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Gestern — 28. Juni 2025La Presse de Tunisie

Commerce: Une journée de partenariat tuniso-saoudienne se tiendra le 1er juillet, à Tunis

Von: La Presse
28. Juni 2025 um 21:06

La Chambre de Commerce et d’Industrie de Tunis annonce, samedi, l’organisation, le 1er juillet prochain, à Tunis, une journée de partenariat tuniso-saoudienne.
Une trentaine d’entreprises saoudiennes opérant dans divers secteurs, notamment l’agroalimentaire, les matériaux de construction, les produits électriques et le mobilier prendront part à cette journée.
 Organisée en collaboration avec l’Autorité Saoudienne pour le Développement des Exportations, cette journée vise à renforcer les liens bilatéraux et de développer les échanges commerciaux entre les deux pays.

Foot – Espérance de Tunis : le contrat de Tougai renouvelé

Von: La Presse
28. Juni 2025 um 20:59

L’Espérance de Tunis a finalisé les procédures de renouvellement du contrat de l’Algérien Mohamed Amine Tougai pour deux saisons, soit jusqu’à juin 2027, annonce le club de Bab Souika, samedi, sur sa page officielle facebook.
Le défenseur international (25 ans) avait rejoint le club sang et or début 2020, en provenance du Nasr Hussein Dey algérien.

FTF – encadrement de l’équipe nationale : Questions sans réponses

28. Juni 2025 um 19:10

Ce n’est pas encore clair le statut du staff technique national, faute de contrats entérinés.

La Presse —Curieux que certains ne remarquent pas que dans tous les secteurs, on a engagé une lutte acharnée contre la précarité. La raison est tout ce qu’il y a de plus simple : relancer l’envie de travailler et inciter le citoyen dans tous les domaines à se comporter de manière digne et volontaire, pour le bien de la communauté. C’est le seul moyen de remettre au travail le pays. 

Comment poser ces deux questions qui taraudent l’esprit de la majorité des observateurs et, bien entendu, ceux qui sont directement intéressés par les réponses ?

Commençons par le communiqué devant fixer les modalités à observer pour le « mercato » estival. En général, à la veille de cette date, un communiqué résume ce que les clubs doivent savoir: les dates, le nombre de joueurs, les âges, les dispositions concernant les étrangers, etc. Cela rend service, surtout pour ceux qui accèdent pour la première fois aux responsabilités.

Jusqu’à présent, motus et bouche cousue. La seconde question est relative au personnel d’encadrement de l’équipe nationale. La FTF n’a pas encore reçu  la réponse que devrait lui adresser le ministère de la Jeunesse et des Sports. Son accord est pourtant nécessaire. Cette absence de réponse est un motif de démobilisation. Et aux commentaires d’aller bon train. Toutes les rumeurs sont bonnes pour semer le doute et chahuter l’ambiance.

Où est la confiance ? 

A se demander si ce silence est voulu pour changer ce personnel d’encadrement ou pour lui… mettre les bâtons dans les roues. Dans ce cas, et face à cette lenteur administrative insupportable et inexplicable qui bloque tout, à quoi servent les recommandations présidentielles et les Conseils des ministres si l’on continue à se comporter avec autant de déliquescence ?

Il faudrait se mettre à la place du sélectionneur qui, sollicité alors qu’il avait un poste de tout repos et coulait agréablement sa vie, avait tout laissé tomber pour répondre au sens du devoir. Un entraîneur étranger aurait-il entamé le travail sans un contrat blindé en main ?

Cela fait combien de mois qu’il a pris en charge la sélection? Ce silence est de nature à imposer une question légitime. Si cet encadrement  technique ne fait pas l’affaire, il faudrait le lui dire et chercher quelqu’un d’autre. Il n’y a pas de plus simple et de plus honnête.

Le sport est un lieu où on apprend la confiance qui doit régner entre joueur et entraîneur, clubs et équipes, dirigeants entre eux, fédérations et clubs et où on rejette les faux fuyants. Il y a même, pour le moment, ceux qui croient dur comme fer que… Ben Yahia, qui n’a pas renouvelé son contrat au MCA avant de rentrer à Tunis pour des affaires familiales, serait sollicité pour prendre le relais.

Des enfantillages qui alimentent les discussions et qui enlèvent beaucoup de crédibilité aux relations de confiance et de bonne moralité, tout en mettant en porte à faux un technicien tunisien qui a réussi à s’imposer au sein d’un des bastions du football maghrébin et fait honneur à son pays d’origine. Que l’on soit clair et que l’on réponde par oui ou par non. La timidité de la FTF est réellement surprenante.

Mercato : L’Espérance sur Adama Coulibaly

28. Juni 2025 um 19:00

L’EST aurait récemment engagé des discussions avec Adama Coulibaly, ailier droit malien de 19 ans évoluant à Al Hilal Omdurman.

La Presse — Révélé en C1 la saison passée, Coulibaly est certes lié par un engagement avec l’association soudanaise jusqu’en juin 2029, mais son club employeur n’a pas brandi son veto et se trouve prêt à le céder dès cet été. Buteur à neuf reprises en 17 matchs toutes compétitions confondues lors de l’exercice écoulé, « Messi », comme le surnomment les fans d’Al Hilal, ne manque pas de prétendants, à l’instar du RC Lens, du Stade Brestois, le SC Braga et des Sud-Africains d’Orlando Pirates qui se sont renseignés sur lui.

Evalué 600.000 euros sur le marché des transferts, le joueur concentre donc les convoitises et pour le cas de l’Espérance Sportive de Tunis, il faudra forcément faire un gros effort financier pour pouvoir s’attacher les services de la pépite malienne. Attendons voir. 

Saif-Eddine Khaoui vers le Red Star

Après une courte expérience en Australie, du côté de Macarthur (bail de six mois), Saif Eddine Khaoui, milieu offensif de 30 ans, va opter pour le Red Star pour un contrat de deux ans. Evalué 750 000 euros par Transfermarkt, Khaoui a joué 5 matchs avec Macarthur et délivré trois passes décisives. 

Ali Youssef, jusque-là intransférable…

Sous contrat avec le Club Africain jusqu’en juin 2026, l’axial libyen Ali Youssef, 23 ans, reste cependant sous les radars des Cairotes d’Al Ahly qui devront toutefois payer le montant de la clause libératoire de l’ordre de 800.000 dollars s’ils désirent s’attacher ses services, mais pas seulement. 

En effet, il faudra non seulement composer avec la volonté du joueur, mais aussi convaincre le coach Mohamed Sahli qui compte sur son taulier pour la saison à venir. Jusque-là donc, le joueur formé à Ahly Benghazi, n’obtiendra pas de bon de sortie à moins d’une offre que le CA ne pourrait décliner.  

Avec du talent à revendre, quatre buts signés et six assist délivrés en 25 matchs, Ali Youssef a vite fait de se faire un nom au CA et de devenir l’un des maillons forts de l’équipe. Et il faudra forcément casser sa tirelire pour le « déloger » du Parc A. 

