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Heute — 25. Juni 2025La Presse de Tunisie

Tribune – 24 Juin 2025, 69e Anniversaire de l’Armée Nationale : Hommage à l’Armée nationale et gloire au soldat tunisien (2e partie)

Nous, les  officiers, appartenant à la 1ère promotion d’officiers de la Tunisie indépendante, la promotion Bourguiba, de retour au pays, début 1958, après avoir terminé notre formation à l’Ecole spéciale militaire inter-armes de  St Cyr Coëtquidan (France), avons été affectés aux unités implantées à la frontière tuniso-algérienne, alors que la guerre d’indépendance de l’Algérie battait son plein depuis 1954, avons eu l’opportunité et le plaisir de commander des soldats du contingent de la classe 58/1 qui, à trois ou quatre ans près, avaient le même âge que nous.

Une grande complicité était née avec ces jeunes soldats et indépendamment du grand respect qu’ils nous portaient, ils étaient très proches de nous et pendant les moments de repos, il nous arrivait de jouer ensemble au foot, et nous prenions ensemble et régulièrement le même repas, ce qui nous rapprochait les uns des autres, et cela était excellent pour le moral et pour le bon accomplissement de la mission. 

J’ai eu la chance de faire partie du groupe d’officiers, composé de sept officiers d’infanterie et d’un officier du génie qui a été désigné pour servir au valeureux 2e bataillon dont le poste de commandement était situé à Aïn Draham  et dirigé par le Commandant Lasmar Bouzaiane et qui couvrait les gouvernorats de Souk Larbaa devenue Jendouba, et du Kef, avec des compagnies implantées à Aïn Draham, à Ghardimaou, à Souk Larbaa (Jendouba), au Kef, à Sakiet Sidi Youssef, à Boujabeur (une mine de plomb désaffectée située à un km de la frontière et à six Km de Kalaat Senane), et un remarquable centre d’instruction à Tabarka.

Celui-ci occupe une très belle caserne qui surplombe la ville et sa plage. Je me souviens que notre Commandant de Bataillon, le Commandant Lasmar Bouzaiane, chef remarquable et très proche de ses hommes, devenu célèbre auprès de l’ONU suite à sa brillante réussite lorsqu’il a commandé une Brigade de Casques Bleus tunisiens au Congo (au Kassai et à Léopoldville) en 1960-61, a, dès notre arrivée au corps, eu l’intelligence et la pédagogie nécessaires pour nous détacher, durant trois mois, au Centre d’Instruction de Tabarka, pour nous permettre, comme il l’avait dit lui-même, de nous familiariser avec le commandement en arabe d’une part et d’autre part avec les cadres sous-officiers que nous côtoyons pour la première fois de notre carrière.

Son idée, ingénieuse, a été très intéressante puisqu’elle nous facilita, énormément la tâche. Je n’oublierai jamais que dans ce centre d’instruction et pour pallier le manque d’armement adéquat, dans les exercices de combat, le tir du fusil mitrailleur ou de la mitrailleuse était remplacé par le sifflet d’arbitre qui, en ronronnant, faisait un bruit représentant le tir des mitrailleuses ! 

Quant à nos amis de l’ALN, l’Armée de libération nationale algérienne, le fait d’être en Tunisie, leur permettait de bénéficier des conditions très favorables pour qu’ils se consacrent entièrement à leur mission sacrée. L’armement, les munitions et tous genres d’équipements militaires commençaient à leur parvenir de l’extrême sud tunisien grâce aux moyens de transport militaires tunisiens du fait de la présence, encore, de certaines troupes françaises dans plusieurs villes tunisiennes (Bizerte, Tunis, Sousse, Sfax, Gabès, Tataouine, Remada, etc.).

Cependant, jamais, ni le gouvernement tunisien, ni les autorités régionales, ni l’Armée ne se sont impliqués dans leurs affaires qu’ils avaient la liberté absolue de mener à leur guise. D’autre part, leurs effectifs augmentaient d’année en année, leur organisation et leur formation s’amélioraient progressivement et à un certain moment, l’ALN, en Tunisie, qui ressemblait à une armée régulière par sa formation, son organisation et surtout par sa discipline, est arrivée à un effectif de près de 25.000 combattants.

Ceci est dû au résultat de l’excellent travail réalisé par feu le Colonel Haouari Boumediene (le futur 2e président de la République algérienne) qui a été désigné, en 1959, chef d’état-major de l’Armée des frontières et qui a eu le courage d’utiliser la douzaine d’officiers algériens (de brillants capitaines pour la plupart) qui ont déserté l’armée française, depuis la France et l’Allemagne mais qui ont été mis à l’écart durant une bonne période.

L’implantation de l’ALN dans les gouvernorats de Jendouba, du Kef et de Kasserine, s’étendant de la région de Tabarka jusqu’au Djebel Chaambi inclus, était conditionnée par le terrain. D’ailleurs, les dizaines de grottes découvertes au Djebel Chaambi, ces dernières années, sont l’œuvre de nos frères algériens pour se protéger du froid et du soleil, en hiver comme en été. La trentaine de positions qu’ils occupaient, du nord au sud, et avec poste de commandement de l’Armée  des frontières à Ghardimaou, étaient comme suit : 

A- Gouvernorat de Jendouba : 1er sous-secteur : région de Tabarka, PC à El Mankoura avec les unités implantées comme suit :

1-El Mankoura, 2-Ain Tacha, 3-Gomd Ezzen, 4-Oued Frour,

2e sous-secteur : région d’Ain Draham, PC à Djebel Dinar avec les Unités implantées comme suit:

5- Djebel Dinar, 6-Djebel Dhelma, 7- Djebel Adissa, 8- Ain Sarouia, 9- Oued Bou Adila,

3e Sous-Secteur : région de Ghardimaou, PC à Ghardimaou avec les unités implantées comme suit: 

10- Ghardimaou, (P.C. de l’état-major de l’Armée des frontières), 11- El Ghorra, 12- El Oummajen, 13- Ain Soltane ( c’était la base du Bataillon dont le chef était le Commandant Chedli Ben Jedid, le futur Président de la République), 14- El Faija, 15- Kalaat el Frass, 16- Les quatre Chemins, 17-Kef el Brel, 18- Chemtou (centre de santé et hôpital de campagne au site archéologique de Chemtou),

B – Gouvernorat du Kef :

19- Bases logistiques au Kef et à Tajerouine,

20- Ecole des cadres à la ferme Beni à 15 Km du Kef et centre d’instruction à Mellègue, et des unités implantées comme suit :

– région de Touiref : 21-Djebel Soudane et Ain Zana,

– région de Sakiet Sidi Youssef : 22-mine de Sakiet, 23- Djebel Koucha (nord est d’Ain Karma),

– région de Tajerouine : 24-Garn Halfaya, 25-Jebel Sidi Ahmed,

– région de Kalaat Essnam : 26-Ain Anègue,

C– Gouvernorat de Kasserine : 

27- Jebel Chaambi, 28- région de Rmila (secteur de Feriana).

La Tunisie, compte tenu de ses positions solidaires avec l’Algérie combattante, et consciente de  l’avenir commun du Maghreb, s’attendait aux réactions violentes de l’armée française d’Algérie, du fait de l’aide qu’elle apportait à l’ALN. En effet, les incursions des troupes françaises ont été fort nombreuses et parfois d’une intensité et d’une violence inimaginables et je citerai, entre autres : 

Le 22 octobre 1956, des troupes françaises ont franchi la frontière tunisienne, ont tenté d’occuper, sans y parvenir,  le poste de police de Ben Gardane pour s’emparer des documents et des dossiers qui s’y trouvaient.  

