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Gestern — 17. Mai 2025La Presse de Tunisie

Prix littéraires Comar d’Or : Qui sont les heureux lauréats de la 29ᵉ édition ?

17. Mai 2025 um 21:31

Le Théâtre municipal de Tunis a accueilli, ce samedi 17 mai, la cérémonie de remise des prix de la 29ᵉ édition des Comar d’Or, organisée sous le patronage du ministère des Affaires culturelles.

Le palmarès a été dévoilé au cours d’une soirée Tarab organisée pour l’occasion, animée par les chanteurs Rana Zarrouk, Mohamed Ben Salah et Olfa Ben Romdhane.
Étaient présents à cette cérémonie un représentant du ministère des Affaires culturelles, le directeur général de Comar Assurances, Lotfi Ben Haj Kacem, ainsi que le président du comité d’organisation des Prix Comar d’Or.
Cette année, le Comar d’Or du roman en langue française a été attribué à Mahdi Hizaoui pour son roman « Écris, tu seras aimé de Dieu », tandis que le Comar d’Or du roman en langue arabe a été décerné à Chefik Tarki pour son œuvre «  لمن تجمع ورودك يا مكرم ».
Le prix spécial du jury en langue française est revenu à Abdellatif Mrabet pour son roman « Le vert et le bleu », tandis que son équivalent en langue arabe a été attribué à Sofien Rajeb pour son ouvrage «  أصحاب الهدهد ».
Quant au Prix Découverte du roman en français, il a été attribué à Houda Mejdoub pour « Écoute-moi ma fille », tandis que le prix en langue arabe a été décerné à Balkis Khelifa pour «  نافذة على الشمس ».
Doté d’un montant de 10 000 dinars, le Prix Comar d’Or récompense le meilleur roman dans chacune des deux langues. Il constitue la plus haute distinction de cette compétition littéraire. Les Prix spéciaux du jury sont dotés de 5 000 dinars chacun, tandis que les Prix Découverte s’élèvent à 2 500 dinars.
Ces prix sont ouverts à tous les romans écrits par des auteurs de nationalité tunisienne, publiés en Tunisie ou à l’étranger entre le 1er avril 2024 et le 31 mars 2025. Les romans primés cette année ont été sélectionnés parmi une liste de 21 romans en français et 57 en arabe, soit un total de 78 œuvres — un record depuis la création des prix en 1997.
Le jury de cette édition, pour les romans en langue française, était composé de Ridha Kefi (président), Mokhtar Sahnoun, Mohamed Harmel, Amina Chenik et Azza Filali. Pour les romans en langue arabe, le jury était constitué de Fethi Nasri (président), Neziha Khelifi, Saadia Ben Salem, Hafedh Mahfoudh et Ahmed Guesmi.
Créés en 1997 par les Assurances Comar, les Prix Comar d’Or sont devenus une référence incontournable dans le paysage littéraire tunisien. Ils visent à promouvoir la création littéraire nationale en distinguant chaque année les œuvres romanesques les plus marquantes. Grâce à cette initiative, les Prix Comar d’Or contribuent activement à valoriser les écrivains tunisiens et à encourager l’innovation littéraire.

Depuis Genève : la Tunisie renforce son partenariat avec l’OMS

Von: La Presse
17. Mai 2025 um 21:23

En marge de sa participation à la 78ᵉ Assemblée mondiale de la santé à Genève, le ministre de la Santé, Mustapha Ferjani, a tenu ce samedi une séance de travail avec le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, en présence de l’ambassadeur représentant permanent de la Tunisie auprès des Nations unies à Genève.
La réunion a porté sur le renforcement du partenariat entre la Tunisie et l’OMS, notamment à travers le développement des capacités nationales en matière de fabrication de vaccins, en vue de faire de la Tunisie une plateforme régionale dans ce domaine stratégique. L’entretien a également porté sur le soutien de l’OMS à l’approche « Une seule santé » (One Health) adoptée par le ministère tunisien de la Santé. À ce titre, Tunis accueillera les 14 et 15 juin 2025 la Conférence régionale pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord consacrée à cette approche intégrée de la santé humaine, animale et environnementale.
Le ministre a profité de l’occasion pour transmettre au directeur général de l’OMS les félicitations du président de la République, Kaïs Saïed, à l’issue du consensus obtenu autour de la convention internationale sur la prévention, la préparation et la riposte aux pandémies. Il a rappelé que la Tunisie avait joué un rôle pionnier dans cette initiative, soulignant que le président Saïed fut l’un des premiers chefs d’État à appeler, dès le 30 mars 2021, à l’élaboration d’un traité international en la matière.
Dr Tedros a salué les contributions de la Tunisie, évoquant notamment l’appel téléphonique qu’il avait reçu du président tunisien en avril 2020, lequel avait constitué un point de départ pour le processus de rédaction de la convention. Il a également rappelé sa rencontre avec le chef de l’État à Bruxelles, le 18 février 2022, lors de l’annonce des six pays africains bénéficiaires du programme de transfert de technologie de l’ARN messager pour la fabrication de vaccins, dont la Tunisie fait partie.
Le ministre de la Santé a réitéré l’engagement de la Tunisie à collaborer étroitement avec l’OMS pour développer ses capacités industrielles en matière de production vaccinale, au service des besoins sanitaires du continent africain.
De son côté, le directeur général a annoncé que l’OMS envisage de délocaliser une partie de ses services en dehors de son siège genevois, dans le cadre de sa stratégie de redéploiement mondial. La Tunisie figure parmi les pays prioritaires pour accueillir ces nouvelles activités, ce qui renforcera le rôle et la présence du bureau de l’OMS à Tunis.
En conclusion de la réunion, Mustapha Ferjani a officiellement invité Dr Tedros à effectuer une visite en Tunisie et à assister aux travaux de la conférence régionale sur l’approche « Une seule santé » prévue en juin prochain.