Fourat Soltani opte pour le Cska Sofia

Alors qu’il devait rallier la Russie et opter pour un club dont le nom n’avait pas été révélé, Fourat Soltani, arrière gauche de 25 ans, va finalement mettre le cap sur la Bulgarie et s’engager avec le Cska Sofia pour un bail de trois ans. 

Libre de droit après la fin de son engagement avec l’USM, le désormais ex-latéral des Bleus, passé aussi par les rangs de l’ASM et de l’UST, a signé un but et délivré 5 passes décisives en 34 matchs disputés la saison passée. 

Mohamed Amine Tougai signerait à Al Ain 

Libre de droit après la fin de son aventure avec l’EST, l’international algérien Mohamed Amine Tougai serait en passe d’opter pour  les Emiratis d’Al Aïn FC. Le défenseur de 25 ans va vraisemblablement s’engager pour une durée de deux ans et se trouve coté 1,5 million d’euros sur Transfermarkt.

Hamza Mathlouthi sur le marché 

Le latéral  Hamza Mathlouthi, 32 ans, quitte Ezzamalek après la fin de son engagement. Cinq ans au Caire ponctués de réussite mais aussi de périodes difficiles comme cette blessure aux ligaments croisés intervenue en début d’année, freinant net l’élan d’un joueur qui n’a donc disputé que 14 matchs la saison passée. Actuellement en fin de convalescence, l’ex-cabiste et clubiste sfaxien tentera à présent de relancer sa carrière en dénichant un point de chute.

Jeunes recrues au Havre et à Monaco 

Skander Bouzamita, milieu défensif de 17 ans formé à l’Olympique Lyonnais, a signé un contrat professionnel avec Le Havre Athletic Club. Aussi, du côté du Rocher, Adam Ben Aouana, natif de 2006, a opté quant à lui pour l’AS Monaco. Arrière latéral pouvant évoluer dans l’axe mais aussi plus haut, à la récupération, le joueur a été formé à l’OGC Nice. 

ASGabes : Péril en la demeure 

28. Juni 2025 um 18:50

À l’instar de l’USBG, l’ASG est la deuxième équipe du sud qui n’a pas encore repris le chemin des entraînements. L’heure est grave avec tous les clignotants au rouge.

La Presse —Les fans des «Rouge et Noir» de la Zliza n’arrêtent pas de tirer la sonnette d’alarme et de multiplier les appels de détresse pour que l’on vienne au secours d’un club sous la grande menace de ne pas obtenir de licence de participation au championnat de Ligue 1. Ceci pour ne pas avoir réglé jusqu’à ce jour ses nombreuses dettes locales.

Le montant de plus d’un million de dinars (1.185.294.) de dettes envers ex- joueurs et ex-entraîneurs qui datent, ironie du sort, de plus de dix ans et qu’il faudra régler avant la date-butoir imposée par la FTF, est énorme et décourageant. On voit mal un nouveau preneur venir à la rescousse et prendre la succession du président du club Mohsen Bouchâa qui cherche désespérément une sortie de l’impasse et se mord les doigts d’avoir pris la direction d’un club dépourvu de moyens.

«Je comprends que personne ne veut être à ma place, prendre en charge ce lourd héritage et affronter cette montagne de difficultés», dit- il. «Les apparences sont trompeuses et la présidence d’un club démuni n’est pas un signe de courage, mais un vrai piège dans lequel il vaudrait ne pas mettre les pieds», reconnaît-il.

Subventions toujours bloquées 

Mohsen Bouchâa a tapé à toutes les portes et multiplié les appels de soutien auprès du ministère des Sports, des autorités régionales, des principaux sponsors et donateurs et à leur tête le Groupement chimique de Gabès pour lever leur «embargo» sur les subventions. En vain, car le mal est considéré de leur part plus profond et qu’il est le résultat d’un cumul de plusieurs années de gestion approximative et de mauvaise gouvernance.

Les arrêts de saisie sur le compte du club de tout montant versé sont toujours brandis par de nombreux créanciers comme seul moyen de récupérer leur argent. Mais jusqu’à quand va-t-on rester indifférent, car il va falloir, dans les prochains jours, trouver une solution.

Laquelle ? Une assemblée générale élective ? Certainement pas en l’absence de postulants dans les coulisses et avec un rapport financier en suspens. Une nouvelle direction provisoire pour gérer l’ingérable et continuer la fuite en avant ? C’est la seule issue en vue avec l’urgence de choisir un staff technique, de rassembler ce qui reste de l’effectif et de faire une préparation bâclée pour présenter une équipe construite à la hâte sans chances réelles de faire un bon départ. 

À genoux 

Le président de la Zliza ne cache pas son amertume et ses nombreux griefs à la FTF : «La Fédération nous a mis dos au mur et dans un réel pétrin en dictant unilatéralement le 9 août comme date du coup d’envoi du championnat. Elle nous a mis, en même temps, le couteau sous la gorge pour nous forcer à nous acquitter des dettes locales gardées au placard durant plusieurs années.

C’est insensé pour ne pas dire irresponsable cette politique de mise à genoux des petits clubs qui n’ont pas un large public pour venir à leur aide dans les moments de crise. Soit on s’en sort avec nos propres moyens et Dieu seul sait combien ils sont très limités, soit on est condamné à capituler».

«  Les chevaux et la nuit  » de karim Thlibi eu clôture du Festival de l’ASBU : Une célébration grandiose de l’unité culturelle arabe

28. Juni 2025 um 18:40

La 25e édition du Festival arabe de la radio et de la télévision, organisée par l’Union des radios et télévisions arabes (Asbu), s’est tenue cette année du 23 au 25 juin 2025. En clôture de l’événement, le Théâtre de l’Opéra, à la Cité de la Culture de Tunis, a accueilli un grand concert panarabe suivi de la proclamation des résultats des concours télévisés et radiophoniques avec quatre prix pour la Tunisie.

La Presse — « Les chevaux et la nuit » (Al Khayl WalLayl) est un spectacle conçu par le compositeur tunisien Karim Thlibi dont le savoir-faire et l’art ont déjà été salués pour son précédent succès, le psychodrame musical « Imagine », unanimement apprécié par le public et la critique. 

La Mauritanienne Mouna Dandani

Le titre du spectacle s’inspire d’un célèbre vers du poète Al-Mutanabbi : « Les chevaux, la nuit et le désert me connaissent » (Al Khayl Wallayl Wal Baydaa Taarifouni ). Quelques vers empreints de bravoure et emblématiques des thématiques majeures de la poésie arabe.

La cérémonie de clôture  avait pour maîtresse de cérémonie Asma Ben Othmen, animatrice chevronnée de la télévision nationale tunisienne, élégante et éloquente, elle a présenté avec maîtrise et professionnalisme ce concert retransmis en direct en présence de nombreuses figures influentes du paysage audiovisuel et culturel arabe. 

Avec un orchestre de grande facture, le spectacle a, très vite, pris le public dans son univers. Des chanteurs qui portent des couleurs musicales de diverses régions arabes se sont alternés sur scène. Nos meilleurs musiciens et une vingtaine de choristes ont été réunis sous la baguette du maestro Rassem Dammak. Au programme, 21 titres classiques de la chanson arabe revisités dans des arrangements orchestraux, tous unis par un fil conducteur : les chevaux ou la nuit. 