Le même jour, le 22 octobre 1956, l’armée française d’Algérie s’empara, en plein vol, de l’avion qui transportait du Maroc une délégation algérienne de très haut niveau devant assister au sommet maghrébin de Tunis et composée de Mohamed Boudiaf, d’Ahmed ben Bella, de Houcine Aït Ahmed, de Mohamed Khider et de Mustapha Lachref. 

Le 24 octobre 1956, des soldats français voulant forcer des barrages dressés entre  Aïn Draham et Jendouba par la population pour les empêcher de se déplacer sans autorisation, des accrochages se produisirent et entrainèrent des blessés.

Trois semaines plus tard, et sans demander l’autorisation au gouvernement tunisien, les autorités militaires françaises présentes en Tunisie installèrent des équipements radar sur les hauteurs de Bir Drassen (Cap Bon). Les populations ont protesté et il y eut deux morts et des blessés.

Dans le but d’éviter les frictions et de rapprocher les points de vue des deux gouvernements, la France, en vue de prouver ses bonnes intentions, décide de remettre au gouvernement tunisien la caserne de La Kasbah à Tunis le 21 mars 1957.

Le 31 mai 1957, fuyant les ratissages, les arrestations, les tortures, les assassinats et les massacres, des Algériens, hommes, femmes et enfants, se sont réfugiés en Tunisie. Des unités de l’armée française d’Algérie, pour les en empêcher, les ont poursuivis dans les cheikhats tunisiens des Ouled Mssallem et des Khemairia, dans la région d’Aïn Draham.

L’Armée tunisienne et la Garde nationale tentant de les protéger et leur porter secours se sont trouvées face à face avec elles, et ce fut l’affrontement qui eut pour résultat la mort de neuf membres et la blessure de plusieurs autres du côté des forces de l’ordre tunisiennes ainsi que du côté français.

Monsieur Khemaies Hajri, secrétaire général du ministère des Affaires étrangères, qui se rendait pour examiner la situation des réfugiés algériens en vue d’en rendre compte au HCR ( Haut Commissariat pour les réfugiés à Genève) et qui était, malencontreusement, de passage par là, a été gravement blessé et succomba à ses blessures quelques jours plus tard. Il était accompagné de Monsieur Béji Caïd Essebsi, directeur général de l’Administration régionale au ministère de l’Intérieur.

Début juin 1957, un accrochage à El Hamma de Gabès eut lieu et coûta la vie à deux soldats français. 

Ces  graves incidents eurent pour conséquences l’arrangement proposé par le Gouvernement de M. Bourgès-Maunoury permettant l’évacuation de tout le territoire tunisien, à l’exception de Bizerte, El Aouina, Gafsa, Sfax et Remada. L’application de l’évacuation commença en juillet par Tozeur, Kairouan, Jendouba, Sbeïtla et Le Kef.

Le 1er septembre 1957, une incursion de l’armée française eut lieu du côté de Hydra et s’attaqua à des forces de l’Armée tunisienne et de la Garde nationale qui se portèrent à sa rencontre. 

Le 5 septembre 1957, une incursion de l’A.F. au cheikhat des Khemairia, région d’Ain Draham, a fait deux morts parmi les Tunisiens.

Le 11 septembre 1957, une incursion  de l’A.F. eut lieu dans la région de Kasserine et quatre citoyens tunisiens furent enlevés ; quatre autres  l’ont été à Redeyef.  

Cependant, le commandement de l’armée française à Alger veut aller plus loin; il veut étendre le droit de poursuite, en Tunisie, à une profondeur de 25 km et a préparé le plan d’une « reprise du contrôle temporaire du territoire tunisien ».  Son plan n’a pu être exécuté.

Les 1er et 2 octobre 1957, les troupes françaises d’Algérie soumettent le village de Sakiet Sidi Youssef à des tirs d’artillerie lourde et violent l’espace aérien, usant d’armes automatiques, tuant une jeune fille et blessant une dizaine de civils pour la plupart des enfants.

En vue de détendre l’atmosphère, le gouvernement de Bourgès-Maunoury autorise le transfert aux autorités tunisiennes des casernes d’El Hamma de Gabès, des locaux restant de la caserne Forgemol à Tunis et l’armée française se retire, début décembre des casernes de Médenine, de Tataouine, de Ben Guerdane et de Zarzis.

Cependant, les différents gouvernements français, soucieux de relancer les négociations avec le gouvernement tunisien, ont vu leurs efforts bloqués par l’attitude du commandement militaire français d’Algérie. Celui-ci procéda, le 2 janvier 1958, avec une colonne de vingt blindés, au franchissement de la frontière, du côté de Sendes, dans la région de Redeyef, encercla la localité de Foum el Khanga, procéda à des perquisitions, puis se retira emportant effets et argent trouvés dans le village, enleva dix hommes et en tua trois autres.   

Le 11 janvier 1958, un accrochage très important eut lieu au djebel El Ousta, en Algérie, non loin de Sakiet, entre un élément de l’ALN et un groupe de militaires français. Les résultats ont été terribles : quatorze soldats français tués et quatre faits prisonniers. 

Conscient de la gravité de la situation, le Président Bourguiba soutient que l’engagement s’est produit loin de notre territoire alors que le général Salan met en cause l’entière  responsabilité de la Tunisie qui héberge et aide les combattants algériens et leur permet d’utiliser son territoire comme base de départ. 

 Le Président du Conseil, Felix Gaillard, voulant montrer son énergie et son mécontentement, dépêcha, par avion spécial, le général Buchalet et son chef de cabinet, porteurs d’un message au Président Bourguiba relatif à cet accrochage. Il voulait aussi demander au gouvernement tunisien de mettre fin à l’aide fournie aux combattants algériens d’une part, et d’autre part de libérer les soldats français faits prisonniers par l’ALN.

L’envoi de pareille délégation ayant été considéré, par la Tunisie, comme un ultimatum, Bourguiba refusa de la recevoir. Celle-ci rentra à Paris bredouille. Cette situation envenima davantage les relations entre les deux pays. La presse conservatrice française parle d’affront diplomatique et de  «  nouvelle version des coups d’éventail ».

Non satisfaite de ce revers, la France maintient sa pression, arrête sa coopération financière, suspend les négociations en cours, et rappelle son ambassadeur, M. George Gorse. Comme souvent un malheur n’arrive jamais seul, c’est encore sur la frontière algéro-tunisienne, au djebel Tarf, à l’ouest de Tebessa, que vers la mi-janvier 1958, eut lieu l’un des plus importants accrochages entre des éléments de l’ALN et des unités de l’armée française fortement appuyées par l’aviation et des hélicoptères.

Le bilan était lourd et  catastrophique : des dizaines de soldats français tués, et une grande quantité d’armes légères et collectives récupérée. Cet accrochage eut pour résultat la multiplication de la violation du territoire tunisien par l’aviation française. D’ailleurs, un avion T6 a été touché le 30 janvier 1958 par la D.C.A. (défense contre-avions) tunisienne et a été obligé  de  se poser  en rase campagne en Algérie, non loin des frontières.