Pluies transfrontalières : les eaux du barrage algérien atteignent Sidi Salem

Von: La Presse
17. Mai 2025 um 21:13

Le déversement du barrage de Mellègue se poursuit ce 17 mai à la suite des dernières précipitations, alors que le oued Mellègue continue de couler depuis les frontières algériennes. Ce phénomène s’explique par les fortes pluies enregistrées récemment ainsi que par le déversement du barrage algérien de Oued Mellègue.
Selon l’Observatoire tunisien du climat et de la météo, ces eaux alimentent actuellement le barrage de Sidi Salem, le plus grand de Tunisie, qui contient désormais 210 millions de mètres cubes, atteignant un taux de remplissage de 36,2 %. Rien que ces quatre dernières semaines, des dizaines de millions de mètres cubes ont été reçus grâce au déversement des barrages de Mellègue et de Weljet Mellègue, ainsi qu’aux pluies importantes dans les régions de Ghardimaou, Oued Meliz et les zones voisines.

Hammamet : la date d’ouverture du pont sur l’oued Baten enfin connue

Von: La Presse
17. Mai 2025 um 20:48

Le ministre de l’Équipement et de l’Habitat, Salah Zouari, a annoncé ce samedi, que la première partie du nouveau pont sur l’oued Baten à Hammamet sera mise en service avant la fin du mois de juin prochain. Les travaux sont désormais dans leur phase finale, a-t-il précisé lors d’une visite d’inspection du chantier.
Dans une déclaration à l’agence TAP, le ministre a ajouté que ce projet, dont le coût total dépasse les 4 millions de dinars, revêt une importance stratégique pour fluidifier la circulation, tant vers le centre de Hammamet que vers la partie sud de la ville.
Cette visite s’inscrit dans une tournée de suivi des grands projets routiers en cours dans le gouvernorat de Nabeul, représentant un investissement global supérieur à 350 millions de dinars. Parmi les projets inspectés figurent la route de Korbous (100 millions de dinars), le renforcement de la route régionale 43 reliant Menzel Bouzelfa à Menzel Temime sur 50 kilomètres (60 millions de dinars), ainsi que la route régionale 27 entre Nabeul et Kélibia.
Salah Zouari a insisté sur la nécessité d’accélérer les travaux de la route régionale 27, qui ont connu plusieurs retards. Il a donné des instructions fermes pour finaliser les deux premiers tronçons — Nabeul-Korba et Korba-Menzel Temime — d’ici fin juillet 2025 au plus tard. Le troisième tronçon, reliant Menzel Temime à Kélibia, devra quant à lui être achevé avant la fin de l’année.
Par ailleurs, le ministre a annoncé le renforcement des projets de protection contre les inondations à El Maamoura et Beni Khiar, par l’ajout d’un projet complémentaire d’un coût estimé à 6 millions de dinars. L’objectif est de garantir l’efficacité des dispositifs en reliant les travaux en cours à ceux réalisés sur la route régionale 27.
Concernant la problématique des embouteillages à l’entrée de Hammamet, notamment au niveau de Bir Bouregba (Barraket Sahel), Salah Zouari a affirmé que le ministère a finalisé une étude visant à désengorger cet axe névralgique. Des ajustements seront apportés à cette étude pour identifier la solution optimale. Le projet d’échangeur envisagé pourrait être intégré dans le plan de développement 2026-2030, sous réserve de validation.
Enfin, le ministre a appelé les entreprises et bureaux de suivi à accorder une attention particulière à la sécurité routière sur tous les chantiers en cours, notamment par l’installation de panneaux de signalisation et de feux tricolores, afin de prévenir les accidents et de garantir la sécurité de tous les usagers.