Le spectacle s’est ouvert sur la récitation de célèbres vers d’Al-Mutanabbi, suivie d’une introduction musicale orchestrale signée Karim Thlibi. La chanteuse libanaise Christina Kasseb a ensuite lancé les festivités avec une reprise magistrale de « Hedhihi Laylati » de la grande Oum Kalthoum.

Les deux titres puissants du patrimoine ont été par la suite au cœur des chansons interprétées par le Tunisien Ahmed Rebai, le Marocain Redwan El Asmar, avec ses deux voix si différentes et à la fois si compatibles, « Ellayel Zahi » prenait des airs peu communs et empruntait des pistes subtiles et innovantes.

Avec le Saoudien Abdulmjeed Ibrahim, la Yamanite Souha Masri et la Mauritanienne Mouna Dandani. Le public a longuement applaudi « Al Layl Ya Layla Youatibouni », de Wadih El Safi, « Lih Ye Lil » de Mohammed Abdelwahab, « El Lil Mawal El Ochak » de Cherifa Fadhel, « El Faras Malaha » de Mohammed Abdou et bien d’autres titres célèbres interprétés par les chanteurs en solo, en duo et même en trio.

Le patrimoine tunisien a été une pièce maîtresse dans ce spectacle.  Entre « Ellayel Zahi », et « Rakeb Al Hamra », les percussions et les « Bneder », qui ont soutenu les mélodies, se sont alors imposés avec puissance et caractère. Des vers de poésie arabe classique, dont ceux de Qays ibn Al-Moullawwah ou encore Abul-Abbas ont servi d’intermède entre les titres chantés et suivis de morceaux composés par Karim Thlibi.

Sur grand écran, des cavaliers et la splendeur du désert se dessinaient en arrière-plan, donnant une dimension visuelle poétique au spectacle. Un hommage à la Palestine, avec le Dôme du Rocher en projection, a clôturé le concert sous la musique émouvante de « Chedou Baadhkom Ye Ahl Filastin ». 

La Yamanite Souha Masri

Ces artistes tunisiens qui ont marqué la soirée

La prestation des musiciens tunisiens dirigés par Rassem Damak est à saluer dans l’ensemble. Trois noms ont particulièrement captivé le public : le chanteur Ahmed Rebai, le violoniste Zied Zouari et le flûtiste Hsine Ben Miloud. 

Porté par un charisme naturel et une voix maîtrisée, Ahmed Rebai s’est imposé peu à peu comme une figure montante de la scène musicale. Son interprétation, à la fois sensible et puissante, a su traverser les genres avec aisance. Du répertoire classique arabe, avec « Lihyelil » aux sonorités plus contemporaines, en passant par la Hadhra tunisienne, il a témoigné d’une polyvalence remarquable. Chaque apparition sur scène confirme un peu plus son talent prometteur et sa capacité à séduire le public.

Zied Zouari, qui évolue à l’échelle internationale, s’est imposé comme l’une des figures centrales du concert « Al Khayl Wallayl ». Comme dans « Imagine », Karim Thlibi lui a accordé une place de choix dans la conception artistique du spectacle. La virtuosité de son jeu qui se décèle dans ses solos a captivé l’audience. Par son énergie débordante, chaque envolée de son archet a insufflé une intensité particulière aux morceaux. 

Un autre talent singulier que le public n’est pas près d’oublier est le flûtiste Hsine Ben Miloud. Karim Thlibi a choisi de le mettre en avant dans ce concert, reconnaissant en lui un atout musical majeur. Avec maîtrise et expressivité, il s’est imposé comme l’une des voix instrumentales les plus émouvantes de la soirée.

« Al Khayl WalLayl » a célébré, à travers la musique, ce qui rassemble les peuples arabes au-delà des frontières. C’est un hommage à l’unité culturelle de la région riche de sa diversité.

Zied Zouari à La Presse : « Le violon est un narrateur »

28. Juni 2025 um 18:30

Dans le spectacle «Al Khayl Wal Layl» de Karim Thlibi, joué à la clôture du festival de l’Asbu, une attention particulière a été portée au violoniste Zied Zouari. Par sa présence scénique et sa maîtrise de l’instrument, il a su imposer une signature artistique forte, confirmant, une fois de plus, son statut de musicien d’exception. Entretien.

La Presse — Est-ce que le spectacle a été conçu spécialement pour cette soirée ou sera-t-il rejoué lors d’autres événements ?

Ce spectacle est une commande du Festival de l’Asbu, et comme toutes les soirées de clôture de ce festival, il ne sera joué qu’une seule fois. L’année dernière, j’ai été à la tête du projet «Rouh el Arab» dans le même cadre. Nous y avons investi énormément d’énergie, mais malgré les promesses de plusieurs grands festivals, il n’a été présenté qu’à l’occasion de la clôture.

Le principal obstacle reste le coût de production. Il s’agit de spectacles multinationaux, avec des artistes venus de différents pays, ce qui implique des dépenses en devises étrangères. Ce sont encore des projets naissants. On n’est pas sûr d’avoir un grand public à les suivre, ce qui complique leur diffusion commerciale. Cependant, sur le plan artistique, je pense que ces créations sont d’une grande qualité.

Combien de temps avez-vous mis pour préparer ce spectacle ?

Le travail a commencé en octobre 2024. C’est Karim Thlibi, le meneur du projet, qui nous a réunis pour des résidences de créations intermédiaires. Nous nous sommes vus au moins une dizaine de fois avant de commencer le cycle de répétitions au mois de juin avec les transcriptions. J’ai mis les mains à la pâte, moi aussi.

En revenant à «Imagine» et en regardant ce spectacle, on remarque que le violon est un instrument de prédilection dans les œuvres de Karim Thlibi. Est-ce son choix ou le vôtre ? 

C’est Karim qui prend les décisions. Il voit le violon au centre, comme un narrateur qui tisse le lien entre les différents solistes et raconte une histoire. C’est le fil conducteur qui est disséminé tout au long du concert. Vous avez vu l’énorme défi qu’on s’était fait sur un des solos. C’est un tempo inhumain.

C’était extraordinaire pour moi de jouer ce morceau en live. Un véritable challenge face au public, à mes étudiants qui me regardent.

Est-ce que vous avez d’autres projets en vue ?

Cet été, pour la Tunisie, nous avons « Imagine » de Karim Thlibi au Festival international de Carthage le 8 août. J’ai aussi ma tournée en France. J’espère pouvoir partir en Palestine du 15 au 20 juillet pour la création du premier orchestre symphonique palestinien à Al Qods. C’est le Conservatoire national palestinien Edward Said qui gère ce projet.

Je suis  parmi les coachs sélectionnés pour former l’orchestre avec deux concerts prévus. C’est un beau rêve que nous tenons à réaliser. Espérons que la situation se calmera. Au pire des cas, on peut les coacher en ligne et reporter les représentations. Garder le lien avec eux est très important pour moi.