De même, un autre avion T6 a été l’objet de  tirs tunisiens dans la région de Sakiet le 7 février 1958. Le 8 février vers 09h00, un autre avion a été gravement atteint par des tirs provenant de l’Armée tunisienne implantée à Sakiet, et a subi d’importants dégâts qui l’obligèrent à se poser en détresse à Tébessa. C’est alors que le général Salan, Commandant en chef en Algérie, donna l’ordre d’attaquer Sakiet Sidi Youssef.

Et l’irréparable eut lieu ce même jour vers 11h00 : plusieurs escadrilles d’avions français d’Algérie ont bombardé, durant une bonne heure, le paisible village de Sakiet Sidi Youssef. Les résultats étaient de près de 100 morts et 400 blessés, tous des civils sans armes ainsi que d’énormes dégâts matériels.      

Les conséquences politico-stratégiques du raid sur Sakiet Sidi Youssef étaient fort importantes :

a- d’abord, il y a eu, du côté tunisien, une mobilisation du front intérieur, une mobilisation de l’opinion française ainsi qu’une mobilisation internationale,

b- ensuite, sur le plan international, la guerre d’Algérie n’est plus, comme la France l’a toujours soutenu, une affaire intérieure française, 

c- enfin, le C.C.E algérien (le Comité de coordination et d’exécution) qui deviendra le 9 septembre 1958 le Gouvernement provisoire de la République Algérienne, exprime sa solidarité totale avec le peuple tunisien et ses dispositions pour mettre ses forces militaires aux côtés des forces tunisiennes afin de défendre l’indépendance tunisienne.

Le bombardement de Sakiet a rendu d’énormes services non seulement à l’Algérie combattante puisqu’il a permis l’internationalisation de «l’affaire algérienne» mais  encore  au raffermissement des relations entre nos deux pays dont le passé, le présent et l’avenir sont communs.  

La Tunisie, profitant, avec beaucoup de subtilité, de cette agression caractérisée, prit les mesures suivantes :

1- une plainte fut déposée auprès du Conseil de sécurité de l’ONU, 

2- une mesure d’interdiction à l’armée française, stationnée en Tunisie, de quitter ses casernements fut prise, 

3- des barrages furent dressés devant toutes les casernes françaises par les jeunes destouriens appartenant au Parti au pouvoir ; ceux-ci étaient munis de gourdins, de bâtons et se relayaient jour et nuit. La population voisine était chargée de leur alimentation et souvent les femmes venaient, tout près d’eux, pousser des youyous pour les encourager ; par ailleurs, ces jeunes étaient appuyés, d’assez près, par des éléments de l’armée placés non loin de là, 

4- la Tunisie demanda officiellement l’évacuation de toutes les troupes françaises stationnées sur son territoire, 

5- une campagne de presse, savamment orchestrée, maintenait la pression sur les troupes françaises d’une part et d’autre part gonflait à bloc notre moral.Cependant, des renseignements dignes de foi nous parvenaient de l’extrême sud tunisien confirmant que les instructions du gouvernement tunisien quant à l’interdiction de mouvement des troupes françaises n’étaient pas appliquées par le Colonel Mollot, commandant la zone saharienne, et ses patrouilles arrivaient même jusqu’à Bir Amir, à mi-chemin entre Remada et Tataouine. Ce comportement a été la cause de la bataille de Remada qui eut lieu le 25 mai 1958 et au cours de laquelle le capitaine Zaier, commandant la compagnie de Tataouine, attaqua, de nuit, en utilisant des mortiers, le casernement de Remada, lui occasionnant d’importants dégâts.

D’autre part, d’anciens résistants dont Mosbah Jarbou3 qui ont, sans coordination avec l’armée, attaqué, en plein jour, la caserne de Remada ont été, sauvagement, éliminés  par les troupes françaises, lors de leur décrochage, ainsi que le directeur de l’école primaire, son épouse et ses enfants.

Le 1er juin 1958, le Général de Gaulle a été investi par l’Assemblée nationale française comme Président du Conseil des ministres. L’une de ses premières actions a été d’assainir la situation avec la Tunisie et le Maroc. Par un accord signé le 17 juin 1958, le général de Gaulle s’engage  que toutes les troupes françaises, encore stationnées en Tunisie, soient évacuées au plus tard le 1er octobre 1958, exception faite de Bizerte. Les Unités sahariennes tunisiennes ont pris alors la relève et s’investirent totalement, malgré leurs faibles moyens, dans ce Sahara majestueux.

 Compte tenu de tous ces évènements et pour y faire face, l’Armée nationale a mis sur pieds d’autres unités, entre 1957 et 1960 : le 4e bataillon d’infanterie à Gafsa commandé par le capitaine Salah Hachani, le 5e bataillon à Bizerte commandé par le commandant Mohamed Kortas, les 6e et 7e bataillons à Tunis, le 8°bataillon au Kef commandé par le commandant Kaddour Ben Othman, les 9e et 10e Bataillon ( commandés par les commandants Mohamed Limam et Ahmed Elabed) mis à la disposition de l’ONU au Congo ainsi que les bataillons des transmissions (commandant Bechir Bouaich), du génie (commandant Bechir Hamza), et du transport (commandant Sadok Ben Mansour). 

Les effectifs de l’Armée qui étaient de 1700 hommes en juin 1956 ont été portés à 10.000 hommes en 1958 et à 30.000 hommes en 1960.              

Notre pays, en seulement quatre ans d’indépendance et grâce à l’immense  stature et prestige du Président Bourguiba, a acquis une notoriété internationale. Fervent défenseur de l’amitié et de l’entente entre les peuples, et grâce à sa diplomatie active et positive qui tend à rapprocher les peuples et renforcer leur solidarité, et à ne jamais intervenir dans les affaires intérieures des autres pays, sa politique était tellement appréciée que l’Organisation des Nations unies n’a pas hésité à nous demander de participer à la mission de maintien de la paix qu’elle a décidée, à la demande du gouvernement congolais, dans ce pays.

Et c’est ainsi que la Tunisie, malgré ses faibles moyens et ses préoccupations à la frontière tuniso-algérienne, participa, en  1960,  à cette mission par l’envoi d’un contingent de deux mille cinq cents hommes commandés par le Colonel  Lasmar  Bouzaiane et qui fut, à la demande du regretté Mongi Slim, le représentant de la Tunisie aux Nations unies et candidat à la Présidence de la 16e Assemblée générale de l’ONU qui allait avoir lieu dans quelques semaines, et qui la présidera, en effet deux mois plus tard, le premier à fouler le sol congolais le 15 juillet 1960 et c’est ce qui s’est passé.

La Brigade tunisienne a été chargée de la province du Kassai où, dès son arrivée, elle a été, aussitôt, déployée sur le terrain. Les villes tenues par nos unités étaient les suivantes : Luluabourg (capitale de la province)-Port Franqui- Mweka- Lac Makamba- Tshikapa- Bakwanga- Gandajika- Luputa et Mwene Ditu.  La mission reçue par la Brigade tunisienne était «d’assurer le maintien de la sécurité et de l’ordre public dans la province du Kassai tout en neutralisant l’ANC (Armée nationale congolaise) en la désarmant ». Cette dernière mission a été accomplie en très peu de temps.