Le tourisme en marche à Kasserine : Haïdra classée municipalité touristique et de nouveaux projets lancés

Von: La Presse
17. Mai 2025 um 20:42

Le ministre du Tourisme, Sofiane Tekaya, a annoncé samedi à Kasserine que la municipalité de Haïdra a été inscrite parmi les municipalités touristiques, avec la création d’une nouvelle zone touristique de 8 hectares, qui sera mise à la disposition de l’Agence foncière touristique.
Dans une déclaration à l’agence TAP, lors d’une visite dans le gouvernorat de Kasserine, il a précisé que cette décision a été prise en raison du potentiel touristique que recèle la région de Haïdra. Celle-ci se distingue par son site archéologique, son musée local, son poste frontalier, ainsi qu’une infrastructure propre et bien organisée, en faisant une destination touristique attrayante.
L’intégration de Haïdra dans la liste des municipalités touristiques lui permettra de bénéficier des interventions du Fonds de protection des zones touristiques (FPZT), tout en améliorant son infrastructure. Un circuit touristique culturel local sera également mis en place, comprenant des hébergements ruraux, des restaurants et divers services liés à l’activité touristique.
À ce sujet, le ministre a précisé que des équipes d’experts de l’Agence foncière touristique se rendront, dès la semaine prochaine, dans les différentes délégations du gouvernorat afin d’identifier les sites à potentiel archéologique et touristique pouvant être intégrés aux circuits touristiques nationaux.
Il a ajouté que des lotissements fonciers seront attribués à l’Agence foncière touristique dans les zones à fort potentiel d’investissement, dans le cadre d’une approche régionale pour le développement du secteur du tourisme et de l’artisanat.
Le ministre a également annoncé la création d’une commission régionale chargée d’évaluer la situation du secteur touristique à Kasserine, en coordination avec une commission centrale. Il a aussi évoqué la mise à jour des études existantes sur les perspectives de développement du tourisme et de l’artisanat dans la région. Une journée d’étude régionale sera organisée prochainement pour promouvoir l’investissement touristique à Kasserine et stimuler la croissance du secteur.
Concernant le projet de zone touristique à Sbeïtla, Tekaya a indiqué que le site actuellement proposé se trouve dans une zone archéologique protégée, ce qui bloque sa mise en œuvre. Un accord a donc été trouvé avec le gouverneur de Kasserine, Zied Trabelsi, pour identifier un autre site plus adapté.
Enfin, le ministre du Tourisme a annoncé le lancement d’un centre de design et d’innovation de l’artisanat dans le village artisanal de Kasserine, en partenariat avec des acteurs locaux. L’objectif est de renforcer la valeur ajoutée des produits artisanaux et de créer de nouveaux emplois. Il a également indiqué qu’une feuille de route stratégique sera élaborée lors d’un forum prévu en juin 2025, en vue de développer le secteur du tourisme et de l’artisanat, avec une approche locale qui sera étendue aux autres régions du pays.

La Tunisie réaffirme son engagement en faveur du développement arabe lors du 5e Sommet économique et social à Bagdad

Von: La Presse
17. Mai 2025 um 18:52

M. Mohamed Ali Nafti, ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’Étranger, a présidé la délégation tunisienne lors du 5e Sommet économique et social arabe, qui s’est tenu à Bagdad le 17 mai 2025. Dans son discours, prononcé au nom du président de la République, M. Kaïs Saïed, le ministre a réaffirmé l’engagement de la Tunisie à promouvoir un développement durable dans le monde arabe et à relever les défis régionaux.
La Tunisie a mis l’accent sur l’importance du développement sous toutes ses dimensions comme principal levier pour faire face aux défis sécuritaires et sociaux actuels. Le pays a appelé à multiplier les efforts arabes pour réduire les écarts en matière de développement, de savoir-faire et de technologie, ainsi qu’à augmenter les échanges commerciaux intra-arabes, qui restent en deçà des capacités et ambitions du monde arabe, représentant actuellement seulement 13 % du total des échanges commerciaux de la région avec l’extérieur.
La Tunisie a également souligné la nécessité de développer des stratégies efficaces pour renforcer la sécurité alimentaire, limiter les effets de la pénurie d’eau et lutter contre les déséquilibres environnementaux. Le pays a appelé à un soutien renforcé pour les projets d’infrastructures, de transport, d’électricité et de développement des villes intelligentes, ainsi qu’à la création d’une zone de libre-échange arabe étendue et à l’adoption d’une union douanière arabe pour améliorer la compétitivité des économies arabes.
Le ministre a aussi insisté sur la réévaluation des priorités de développement dans la région, en promouvant une vision commune centrée sur l’homme arabe, avec pour objectif de répondre à ses besoins et aspirations économiques et sociaux. Il a souligné que la Tunisie continue de défendre les valeurs de réforme, de bonne gouvernance, et de répartition équitable des richesses, en insistant sur l’importance de la justice sociale pour un développement véritable.
Le pays a également réaffirmé son engagement à soutenir le programme régional de l’autonomisation économique et sociale des femmes et à renforcer leur participation sur le marché du travail et dans la prise de décisions politiques. La Tunisie a exprimé son désir d’organiser une participation arabe active dans la réunion régionale préparatoire au 2e Sommet mondial sur le développement social, prévu à Tunis les 30 juin et 1er juillet 2025.
Enfin, la Tunisie a réaffirmé son soutien à toutes les initiatives et projets au service des intérêts des peuples arabes et a souligné l’importance de renforcer les partenariats entre les pays arabes et les blocs régionaux et internationaux. Elle a appelé à transformer les recommandations du sommet économique et social arabe en programmes concrets et réalisables.

