auxquelles des millions de dinars sont alloués, alors que la plupart d’entre elles n’existent que dans le Journal Officiel de la République Tunisienne », a-t-il souligné.

Le Chef de l’État a rappelé que les attentes du peuple tunisien sont “légitimes et pressantes”. Il a exhorté toutes les composantes de l’État, ainsi que la société civile, à s’engager dans une “guerre de libération nationale”, reposant sur les ressources propres du pays. “La Tunisie regorge de richesses, et il est de notre devoir de les exploiter équitablement, de les valoriser et d’en redistribuer les fruits selon les principes de justice sociale”, a-t-il déclaré.

En conclusion, le Président Saïed a insisté sur l’importance de l’action collective et de la volonté politique pour marquer un tournant historique. Il a exhorté les responsables à accélérer la mise en œuvre des réformes nécessaires, conformément aux aspirations du peuple tunisien.

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Tunisair : Des offres spéciales pour les Tunisiens résidant à l’étranger

18. November 2024 um 08:23

Lors de la séance plénière conjointe de l’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP) et du Conseil national des régions et districts (Cnrd), tenue dimanche soir pour examiner le budget du ministère du Transport dans le cadre du projet de loi de finances 2025, le ministre Rachid Amari a répondu aux préoccupations des députés concernant les tarifs de la compagnie nationale Tunisair.

Le ministre du Transport a affirmé que Tunisair avait pris des mesures concrètes pour répondre aux attentes des Tunisiens vivant à l’étranger. Il a précisé que la compagnie nationale propose des offres promotionnelles ciblées, comprenant des réductions sur les tarifs, une augmentation de la franchise bagages et une flexibilité accrue dans la gestion des réservations. Ces initiatives visent à rendre les voyages plus accessibles tout en répondant aux besoins spécifiques de cette catégorie de voyageurs.

Amari a souligné l’importance stratégique de la diaspora tunisienne pour Tunisair, qui cherche à consolider son rôle de lien privilégié entre les Tunisiens de l’étranger et leur pays d’origine. Ces mesures s’inscrivent dans une démarche visant à renforcer la compétitivité de la compagnie tout en lui permettant de surmonter les défis économiques et opérationnels actuels.

Cette déclaration s’inscrit dans un cadre plus large de réformes annoncées par le ministre pour revitaliser le secteur des transports en Tunisie. Parmi les priorités figurent l’amélioration des infrastructures, le renouvellement des flottes de transport terrestre et une révision des cadres réglementaires pour soutenir le développement du secteur.

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Tunisie – En images : L’oryx, un joyau menacé au cœur des montagnes de Dhahar

17. November 2024 um 13:33

Les montagnes de Dhahar, situées dans le sud-ouest de la Tunisie, principalement dans la région du gouvernorat de Tozeur et à proximité de la frontière algérienne, offrent un refuge sauvage unique. Ce massif aride abrite une espèce rare et captivante : l’oryx. Cet animal majestueux incarne la résilience et l’adaptation de la nature aux conditions extrêmes du désert.
Ce majestueux ongulé, dont les cornes fines et courbées évoquent la puissance de la survie, est bien plus qu’un simple habitant des montagnes. Il symbolise l’adaptabilité et la persévérance, des qualités essentielles pour évoluer dans un environnement impitoyable.

Crédit photo : © Moslem Ben Ali

L’oryx, capable de subsister avec une quantité d’eau minime et de s’acclimater à des températures accablantes, joue un rôle indispensable dans le maintien de l’équilibre écologique. Grâce à sa quête incessante de ressources, cet herbivore participe activement à la régénération de la végétation locale en dispersant les graines, un mécanisme crucial pour lutter contre la désertification et favoriser la croissance de nouvelles plantes.

Sa présence est donc essentielle non seulement pour préserver la biodiversité, mais aussi pour restaurer la fertilité du sol et protéger la flore qui, elle, soutient toute la chaîne alimentaire du désert.

Les montagnes de Dhahar ne sont pas seulement le refuge de l’oryx, mais elles abritent également une biodiversité d’une richesse insoupçonnée. En effet, ce lieu exceptionnel accueille une faune variée, des oiseaux migrateurs aux mammifères rares, et une flore tout aussi singulière, capable de s’épanouir dans des conditions de sécheresse extrême. Cette zone protégée, l’une des plus importantes réserves naturelles du pays, joue un rôle crucial dans la conservation de ces espèces fragiles.

Au-delà de sa biodiversité, la région des montagnes de Dhahar est également un lieu où histoire et nature s’entrelacent. Les vestiges de palais antiques et les ruines d’anciennes civilisations témoignent d’un patrimoine historique d’une grande richesse, invitant les visiteurs à explorer un passé millénaire tout en admirant la majesté de la nature environnante. Ainsi, cette région, véritable modèle de préservation, illustre l’importance de concilier protection de l’environnement et valorisation du patrimoine culturel.

Et en préservant les montagnes de Dhahar et l’oryx, la Tunisie ne se contente pas de protéger un écosystème fragile, elle offre aux générations futures un héritage inestimable à la fois naturel et historique, un trésor vivant qui mérite d’être sauvegardé pour les siècles à venir.

Un appel à l’action pour protéger l’oryx

Mais face aux menaces croissantes telles que la dégradation de son habitat, le braconnage et les effets du changement climatique, la protection de l’oryx est une priorité urgente. Il est essentiel d’intensifier les efforts de conservation, de sensibiliser les populations locales et de renforcer la lutte contre les activités illégales mettant en péril cet animal emblématique.

En Tunisie, l’oryx est considéré comme une espèce menacée, bien que des efforts soient en cours pour préserver cette espèce emblématique. Autrefois largement répandu dans les régions désertiques de l’Afrique du Nord, l’oryx a vu sa population drastiquement diminuer en raison de la chasse excessive, de la destruction de son habitat naturel et des changements climatiques.

L’oryx algazelle (Oryx dammah), qui était autrefois présent en Tunisie, a été déclaré éteint à l’état sauvage dans la région. Cependant, des programmes de conservation, comme ceux menés dans les parcs nationaux tels que Bouhedma, ont permis de réintroduire certaines populations en captivité ou dans des réserves naturelles protégées. Ces efforts visent à reconstituer une population viable et à éviter l’extinction totale de cette espèce.

Les initiatives de conservation, bien qu’encourageantes, restent limitées par des contraintes financières et écologiques, ainsi que par le braconnage. La situation de l’oryx en Tunisie nécessite donc une vigilance accrue et un soutien renforcé pour garantir sa survie à long terme.
Ensemble, nous pouvons préserver l’oryx et, avec lui, tout un écosystème fragile qui contribue à l’équilibre de la région. Protéger l’oryx, c’est protéger une partie essentielle de notre patrimoine naturel. Mobilisons-nous pour garantir que cet animal majestueux continue de parcourir fièrement les montagnes de Dhahar, symbole de la résilience de la nature tunisienne.

Crédits photos : Moslem Ben Ali

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