Le Commandement des Forces de l’ONUC a été surpris par la rapidité avec laquelle nous avions accompli la mission qui nous a été confiée et qui était la suivante : pacifier très rapidement cette province, de loin plus vaste que notre pays et y maintenir la paix et la sécurité. C’est pourquoi  le Commandant en Chef des Forces de l’ONU au Congo, le Général Suédois Carl Von Horn, en reconnaissance de l’excellent travail effectué par nos hommes, attribua, au Colonel Lasmar, commandant de la Brigade tunisienne, le surnom prestigieux et symbolique de « Prince du Kassai » ; d’ailleurs, il parle longuement, et en de termes flatteurs, du contingent tunisien et de son chef dans son livre «  Soldering for peace » dont le paragraphe suivant : 

« A Léopoldville, j’avais l’excellente brigade ghanéenne commandée par le général Michel en l’absence d’Alexander. Pendant un certain temps, les deux bataillons tunisiens lui furent subordonnés, mais il y eut des frictions parce que leur chef, le Colonel Lasmar, très décoré, supérieur en tout sauf par le grade, en fut mécontent. Ultérieurement, nous les envoyâmes au Kassai, alors en ébullition dont le premier ministre Albert Kalongi, était sur le point de proclamer l’indépendance.

Le Colonel Lasmar, qui ne portait jamais une de ses nombreuses décorations, pas même un ruban, mais dont on apercevait les cicatrices sur le col ouvert de sa chemise, conduisit ses troupes à Luluabourg, désarma l’A.N.C, et, par ses méthodes fermes mais justes, mérita le titre de « Prince du Kassai ». J’étais très fier de lui et il devint l’un des officiers en qui j’avais le plus confiance. »

C’est aussi l’une des raisons pour lesquelles, devant les problèmes de sécurité qui commençaient à devenir sérieux à Léopoldville, capitale du Congo, le Commandant en Chef des  Forces de l’ONU décida, en octobre 1960, de permuter la Brigade tunisienne avec la Brigade ghanéenne. Il voulait en même temps éloigner la Brigade ghanéenne de Léopoldville, la capitale du Congo ex-belge, pour l’empêcher de s’immiscer davantage dans les affaires congolo-congolaises, le Ghana ayant, dès le départ, pris fait et cause pour le Premier ministre Patrice Lumumba qui a été démis de ses fonctions, arrêté et emprisonné ; s’étant enfui avec certaines complicités, il a été repris et remis à son pire ennemi, le président du Katanga, Moïse Tshombe, qui le fit exécuter aussitôt.     

N.B. : L’opinion émise dans cette tribune n’engage que son auteur. Elle est l’expression d’un point de vue personnel.

Cérémonie du lever du drapeau national à la Kasbah pour le 69ᵉ anniversaire de l’armée nationale

Von: La Presse
25. Juni 2025 um 10:12

Le ministre de la Défense nationale, Khaled Shili, a présidé ce mercredi matin, sur la place de la Kasbah à Tunis, la cérémonie solennelle de lever du drapeau national, à l’occasion de la célébration du 69 anniversaire de la création de l’armée nationale.

Le cérémonial militaire s’est déroulé en présence du gouverneur de Tunis, des membres du Conseil supérieur des armées ainsi que de plusieurs officiers supérieurs et officiers des forces armées.

Des unités issues des trois armées ont pris part à cette cérémonie symbolique, marquant la souveraineté et l’indépendance du pays. D’une durée d’environ une demi-heure, l’événement a été ponctué par une salutation du ministre aux officiers participants, avec des échanges de félicitations à l’occasion de cet anniversaire.

Djerba Slush’D 2025 : Un carrefour d’innovation, d’entrepreneuriat et d’investissement au cœur du sud tunisien

Von: La Presse
25. Juni 2025 um 10:09

L’île de Djerba a accueilli, du 19 au 21 juin, la seconde édition de Djerba Slush’D, confirmant son statut de rendez-vous incontournable de l’innovation, de l’entrepreneuriat et de l’investissement en Afrique. Inspiré du format finlandais Slush, l’événement a su rassembler startups tunisiennes, investisseurs internationaux et institutions engagées.

Avec des centaines de participants venus de toutes les régions de la Tunisie, plus de 120 startups, et plus de 20 investisseurs internationaux, Djerba Slush’D 2025 s’est démarqué comme un véritable catalyseur de rencontres, de dialogues et de nouvelles opportunités.

Le programme s’est articulé autour de trois grands axes thématiques :

  • Investissement & globalisation
  • Croissance verte & innovation durable
  • Entrepreneuriat féminin & inclusion économique

Des panels de haut niveau, des keynotes inspirantes et des workshops pratiques ont rythmé les journées, avec un accent particulier sur les ateliers d’investissement sous des formats immersifs et concrets. Ces workshops ont permis aux entrepreneurs d’approfondir leur stratégie de levée de fonds, leur positionnement marché, et leur vision d’expansion à l’international et en particulier en Afrique.

Djerba Slush’D 2025 a proposé une programmation parallèle riche constituée d’une exposition de 30 startups, des espaces et performances culturelles et créatives, et des sessions de networking.

Un moment fort a également été le Job Fair de Tech216 qui a accueilli une centaine de jeunes talents de la région du sud pour une rencontre avec des entreprises à la recherche de profils dynamiques et motivés, organisé au Centre Elife Djerba de la Fondation Tunisie pour le Développement.

Le centre a aussi accueilli un atelier pratique en intelligence artificielle générative dans le cadre du partenariat de la GIZ Tunisie avec GOMYCODE dans le projet Tatooine qui vise à former dix milles jeunes Tunisiens sur les compétences numériques. 

Djerba Slush’D 2025 est organisé par Westerwelle Startup Haus Tunis et Westerwelle Foundation, sous l’égide du ministère des Technologies de Communication, en partenariat avec le Centre de Transformation Digitale de la GIZ Tunisie soutenu par l’Initiative spéciale « Emploi décent pour une transition juste » – Invest for jobs et mandatée par le Ministère Fédéral Allemand de la Coopération Économique et du Développement BMZ, ainsi que la Caisse des Dépôts et Consignations Tunisie (CDC), Smart Capital, Impact Partner, Smart Tunisian Technoparks (S2T), la Banque Mondiale, l’ambassade de Finlande, Fondation Orange Tunisie, Fondation Friedrich Naumann, Tunisia Investment Authority, et le British Council à travers le projet Maghroum’in.

 

SAM consolide sa position de leader avec une progression record à l’export de +43%

Von: La Presse
25. Juni 2025 um 09:55

La société Atelier du Meuble Intérieurs (SAM) a clôturé l’exercice 2024 avec un total bilan de 28.850.098 DT ainsi qu’un résultat bénéficiaire de 2.671.212 DT. Elle a enregistré un chiffre d’affaires record à l’export, en progression de 43% par rapport à l’exercice précédent, pour s’établir à 1.5 millions de dinars.

L’Assemblée générale ordinaire réunie le 24 juin 2025 à l’hôtel « The Nine Lifestyle Experience », a approuvé les états financiers et décidé la distribution d’un dividende de 0.450 dinar par action, soit 45% du nominal. La mise en paiement en dividende a été fixée au vendredi 29 août 2025.

Par ailleurs, une assemblée générale extraordinaire sera convoquée le mardi 2 septembre 2025, afin de délibérer sur une proposition d’augmentation de capital par incorporation de réserves, à hauteur de 523 448 dinars, par l’émission de 523 448 actions nouvelles. Ces dernières seront attribuées gratuitement aux actionnaires, à raison de huit (8) actions nouvelles pour quatre-vingt-cinq (85) actions anciennes, portant ainsi le capital de 5 561 635 dinars à 6 085 083 dinars. Les nouvelles actions porteront jouissance à partir du 1er janvier 2025.

