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Heute — 30. Mai 2025La Presse de Tunisie

Un nouveau siège pour le Tribunal de première instance de Tunis 2

Von: La Presse
30. Mai 2025 um 21:17

Le ministère de la Justice a annoncé ce vendredi que le nouveau siège du Tribunal de première instance de Tunis 2 ouvrira ses portes lundi prochain et commencera à fournir ses services aux justiciables.
Le nouveau siège est situé au 12, rue 4657, Zahrouni, cité Bougatfa 2087, en face de l’ancien emplacement du Tribunal de première instance de Tunis 2.

Baket-Coupe de Tunisie : L’US Monastir sacrée pour la 6e fois de son histoire

Von: La Presse
30. Mai 2025 um 21:12

L’Union sportive monastirienne a remporté la coupe de Tunisie de basket-ball, 2024-2025, en s’imposant en finale devant le Club africain 75-68, vendredi, à la salle omnisports de Radès.
Les usémistes ont ainsi pris leur revanche sur leur adversaire du jour qui les a détrôné, la semaine dernière du titre de champion de Tunisie.
Il s’agit là, du 6e titre en coupe de Tunisie pour la formation de la capitale du Ribat, déjà sacrée en 2000, 2020, 2021, 2022 et 2023.
Plus tôt dans l’après-midi, l’ASF Jammel avait été sacrée chez les dames devant le Club sportif sfaxien 50-43.

Tunisie : une centrale solaire de 100 MW bientôt prête à Sbikha

Von: La Presse
30. Mai 2025 um 21:08

Le secrétaire d’État auprès de la ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, chargé de la transition énergétique, Wael Chouchane, a affirmé que la centrale solaire de Sbikha, dans le gouvernorat de Kairouan, sera prête d’ici la fin de l’année 2025.
Dans une déclaration à l’agence TAP, vendredi, Chouchane a indiqué que l’avancement des travaux dépasse actuellement les 60 %.
D’une capacité de 100 mégawatts, ce projet représente un investissement de près de 250 millions de dinars. Il s’inscrit parmi les projets pilotes visant à renforcer la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique national, réduire la dépendance aux énergies fossiles, promouvoir le développement durable, encourager l’investissement local et créer de nouveaux emplois dans les secteurs de l’ingénierie, de la construction et de la maintenance.
Le projet s’intègre dans la stratégie nationale de l’énergie. Il devrait générer plus de 400 postes d’emploi et permettre, après sa mise en exploitation prévue en 2025, de réduire les dépenses annuelles de production d’électricité et de gaz naturel d’environ 50 millions de dinars.
De son côté, le directeur général de la société KSB, chargée de la mise en œuvre du projet, Sahbi Amara, a précisé que l’installation s’étend sur une superficie de 200 hectares et comprendra 221 000 panneaux solaires. À ce jour, 10 % des panneaux ont déjà été posés.
Bien que la société responsable de l’exécution soit chinoise, 95 % de la main-d’œuvre mobilisée est tunisienne, dont 60 % issue de la région (Metbassta, Sbikha et Alem). Selon la même source, la centrale devrait alimenter environ 43 000 foyers.
La concession du projet a été attribuée à la société émiratie Amea Power, spécialisée dans les investissements en énergies alternatives et renouvelables. Présente dans 20 pays, elle a remporté l’appel d’offres international lancé en 2019 par le ministère de l’Industrie, de l’Énergie et des Mines.
Les travaux ont officiellement démarré en mai 2024. Ce projet vise à diversifier les sources d’énergie, à développer les énergies propres et à maîtriser les technologies solaires, dans le cadre de la transition énergétique de la Tunisie.
La centrale solaire de Sbikha est le premier projet d’une série visant une capacité totale de 500 mégawatts, approuvée dans le cadre du système de concession dans cinq gouvernorats : Tataouine (200 MW), Tozeur (50 MW), Sidi Bouzid (50 MW), Kairouan (100 MW) et Gafsa (100 MW).

Marwa Bouzayani remporte le 3000 m steeple au meeting Szewińska avec un record

Von: La Presse
30. Mai 2025 um 21:05

L’athlète tunisienne Marwa Bouzayani a remporté ce vendredi l’épreuve du 3000 mètres steeple dames lors du meeting Irena Szewińska en Pologne, inscrit au calendrier du circuit continental de la Ligue de diamant d’athlétisme.
La Tunisienne s’est imposée avec un chrono de 9 min 14 s 90, établissant au passage un nouveau record du meeting. Elle a devancé nettement la Française Flavie Renouard (2ᵉ en 9 min 21 s 50) et l’Australienne Cara Feain-Ryan (3ᵉ en 9 min 22 s 01).
Ce meeting polonais, qui rend hommage à la légendaire sprinteuse Irena Szewińska, figure parmi les rendez-vous majeurs du circuit continental.

La Banque centrale maintient son taux directeur à 7,50 % et réaffirme sa vigilance face à l’inflation