40 ans de prison pour deux étrangers reconnus coupables de trafic de drogue en Tunisie

Von: La Presse
28. Juni 2025 um 18:29

La chambre criminelle du tribunal de première instance de Tunis a condamné deux ressortissants étrangers à quarante ans de prison ferme pour leur implication dans une affaire de trafic de drogue.
Les faits remontent à l’introduction illégale d’une importante cargaison de stupéfiants à travers les frontières tunisiennes, avec l’intention de les revendre dans des établissements nocturnes et à de jeunes consommateurs en échange d’argent.
Outre la peine d’emprisonnement, le tribunal a également infligé une amende de 200 mille dinars à chacun des accusés. Ces derniers ont été poursuivis pour appartenance à un réseau de trafic de stupéfiants, détention et possession de substances inscrites au tableau « B » dans le but de les commercialiser.

Mes Humeurs : Brendel ou la musique hors sol

28. Juni 2025 um 18:20

La Presse «Je suis né en Moravie (ex-Tchécoslovaquie), j’ai vécu en Autriche, je vis en Angleterre depuis 50 ans, mais je suis entièrement contre toute forme de nationalisme. Ce qui m’a façonné, c’est la musique allemande», ainsi s’exprimait Alfred Brendel, immense pianiste décédé le 17 juin à Londres, à l’âge de 94 ans. 

Amateur, branché tout le temps sur une radio musicale, Fr Musique pour ne pas la citer, j’ai parcouru les éloges des spécialistes et des amateurs ; les journaux et revues spécialisés, écouté les hommages qui ont afflué de partout, individuellement et collectivement, les uns érudits ( les grands pianistes et critiques de renom), j’ai évidemment apprécié les notes anecdotiques et écouté avec admiration les interprétations du maître et les commentaires qui les accompagnaient. 

Profondément habitée par son discours, nourrie par la pensée et par l’humeur, son jeu, sa carrière était traversée par des fidélités au premier desquelles Beethoven. «Il me rend heureux», disait Brendel qui avait une idée exigeante de son métier, un pianiste qui a marqué le XXe siècle.

Les critiques sont unanimes, avec lui, pensent-ils, s’éteint une certaine idée du piano :  l’esthète a laissé une immense discographie et aura, par ses interprétations, influencé le monde musical pendant plus d’un demi-siècle : il fut l’un des rares à avoir gravé trois intégrales des sonates de Beethoven, en dehors de celui-ci, on compte dans ses préférences, Schubert, Liszt, ou Mozart.   

Couronné par la reine Elisabeth II, Brendel était un interprète qui a servi le piano avec une très rare élégance. L’homme était curieux, il n’était pas seulement pianiste, mais un intellectuel, essayiste, poète loufoque (2 recueils), un pince-sans rire qui jouait avec un rare brio. 

Le monde musical (classique) ne rend pas hommage seulement au pianiste, mais à un homme érudit, ses commentaires sur la musique sont des références ; son répertoire qui fait aussi une place à Haydn lequel est « le plus malicieux des compositeurs, un génie de la surprise et de l’ironie», disait-il.

Qu’évoque pour lui, lui qui se présentait comme autodidacte ? «Informer, distraire et éduquer, telle est la mission de l’artiste». «Actif, artiste, musicien et penseur jusqu’au bout», ajoute Philippe Cassard, critique musical et pianiste. Les grands chefs ( de Karajan à Abbado ou Harnoncourt…) avec qui il a joué lui portent un respect singulier et mentionnent souvent son érudition musicale et littéraire. 

Brendel qui s’est arrêté de jouer à la fin de 2008  a laissé des traces indélébiles chez les pianistes, il était très sollicité par les  jeunes, les musiciens confirmés et les critiques, tous étaient subjugués par ses connaissances, son humour et sa modestie,il a fait rayonner son art, sa pensée auprès de plusieurs générations de musiciens, il a écrit de nombreux ouvrages sur la musique, sur des œuvres en particulier, sur des compositeurs (Busoni, Haydn Mozart et évidemment Beethoven), c’est un artiste multiple, un penseur, un penseur de la musique,  comme il y en a peu.

Téboulba : Un centre de dialyse financé par les habitants ouvre bientôt ses portes

Von: La Presse
28. Juni 2025 um 18:11

Le centre de dialyse de Téboulba, dans le gouvernorat de Monastir, s’apprête à entrer en service dans les prochaines semaines, après l’achèvement des travaux de construction.
Les préparatifs liés à sa mise en service ont fait l’objet d’une séance de travail tenue récemment au siège de la direction régionale de la santé de Monastir, en présence du chef du service de néphrologie de l’hôpital universitaire Fattouma Bourguiba, des donateurs, de représentants du Centre d’études techniques et de maintenance biomédicale, ainsi que d’équipes de la direction régionale de la santé et de la circonscription sanitaire de Téboulba.
Cette rencontre a permis de faire le point sur l’état d’avancement du projet et de définir les modalités pratiques de démarrage.
Entièrement financé grâce aux dons des habitants de la région, à hauteur de 2 millions de dinars, ce nouveau centre vise à rapprocher les prestations de soins des patients atteints d’insuffisance rénale chronique dans les délégations de Téboulba, Bekalta et Moknine.
Dans un premier temps, le centre offrira une capacité d’accueil de 12 lits, extensible en fonction des besoins et des ressources disponibles.

Plages interdites à la baignade : Mais à quoi servent ces communiqués ?

28. Juni 2025 um 18:10

Les alertes que lancent différents organismes, ministères ou autres services doivent bien servir à quelque chose

En effet, que ce soit au niveau des questions sanitaires ou du changement de plan de circulation, l’objectif reste le même. Conseiller le citoyen et lui éviter les désagréments d’un blocage qui pourrait lui  faire perdre un temps précieux ou mettre en danger sa santé.

Reste l’application qui est du ressort du citoyen, lequel, par acquit de conscience ou en toute inconscience, se plie ou passe outre ces conseils et recommandations et fait la sourde oreille.

Nous pensons que c’est le cas sur les portions de plage de Raoued où on a constaté que ces consignes ont été ignorées et que tentes, parasols, tables pour services, etc. sont bien là.

Impropres à la baignade  

Les gamins sont dans l’eau et les parents les observent.

Pourtant, vingt-huit plages ont été déclarées impropres à la baignade en raison de la pollution de l’eau dans les gouvernorats de Tunis, Ben Arous, Ariana (embouchure de la Sebkha (Raoued), en face du centre d’élevage de chevaux d’Akrout (Raoued). Lotissements résidentiels : Plage des Pionniers, Quartier des Juges, Canal du Golfe, à 50 mètres au nord du canal du golfe et Bizerte, selon les résultats d’un contrôle de la qualité de l’eau de mer menée en juin par le ministère de la Santé.

Ledit ministère a exhorté la population à éviter la baignade dans ces zones, précisant qu’il avait procédé au contrôle de 539 plages le long du littoral. Cette opération a révélé que 71 % des plages étaient de bonne qualité.