Lors de son intervention, le directeur général de SAM, Aziz Ben Slimane a salué l’engagement des employés de la société et a remercié les actionnaires et les membres du Conseil d’Administration pour leur confiance « Forte de plus de 40 ans d’expertise dans le domaine de la fabrication, le montage, l’assemblage et la commercialisation de tout genre de meubles et d’articles bureautiques, La société Atelier du Meuble Intérieurs s’est imposée comme un acteur majeur sur les marchés local et international. »

Il a ajouté que « la société poursuivra sa stratégie de croissance solide et durable, en misant sur l’innovation, le savoir-faire, tout en affirmant pleinement son rôle sociétal et citoyen à travers diverses initiatives dans les domaines du sport, de la culture, de la santé et de l’environnement ».

Le fragile cessez-le-feu entre l’entité sioniste et l’Iran semble tenir

Von: La Presse
25. Juni 2025 um 08:43

Le cessez-le-feu négocié par le président américain Donald Trump entre l’Iran et l’entité sioniste semblait tenir mercredi, un jour après que les deux parties ont annoncé la fin de leur confrontation armée.
Chacune a revendiqué la victoire mardi, quarante-huit heures après que les États-Unis ont mené des frappes contre les principaux sites nucléaires iraniens.
L’émissaire de Donald Trump, Steve Witkoff, a déclaré mardi en fin de journée que les discussions entre les États-Unis et l’Iran étaient “prometteuses” et que Washington espérait parvenir à un accord de paix à long terme.
« Nous nous parlons déjà, non seulement directement, mais aussi par l’intermédiaire d’interlocuteurs. Je pense que ces conversations sont prometteuses. Nous espérons que nous pourrons conclure un accord de paix à long terme qui ressuscitera l’Iran », a-t-il déclaré lors d’une interview sur Fox News.
« Il nous appartient maintenant de nous asseoir avec les Iraniens et de parvenir à un accord de paix global, et je suis convaincu que nous y parviendrons », a ajouté Steve Witkoff.
Donald Trump a affirmé dimanche que les frappes américaines avaient “complètement et entièrement anéanti” les principaux sites nucléaires de l’Iran, notamment Fordo, Ispahan et Natanz.
Des sources ont toutefois indiqué mardi à Reuters qu’une analyse préliminaire des services de renseignement américains avait conclu que ces bombardements menés au cours du week-end n’avaient fait que retarder le programme nucléaire de Téhéran de quelques mois.
Selon le Washington Post, citant une source informée du dossier, certaines centrifugeuses seraient restées intactes.
L’administration Trump a déclaré mardi devant le Conseil de sécurité des Nations unies que ses frappes avaient “dégradé” le programme nucléaire iranien.
Le Premier ministre de l’entité sioniste, Benjamin Netanyahu, a déclaré que son pays avait atteint l’objectif de neutraliser la menace nucléaire et balistique iranienne. Dans une vidéo diffusée mardi, il a salué une « victoire historique » qui, selon lui, marquera « des générations ».
Le président iranien, Massoud Pezeshkian, a salué une « grande victoire » de Téhéran dans une guerre qu’il a imputée à l’entité sioniste, et que l’Iran, selon ses propos relayés par la presse officielle, a menée à terme avec succès.
Le conflit entre l’entité sioniste et l’Iran a éclaté vendredi 13 juin à l’aube, lorsque des bombardements sionistes ont visé le haut commandement iranien ainsi que des sites nucléaires de la République islamique. Ces frappes ont causé plusieurs centaines de morts en Iran. En représailles, les missiles tirés par l’Iran ont fait 28 morts dans les territoires occupés.

La Presse avec Tap

La défaite de l’Espérance face à Chelsea met fin à l’aventure en Coupe du Monde des Clubs

25. Juni 2025 um 07:52

Le parcours de l’Espérance Sportive de Tunis en Coupe du Monde des Clubs s’est achevé sur une défaite (0-3) face à Chelsea FC, dans la nuit de Philadelphie. Malgré une résistance honorable en première période, le rêve d’une qualification historique s’est envolé face à une équipe anglaise supérieure.

Une première mi-temps sous pression

Dès l’entame du match, Chelsea a clairement affiché ses intentions. Les Sang et Or, privés de Youcef Belaïli suspendu, ont eu du mal à imposer leur jeu, peinant à créer des occasions franches. La défense tunisienne a été mise à rude épreuve par les assauts répétés des attaquants de Chelsea, et le gardien Bechir Ben Saïd a dû s’employer pour maintenir sa cage inviolée.

Cependant, le scénario s’est emballé juste avant la pause :

  • À la 45e+3, Adarabioyo a ouvert le score d’une tête imparable sur corner, profitant d’un marquage défaillant.
  • Deux minutes plus tard, à la 45e+5, Liam Delap a doublé la mise d’une frappe en lucarne après un dribble.

Ces deux buts coup sur coup ont été un coup de massue pour l’Espérance, soulignant des lacunes défensives face à la vitesse et la technique anglaises.

Une seconde période dominée par Chelsea

Malgré les tentatives de l’entraîneur Maher Kenzari d’insuffler un nouveau souffle avec des remplacements, le milieu de terrain tunisien a été largement dominé, ne parvenant pas à construire des actions dangereuses. Chelsea a continué à exercer une forte pression, manquant même un penalty (annulé par la VAR) et ratant plusieurs occasions.

Finalement, à la 90e+6, George a scellé le score d’un magnifique tir lointain, portant le score à 3-0 et mettant un terme définitif aux espoirs tunisiens.

Une élimination amère mais une expérience formatrice

Cette défaite est certes cruelle, mais elle est le reflet d’une différence de niveau face à une équipe de Premier League. L’absence de Belaïli a pesé lourd, et le milieu de terrain de l’Espérance, habituellement solide, a été dépassé techniquement et physiquement.

Les Sang et Or quittent la compétition la tête haute, avec l’expérience précieuse d’avoir affronté des géants du football comme Flamengo et Chelsea, et avec une victoire symbolique face au Los Angeles FC. Cette participation restera une étape importante dans l’histoire récente du club.

Kaïs Saïed préside la sortie de la 55e promotion des Académies Militaires

Von: La Presse
25. Juni 2025 um 07:25

À l’occasion du 69e anniversaire de la création de l’Armée nationale, le président de la République, Kaïs Saïed, a présidé ce mardi 24 juin la cérémonie de sortie de la 55e promotion des trois académies militaires. L’événement s’est déroulé à Fondouk Jedid, dans le gouvernorat de Nabeul.

Lors de cette cérémonie solennelle, le chef de l’État a échangé avec les parents des diplômés, leur souhaitant succès et réussite pour l’avenir de leurs enfants au service de la nation.

Coupe du Monde des Clubs : L’Espérance de Tunis s’incline (0-3) face à Chelsea et quitte la compétition

Von: La Presse
25. Juni 2025 um 06:57

L’aventure de l’Espérance Sportive de Tunis en Coupe du Monde des Clubs s’achève. Les Sang et Or ont été éliminés après leur défaite (0-3) face à Chelsea FC, lors du match de la 3e journée de la phase de groupes. La rencontre s’est déroulée au Lincoln Financial Field de Philadelphie, dans la nuit de lundi à mardi.