Von: La Presse
30. Mai 2025 um 21:02

Le Conseil d’administration de la Banque centrale de Tunisie (BCT) a décidé, vendredi, de maintenir inchangé son taux directeur à 7,50 %.
Dans un communiqué publié à l’issue de sa réunion tenue le même jour, la BCT a estimé qu’il est nécessaire de consolider le processus désinflationniste en cours et de ramener l’inflation à sa moyenne de long terme, malgré l’apaisement observé ces derniers mois.
Le Conseil a passé en revue la conjoncture économique et financière récente, tant au niveau national qu’international, ainsi que l’évolution de l’inflation qui, bien qu’en repli en avril 2025, demeure au-dessus de sa moyenne historique.
Sur le plan national, après avoir enregistré une hausse graduelle, la croissance économique a ralenti au premier trimestre 2025, s’établissant à 1,6 % en glissement annuel, contre 2,4 % au trimestre précédent. Néanmoins, la production industrielle a renoué avec la croissance après plusieurs trimestres de baisse, soutenue par la reprise des activités de construction et la bonne performance des industries agroalimentaires.
S’agissant du secteur extérieur, le Conseil a noté un creusement du déficit commercial (FOB-CAF), qui a atteint 7 294 millions de dinars fin avril 2025, contre 4 735 millions un an auparavant. Ce creusement s’explique par une accélération des importations et un repli des exportations, pesant ainsi sur la balance des paiements.
Par conséquent, le déficit courant s’est élargi à 3 260 millions de dinars (soit 1,8 % du PIB) à fin avril 2025, contre 1 074 millions (0,6 % du PIB) un an plus tôt, et ce malgré la bonne tenue des recettes touristiques et des revenus de travail.
Les réserves en devises se sont établies à 22,7 milliards de dinars (soit 98 jours d’importation) au 29 mai 2025, contre 27,3 milliards (121 jours) à fin 2024.
Le taux de change du dinar s’est, quant à lui, relativement bien comporté face aux principales devises, contribuant au maintien du processus désinflationniste.
En ce qui concerne les prix à la consommation, l’inflation est repartie à la baisse en avril 2025, s’établissant à 5,6 %, après avoir atteint 5,9 % en mars, une hausse attribuée notamment à la demande accrue durant le mois de Ramadan.
Cette détente est principalement liée à la décélération de l’inflation sous-jacente, mesurée par l’indice des prix hors produits alimentaires frais et produits à prix administrés, qui est passée de 5,2 % en mars à 4,8 % en avril.
La baisse des tensions extérieures sur les prix, conjuguée aux effets différés des précédentes mesures de politique monétaire, a favorisé la poursuite du processus désinflationniste.
Sur le plan international, le Conseil a souligné un recul quasi généralisé des prix des principaux produits alimentaires de base, des matières premières et de l’énergie, ce qui continue de soutenir la tendance désinflationniste.
Par ailleurs, la croissance mondiale a fait preuve de résilience au premier trimestre 2025, malgré une incertitude accrue liée aux récentes décisions sur les tarifs douaniers et aux tensions commerciales entre les principales puissances économiques.

Éducation : l’Observatoire tunisien de l’économie réclame 15 % des dépenses publiques

Von: La Presse
30. Mai 2025 um 19:31

L’Observatoire tunisien de l’économie (ATE) appelle à placer l’éducation en tête des priorités nationales, en consacrant au ministère de l’Éducation un budget représentant au moins 15 % des dépenses de l’État pour l’année 2026.
L’objectif est de renforcer les capacités du ministère à accroître les investissements, améliorer les infrastructures et la qualité de l’enseignement, tout en assurant un meilleur avenir pour les générations futures.
Cet appel urgent intervient alors que le ministère des Finances a entamé cette semaine l’élaboration du projet de loi de finances 2026, conformément au calendrier en vigueur. Cette démarche coïncide avec une quasi-absence de participation du secteur privé et financier dans le soutien aux infrastructures des établissements scolaires.
Le ministère des Finances devrait adresser, avant le 31 mai 2025, une correspondance aux différents ministères afin de fixer le plafond des budgets proposés pour chacun d’eux.
Dans une note publiée en début de semaine, intitulée « Lever le plafond du budget de l’éducation : mettons l’éducation au premier rang dans la loi de finances 2026 », l’ATE souligne que la part dédiée à l’éducation dans les dépenses publiques ne cesse de reculer, passant de 15,5 % en 2020 à 13,2 % en 2024.
Et ce, alors que l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco) recommande d’y consacrer entre 15 % et 20 % des dépenses publiques.
Par ailleurs, la part de l’éducation dans le budget total de l’État a chuté à 10,2 % en 2024, révélant une baisse préoccupante de l’engagement de l’État envers ce secteur stratégique, notamment entre 2021 et 2024.
Aucun programme de rénovation des infrastructures scolaires ni de soutien au développement des établissements publics n’a été communiqué, malgré les incidents survenus dans certains établissements.
Il convient de rappeler que la cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzri, a tenu en avril une réunion avec le gouverneur de la Banque centrale, Fethi Zouhair Nouri, le président du Conseil bancaire et financier, Néji Ghandri, ainsi que les directeurs généraux des trois banques publiques. Elle les a exhortés à renforcer le rôle du secteur bancaire dans la réalisation de projets publics structurants.
Ces dernières années, plusieurs grandes entreprises, banques et groupes économiques ont annoncé l’adoption de programmes de responsabilité sociétale des entreprises (RSE), avec des actions ciblées au service de la société, notamment en faveur des Objectifs de développement durable (ODD). Ces initiatives incluent également un appui à de grands projets économiques, mais doivent, selon l’ATE, s’orienter davantage vers des urgences sociales telles que l’éducation et la santé.
La RSE a été intégrée dans le système juridique tunisien par la loi n° 35 de 2018, en date du 11 juin 2018.

L’équipe de Tunisie poursuit son stage à Tabarka : Le groupe s’installe !

30. Mai 2025 um 19:30

Comme à chaque rassemblement, l’arrivée des joueurs se fait par vagues. Jusque-là, le groupe prend le temps de s’installer. La préparation, proprement dite, n’a pas encore commencé.

La Presse — Les « Aigles de Carthage » sont à pied d’œuvre à Tabarka où ils sont en stage depuis lundi dernier. Un rassemblement qui se poursuivra jusqu’à après-demain avant qu’ils ne regagnent Tunis. Un retour à Tunis qui se fera la veille du premier match amical au programme de cette fenêtre Fifa du mois de juin, ce lundi face au Burkina Faso à partir de 18h30 à Radès.

Depuis que l’équipe nationale a pris ses quartiers à Tabarka, l’arrivée des joueurs se fait progressivement. Mardi, Montassar Talbi, Alaa Ghram et Ali Abdi ont rallié le lieu de retraite de la sélection à Tabarka.

Mercredi, une nouvelle vague de joueurs a rejoint le rassemblement de l’équipe nationale, à savoir Ferjani Sassi, Anis Ben Slimane, Hannibal Mejbri, Youssef Snana et Sebastian  Tounekti. 

Sans les joueurs du Stade Tunisien

Jusque-là, le groupe s’installe et la préparation proprement dite n’a pas encore commencé. A partir d’aujourd’hui, il faut s’attendre à ce que le sélectionneur national axe une bonne partie de la séance d’entraînement sur le volet tactique avec des exercices d’application des plans de jeu à adopter lundi contre le Burkina Faso. Il est bon de savoir que les convoqués évoluant en championnat national sont à la disposition du sélectionneur national depuis le début du stage. Ceci dit, le trio du Stade Tunisien convoqué par Sami Trabelsi, en l’occurrence Khaled Ayari-Marouane Sahraoui-Sami Hlel, ne sera à sa disposition qu’à partir de dimanche soir, juste après la finale de la Coupe de Tunisie contre l’EST. 