Depuis le 21 mars 2025 dans nos colonnes, nous avions relevé que la plage de Raoued, située dans le gouvernorat de l’Ariana, a été le théâtre d’un incident préoccupant   avec le retour des eaux usées directement rejetées sur le littoral. Face à cette situation, le directeur régional de l’assainissement à l’Ariana, Tahar Belkaid, avait réagi rapidement en ouvrant une enquête administrative pour déterminer les causes de ce dysfonctionnement.

Conforme aux normes sanitaires

Dans une déclaration à la Radio nationale, Belkaid a précisé que des mesures seraient prises pour identifier les responsables et corriger la situation. Il a également assuré que les services techniques de l’Office national de l’assainissement (Onas) étaient intervenus le jour même, pour rétablir l’ordre et assurer que la plage est de nouveau conforme aux normes sanitaires.

Le directeur régional a présenté ses excuses publiques aux habitants de la région, pour le désagrément causé par cet incident, qui, selon lui, a été résolu dans les plus brefs délais.

Eh bien, si l’on parle des mêmes lieux, rien n’a été résolu et cette plage encore vierge plaît énormément avec sa large étendue de sable et la clarté de ses eaux.

N’empêche, les autorités sanitaires trouvent qu’elle est impropre à la baignade. Comment doit-on réagir dans ce cas, alors que des services de secours sont en place, cela suppose qu’on l’a agréée et qu’elle ne manque pas de fans, et des étrangers, qui y viennent en famille ?

Préciser

Un candidat à une journée à la plage ne se promène pas avec un double décamètre et une carte des lieux. Il faudrait que les municipalités concernées posent des pancartes d’interdiction, tout en précisant que les seuls endroits autorisés sont ceux où se trouvent les postes de secours. A tous les points de vue, c’est le meilleur garant d’une baignade en toute sécurité.

Vent fort et mer agitée annoncés pour cette nuit

Von: La Presse
28. Juni 2025 um 18:08

Le ciel sera dégagé cette nuit dans le sud, et peu nuageux dans le nord et le centre du pays, selon un bulletin de suivi publié par l’Institut National de la Météorologie (INM).
Les températures maximales se situeront aux alentours de 23 degrés sur les hauteurs, et entre 26 et 32 degrés ailleurs.
Le vent soufflera du secteur nord dans le nord et le centre, et du secteur est dans le sud. Il sera fort à relativement fort près des côtes, et modéré à l’intérieur du pays.
La mer sera agitée dans la région de Serrat, et très agitée ailleurs.

Amélioration des conditions de vie : Un objectif dont la concrétisation frôle l’utopie

28. Juni 2025 um 18:00

La Presse — Dispose-t-on des moyens stratégiques, institutionnels et logistiques indispensables à l’amélioration des conditions de vie ? Peut-on, réellement, concrétiser cet objectif qui figure parmi les points cruciaux mentionnés noir sur blanc dans le nouveau projet de la Loi de finances ? « L’amélioration des conditions de vie » fera-t-elle enfin l’objet d’un tournant socioéconomique positif, fondé sur le principe de l’équité sociale ou restera-t-elle une simple utopie, véhiculée, couramment, sans pour autant en déceler les traits ?

Il faut dire que la fixation de cet objectif à caractère socioéconomique constitue un grand challenge qui met les parties concernées, notamment les institutions de l’Etat et la société civile, face à de lourdes responsabilités. Loin d’être une expression d’optimisme idyllique, elle est censée mettre à nu toutes les défaillances devenues intrinsèques aux conditions de vie des Tunisiens.

Ces derniers, rappelons-le, ne vivent pas dans les mêmes conditions ; ils ne revendiquent pas les mêmes droits, bien que les droits citoyens d’une même société aient dû être les mêmes, dans le respect infaillible du principe de l’égalité sociale. 

Pour mieux comprendre ce quiproquo et définir clairement les obstacles susceptibles d’enfreindre la réalisation de cet objectif, Abdelsattar Sahbani, sociologue, rappelle, avant toute chose, que dans les années 60 et 70, les objectifs sociologiques convergeaient, tous, vers la promotion de l’Homme; « une promotion qui se traduisait à travers des objectifs bien déterminés, à savoir l’emploi, que l’on voulait décent, la liberté de circulation, l’accès au logement, à la scolarité et à la santé de base », rappelle-t-il. 

Aujourd’hui encore, la promotion de l’Homme semble être freinée par moult obstacles : le chômage, l’autorisation de circuler, la difficulté d’accéder au logement ainsi qu’un enseignement dont la qualité est à discuter et un système de santé qui peine à être performant; autant de points culminants qui en disent long sur les réformes colossales qui urgent…

Le schéma logistique

Cela dit, avant d’envisager la concrétisation de l’amélioration des conditions de vie, le sociologue établit le schéma sociologique et autres, institutionnel, tous deux basiques à toute intervention dans ce sens. « D’un point de vue sociologique, il faudrait cerner la cible. Miserons-nous davantage sur l’individu, sur le cadre groupal ou sur les institutions ? Pour tabler sur l’individu, il faudrait examiner son degré de motivation, sa culture, son esprit participatif, etc.

Le cadre groupal, lui, poursuit M Sahbani, commence par la famille pour atteindre les régions. Quant aux institutions, elles détiennent une double fonction : celle de motivation, et celle de sanction. La première sert la promotion de l’Homme et l’application de la loi ; la deuxième sanctionne ceux qui enfreignent les deux principes précités ».

Le sociologue ne manque pas de rappeler la typologie institutionnelle. En effet, les institutions se répartissent en deux groupes majeurs : les institutions basiques, qui fournissent des services au citoyen, dont les écoles, les hôpitaux, etc., et les institutions chargées des grandes orientations de l’Etat. 

Le hiatus !

Venons-en maintenant à la pratique ! Lorsqu’on envisage d’améliorer les conditions de vie des Tunisiens, il convient de prendre au sérieux deux notions clés marquant la société, à savoir la disparité et les inégalités. Le sociologue met le doigt sur les disparités sociales et régionales de taille qui persistent.

Les citadins n’ont pas les mêmes conditions de vie que les ruraux. Ceux qui vivent dans les régions côtières ne vivent pas les mêmes conditions que ceux qui vivent dans les régions de l’intérieur…  «Qu’est-ce qu’on a fait jusqu’à présent pour rendre cet objectif réel et réaliste dans une société qui souffre d’inégalités ? L’amélioration des conditions de vie serait-elle un objectif fixé pour la consommation collective ?
Rappelons-nous qu’après la Révolution, de grandes inégalités régionales et développementales ont été cernées dans le but de les émousser via des stratégies et des interventions pro-égalitaires, en vain ! Finalement, il y a un hiatus entre les attentes sociales et la dynamique institutionnelle, voire entre le politique et la politique. Caduques, les institutions font de la résistance. On ne peut aucunement passer de l’inégalité et l’égalité en étant munis de lois désuètes et d’institutions dépassées», explique Sahbani. 