Tunisie : Chkandali explique pourquoi la Banque centrale pourrait ne pas réduire à nouveau le taux directeur

Von: La Presse
17. Mai 2025 um 18:51

Le professeur d’économie, Ridha Chkandali, a expliqué que les préoccupations de la Banque centrale tunisienne concernant le risque de voir l’inflation augmenter en raison de l’excès de financement de l’État, ainsi que les effets inflationnistes des droits de douane américains, pourraient dissuader l’institution de procéder à une nouvelle réduction du taux directeur.
Dans une déclaration à Express FM, ce samedi 17 mai 2025, Chkandali a précisé que la Banque centrale suit une politique monétaire visant à maîtriser l’inflation, estimant que celle-ci a une origine monétaire due à une liquidité excessive dans l’économie. Il a ajouté que cette liquidité provient directement du financement de l’État, ce qui, selon lui, place la Banque centrale dans une position paradoxale où elle contribue au problème tout en cherchant à le résoudre.
Chkendali a ensuite souligné que la réduction de 50 points de base du taux directeur avait permis au secteur de la construction d’enregistrer pour la première fois en plusieurs années une croissance positive. Il a insisté sur la nécessité d’envisager une nouvelle baisse de ce taux, arguant que cela aurait des effets bénéfiques sur l’économie tunisienne, car l’inflation n’est pas due à un excès de consommation, mais à une pénurie de production.
Il a également évoqué l’importance pour la Tunisie de revoir ses accords commerciaux, en particulier avec l’Union européenne et la Turquie, après l’augmentation des droits de douane sur les produits turcs. Cette mesure a gravement affecté le secteur textile, qui dépend largement des importations de cotonnades et de matières premières en provenance de Turquie, entraînant une perte de compétitivité sur le marché international. Le secteur a ainsi enregistré une croissance négative et extrêmement faible.
En outre, Chkandali a mis en avant la nécessité de renforcer les négociations commerciales avec ces pays et de se concentrer sur des points stratégiques pouvant bénéficier à l’économie tunisienne. Il a également souligné l’importance d’améliorer le climat des affaires en Tunisie, de simplifier les procédures administratives et fiscales, et de réduire à nouveau le taux directeur, ce qui favoriserait les investissements locaux et étrangers.
Dans ce contexte, il a en outre relevé que l’administration tunisienne représente toujours un obstacle majeur à l’investissement, qu’il soit local ou étranger.

Tunisie : le ministre de l’Équipement annonce la fin imminente des travaux de la route Korba-Nabeul

Von: La Presse
17. Mai 2025 um 18:44

Lors d’une visite de terrain dans le gouvernorat de Nabeul, le ministre de l’Équipement et de l’Habitat, Salah Zouari, a assuré qu’il n’y avait aucun problème concernant le paiement des entrepreneurs responsables des projets de ponts et de routes dans le cadre des marchés publics. Selon lui, les ressources nécessaires à la réalisation de ces projets sont disponibles grâce au soutien des organisations internationales et des fonds étrangers, dans le cadre de la politique de développement et d’investissement en Tunisie.
Le ministre a souligné souligné l’importance de respecter les délais d’exécution des projets en cours. À ce titre, il a annoncé que la première phase des travaux de la route régionale reliant Korba et Nabeul sera livrée en juillet 2025. Les travaux restants seront finalisés dans les mois suivants, en raison de l’importance stratégique de cette route pour le secteur touristique et pour le dynamisme économique de la région.
Salah Zouari a aussi précisé que les travaux sur la route de Korbous étaient achevés à 80 % et que le coût global du projet avait dépassé les 100 millions de dinars. Il a expliqué que des travaux supplémentaires étaient nécessaires pour résoudre les problèmes de glissements de terrain, causés par des intempéries récentes.