Sur ce trio, deux joueurs feront dimanche soir leurs premiers pas en équipe de Tunisie, à savoir Khalil Ayari et Marouane Sahraoui. Ces derniers devront attendre vendredi prochain pour aspirer à faire leur première apparition sous les couleurs nationales à l’occasion du deuxième match amical qui aura lieu à Fès contre le Maroc à partir de 20h30. 

Pour rappel, un deuxième test est prévu lors du séjour de notre sélection nationale au Maroc et qui clôturera, d’ailleurs, ce rassemblement du mois de juin. La Tunisie affrontera la Zambie qui a remplacé la Guinée, et ce, le 10 juin à Casablanca à 20h00. 

Pour les joueurs convoqués lors de cette fenêtre Fifa, les revenants comme ceux qui ont signé leur première convocation, ce rassemblement du mois de juin est l’occasion de s’affirmer afin de faire partie de la liste élargie  qui aura à disputer successivement à la fin de l’année la Coupe arabe de la Fifa  et la CAN.

USBG – Afouane Gharbi partant : Pour quelle raison ?

30. Mai 2025 um 19:30

Auteur d’un maintien inespéré, l’entraîneur n’a pas eu de vis-à-vis ni de cadre adéquat pour continuer. La valse des entraîneurs à l’USBG est vraiment étrange.

La Presse —L’Union sportive de Ben Guerdane a annoncé, via sa page facebook officielle, que l’entraineur Afouane Gharbi ne sera plus à la tête de son équipe première de football. Dans son communiqué, le club a salué le travail et les efforts accomplis par le technicien depuis son arrivée à la barre technique il y a tout juste deux mois.

Si c’est ainsi, pourquoi alors se séparer d’un entraîneur qui a réussi, malgré le peu de moyens et la mauvaise qualité de l’effectif à sa disposition, la délicate mission de maintien en ligue 1 ? Cette valse des entraîneurs à l’USBG est bizarre : un entraîneur débarque pour un, deux mois puis il prend le départ à l’image de Khecharem et Maâlej.

C’est pour le moins que l’on puisse dire ridicule. Qu’est-ce qu’on peut reprocher alors à Gharbi ? A moins qu’il soit lui-même qui a voulu quitter pour des raisons personnelles, il n’y a pas de raisons valables pour le justifier. 4 entraîneurs en une même saison, cela veut dire que ceux qui dirigent ce club n’ont aucune conscience de ce qu’ils font.

Certains évoquent la lourde défaite en coupe face à l’EST et les reproches faites à Gharbi pour certains choix de joueurs, mais ce grief reste peu plausible vu la supériorité de l’EST. Il semble bien que le flou au niveau du comité directeur et le vide qu’il y a avec le départ de maints joueurs prêtés ou en fin de contrat, aurait poussé Afouane Gharbi à éviter de se retrouver dans l’impasse et sans les moyens de faire une préparation sérieuse. D’ailleurs, la dernière saison, c’était le même scénario avec une préparation tardive et des problèmes d’argent et d’effectif qui auraient pu coûter la relégation.  

Biens domaniaux : un nouveau mécanisme d’échelonnement pour les dettes des exploitants

Von: La Presse
30. Mai 2025 um 19:28

Les ministères des Finances, des Domaines de l’État et des Affaires foncières, ainsi que de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche, ont annoncé la possibilité d’échelonner la dette due par les exploitants des biens de l’État.
Pour bénéficier de cette mesure, les intéressés doivent soumettre une demande écrite et motivée au receveur des finances du territoire compétent, après coordination avec les services régionaux du ministère des Domaines de l’État et des Affaires foncières. Cette demande peut être déposée indépendamment de l’expiration du contrat de location, à condition que le montant du remboursement mensuel prévu dans le tableau d’amortissement soit au moins égal à celui du loyer mensuel annuel.
Selon un communiqué conjoint publié le vendredi 30 mai 2025, cet échéancier constitue une facilité de paiement et une mesure de souplesse dans le règlement des dettes, sans pour autant être une régularisation de ces dernières.
Le communiqué précise également que le comité régional permanent de coordination entre les structures concernées par la collecte des recettes de l’État se réunira périodiquement, chaque trimestre ou chaque fois que nécessaire, sur convocation du trésorier régional. Ce comité est chargé d’examiner les difficultés rencontrées dans le recouvrement des redevances dues sur les biens de l’État, ainsi que de favoriser l’échange d’informations et de données entre les services concernés.
Les ministères ont précisé que cette décision vise à valoriser le rôle économique des biens fonciers domaniaux, à soutenir les projets publics et à préserver la pérennité des entreprises économiques ainsi que les emplois.

Helvetic Airways relie à nouveau la Suisse à la Tunisie

Von: La Presse
30. Mai 2025 um 19:27

Une liaison aérienne directe a été inaugurée vendredi entre l’aéroport international Habib Bourguiba de Monastir et celui de Berne, capitale de la Suisse, via un vol opéré par la compagnie helvétique Helvetic Airways.
Ce premier vol a permis le transport d’environ 82 touristes suisses, accompagnés d’une délégation de journalistes représentant plusieurs médias suisses.
Dans une déclaration à l’Agence TAP, la directrice générale de TAV Tunisie — société turque concessionnaire des aéroports de Monastir et d’Enfidha — a indiqué que ce vol marque le lancement officiel d’une desserte hebdomadaire directe entre Monastir et Berne, une première depuis de nombreuses années. Ce projet, mené en partenariat avec une agence de voyages suisse, vise à promouvoir les atouts touristiques de la Tunisie auprès du marché helvétique et à diversifier l’offre de connectivité aérienne.
De son côté, le directeur exécutif de Helvetic Airways, Tobias Pogorevc, s’est félicité de cette avancée stratégique. « Il s’agit d’un moment important pour notre compagnie. Nous sommes heureux de relier à nouveau la Suisse à la Tunisie via un vol direct. Monastir dispose d’un potentiel touristique considérable et nous croyons fermement en l’attractivité de cette destination », a-t-il affirmé.
Le directeur commercial de Star Airlines Services, Kamel Fanter, a également salué cette ouverture de ligne, qu’il considère comme un levier de relance pour le secteur touristique national. Selon lui, cette initiative contribuera à renforcer la visibilité de l’aéroport de Monastir sur l’échiquier du transport aérien international. Il a souligné que les préparatifs de cette opération ont été amorcés plusieurs mois auparavant et que les démarches entreprises ont permis de mobiliser plusieurs partenaires suisses, ouvrant la voie à d’éventuelles collaborations avec d’autres compagnies aériennes.
Cette liaison hebdomadaire contribuera, jusqu’au mois d’octobre prochain, à stimuler significativement le tourisme à Monastir et à Djerba, a estimé Hakim Chemam, Directeur Général de Stars Airlines Services, représentant Helvetic Airways en Tunisie. Il a également évoqué la participation de sa société au sommet de l’IATA (Association internationale du transport aérien), tenu en mai à Nairobi, au Kenya. Cette présence a permis d’établir des contacts prometteurs avec plusieurs compagnies aériennes et agences de voyages, notamment issues des pays du Sud, élargissant ainsi les perspectives de coopération à l’échelle internationale.