C’est la deuxième défaite pour l’Espérance dans cette compétition, après leur revers initial face aux Brésiliens du CR Flamengo (0-2). Malgré un beau succès (1-0) contre le Los Angeles FC lors de la 2e journée, cela n’aura pas suffi.

Dans l’autre match du groupe D, le CR Flamengo et le Los Angeles FC ont fait match nul (1-1).

L’Espérance de Tunis termine ainsi 3e de son groupe avec 3 points, devant le Los Angeles FC (1 point). Les deux équipes sont éliminées. Le CR Flamengo (7 points) et Chelsea FC (6 points) se qualifient pour les huitièmes de finale.

Gestern — 24. Juni 2025La Presse de Tunisie

Alger : la Tunisie partage son expérience en protection sociale au Forum arabe pour l’égalité

Von: La Presse
24. Juni 2025 um 20:58

La Tunisie franchit un nouveau cap dans la lutte contre l’exploitation de la main-d’œuvre avec la promulgation d’une loi interdisant la sous-traitance dans les secteurs public et privé, et réformant le cadre juridique des contrats de travail, a annoncé mardi le ministre des Affaires sociales, Issam Lahmar, lors du quatrième Forum arabe pour l’égalité, organisé à Alger.

S’exprimant lors d’une session consacrée à la protection sociale dans le secteur informel, organisée par la Commission économique et sociale des Nations unies pour l’Asie occidentale (CESAO), le ministre a souligné que cette nouvelle législation criminalise la sous-traitance abusive et interdit le recours aux contrats à durée déterminée (CDD), à l’exception des emplois saisonniers.

Issam Lahmar a présenté également deux décrets-lois récents adoptés par le gouvernement tunisien :

Le premier porte sur le régime de sécurité sociale des ouvrières agricoles, et prévoit une prise en charge des cotisations sociales par l’État durant les trois premières années d’activité, sous condition d’adhésion à la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS).

Le second concerne la création des entreprises communautaires, un dispositif visant à encourager l’auto-emploi et à promouvoir l’entrepreneuriat féminin dans des activités traditionnelles ou innovantes.

Ces mesures s’inscrivent dans une stratégie nationale de lutte contre l’économie informelle, de protection des travailleurs vulnérables, et de promotion de la justice sociale et de l’égalité des chances.

Le Forum, ouvert par le Premier ministre algérien Nadir Larbaoui, a rassemblé plusieurs ministres arabes, experts internationaux, et représentants d’organisations régionales, témoignant de l’importance croissante de la protection sociale comme levier de développement inclusif dans le monde arabe.

Tunisie : lancement d’un pacte de compétitivité pour l’industrie aéronautique

Von: La Presse
24. Juni 2025 um 20:55

La cheffe de cabinet du ministère de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, Afef Chachi, a annoncé mardi à Sousse le lancement de l’élaboration d’un pacte de compétitivité dédié à l’industrie des composants aéronautiques en Tunisie, à l’image de celui déjà mis en place pour le secteur des composants automobiles.

Intervenant lors de la 2ᵉ édition des rencontres sectorielles du Centre technique des industries mécaniques et électriques (CETIME), organisée au pôle technologique Novation City, Chachi a indiqué que ce pacte vise à établir une vision stratégique intégrée pour le développement des filières aéronautique et automobile, considérées comme prioritaires dans la stratégie nationale de l’industrie et de l’innovation.

Elle a appelé à renforcer les partenariats nationaux et internationaux, et à accélérer la transition vers une industrie intelligente fondée sur la recherche, le développement et l’innovation, dans le but de créer des opportunités d’emploi à forte valeur ajoutée.

Selon les données présentées, le secteur des industries mécaniques et électriques représente 46 % des exportations tunisiennes, avec environ 48 entreprises opérant dans la fabrication de composants aéronautiques, générant plus de 7 000 emplois. Ce segment a vu son chiffre d’affaires multiplié par 15 en dix ans.

Le secteur des composants automobiles affiche également une croissance notable, avec plus de 195 entreprises, dont 140 totalement exportatrices, et des exportations estimées à 3,1 milliards d’euros en 2024, soit une hausse de 16 % par rapport à 2023.

Afef Chachi a réaffirmé l’engagement du ministère à accompagner les industriels et à favoriser un climat propice à l’investissement, notamment à travers un dialogue renforcé avec les professionnels du secteur.

La rencontre a rassemblé de nombreux acteurs publics et privés, ainsi que des investisseurs, start-ups et représentants de groupements professionnels. Plusieurs ateliers de travail ont été consacrés à l’identification des besoins du secteur, à la mise en place de projets communs entre PME, grandes entreprises, centres de recherche et institutions publiques, et à la création de services innovants adaptés aux mutations technologiques.

Le CETIME, fondé en 1982, dispose de 15 laboratoires techniques, dont 13 accrédités selon la norme ISO 17025, spécialisés dans les essais, les analyses, la métrologie, l’énergie et la mécatronique.

L’Iran annonce 606 martyrs après les frappes de l’entité sioniste de

Von: La Presse
24. Juni 2025 um 20:53

Le ministre iranien de la Santé, Mohammad Reza Zafarghandi, a déclaré mardi que 606 personnes sont tombées en martyrs et 5 332 autres ont été blessées à la suite de l’agression menée par l’entité sioniste contre l’Iran.

Il a décrit les dernières 24 heures comme ayant été le théâtre des « attaques et agressions les plus horribles » perpétrées par l’entité sioniste depuis le début de son offensive, lancée le 13 juin. Selon lui, rien que sur la dernière journée, 104 martyrs et 1 342 blessés sont à déplorer.

L’Iran a réaffirmé son engagement à cesser ses frappes de riposte contre l’entité sioniste, à condition que cette dernière mette un terme définitif à son agression. Cette déclaration fait écho aux informations diffusées par plusieurs médias et sur les réseaux sociaux, faisant état d’un cessez-le-feu entre l’Iran et l’entité sioniste, annoncé lundi soir par le président américain Donald Trump.

Trump furieux après une frappe de l’entité sioniste près de Téhéran

Von: La Presse
24. Juni 2025 um 20:47

L’entité sioniste a bombardé, mardi, une cible située près de Téhéran, provoquant la colère du président américain Donald Trump, quelques heures seulement après l’entrée en vigueur d’un cessez-le-feu censé mettre un terme à douze jours de confrontation armée avec l’Iran.

Donald Trump a ensuite fait savoir que, sur ses instructions, l’entité sioniste avait annulé d’autres frappes prévues sur le territoire iranien, afin de préserver l’accord de trêve.

Selon deux témoins joints par téléphone à Téhéran, deux fortes explosions ont été entendues mardi soir dans la capitale iranienne.

Le président américain a déclaré que l’entité sioniste allait cesser ses attaques contre l’Iran, après avoir exprimé plus tôt, dans la journée, sa frustration et sa colère envers son allié sioniste.

“Tous les avions feront demi-tour et rentreront chez eux. Personne ne sera blessé, le cessez-le-feu est en vigueur”, a écrit Donald Trump sur sa plateforme Truth Social.

Ce cessez-le-feu, annoncé dans la nuit par Donald Trump et publiquement accepté par les deux parties, devait entrer en vigueur dans la matinée de mardi. Toutefois, aussi bien l’entité sioniste que l’Iran ont rapidement dénoncé des violations de la trêve.