La Tunisie réaffirme son soutien à la Palestine et à la stabilité arabe lors du 34e Sommet Arabe à Bagdad

Von: La Presse
17. Mai 2025 um 18:29

M. Mohamed Ali Nafti, ministre des Affaires Étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’Etranger, a présidé la délégation tunisienne au 34e Sommet Arabe qui se tient à Bagdad. Lors de cette rencontre, le ministre a prononcé un discours au nom de Son Excellence le président de la République, M. Kaïs Saïed, réaffirmant fermement la position constante de la Tunisie en faveur de la Palestine.

Le ministre a réitéré le soutien inébranlable de la Tunisie aux luttes du peuple palestinien pour la récupération de ses droits légitimes et la création d’un État souverain et indépendant sur l’ensemble du territoire palestinien, avec Al-Qods Al-Charif pour capitale. La Tunisie a dénoncé les crimes de génocide perpétrés quotidiennement à Gaza par l’entité sioniste, ainsi que les agressions en Cisjordanie. Elle a également exprimé son rejet absolu des tentatives visant à déplacer le peuple palestinien et à compromettre sa cause juste.
En outre, la Tunisie a exprimé son soutien à l’initiative arabe et islamique pour la reconstruction de la Bande de Gaza, soulignant l’importance des efforts déployés par les citoyens palestiniens eux-mêmes pour restaurer la région.

Concernant la situation en Libye, le ministre a exprimé la profonde préoccupation de la Tunisie face à l’escalade des tensions à Tripoli, appelant à un arrêt immédiat des violences et insistant sur la nécessité d’un consensus entre toutes les parties libyennes. La Tunisie a réaffirmé sa disposition à être un lieu de dialogue pour les Libyens, sous l’égide de la Mission des Nations Unies en Libye, afin de parvenir à une solution politique garantissant l’unité, la sécurité et la stabilité du pays.

Le ministre a aussi souligné l’importance de renforcer la sécurité et la stabilité dans le monde arabe. La Tunisie a appelé les États membres de la Ligue arabe à œuvrer ensemble pour relever les défis actuels, notamment en restaurer la stabilité politique et en promouvant les objectifs de développement durable dans tous les domaines économiques, sociaux et culturels. Elle a insisté sur la nécessité de renforcer l’action économique commune et de développer les mécanismes nécessaires pour servir le développement des pays arabes et leurs peuples.
Enfin, M. Nafti a rappelé l’engagement constant de la Tunisie, depuis son adhésion à la Ligue des États Arabes, à assumer ses responsabilités dans la promotion de l’action arabe commune et dans le soutien des justes causes arabes sur la scène internationale.

Affaire Sami Fehri : Le tribunal reporte l’examen du dossier douanier

Von: La Presse
17. Mai 2025 um 18:26

La chambre des affaires correctionnelles spécialisée dans les affaires de corruption financière du tribunal de première instance de Tunis a décidé de reporter l’examen d’un dossier relatif à des violations douanières dans le cadre de l’importation d’équipements utilisés dans le domaine audiovisuel. Ce dossier inclut le nom du réalisateur télévisuel Sami Fehri, selon des sources proches du dossier, citées par Diwan Fm.
Selon la même source, ce report fait suite à une décision de la chambre d’accusation spécialisée dans les affaires de corruption financière de la cour d’appel de Tunis, qui avait précédemment renvoyé le réalisateur Sami Fehri et un ressortissant étranger devant la chambre correctionnelle spécialisée du tribunal de première instance de Tunis pour l’examen de cette affaire.

Météo : Des nuages passagers et des brouillards locaux prévus cette nuit

Von: La Presse
17. Mai 2025 um 18:22

Des nuages passagers affecteront la plupart des régions, avec l’apparition de brouillards locaux en fin de nuit, selon les prévisions de l’Institut National de la Météorologie (INM).
Le vent soufflera du secteur sud, faible à modéré, et la mer sera houleuse dans le nord et peu agitée sur les côtes de l’Est.
Les températures seront généralement comprises cette nuit entre 16 et 20 degrés sur le nord et le centre, et entre 21 et 25 degrés sur le sud, atteignant 13 degrés sur les hauteurs de l’ouest, d’après la même source.