Tripartite sur la Libye : la Tunisie attendue au Caire aux côtés de l’Égypte et de l’Algérie

Von: La Presse
30. Mai 2025 um 19:22

La Tunisie prendra part, samedi au Caire, à la réunion consultative tripartite consacrée aux derniers développements en Libye.
Elle y sera représentée par le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Mohamed Ali Nafti.
Cette réunion sera l’occasion d’examiner les évolutions récentes en Libye ainsi que les efforts déployés par les pays voisins — à savoir la Tunisie, l’Égypte et l’Algérie — en coordination avec la Mission des Nations unies en Libye (MANUL), pour continuer à soutenir et encourager le dialogue inter-libyen.
Il s’agira également de discuter des moyens permettant de « favoriser une solution politique consensuelle entre les frères libyens, afin de renforcer les piliers de la sécurité, de la stabilité et du développement en Libye, sous les auspices et avec le soutien des Nations unies », indique le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué publié vendredi.
Participeront également à cette réunion le ministre égyptien des Affaires étrangères, de l’Émigration et des Expatriés, Badr Abdelatty, ainsi que le ministre d’État, ministre algérien des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l’étranger et des Affaires africaines, Ahmed Attaf.

Natation – Jaouadi s’illustre au « Mare Nostrum 2025 » : Un beau prélude

30. Mai 2025 um 19:20

Jaouadi, Rahmouni, en premier lieu,  se préparent sérieusement pour le mondial de Singapour.

La Presse — Une médaille d’argent au 800m nage libre,  l’or du 400m NL à Barcelone, puis du bronze au Canet-en-Roussillon, Ahmed Jaouadi a encore brillé lors sur 1.500 m NL lors de cette 3e étape du « Mare Nostrum 2025 » en  bassin  de 50m. Il s’est en effet adjugé le bronze en réalisant le chrono de 15’02”53.

De son côté, le jeune espoir Rami Rahmouni  poursuit son bonhomme de chemin. Il s’est classé à la  4e place de la même épreuve avec un temps égal à 15’10”31. Cet espoir pourra montrer l’étendue de son savoir-faire, lors des prochains championnats de France dans lesquels il est engagé avec son Club.

Deuxième journée de l’étape de Cannet en Roussillon du circuit Mare Nostrum.

Belhassen Ben Miled a remporté la course du 200 m papillon en 2’01’’77. Ce jeune progresse et semble s’engager sur une voie qui lui permettra de prétendre à un nouveau statut. La natation tunisienne dispose en l’état actuel des choses de deux nageurs crédibles sur cette distance. Trois lorsque Hafnaoui aura purgé son injuste sanction.

Ces compétitions, auxquels participent les nageurs tunisiens sous la férule de Philippe Lucas,  précédent justement les Championnats de France qui auront lieu du 14 au 19 juin et les Championnats du monde  fixés du  27 juillet au  3 août 2025 à Singapour. De toutes les façons, ces performances ont été réalisées alors que nos nageurs sont, à notre connaissance, en pleine  préparation. Les temps enregistrés sont, donc tout simplement un moyen de situer l’avancement du programme global mis au point pour le Mondial, qui constitue l’objectif majeur.

La logistique doit suivre

Les Championnats de France sont également importants. Objectifs intermédiaires, ils réuniront assurément une belle brochette de grands champions étant  donné qu’au sein des programmes conçus pour une arrivée au summum de la forme, il y a des étapes qui fournissent des indications importantes, avant la période d’affûtage. Là, où on travaille les particularités observées lors de ces tests de très bonne intensité. Un plongeon de départ, une coulée, un virage, des moulinets à parfaire, etc. qui comptent et permettent souvent de faire la différence.

Les semaines et les mois passent vite. Nos nageurs sont entre de bonnes mains, certes, mais cela ne suffit pas. La logistique, à partir de leurs responsables directs, doit suivre. La FTN, assise entre deux chaises, sera-t-elle utile et aura-t-elle les moyens pour coordonner et assurer la quiétude morale et matérielle de ces jeunes champions en puissance? De toutes les manières, logiquement, c’est au niveau du ministère de la Jeunesse et des Sports et du Cnot que l’on doit agir, veiller, protéger de concert ces éléments d’élite pour éviter des complications porteuses d’échecs et de regrets.

El Seed : De Gabès… et le monde à portée de main !

Von: Alya HAMZA
30. Mai 2025 um 19:10

Dans la sérénité de l’oliveraie, El Seed prépare de grands projets : une fresque géante sur douze ou treize étages dans le 13 ième, à Paris,en réplique à la fameuse fresque de Obey « Liberté, égalité, fraternité». Il ouvre un nouvel espace en Arabie saoudite. Et il sort un livre en Italie.

La Presse — A Gabès, Faouzi Khlifi, plus connu sous le célèbre nom de El Seed, est un homme heureux. Au milieu des oliviers centenaires que planta son arrière grand- père, il mène la vie simple et fruste des agriculteurs du lieu, se passionne pour la récolte de l’année, presse son huile, et retrouve ses réflexes d’artiste pour offrir à cette huile le plus beau des flacons, signé et numéroté, œuvre d’art qui s’arrache à prix d’or.

Fier de son cru, il réunissait famille et amis pour le goûter à grands renforts de tabouna, et nous expliquait la jolie idée d’associer huile et œuvre d’art, se proposant d’éditer chaque année un flacon d’artiste. Et si lui signait le premier, il avait invité l’artiste marocain Hassan Hajjaj, déjà séduit, à dessiner le second. Hassan Hajjaj, quant à lui, était totalement immergé dans cette oliveraie, exposant une magnifique collection de photos réalisées et exposées sur place, au milieu des arbres, en une étonnante installation.