Réactions arabes à l’accord de cessez-le-feu entre l’entité sioniste et l’Iran

Von: La Presse
24. Juni 2025 um 20:41

Plusieurs pays arabes ont salué, mardi, l’annonce faite par le président américain, Donald Trump, d’un accord de cessez-le-feu entre l’entité sioniste et l’Iran, après douze jours d’escalade militaire entre les deux parties.

Ainsi, le Royaume d’Arabie saoudite s’est félicité de cette annonce, tout en saluant les efforts déployés pour apaiser les tensions. Dans un communiqué, le ministère saoudien des Affaires étrangères a exprimé l’espoir de voir toutes les parties s’engager dans une dynamique de désescalade et s’abstenir de recourir à la force, estimant que cet accord est susceptible de rétablir la sécurité et la stabilité dans la région.

De son côté, l’Égypte a souligné que cette annonce marque « un développement majeur » dans les efforts visant à contenir l’escalade régionale, notant que l’accord devrait constituer un « tournant » vers la fin des affrontements militaires entre l’entité sioniste et l’Iran.

Dans un communiqué, la diplomatie égyptienne a affirmé que cette mesure représente une véritable opportunité pour mettre fin aux hostilités, tout en favorisant un climat propice à la reprise des efforts politiques et diplomatiques.

Par ailleurs, les Émirats arabes unis ont réaffirmé leur position en faveur de la retenue, des solutions politiques et du dialogue, appelant à épargner à la région de nouveaux conflits susceptibles d’entraver son développement et de menacer la sécurité de ses peuples. Ils ont également réitéré leur engagement à œuvrer avec leurs partenaires régionaux et internationaux pour jeter les bases d’une paix durable et promouvoir la sécurité, la stabilité et le développement, tant au niveau régional qu’international.

À Ramallah, la présidence palestinienne s’est félicitée de l’accord et des efforts visant à désamorcer le conflit, soulignant qu’il constitue une étape importante vers le rétablissement de la sécurité et le renforcement de la stabilité régionale par des voies diplomatiques et dans le respect de la légalité internationale.

Le Royaume de Jordanie a également accueilli favorablement l’annonce du cessez-le-feu, qu’il considère comme un moyen efficace de réduire l’escalade grave que connaît la région. Dans un communiqué, le porte-parole du ministère jordanien des Affaires étrangères a insisté sur la nécessité de respecter pleinement l’accord, afin de préserver la région d’une nouvelle détérioration, et de privilégier le dialogue et la diplomatie pour résoudre les crises, conformément au droit international et à la Charte des Nations Unies.

Le Royaume de Bahreïn s’est également félicité de l’accord de cessez-le-feu total et global entre l’Iran et l’entité sioniste, le qualifiant d’évolution positive susceptible de mettre fin à la guerre et de favoriser, par conséquent, la paix et la stabilité dans la région.

Le président américain a annoncé, lundi, que l’entité sioniste et l’Iran étaient parvenues à un « cessez-le-feu total », destiné à déboucher sur « la fin officielle » du conflit entre les deux parties.

Tozeur et Tamaghza relancent leurs hôtels fermés

Von: La Presse
24. Juni 2025 um 20:06

Le commissariat régional du tourisme au gouvernorat de Tozeur a annoncé que les travaux de réhabilitation de deux unités touristiques fermées à Tozeur et Tamaghza, acquises par une société d’investissement, ont enregistré une progression notable.

La réouverture des deux établissements est prévue pour la fin de la saison estivale et le début de la saison hivernale, selon le commissaire régional au tourisme, Adel Sbita.

Cette remise en exploitation contribuera à augmenter la capacité d’hébergement dans la région, confrontée à une insuffisance d’accueil pendant les périodes de forte affluence, notamment en décembre et janvier, a-t-il précisé.

Il a ajouté que les préparatifs en cours concernent la saison estivale et se poursuivront sans interruption jusqu’à la saison hivernale.

Les services du commissariat régional, en coordination avec les municipalités touristiques, participent à la mise en œuvre de campagnes de nettoyage financées par le Fonds de protection des zones touristiques (FPZT), ainsi qu’à l’acquisition de matériel destiné à l’entretien de l’environnement au profit des municipalités de Tozeur et Tamaghza.

Des équipes d’inspection touristique mènent également des campagnes de contrôle dans les unités et zones touristiques tout au long de la saison estivale, couvrant divers sites et circuits, notamment le circuit touristique de Tozeur.

Par ailleurs, les dunes de sable ont récemment été dégagées de la route menant au site d’Ong Jmal, et des projets d’aménagement environnemental sont en cours au profit de plusieurs municipalités.

Selon le commissaire régional, le secteur affiche des indicateurs quantitatifs et qualitatifs positifs. Durant la période allant du 1er janvier au 10 juin 2025, le nombre d’arrivées a augmenté de 10 % et les nuitées de 10,3 % par rapport à la même période de l’année précédente.

Il a précisé que la période actuelle correspond à une phase de transition marquée par un ralentissement de l’activité touristique, en attendant une reprise prévue en juillet et août avec l’arrivée de touristes en provenance des zones balnéaires (Hammamet, Sousse, Mahdia, Djerba), qui font généralement escale à Tozeur pour une nuit, contribuant à dynamiser les hôtels et l’économie locale.

 

Tunisie-Égypte : Vers une coopération renforcée pour l’approvisionnement médical

Von: La Presse
24. Juni 2025 um 19:57

L’examen des moyens de promouvoir la coopération entre la Tunisie et l’Égypte afin de garantir l’approvisionnement en médicaments et en équipements médicaux a été au centre d’un entretien, mardi au Caire, entre le ministre de la Santé, Mustapha Ferjani, et le président du comité égyptien d’achat unifié, Hichem Stit.

Les deux parties ont passé en revue les opportunités de collaboration dans les secteurs de l’importation et de la distribution. Elles ont convenu de former une équipe conjointe chargée d’établir la liste des médicaments et équipements à acquérir en priorité auprès de fournisseurs étrangers, dans le but de renforcer la souveraineté sanitaire et de réduire les coûts, selon un communiqué du ministère de la Santé.

Cet entretien s’est tenu en marge de la participation du ministre tunisien à la 4ᵉ édition du salon et congrès médical africain Africa Health ExCon, qui se déroule du 24 au 27 juin 2025 au Caire.

Le GITAS et le GIFAS signent un partenariat pour une chaîne logistique aéronautique intégrée

Von: La Presse
24. Juni 2025 um 19:51

Le Groupement des Industries Tunisiennes Aéronautiques et Spatiales (GITAS) et le Groupement des Industries Françaises Aéronautiques et Spatiales (GIFAS) ont signé un mémorandum d’entente (MoU) stratégique dans le secteur aéronautique, a annoncé mardi la Chambre de commerce et d’industrie tuniso-française (CCITF).

Conclu à l’occasion du Salon international de l’aéronautique et de l’espace « Le Bourget », qui s’est tenu du 16 au 22 juin à Paris, cet accord vise à accélérer le développement de la chaîne logistique aéronautique franco-tunisienne à travers plusieurs axes structurants.

Parmi ces axes figurent le déploiement du programme « AeroExcellence », dédié à la montée en compétences et à la performance industrielle, ainsi que la mise en œuvre du programme « Air Cyber » pour renforcer la cybersécurité au sein des chaînes de valeur aéronautiques, précise la CCITF.