Le ministre de l’Intérieur en visite à Salambo et Carthage Byrsa pour inspecter les centres de formation des forces de sécurité

Von: La Presse
17. Mai 2025 um 18:20

Le ministre de l’Intérieur, Khaled Nouri, a effectué ce samedi 17 mai 2025 une visite au siège de l’Administration générale de la formation pour la sécurité nationale, situé à Salambo. Cette visite avait pour objectif de découvrir les missions et les champs d’action de l’administration. Le ministre a également pris part à des visites d’infrastructures pédagogiques et opérationnelles, notamment l’École nationale de formation des agents et cadres actifs de la police et de la sûreté nationale, ainsi que le Centre national de formation continue de la sûreté nationale de Carthage Byrsa.
Lors de cette visite, le ministre a procédé à l’inauguration de l’Espace de la Connaissance, un lieu dédié à la recherche et à l’étude, portant le nom du défunt commandant Belhassen Sassi. Ce nouvel espace abrite une salle de recherches, une bibliothèque traditionnelle et numérique, ainsi qu’une plateforme électronique utilisant des technologies d’intelligence artificielle, offrant aux étudiants et aux professionnels des ressources de pointe pour leurs travaux.
Le ministre a aussi inauguré l’Espace des Compétences Pratiques, qui comprend quatre salles de formation modèle, destinées à renforcer les capacités des stagiaires dans le cadre de la formation continue. Ces nouvelles installations visent à offrir un environnement de formation moderne et adapté aux défis actuels.
Au cours de la visite, Khaled Nouri a été informé de la stratégie de formation et du plan de mise en œuvre, qui visent à moderniser et numériser l’administration afin de suivre les évolutions technologiques et répondre aux besoins de la transformation numérique. Le ministre a souligné que ces efforts visent à garantir la qualité de la formation et à améliorer la performance sécuritaire des agents du ministère.
Il a salué les efforts déployés par les responsables et le personnel de l’Administration générale de la formation pour la sécurité nationale pour renforcer l’efficacité de la sécurité nationale, notamment à travers les étapes clés du parcours professionnel des agents, allant du recrutement à la formation initiale, puis à la formation continue.

Le vieillissement démographique, un atout pour l’économie

17. Mai 2025 um 18:20

« Il n’existe pas un segment senior, mais des segments seniors. C’est ce qui rend le défi à la fois intéressant et complexe. La « Silver Économie » est porteuse de nombreuses opportunités, tant sur le plan économique que social », a déclaré le maître de conférences Lassâad Ghachem.

La Presse — Rencontré en marge du premier Forum sur la « Silver Économie », tenu récemment au Start-up Village à Tunis, Lassâad Ghachem, maître de conférences à l’ISG Tunis et coordinateur général de l’événement, a souligné dans une déclaration à La Presse l’importance de l’adaptation sociale et économique face à l’accélération du vieillissement de la population. 

Il a indiqué, en ce sens, qu’un effort d’éducation à l’importance des seniors dans notre société est nécessaire. « Il est essentiel de lutter contre l’âgisme — une forme de ségrégation fondée sur l’âge. Quand une personne de 60 ans, par exemple, décide de lancer sa propre start-up, elle est souvent tournée en dérision. Il y a donc des efforts à fournir pour tordre le cou à ces idées reçues », a-t-il expliqué. 

Trois objectifs majeurs

Sur le plan économique, ce phénomène aura des répercussions importantes sur les entreprises, qui devront adapter leurs produits et services à cette catégorie d’âge. « On parle beaucoup de marketing senior, un concept qui implique l’usage de canaux de communication ciblés pour les personnes âgées. Je pense que la lutte contre l’âgisme et l’intégration des seniors relèvent aussi de la RSE et du marketing inclusif », a-t-il fait savoir.

Lassâad Ghachem a précisé que la « »Silver Économie » répond à trois objectifs majeurs : garantir l’autonomie des seniors, améliorer leur qualité de vie et prolonger leur espérance de vie. Pour lui, les seniors ne doivent surtout pas être perçus comme une charge. « En entreprise, je rencontre beaucoup de nouveaux retraités qui, dans certains cas, ne demandent même pas à être rémunérés. Ce qu’ils recherchent, c’est un accomplissement : créer leur propre entreprise ou intégrer des comités pour conseiller et coacher. Il s’agit souvent d’une démarche désintéressée », a-t-il ajouté. Il estime qu’il est désormais judicieux de réfléchir à des mécanismes pour encourager les entreprises à intégrer les seniors. 

Manque de coordination

« Il faut trouver des solutions pour permettre aux seniors de rester autonomes tout en continuant à travailler, que ce soit en créant leurs propres structures ou en étant intégrés dans des organisations existantes. Beaucoup d’entreprises regrettent le départ à la retraite de leurs anciens collaborateurs, car leur réintégration peut s’avérer compliquée, notamment pour des raisons administratives. C’est un travail de fond qu’il faut engager », a-t-il précisé. Interrogé sur l’état actuel de l’écosystème de la « Silver Économie » en Tunisie, le professeur Ghachem a souligné le manque de coordination entre les acteurs du secteur.