Mais l’oléiculteur éveillé en lui a incité El Seed à allier son art à la vie dans l’oliveraie. C’est ainsi qu’il est en train de préparer une résidence d’artiste qui recevra trois fois par an quatre artistes contemporains dont un Tunisien pour chaque session. Ceux-ci seront invités à passer deux mois à Gabès, rencontrer les gens du cru, travailler, exposer peut-être…

«Gabès a changé ma vie. J’y viens le plus souvent possible, et je souhaite qu’on en parle, qu’on y vienne, qu’on la découvre. J’essaye de créer des événements. C’est ainsi que j’ai invité le photographe marocain Hassan Hajjaj qui y a fait des photos magnifiques, le sculpteur portugais Vhils qui, lui aussi d’une famille d’agriculteurs, s’est cru au Portugal. Nous allons d’ailleurs réaliser une collaboration artistique : lui sculptera le portrait de mon père cependant que je peindrai sur une fresque celui de son grand-père.   

En fait, je crois que tous les oliviers du monde parlent le même langage et que l’agriculteur a pour mission de le traduire. Vhils signera, d’ailleurs, la troisième édition de flacons.»

A Gabès, dans la sérénité de l’oliveraie, El Seed prépare de grands projets : une fresque géante sur douze ou treize étages dans le 13e, à Paris,en réplique à la fameuse fresque de Obey «Liberté, égalité, fraternité». Il ouvre un nouvel espace en Arabie saoudite. Et il sort un livre en Italie.

Mais, bien sûr, le projet de ses rêves, c’est à Gabès qu’il souhaite le réaliser : «Je voudrais ouvrir un musée d’art contemporain à Gabès. Ce qui ferait de Gabès, où personne ne vient, une vraie destination artistique». Quand il disait que Gabès avait changé sa vie, El Seed avait raison.

Culture – Archéologie : Et si Palmyre et son gardien martyr nous inspiraient…

Gardien de mémoire et martyr de la culture, Khaled Assaâd incarne l’amour absolu du patrimoine. Son sacrifice à Palmyre, joyau syrien menacé, nous invite à repenser notre propre rapport à l’histoire et à ces trésors silencieux que nous laissons, ici, s’effacer dans l’indifférence. Et si son exemple nous réveillait enfin ?

La Presse — Khaled Assaâd, archéologue syrien de renommée internationale, est devenu un symbole de résistance culturelle et de dévotion patrimoniale. Né en 1932 à Palmyre, l’antique Tadmor, il a consacré plus de cinquante ans de sa vie à l’étude, à la préservation et à la mise en valeur de ce site exceptionnel, joyau de l’histoire syrienne et carrefour des civilisations gréco-romaines, perses et arabes. Mais ô combien sont divers et précieux nos sites et monuments historiques qui souffrent l’inertie si ce n’est l’abandon !

L’âme de Tadmor

Tadmor, connue mondialement sous son nom gréco-romain Palmyre, est bien plus qu’un site archéologique : c’est une mémoire vivante du passé, un pont entre l’Orient et l’Occident. Khaled Assaâd en était l’âme. Directeur des Antiquités de Palmyre pendant près de quarante ans (de 1963 à 2003), il n’était pas simplement un conservateur des ruines : il en était le poète, le protecteur, le traducteur passionné du langage des pierres.

Sous sa direction, Palmyre a connu une importante campagne de fouilles, de restaurations et d’études. Il a participé à la redécouverte de trésors comme le Temple de Bêl, les tombeaux-tours, ou encore l’allée monumentale bordée de colonnes corinthiennes. Grâce à ses efforts, le monde a pu admirer la grandeur passée de Tadmor, ville caravanière du désert syrien, et comprendre son rôle dans l’histoire de la Méditerranée antique.

Une passion jusqu’au sacrifice

En 2015, alors que Tadmor tombait aux mains de Daech, Khaled Assaâd refusait de fuir. Malgré les menaces, malgré les pressions, il choisit de rester sur place, fidèle à sa ville natale et à son engagement envers le patrimoine de l’humanité. A 82 ans, il est arrêté, torturé puis exécuté publiquement par les djihadistes pour avoir, selon eux, protégé des trésors «païens». Son corps fut suspendu à une colonne antique qu’il avait jadis restaurée.

Sa mort tragique a ému le monde entier et a fait de lui un martyr de la culture. Par son courage, Khaled Assaâd a incarné cette idée fondamentale que l’héritage des civilisations ne peut être détruit par la violence, que la mémoire des pierres est plus forte que la barbarie.

L’amour comme acte de résistance

L’amour de Khaled Assaâd pour Tadmor n’était pas sentimental ; il était un acte de résistance. Il croyait que préserver les vestiges du passé, c’était sauvegarder l’identité d’un peuple, la dignité d’un pays, et le dialogue entre les cultures. A travers ses écrits, ses conférences et ses travaux archéologiques, il a transmis une vision profondément humaniste de l’histoire: celle d’un monde lié par les échanges, les idées, et les œuvres.

Khaled Assaâd n’est plus, mais Tadmor lui survit. Grâce à lui, la cité du désert ne parle pas seulement aux archéologues, mais à tous ceux qui croient en la beauté, au savoir, et à la paix entre les peuples.

En Tunisie, on a la Cité antique de Carthage, le Musée d’El Jem, le site de Dougga, Sufetula et Ksar Lemsa entre autres, sauf que leur silence et celui de nos archéologues interpellent et intriguent.

Et si Tadmor et son ange martyr nous inspiraient…

Kairouan – Rencontre Nationale de la créativité littéraire et artistique : Des plumes et des prix

30. Mai 2025 um 18:50

La Presse — La 19e édition de la Rencontre nationale de la créativité littéraire et artistique a été clôturée, le 25 mai, par Mehdi Maâtallah, Commissaire régional à la culture, en présence d’un grand nombre de participants d’Algérie, de Syrie, de Jendouba, de Tozeur, de Gafsa, de Kasserine, de Béja, de Kairouan, de Sidi Bouzid, de Mahdia, de Monastir et de Sfax. Et c’est la troupe musicale «Trio Stars», composée de Yasmine et Inès Boulejfen et Mohamed Alouini, qui a eu l’honneur d’assurer une représentation musicale répondant à tous les goûts, à savoir des chansons orientales, occidentales et même du malouf, cette musique d’inspiration arabo-andalouse et qui est à base de violons orientaux, de flûtes, de luths (ouds) et de cithares.