Un autre axe concerne le développement de la formation professionnelle et universitaire, afin de mieux répondre aux besoins croissants en compétences et en main-d’œuvre qualifiée. L’accord ambitionne de renforcer la compétitivité, la résilience et l’intégration régionale de la filière aéronautique.

« Ce mémorandum d’entente s’inscrit dans un contexte de forte dynamique industrielle. La France est aujourd’hui le principal investisseur aéronautique en Tunisie, et les entreprises françaises présentes sur le territoire tunisien poursuivent leur croissance pour accompagner les augmentations de cadences des grands donneurs d’ordres », souligne la même source.

Accord de principe pour l’introduction de BNA Assurances sur le marché principal

Von: La Presse
24. Juni 2025 um 19:48

Le Conseil d’administration de la Bourse de Tunis, réuni le 24 juin 2025, a donné son accord de principe à l’admission des actions de la société BNA Assurances sur le marché principal de la Cote de la Bourse.

L’introduction en Bourse reste toutefois conditionnée à l’obtention du visa du Conseil du marché financier, a précisé la Bourse de Tunis, mardi.

BNA Assurances, anciennement connue sous le nom AMI Assurances, a été fondée en 2003 à la suite du transfert du portefeuille de la société coopérative d’assurance et de réassurance Ittihad.

L’assureur a exercé sous forme mutualiste jusqu’à fin 2013, année à partir de laquelle il s’est transformé en société anonyme.

Présente sur l’ensemble du territoire tunisien, BNA Assurances dispose aujourd’hui de l’un des réseaux les plus étendus du secteur, avec 120 agences et points de vente.

Kaïs Saïed : “L’armée tunisienne, un rempart indéfectible au service de la nation”

Von: La Presse
24. Juni 2025 um 19:45

Le président de la République, Kaïs Saïed, chef suprême des forces armées, a affirmé que l’armée nationale tunisienne constitue un rempart indéfectible face à tous les dangers.

Il a souligné que ce rempart se dresse contre le terrorisme, la contrebande, la migration irrégulière ainsi que toute tentative de porter atteinte à la souveraineté du pays.

Dans l’ordre du jour adressé aux officiers, sous-officiers et soldats, à l’occasion du 69e anniversaire de la création de l’Armée nationale, et en présence du ministre de la Défense nationale, de membres du Conseil supérieur des forces armées et de hauts responsables militaires, le président a rappelé que l’armée ne se limite pas à son rôle sécuritaire. Elle représente également un appui constant aux forces de sécurité dans divers domaines.

Il a salué la contribution des militaires à la sécurisation des élections et des examens, à la lutte contre les incendies et aux missions de secours.

Le président a aussi mis en avant le rôle du génie militaire dans la réalisation de nombreux projets en un temps record, citant notamment celui de “Rjim Maâtoug”, qui a permis de transformer des zones arides en espaces verts.

Il a estimé que cet événement ne suffit pas à résumer toutes les épopées réalisées par les forces armées en temps de paix, des actions gravées dans la mémoire de chaque citoyen fier de son appartenance à la Tunisie.

Rendant hommage à tous les martyrs de la patrie, le chef de l’État a salué la détermination des soldats et officiers blessés, qui poursuivent leur mission de protection et de combat.

Dans ce contexte, il a évoqué la Fondation Fidaa et l’amendement de la loi qui la régit, soulignant l’attachement des Tunisiens à leurs martyrs et à leurs familles. Il a également insisté sur la nécessité de renforcer les capacités de l’armée par de nouvelles lois et le développement de l’industrie militaire nationale, précisant que certains textes législatifs sont déjà prêts tandis que d’autres sont en cours de finalisation.

Par ailleurs, le président a rappelé l’engagement régulier des forces armées tunisiennes dans les opérations de maintien de la paix dans le monde, et ce depuis le début des années 1960.

« La patrie est la responsabilité de nous tous. Elle est notre maison, notre rempart, notre espoir et notre avenir. Elle représente le plus haut degré d’honneur », a-t-il conclu.

Mondial des clubs – EST- Chelsea : Rêver les yeux grands ouverts…

24. Juni 2025 um 19:20

Même s’ils seront privés de Youssef Belaïli, les « Sang et Or » affronteront les redoutables Anglais de Chelsea, déterminés à jouer leurs chances jusqu’au bout avec l’espoir de décrocher leur billet pour les huitièmes de finale.

La Presse —Les « Sang et Or » ont quitté hier leur camp de base à Détroit pour regagner Philadelphie où ils ont effectué leur dernière séance d’entraînement en prévision de l’explication contre Chelsea, demain à 2h00 du matin (HT) au stade Lincoln Financial Field qui a abrité leur première rencontre du Mondial des clubs contre Flamengo.

Une confrontation directe dans la perspective de se qualifier deuxièmes du Groupe D aux huitièmes de finale de la Coupe du monde des clubs. Pour rappel, l’Espérance et Chelsea ont le même nombre de points, trois. Sauf que Chelsea pointe à la deuxième place à la faveur du goal difference, zéro contre moins un pour l’EST. 

On y croit…

Mohamed Amine Ben Hmida affrontera confiant l’explication contre Chelsea : « Nous affronterons Chelsea avec pour but de nous qualifier aux huitièmes de finale. Chaque match a sa vérité. Chaque adversaire a ses points forts et ses faiblesses. Mes camarades et moi-même sommes déterminés à nous qualifier pour les huitièmes de finale ». 

Dans le même état d’esprit, le message du capitaine « sang et or » ne peut que motiver ses coéquipiers : « Nous avons abordé, unis, les deux premiers matchs. Nous disputerons le troisième match contre Chelsea aussi solidaires que déterminés à donner le meilleur de nous-mêmes. A l’Espérance, nous visons toujours plus haut », affirme Yassine Meriah.  

Pour les « Sang et Or », staff technique, joueurs, comme supporters, la nuit de mardi à mercredi sera très longue. Il faudra veiller jusqu’à l’aube avec l’espoir qu’à la première lueur du soleil de la journée de mercredi, la joie explosera sur les gradins du Lincoln Financial Field du côté des supporters de l’Espérance. 

Ceci dit, en l’absence de Youssef Belaïli, le coach « sang et or » a une bonne marge de manœuvre. Abdramane Konaté, comme milieu offensif derrière Rodrigo Rodrigues, Yan Sasse et Elias Mokwana pour animer les couloirs, constitue une première option. C’est peut-être la meilleure pour aborder au mieux le match. Ceci dit, d’autres solutions de rechange s’offrent à Maher Kanzari. Chiheb Jebali et Mohamed Wael Derbali pour maintenir équilibré l’entrejeu, défensivement et offensivement avec une transition rapide du jeu. 

Une chose est sûre : les joueurs de l’Espérance qui fouleront demain matin la pelouse du stade Lincoln Financial Field, d’entrée ou en cours de jeu, auront un rendez-vous avec l’histoire. Ce n’est pas tous les jours qu’on dispute la Coupe du monde des clubs. 

Mohamed Amine Ben Hmida et ses coéquipiers ont cette chance inouïe de rêver les yeux grands ouverts et, qui sait, écrire en lettres d’or une nouvelle page de l’histoire de l’Espérance de Tunis. Le rêve est toujours permis. L’essentiel est de livrer une copie parfaite et même s’il faudrait quitter le Mondial des clubs, autant que ce soit fait la tête haute. 

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