Selon lui, la création d’une structure formelle pour encadrer et organiser les différentes branches de cette économie est désormais nécessaire pour dynamiser l’écosystème. «Ce n’est pas propre à la Tunisie. Même dans les pays développés où les seniors occupent une place centrale dans la société, il a fallu du temps pour structurer cette filière. Grâce à des initiatives publiques et privées, le secteur a fini par se consolider. D’ailleurs, la définition même de « senior » varie d’un pays à l’autre. C’est un peu comme pour les PME : il n’existe pas de définition universelle. On peut se baser sur l’âge, mais aussi sur le niveau d’autonomie», a-t-il observé. Et de conclure : « Finalement, il n’existe pas un segment senior, mais plusieurs segments seniors. C’est ce qui rend le défi à la fois intéressant et complexe. La « Silver Économie » est porteuse de nombreuses opportunités, tant sur le plan économique que social. C’est pourquoi la RSE peut y jouer un rôle central. On parle de création d’emplois, d’entreprises, mais aussi d’un engagement sociétal renforcé ».

Afrique News

17. Mai 2025 um 18:10

Forum Richesses d’Afrique 2025
Bâtir un écosystème propice à l’innovation

Le Diambilay Business Center (incubateur et accélérateur d’entreprises (DBC)) organise le Forum «Richesses d’Afrique», un événement majeur dédié à l’entrepreneuriat et à l’innovation en Afrique. Ce forum se déroulera aujourd’hui 17 mai 2025 en France à Issy-Les-Moulineaux. Cet événement réunira des experts, des entrepreneurs visionnaires et des esprits innovants prêts à transformer le continent africain.

Dans le cadre de sa mission de promouvoir une Afrique prospère et tournée vers l’avenir, le forum proposera diverses activités dont des tables rondes, des ateliers pour les jeunes entrepreneurs, des sessions de pitchs de projets innovants, ainsi que des sessions de networking pour encourager les synergies et les collaborations internationales. L’objectif de ce forum est de bâtir un écosystème propice à l’innovation, au renforcement des compétences et à la création de valeur durable.  Les organisateurs estiment que le véritable potentiel de l’Afrique réside dans la richesse de ses jeunes talents. 

À l’issue du forum, un programme de suivi personnalisé sera mis en place pour accompagner les projets sélectionnés. Un programme de mentorat et d’accompagnement stratégique sera proposé, offrant des conseils pratiques, des ressources et des opportunités de mise en réseau avec des investisseurs et partenaires potentiels, afin de maximiser les chances de réussite des projets. Rappelons que le Diambilay Business Center s’est consacré depuis sa création à l’émergence d’une nouvelle génération d’entrepreneurs. DBC s’appuie sur des programmes structurés de mentorat, de formation et de réseautage pour favoriser la création d’emplois durables, l’indépendance financière des jeunes et la lutte contre la pauvreté, avec pour vision une Afrique prospère et tournée vers l’avenir.

Guerres tarifaires
Un nouveau défi pour la croissance en Afrique

Alors que la guerre commerciale mondiale s’intensifie, les experts économiques s’inquiètent de plus en plus de ses répercussions sur les paiements transfrontaliers, notamment en Afrique. «Les guerres tarifaires posent de nouveaux défis aux paiements transfrontaliers et à la croissance économique de l’Afrique», déclarent des analystes économiques.

Ils estiment à cet égard qu’il est crucial pour l’Afrique dans son ensemble de se tourner vers l’intérieur et de renforcer les relations commerciales au sein du continent. Cela facilitera non seulement les paiements transfrontaliers, mais réduira également la dépendance aux transactions libellées en devises étrangères.

Avec des initiatives visant à rationaliser les paiements transfrontaliers grâce à des partenariats et des réformes réglementaires, les économistes soutiennent que l’Afrique a le pouvoir d’atténuer les risques et de renforcer la stabilité économique. Ces stratégies reposent sur la création d’un environnement commercial efficace et ouvert, tout en respectant strictement les mesures de conformité et de protection contre les activités illicites. En mettant en lumière le paysage économique actuel, ils révèlent que « les turbulences sont profondément enracinées dans les efforts des superpuissances de favoriser un marché intérieur plus fort».

Citant le cas de l’Afrique du Sud, pays économiquement fragile et fortement dépendant des partenariats commerciaux, les experts relèvent que les enjeux sont considérables. «La crise tarifaire actuelle est une arme à double tranchant : une pause pourrait offrir un soulagement temporaire, mais l’incertitude quant aux négociations futures place le pays dans une position très précaire», notent-ils. Et d’ajouter que bien que les tarifs douaniers américains soient suspendus pour le moment, les implications pour l’économie sud-africaine pourraient être importantes.