Le privé accapare les secteurs stratégiques

Par ailleurs, l’amélioration des conditions de vie s’appuie, immanquablement et inéluctablement, sur les prestations des secteurs stratégiques, notamment la santé, l’enseignement, le transport et l’habitat. « Or, tous ces secteurs sont sortis de la coupole étatique pour être privatisés.

Du coup, on ne peut pas imposer une politique au secteur privé ! Ce dernier a pour devise le but lucratif  qui s’oppose totalement, d’ailleurs, au secteur public. Certes, il est possible de soutenir le secteur privé via des encouragements et une politique incitative, tout au plus. En revanche, c’est au secteur public seul de se plier aux priorités et aux directives nationales », conclut-il.  

Pourquoi : Le coût de l’incompétence

28. Juni 2025 um 17:50

Placer un employé à un poste qui ne correspond pas à ses compétences constitue une perte de temps et nuit à la rentabilité. Un exemple concret illustre bien ce constat : une citoyenne s’est rendue dans une agence de télécommunication pour régler ses dus à l’aide d’un chèque.

Malgré les nouvelles procédures censées simplifier le paiement, le caissier n’a pas su utiliser l’application dédiée et a refusé le chèque, invoquant un prétendu dysfonctionnement technique. La cliente a donc été contrainte de se rendre dans une autre agence, où la même opération a été effectuée en un simple clic.

Ce genre de situation souligne l’importance de recruter des agents compétents, capables d’assurer un service efficace, afin de ne pas faire perdre de temps aux usagers et de garantir une meilleure gestion des ressources publiques.

Coopération scientifique tuniso-suisse : Des projets concrets au service de l’avenir

28. Juni 2025 um 17:41

À l’occasion d’un déjeuner organisé récemment par l’ambassade de Suisse en Tunisie, journalistes et acteurs du monde scientifique tunisien ont pu échanger autour d’un thème porteur d’avenir : la coopération scientifique entre la Tunisie. L’événement, marqué par la présence de l’ambassadeur de Suisse en Tunisie, son excellence M. Josef Renggli, a offert un panorama concret et stimulant de la richesse des projets conjoints entre les deux pays, mais aussi un aperçu des mécanismes de soutien que la Suisse met en place pour renforcer les liens universitaires et scientifiques avec la Tunisie.

Un pays profondément investi dans la recherche

La Suisse n’a pas volé sa réputation de pôle d’excellence scientifique. Avec près de 3,4 % de son produit intérieur brut (PIB) consacré à la recherche et au développement (R&D), elle figure parmi les pays les plus investis dans ce domaine à l’échelle mondiale. Plus remarquable encore : plus des deux tiers de ces dépenses sont assurés par les entreprises privées, preuve de l’intense interaction entre le tissu économique et les institutions de recherche financées par des fonds publics.
Les écoles polytechniques fédérales (comme l’EPFL et l’ETH Zurich), les universités cantonales et les hautes écoles spécialisées constituent l’ossature du système de recherche suisse, reconnu internationalement pour la qualité de ses publications, ses innovations technologiques et ses contributions majeures aux grands défis scientifiques de notre époque.

Une coopération bilatérale soutenue et structurée

Dans ce contexte, la coopération scientifique entre la Suisse et la Tunisie s’est fortement intensifiée ces dernières années. Elle s’appuie sur deux grands programmes phares portés par la Confédération. On cite tout d’abord “Excellence in Africa”, un programme de l’École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL), visant à renforcer les capacités scientifiques et à soutenir les talents sur le continent africain. Il y a aussi “Leading House MENA”. Ce programme bilatéral spécifique, dédié à la région Moyen-Orient et Afrique du Nord, favorise les échanges entre chercheurs, institutions et centres d’innovation.
Ainsi, à travers ces dispositifs, près d’une vingtaine de projets de coopération scientifique ont vu le jour entre la Tunisie et la Suisse. Des projets ancrés dans des thématiques variées, allant des sciences exactes à l’éducation, en passant par l’agriculture, l’environnement, la santé ou encore les sciences sociales.

Des projets tuniso-suisses qui transforment la recherche… et la réalité

La coopération scientifique entre la Tunisie et la Suisse ne se limite pas à des échanges théoriques : elle se matérialise par des projets innovants, ancrés dans les besoins du terrain, portés par des équipes pluridisciplinaires et orientés vers l’impact.
L’un des projets phares est celui du radiomarquage au technétium-99m (Tc-99m) de nanocorps ciblant la ténascine-C, une protéine de la matrice extracellulaire fortement exprimée dans divers tissus cancéreux. Balkiss Bouhaouala-Zahar, chercheuse à l’Institut Pasteur de Tunis, a développé des nanocorps hautement spécifiques contre cette cible, tandis que Martin Behe, au Paul Scherrer Institut (PSI) en Suisse, a mis au point une méthode stable de radiomarquage utilisant le complexe Tc-99m-carbonyle.

Ce partenariat allie savoir-faire tunisien en biotechnologie et expertise suisse en imagerie nucléaire, avec l’objectif de produire un traceur radiopharmaceutique innovant pour des essais précliniques in vitro et in vivo. Un chercheur tunisien séjournera au PSI pour maîtriser la méthode, avant de la transférer en Tunisie pour les phases expérimentales. À terme, ce projet pourrait aboutir à des applications cliniques dans le diagnostic précoce des cancers.

Autre collaboration exemplaire, le projet FOYER – Fostering Self-Competencies in Tunisian Youth Centers, porté par Nada Najjar (Université de Tunis), en partenariat avec la Pädagogische Hochschule Zürich (PH Zürich) représentée par Wiltrud Weidinger et Samir Boulos, ainsi que l’association tunisienne iiDebate fondée par Elyes Guermazi.
Ce projet pilote, mis en œuvre au centre des jeunes de Jdaida (gouvernorat de la Manouba), vise à renforcer les compétences sociales, l’estime de soi et la résilience des jeunes, dans un contexte national marqué par l’instabilité économique et politique. L’intervention repose à la fois sur la formation des éducateurs à la pédagogie des compétences de vie, et sur la mise en place d’ateliers pour les jeunes eux-mêmes. Une étude scientifique accompagne le processus afin d’évaluer l’impact réel et d’adapter le modèle à d’autres centres à l’échelle nationale.
Dans le domaine de l’éducation numérique et de la science ouverte, un consortium international piloté par Barbara Class de l’Université de Genève, en collaboration avec Lilia Cheniti Belcadhi de l’Université de Sousse, a mené un travail remarquable de cartographie des compétences du “chercheur ouvert”. Aux côtés d’universitaires du CERIST (Algérie), de l’Université d’Alexandrie (Égypte) et de l’Université Mohammed V de Rabat (Maroc), ils ont développé un outil numérique open source appelé “Open Scholar Atelier”.

Cet atelier virtuel, conçu comme un outil d’auto-évaluation, permet aux enseignants-chercheurs de mesurer et renforcer leurs compétences en science ouverte, éducation ouverte et engagement communautaire. Ce projet a également permis à une étudiante tunisienne de l’Université de Sousse de réaliser son mémoire d’ingénieur à travers un stage de recherche appliquée, démontrant la dimension formatrice et transnationale du programme.