Ensuite, Khmaïs Mssabli, directeur du complexe culturel Assad Ibn Fourat, a remis les prix aux meilleurs participants. Ainsi, l’atelier de la poésie, présidé par Ahmed Chaker Ben Dhia et Saïd Salek, a décerné le premier prix à Mohamed Gulen Ayadi, le 2e prix à Bassem Dhahri et le 3e prix à Faouzi Mansouri.

Quant à l’atelier du récit, animé par Younès Soltan et Najiba Hamrouni, il a décerné le premier prix à Hassen Jebri, le 2e prix à Yamer Ahmed Haoudi et le 3e prix à Najet Nawar.

Enfin le 3e atelier de la critique littéraire et artistique, animé par Moez Ouhaïbi et Khaled Harrabi, a décerné le 2e prix à Olfa Hedly et le 3e prix à Himden Jbili, mais pas de premier prix, faute de critique à la hauteur…

Notons que les plus jeunes participants à cette rencontre sont les sœurs Isslem Nassri et Hiba Allah Nassri (8 et 10 ans), originaires de Sidi Bouzid, et qui ont obtenu des prix d’encouragement pour leurs poèmes pleins de lyrisme et d’images novatrices.

« Call Center Tragedy » ce soir au 4e art : Ausculter les voix brisées d’une génération

30. Mai 2025 um 18:40

La pièce s’annonce comme un temps fort de la saison théâtrale, un miroir tendu à la société tunisienne contemporaine, traversée par ses silences, ses désillusions, mais aussi par la volonté inébranlable de réinventer le réel. Il semble que le tandem Halim Messaoudi-Nizar Saïdi fonctionne bien ! 

La Presse —Le Théâtre national tunisien présente au public une création poignante et contemporaine : «Call Center Tragedy», une pièce écrite et dramaturgiquement conçue par Abdelhalim Messaoudi, mise en scène par Nizar Saïdi, et produite dans le cadre du Jeune Théâtre national 2025. La première aura lieu, samedi 31 mai 2025 à 19h00, à la Salle du 4e Art-Tunis. 

Dans un espace froid et impersonnel, un centre d’appels, des personnages, interprétés par une distribution talentueuse (Hamouda Ben Hassine, Assala Kouass, Anis Kammoun, Thaweb Idoudi, Helmi Khalifi, Meriem Toumi, Mohamed Arafet Guizani, Hasna Gannem), sont confrontés à leurs existences fragmentées. Chacun porte en lui un passé douloureux, un présent instable et le fardeau d’un avenir incertain.

À travers une mise en scène qui s’annonce sobre et incisive, Nizar Saïdi donne chair à ces figures errantes, marquées par l’attente, le silence et l’effacement. Le décor du centre d’appels devient le théâtre d’un questionnement existentiel : comment raconter son histoire quand la parole est confisquée ? Comment renaître de ses ruines quand l’espoir semble relégué aux marges ? «Call Center Tragedy» ne se contente pas de montrer : elle interroge.

Peut-on rompre avec la fatalité, avec cette «prophétie» d’un avenir répété, figé dans la douleur ? La pièce devient un cri, une tentative de briser le silence imposé à toute une génération «née dans le doute et nourrie au vide», héritière d’un trouble historique et identitaire. «Call Center Tragedy» s’annonce comme un temps fort de la saison théâtrale, un miroir tendu à la société tunisienne contemporaine, traversée par ses silences, ses désillusions, mais aussi par la volonté inébranlable de réinventer le réel.

Karima Kim lauréate du Prix Ibn Khaldoun 2025 ( Corée du sud) : La Muqaddima franchit l’Asie

30. Mai 2025 um 18:30

La traduction coréenne de la Muqaddima «ouvre de nouveaux horizons pour le dialogue entre l’Asie de l’Est et le Monde arabe».

«Bien plus qu’un simple ouvrage historique, la «Muqaddima» constitue un véritable projet intellectuel, offrant une lecture globale des dynamiques urbaines, des structures de pouvoir et des mutations sociales», a déclaré la Sud-Coréenne Karima Kim, lauréate du Prix Ibn Khaldoun 2025 — catégorie «International» — pour sa traduction de l’œuvre magistrale d’Ibn Khaldoun en langue coréenne.

La professeure s’exprimait lors de la cérémonie de remise du Prix Ibn Khaldoun, organisée mardi au Centre des Arts, de la Culture et des Lettres, Ksar Saïd à Tunis. L’événement, placé sous l’égide de la Chaire Icesco «Ibn Khaldoun pour la culture et le patrimoine», en partenariat avec l’Association Med 21, a mis en lumière les efforts visant à promouvoir la recherche dans les sciences humaines. Le jury, présidé par l’historien Abdelhamid Larguèche et composé de Latifa Lakhdar et Faouzi Mahfoudh, a également décerné deux autres distinctions : le prix «Méditerranée» au Franco-Marocain, Mehdi Ghouirgate, et le prix «Pays d’accueil» au Tunisien Moncef M’halla.

Deux prix honorifiques ont été remis à titre posthume aux professeurs tunisiens, Ahmed Abdessalem et Aboul-Kacem Mohamed Kerrou, en présence de leurs familles. Dans son allocution intitulée «La Muqaddima, un pont entre les langues et les civilisations», Karima Kim a souligné que la pensée d’Ibn Khaldoun transcende les frontières temporelles et géographiques. Selon elle, «ses outils d’analyse restent d’une actualité remarquable». En Corée du Sud, Ibn Khaldoun n’est plus perçu uniquement comme un historien du passé, mais comme un penseur critique, ouvert sur l’altérité, et pleinement ancré dans les préoccupations contemporaines.

La Tunisie, terre natale du grand penseur, est ainsi décrite par la chercheuse comme un «lieu de mémoire, mais aussi d’innovation et de pensée vivante», guidée par la lumière de la pensée khaldounienne vers de nouveaux horizons intellectuels. Revenant sur les origines de son projet, la professeure a expliqué que l’idée de traduire la «Muqaddima» est née en 2005 d’un profond sentiment de responsabilité envers le lectorat coréen. «Je voulais transmettre à mes compatriotes la richesse d’une pensée si profondément ancrée dans la culture arabo-musulmane», a-t-elle confié. Ce travail de traduction, inédit en coréen, est le fruit d’un long parcours intellectuel et personnel, mené bien au-delà du cadre académique.