Dans le domaine des sciences de la Terre, la Tunisie bénéficie d’une collaboration inédite avec l’Institut suisse de spéléologie et de karstologie, porté par Marc Luetscher et Eric Weber, en lien avec l’Office National des Mines (ONM), représenté par Moez Mansoura, Foued Souissi et Maryem Zribi, ainsi que l’Université Northumbria au Royaume-Uni.

Le projet, situé à Djebel Serdj, au cœur d’un réseau spéléologique complexe, consiste à numériser en 3D d’anciennes mines abandonnées grâce à la technologie LiDAR portable. Ces relevés servent plusieurs objectifs dont : préserver un patrimoine géologique méconnu, comprendre la formation des gisements plomb-zinc liés aux systèmes karstiques, prévenir les risques d’effondrement de cavités et évaluer l’impact des activités minières sur la qualité des eaux souterraines.

L’intégration de données historiques et de technologies de pointe permet également de valoriser ce patrimoine auprès du public, en facilitant la médiation scientifique.

Un programme de bourses d’excellence très prisé

En complément de ces initiatives institutionnelles, la Suisse soutient en outre l’émergence de jeunes talents scientifiques en Tunisie. Chaque année, au début du mois d’août, l’ambassade de Suisse à Tunis lance un appel à candidatures pour des bourses d’excellence, destinées aux doctorantes de toutes disciplines.
“La sélection des candidats repose sur la qualité de leurs projets et sur leur capacité à tisser des partenariats avec des universités suisses”, explique Monia Riahi, chargée de la coopération scientifique à l’ambassade. Ces bourses, très sélectives, permettent aux lauréats de mener leur doctorat dans des institutions prestigieuses comme l’EPFL, l’Université de Genève ou encore l’Université de Lausanne.

Par ailleurs, l’un des traits distinctifs de la stratégie suisse est son écosystème intégré de l’innovation, où recherche publique et initiative privée coexistent et coopèrent étroitement. Cette synergie, que la Suisse cherche à partager avec ses partenaires internationaux, permet de transformer les résultats de la recherche en solutions concrètes et en applications technologiques, économiques et sociales.

En Tunisie, cette approche trouve un terrain fertile, grâce à un vivier important de chercheurs, d’ingénieurs, d’enseignants-chercheurs et d’étudiants désireux de s’ouvrir à l’international, de co-construire des projets d’avenir et d’accéder à un réseau de coopération d’excellence.
Ainsi, au-delà des projets en cours, la dynamique engagée entre la Tunisie et la Suisse s’inscrit dans une vision à long terme. L’ambassade de Suisse à Tunis souhaite faire de la coopération scientifique un pilier fort de la relation bilatérale, au même titre que les échanges économiques ou culturels.

Situation en Libye : Appui constant de la Tunisie aux efforts de la Manu

28. Juni 2025 um 17:20

Le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens de l’étranger,  Mohamed Ali Nafti, a reçu hier la vice-secrétaire générale des Nations unies et cheffe de l’équipe de révision stratégique de la mission d’appui des Nations unies en Libye (Manul), Daniela kroslak.

La Presse — D’après un communiqué du département, la réunion a été l’occasion au cours de laquelle le ministre a réitéré l’engagement de la Tunisie à soutenir les efforts de la Mission d’appui des Nations unies en Libye (Manul) pour soutenir le processus politique et parvenir à la stabilité dans ce pays frère conformément à une vision conduisant à une solution durable et globale par consensus de toutes les parties sous les auspices des Nations unies.

Le chef de la diplomatie a également souligné l’importance du rôle joué par l’équipe de révision stratégique dans l’évaluation du mandat de la mission des Nations unies et le suivi de sa réponse aux développements politiques, sécuritaires et humanitaires en Libye afin de proposer les recommandations nécessaires pour renforcer son efficacité sur le terrain.

Le ministre a assuré le responsable onusien de la disponibilité constante de la Tunisie à soutenir tous les efforts diplomatiques pour promouvoir le dialogue et soutenir les efforts de réconciliation entre les différentes parties libyennes et parvenir au consensus souhaité afin d’aboutir à une solution politique libyenne durable qui respecte la souveraineté de ce pays frère et son intégrité territoriale loin de toute ingérence extérieure dans ses affaires intérieures. Cela permettra de consolider les piliers de la sécurité et de la stabilité en Libye et dans la région arabe et africaine.

Pour sa part, Mme Daniela kroslak a apprécié le soutien indéfectible et continu de la Tunisie à la mission des Nations unies en Libye et a exprimé ses profonds remerciements et sa gratitude à la Tunisie pour sa coopération et son soutien aux efforts des Nations unies pour appyuer le processus politique en Libye et parvenir à un règlement politique consensuel et global dans ce pays, tout en prenant en compte  les dimensions sécuritaire, économique, sociale, culturelle et éducative.

Elle a également salué les positions équilibrées, neutres et constructives de la Tunisie quant à la situation en Libye et son rôle important dans le soutien au dialogue, au consensus et aux efforts de réconciliation entre frères libyens à divers niveaux.

Tribune – ONU 80 : «Nos réalisations doivent nous donner l’espoir d’un avenir meilleur»

Von: La Presse
28. Juni 2025 um 17:10

Par S.E. M. Philemon Yang, Président de la 79e session de l’Assemblée générale des Nations unies

Il y a quatre-vingts ans ce mois-ci, la Charte des Nations unies était signée à San Francisco, tournant ainsi la page des décennies de guerre et ouvrant une ère nouvelle, fondée sur l’espoir d’un avenir plus pacifique. Depuis quatre-vingts ans, l’Organisation des Nations unies incarne la plus haute expression de notre aspiration à la coopération internationale, et la réalisation la plus aboutie de notre désir de mettre un terme au «fléau de la guerre». Même dans un monde prédominé par le cynisme, ce jalon mérite d’être salué.

Les Nations unies demeurent la seule organisation en son genre — et la seule à avoir perduré aussi longtemps. Cette longévité est d’autant plus remarquable lorsqu’on considère les circonstances de sa création : une institution née des décombres de, non pas une, mais de deux catastrophes mondiales.  Sa prédécesseuse, la Société des Nations (SDN), était tombée dans le discrédit.

Aucune organisation n’est parfaite ; mais pour reprendre les mots de son deuxième Secrétaire général, Dag Hammarskjöld : les Nations unies n’ont pas été créées pour emmener l’humanité au paradis, mais pour l’empêcher de sombrer en enfer. À cet égard, elles n’ont pas failli.

Nous continuons d’être témoins de scènes de guerre déchirantes — à Gaza, au Soudan, en Ukraine, et ailleurs. La récente escalade entre l’Iran et l’entité sioniste nous rappelle crûment à quel point la paix demeure fragile, en particulier au Moyen-Orient, si prompt à la tension.

Et pourtant, au milieu de cette violence, nous avons réussi à éviter une troisième guerre mondiale. À l’ère nucléaire, c’est là un exploit que nous ne devons jamais considérer comme acquis. C’est un bien précieux qu’il nous faut préserver avec toute notre volonté.