Il aura nécessité six années d’efforts, un délai qui dépasse celui mis par Ibn Khaldoun lui-même pour rédiger son célèbre manuscrit. Titulaire d’un doctorat consacré à «Al-Boukhala» («Les avares») d’al-Jahiz, Karima Kim est professeure de littérature arabe à l’Université des études étrangères de Séoul. Spécialiste de la littérature de la «maqâma» et de la littérature arabe contemporaine de la diaspora, elle s’est formée très tôt à la langue arabe, animée par une passion durable pour cette civilisation.

Elle a reconnu les défis multiples auxquels elle a dû faire face: difficultés linguistiques, complexité syntaxique, références historiques pointues et nécessité d’adapter le lexique tout en restant fidèle à l’esprit du texte original. «Il s’agissait de trouver un équilibre délicat entre fidélité au contenu et intelligibilité pour un lectorat non arabophone», a-t-elle expliqué. La publication de la version coréenne de la «Muqaddima» a suscité un large écho dans les cercles académiques et culturels sud-coréens. Très médiatisée, cette parution a contribué à raviver l’intérêt pour la pensée islamique et la civilisation arabo-musulmane en Corée du Sud.

L’œuvre fera également l’objet, cet été, d’une conférence filmée à l’Université nationale de Séoul dans le cadre d’un cycle consacré aux classiques de la littérature mondiale. En 2020, cette traduction a été distinguée par le prestigieux Prix Sheikh Hamad pour la traduction et la compréhension internationale, décerné au Qatar, reconnaissant ainsi sa portée intellectuelle et interculturelle. Pour Karima Kim, la traduction est bien plus qu’un simple transfert linguistique. «Elle est un acte de compréhension profonde, un vecteur d’interculturalité et un moyen de bâtir des ponts entre les peuples», a-t-elle déclaré. À travers ce travail, elle souhaitait faire découvrir à un public asiatique la richesse de la pensée arabe et l’ampleur de sa civilisation. La professeure a conclu en exprimant le souhait que cette rencontre jette les bases d’un dialogue durable entre l’Orient et l’Occident, entre les langues et les cultures, dans un esprit de compréhension mutuelle et de respect partagé.       

Transport scolaire, universitaire et de personnels : Pour de nouvelles approches

30. Mai 2025 um 18:20

Nombreuses sont les entreprises ou les sociétés qui réservent des moyens de transport à leurs ouvriers ou employés.

La Presse — On trouve des sociétés de communication, des grandes surfaces, des centres d’appels, des universités et on en passe. Beaucoup de garderies, aussi, sont de la partie.

Navettes garanties

Bien mieux. Il y avait jusque dans les années 70 le ramassage scolaire. Certes, il existe encore pour certaines institutions privées. Mais aucun effort pour promouvoir cette option n’existe à une échelle plus étendue. Et dire qu’elle avait joué et joue encore un grand rôle dans l’amélioration de la qualité des services.

Les établissements scolaires où nous avons étudié en plein centre de la capitale bénéficiaient de bus mis à leur disposition par le ministère de la jeunesse et des sports. Cela permettait aux élèves de se déplacer vers le Parc B de l’actuel boulevard Mohamed V pour les séances d’éducation physique.

Y a-t-il eu régression depuis lors ? Sommes-nous incapables de relever de tels défis? Sinon que pouvons-nous faire pour promouvoir davantage ce créneau ?

Conventions 

À vrai dire, la situation n’est pas du tout enviable. Malgré bien des efforts pour améliorer un tant soit peu la qualité des prestations, c’est le manque de moyens qui demeure le principal handicap.

La Transtu ou les sociétés régionales  assurent le transport de personnels grâce à des conventions avec certains opérateurs économiques. Ces derniers sont convaincus que de telles opérations sont rentables puisqu’elles profitent aussi bien aux ouvriers qu’aux employeurs (les ouvriers n’ont plus de soucis à se faire concernant les retards et les employeurs gagnent au niveau du climat social).

Aussi recommanderions-nous aux différents opérateurs de transport d’accorder plus d’intérêt à ce volet qui peut s’avérer porteur.

Nous voyons bien que les différentes sociétés réunies assurent, tant bien que mal, le transport de plus de 500 millions de voyageurs/an dont 53 % sont des élèves et des étudiants.

Les statistiques pour cette année scolaire et universitaire montrent qu’il y a 380.000 abonnés parmi cette population.

C’est donc elle qui accapare l’essentiel du parc. Soit environ 2.200 lignes sur un total de 3.178. La Transtu, à elle seule, réserve 120 bus sur les 478 qu’elle possède au transport des élèves et des étudiants.

Pourtant, il y a lieu de noter une certaine désorganisation dans le fonctionnement de ces bus destinés au transport scolaire et universitaire. Au niveau du transport des élèves, les choses sont plus ou moins normales. Les bus pointent à l’heure à proximité des établissements scolaires. La même remarque est à faire pour les bus qui assurent des dessertes sur la Place du Gouvernement à la Kasbah. Ce sont, généralement, des lignes régulières qui sont déroutées quatre fois par jour pour assurer la liaison entre des banlieues et la Kasbah au profit principalement des fonctionnaires.

Des plannings à revoir 

Pour les bus reliant les foyers et les institutions  universitaires, le simple observateur peut noter un certain dysfonctionnement. Les véhicules réservés à cet effet circulent, généralement, vides. C’est à peine s’il y a une dizaine de passagers dans un bus articulé. Ce n’est qu’au début de la journée que le nombre d’étudiants qui utilisent ce moyen de transport est assez conséquent. Mais le reste du temps, ces bus roulent quasiment vides.

Il serait opportun de revoir les itinéraires et de permettre à un plus grand nombre d’étudiants de les utiliser même s’ils ne résident pas dans le foyer universitaire desservi. Pourquoi ces bus ne s’arrêteraient-ils pas chaque fois qu’il y a des étudiants à embarquer ?

D’ailleurs, on comprend mieux pourquoi la majorité des étudiants se rabattent sur les lignes régulières et n’utilisent que rarement les “spéciaux”.

Les horaires de départ ne sont pas bien adaptés à ceux de sortie ou d’entrée des classes.

La question mérite une révision profonde. Car la Transtu continue d’utiliser le même planning depuis plusieurs dizaines d’années. C’est du moins le ressenti des uns et des autres.

La Tunisie face au nouvel ordre mondial : Être au centre du jeu !

A l’heure où les rapports de force mondiaux évoluent à grande vitesse, la Tunisie doit repenser sa place sur l’échiquier international. Entre partenariats historiques, ouverture sur de nouveaux horizons et relance de l’ancrage africain, le pays dispose d’innombrables atouts pour peser davantage sur la scène régionale et mondiale.

La Presse — En 2025, la Tunisie se trouve à un carrefour géostratégique crucial, confrontée à des défis internes et externes tout en explorant de nouvelles opportunités pour renforcer sa position sur la scène internationale. En d’autres termes, de nos jours, la Tunisie navigue dans un environnement géopolitique complexe. D’où la nécessité d’équilibrer ses relations traditionnelles avec l’Europe tout en explorant de nouveaux partenariats. Sa position stratégique en Méditerranée, combinée à une volonté de diversification, pourrait lui permettre de renforcer son rôle sur la scène régionale, à condition de maintenir sa stabilité intérieure et la continuité de ses choix diplomatiques.

Un environnement régional en recomposition

De l’avis de divers géopoliticiens, historiquement, la Tunisie a traditionnellement adopté une politique d’équilibre vis-à-vis de ses voisins maghrébins. Pour revitaliser la coopération régionale, la Tunisie a rejoint le G3 Maghreb en 2024, aux côtés de l’Algérie et de la Libye. Cette initiative vise à renforcer les échanges économiques et sécuritaires, en réponse à l’inertie de l’Union du Maghreb Arabe. 

L’Union européenne demeure un partenaire économique de premier plan pour la Tunisie, contribuant au financement de projets de développement et représentant un débouché essentiel pour ses exportations. Si la coopération reste active, elle s’inscrit désormais dans un contexte plus complexe, marqué par des attentes croissantes en matière de réformes structurelles et de gouvernance. Le mémorandum d’entente signé en juillet 2023 traduit une volonté commune de renforcer le partenariat, tout en ouvrant la voie à de nouveaux ajustements dans les priorités économiques et stratégiques.

Ouverture vers de nouveaux partenariats

Face aux défis économiques et à la nécessité de diversifier ses partenariats, la Tunisie a annoncé en mai 2025 son adhésion à l’initiative chinoise « la Ceinture et la Route ». Cette décision marque une volonté de renforcer la coopération avec la Chine, notamment dans les domaines des infrastructures et du développement économique. Ce serait, à bien des égards, un choix aussi stratégique que bénéfique pour un pays qui cherche à garantir et sa souveraineté nationale et ses intérêts économiques et stratégiques. 

D’ailleurs, dans son livre récemment paru sous l’intitulé « Le temps des prédateurs », le grand théoricien des relations internationales, François Heisbourg, fait état d’une Europe fragilisée, qui peine à se défendre face à « ces nouveaux prédateurs que sont la Chine, désormais superpuissance consciente de son rang historique —, la Russie — insatisfaite de l’ordre postsoviétique sur le Vieux continent, et, les États-Unis », cette grande puissance soucieuse de préserver son hégémonie sur le monde.

Bouleversements géopolitiques majeurs

Les principaux acteurs européens semblent être passés, de l’avis du géopoliticien, « de prédateurs à proies ». Et la Tunisie n’a qu’à explorer ses atouts majeurs pour savoir tirer profit de ces bouleversements majeurs. De par l’intérêt grandissant des puissances émergentes dont la Chine et la Russie pour la Tunisie, parmi ces atouts, figure en premier son appartenance à un continent qui se veut l’avenir de l’économie mondiale, d’après les géostratèges les plus en vue. 

Les pistes à explorer et les choix à privilégier pourraient être africains. Car l’Afrique, c’est bientôt une population de plus de 2 milliards d’hommes et une classe moyenne de plus de 300 millions de consommateurs, selon des statistiques officielles.

Et si les grandes puissances continuent à se bousculer aux portes d’un continent qui ne cesse d’attiser les convoitises, c’est que son attrait est irrésistible.

La 8e Conférence internationale de Tokyo pour le développement en Afrique (Ticad 8), organisée par le Japon avec les Nations unies, la Banque mondiale et l’Union africaine, les 27 et 28 août dernier, à Tunis, nous a été une grande opportunité à saisir pour ensuite définir une vraie politique africaine. Second pays du continent, après le Kenya en 2016, à accueillir la rencontre afro-japonaise, la Tunisie n’a pas capitalisé ce grand événement pour mieux voyager en Afrique subsaharienne.

Et pourtant, les Tunisiens détiennent un héritage exceptionnel, notamment celui des Carthaginois qui avaient le monopole du trafic de la Méditerranée occidentale, en Sardaigne, en Afrique et en Espagne dès le VIe siècle.

Vaut mieux être un élément opérationnel que décoratif

Sur le terrain de jeu des relations internationales, il y a des éléments opérationnels et d’autres décoratifs. Si notre pays a auparavant relevé du deuxième rang, il a aujourd’hui l’occasion de changer de camp.

Dans un contexte national faisant place à la souveraineté nationale et à la dignité des Tunisiens et dans un contexte international régi par des bouleversements majeurs, l’on serait en mesure d’explorer de nouveaux horizons.

Sauf que négocier d’égal à égal avec les puissants du monde implique préparation et précaution. Car « en stratégie comme à la chasse, il vaut mieux ne pas courir plusieurs risques à la fois ».

Force est de constater qu’il y a aujourd’hui d’autres pôles économiques florissants dans le monde, notamment le pôle des Brics+ (Afrique du Sud, Brésil, Chine, Egypte, Emirats arabes unis, Ethiopie, Inde, Indonésie, Iran, Russie).

L’Adhésion de l’Arabie saoudite, officiellement annoncée, est finalement suspendue.

Ces Brics élargis représentent environ 45 % de la population mondiale et 35 % du PIB mondial en parité de pouvoir d’achat. Avec l’ajout de l’Iran et des Emirats arabes unis, le bloc a augmenté sa production combinée de pétrole de près de 50 % et représente désormais près de 30 % de la production pétrolière mondiale, selon l’Energy Institute. 

Voilà donc les bouleversements géopolitiques à méditer pour ensuite tracer la trajectoire à emprunter.

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