Au cours des huit dernières décennies, une grande partie des avancées humaines porte aussi l’empreinte directe des Nations unies. Rappelons le succès des Objectifs du Millénaire pour le développement, adoptés en 2000 par 189 États membres et plus de vingt organisations internationales, qui ont offert au monde une feuille de route commune.

En 2015, par rapport à 1990, l’extrême pauvreté avait été réduite de plus de la moitié. La mortalité infantile avait baissé de près de 50 %. Et des millions d’enfants — notamment des filles à qui ce droit avait si souvent été refusé— avaient franchi les portes de l’école pour la toute première fois.

À présent, dans notre effort pour réaliser les Objectifs de développement durable (ODD), nous devons nous appuyer sur cet héritage de progrès. Nous devons redoubler d’efforts pour éradiquer la pauvreté et la faim, garantir une couverture santé universelle et produire et consommer de manière durable.

Il est une autre avancée, souvent négligée : le démantèlement des empires coloniaux. Il y a quatre-vingts ans, le colonialisme projetait encore son ombre sur une grande partie du globe. Aujourd’hui, plus de quatre-vingts anciennes colonies d’Asie, d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique ont accédé à l’indépendance et ont rejoint l’Organisation des Nations unies. Cette transition, soutenue et légitimée par l’Organisation, a redéfini l’ordre mondial. Elle fut un triomphe du droit à l’autodétermination, et une affirmation profonde du principe fondateur de la Charte : l’égalité souveraine de tous les États.

Évoluer pour l’avenir

Le monde a profondément changé depuis 1945. Aujourd’hui, l’Organisation est confrontée à une crise de liquidités qui s’aggrave. Malgré la promesse de l’Agenda 2030 pour le développement durable, les progrès sont inégaux. L’égalité des genres continue de nous échapper. Notre engagement à limiter la hausse des températures et à protéger notre planète semble s’éloigner.

Ces reculs ne doivent pas nous inciter à baisser nos ambitions, mais à renforcer notre détermination. L’Organisation des Nations unies a toujours prouvé sa valeur dans les moments de crise. Ses fondateurs avaient vu le visage le plus hideux de l’humanité et avaient répondu non par le désespoir, mais par l’audace. Nous devons puiser dans cet héritage.

L’esprit de San Francisco n’était pas utopique. Il reposait sur une compréhension lucide des enjeux. Il affirmait que, même dans un contexte de profondes divisions, les nations pouvaient choisir la coopération plutôt que le conflit, l’action plutôt que l’apathie.

Nous avons vu cet esprit à l’œuvre en septembre dernier, lorsque les dirigeants du monde se sont réunis à New York pour le Sommet de l’avenir. Au terme de négociations ardues, ils ont adopté, par consensus, le Pacte pour l’avenir et ses annexes — la Déclaration sur les générations futures et le Pacte numérique mondial. Ce faisant, ils se sont engagés à revitaliser le multilatéralisme pour un monde plus complexe, interconnecté et fragile que celui imaginé en 1945.

Cet esprit demeure. Il vit dans la détermination des 193 États membres, dans l’intégrité des fonctionnaires internationaux, et dans la conviction tranquille de ceux qui croient fermement en la promesse de la Charte. Il est porté par l’initiative ONU80 du Secrétaire général, qui nous exhorte à mieux répondre aux besoins de l’humanité, et à envisager l’avenir avec souplesse et espoir.

En célébrant cet anniversaire, nous devons raviver l’appel à l’unité et à la solidarité qui s’éleva de San Francisco il y a quatre-vingts ans.

Nous avons su bâtir un ordre mondial sur les ruines de la guerre. Nous l’avons fait avec vision et urgence. Aujourd’hui encore, nous sommes à un moment décisif. Les risques sont immenses. Mais notre capacité d’agir l’est tout autant.

P.Y.

N.B. : L’opinion émise dans cette tribune n’engage que son auteur. Elle est l’expression d’un point de vue personnel.

Memoires : Anis Ben Haddada – Rafika née Koraïchi

28. Juni 2025 um 17:00

Il y a trente-six ans, le 28 juin 1989, quittait sa famille et ses amis

Anis BEN HADDADA

Toujours présent dans nos cœurs et nos esprits. 

En ce jour anniversaire, sera associé le souvenir de sa mère

Rafika née Koraïchi 

(qui l’a rejoint le 26 avril 2003)

Que tous ceux qui les ont connus et aimés ne les oublient pas et se joignent à nous pour réciter la Fatiha à leur mémoire. 

Ton père, 

tes sœurs Asma, Emna et son époux Mahmoud et son petit-fils Salim

Memoires : Ahmed Fenniche

28. Juni 2025 um 17:00

À la mémoire de mon grand-père

Baba Ahmed 

Ahmed FENNICHE

(28/06/1994 – 28/06/2025)

L’AFFLICTION
Mon cœur se serre, brisé en mille éclats,
Et ma tête explose de mille pourquoi,
Mes larmes aveuglent mon regard perdu
Et mes cris étouffent ma peine abattue,
Je suis baigné dans une tristesse inconnue,
Noyé dans un océan morose, je suis confondu…

LA TOURMENTE
Envahit mes jours et mes sombres nuits,
Que serions-nous sans toi dans nos vies,
Que deviendrions-nous sans toi, à l’infini?
Non, tu ne peux pas partir, tu ne le peux pas,
Tu es éternel, tu es notre alpha et notre oméga…
Qui nous égaierait lors de nos dimanches chocolat
Et qui nous ravirait de ses tours de magie adroits?

LA RAGE
Dans le ventre me dévore,
La hargne de cette vie qui nous arrache ceux qu’on adore,
Tant de questions rôdent dans ma tête,
Sans réponses, ce terrible vide qui s’entête
À envahir mon obscur quotidien
Pour sillonner sur mes nuits sans fin…

LE DOUTE
D’une mémoire qui chancelle,
Dans mes souvenirs qui s’entremêlent
Entre le passé qui berce mon cœur endolori,
Ce présent noirci
Par ton absence
Et un futur sans espérance…

L’ESPÉRANCE
Qui entrouvre ma voie et éclaire ce tunnel,
Un espoir qui illumine mes prunelles,
Penser aux nobles valeurs que tu nous as inculquées
Et être riches de nos dimanches ensoleillés,
Je te revois entouré de tes petits-enfants
À qui tu racontais des fables et tes souvenirs d’antan…

LA VIE
Que tu nous a offerte est un trésor,
Toi, ce grand homme brave, patriote au cœur d’or,
Toi l’aimant, le bon, le beau et le majestueux,
Toi notre Baba, notre père Noël glorieux…
Tu es juste parti te reposer après avoir vécu des moments extraordinaires,
Tu veilles sur nous du haut des cieux, tu es notre lumière…
Repose en paix Baba Ahmed.
Au nom de tous ceux qui t’aiment et te chérissent et qui ne t’oublieront jamais.

Ton petit-fils Mehdi Mahfoudh.

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