Surpopulation carcérale en Tunisie : un rapport alerte sur des taux dépassant les 200%

Von: La Presse
17. Mai 2025 um 18:01

Le taux de surpopulation carcérale dans certaines prisons tunisiennes a dépassé les 200 %, et le nombre de prisonniers a augmenté de 10 000 au cours des deux dernières années, révèle un rapport de la Ligue Tunisienne des Droits de l’Homme (LTDH).
Dans son rapport sur les conditions de détention dans les prisons tunisiennes (2022-2025), la Ligue explique que le taux d’occupation dans la plupart des prisons s’élève à 150 %, et que ce chiffre peut dépasser les 200 % dans certains établissements pénitentiaires.
Dans ce contexte, le président de la Ligue, Bassem Trifi, a mis en avant les répercussions de ce phénomène sur la qualité de vie en milieu carcéral.
La surpopulation carcérale peut transformer les prisons en foyers épidémiques et affecter l’état psychologique des prisonniers ainsi que des agents pénitentiaires, a-t-il mis en garde.
Trifi a toutefois admis qu’une nette amélioration a été enregistrée par rapport à la situation qui prévalait avant la révolution. Il a appelé le ministère de la Défense à augmenter le budget du Comité Général des Prisons et de la Rééducation afin d’atteindre les normes humanitaires de détention.

La Ligue a précisé que ce rapport a été élaboré sur la base d’une série de visites effectuées, entre 2022 et 2025, dans les prisons tunisiennes, ajoutant que ce travail inclut un état des lieux des prisons, ainsi que des recommandations au niveau structurel et législatif.
De son côté, le président de l’Instance Nationale pour la Prévention de la Torture (INPT), Fethi Jarray, a considéré que les prisons tunisiennes ont enregistré, durant les deux dernières années, “une surpopulation exceptionnelle”, avec une hausse de plus de 10 000 prisonniers.

Le nombre total de prisonniers est passé de 23 000 à 33 000, a relevé le président de l’INPT, qui impute cette hausse aux “arrestations arbitraires ainsi qu’à la lenteur du processus judiciaire”. Pourtant, a-t-il fait observer, la capacité d’accueil dans l’ensemble des prisons tunisiennes ne dépasse pas les 17 000.

Il a déclaré que la Tunisie, qui a mis en place le premier mécanisme de prévention contre la torture dans la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord, mérite d’être le premier pays exempt de torture. Il a affirmé que l’Instance et la Ligue cherchent à garantir que les lieux de détention ne soient pas des lieux de privation des droits.

Le rapport, qui s’étend sur plus de 70 pages, comprend quatre sections. La première couvre le cadre juridique et institutionnel régissant les lieux de détention en Tunisie, tandis que la deuxième est consacrée au suivi de l’état actuel des prisons tunisiennes, en mettant l’accent sur la prévention et l’investigation. Les cas de violations observés par l’équipe de la LTDH sont cités dans la troisième section, tandis que la quatrième section comporte la conclusion et les recommandations.
Le rapport de la LTDH a été présenté lors d’une conférence nationale marquant le 48e anniversaire de la création de l’organisation.

78e édition du festival de Cannes : Reflet des tourments du monde

17. Mai 2025 um 17:52

Juliette Binoche, présidente du jury, a rendu hommage à Fatima Hassouna, 25 ans, tuée le 16 avril lors d’un bombardement sur Gaza.  D’aucuns s’attendaient à une prise de position plus affirmée ! La veille de l’ouverture du festival, 380 artistes issus du monde du cinéma et de la culture, parmi lesquels Susan Sarandon, Cate Blanchet, Richard Gere, Robert De Niro, Javier Bardem, Mark Ruffalo, Hafsia Herzi, Leila Bekhti ainsi que des réalisateurs comme Pedro Almodovar, David Cronenberg,  Xavier Dolan, Jonathan Glazer, Ruben Ostlund… ont signé une tribune intitulée « A Cannes, l’horreur de Gaza ne doit pas être silencée ».

La Presse — Le 78e Festival de Cannes s’est ouvert, mardi dernier, dans une atmosphère marquée par les tourments du monde. Juliette Binoche, présidente du jury, a rendu hommage à Fatima Hassouna, 25 ans, tuée le 16 avril avec dix membres de sa famille, dont sa sœur enceinte, lors d’un bombardement israélien sur Gaza. Photojournaliste palestinienne, Hassouna était la protagoniste du documentaire « Put Your Soul on Your Hand and Walk » réalisé par l’Iranienne Sepideh Farsi et sélectionné dans la section Acid.« Fatima aurait dû être parmi nous ce soir », a déclaré Binoche, en citant l’héroïne disparue « La balle du tireur m’a traversée et je suis devenue un ange ». L’actrice française a salué le courage et l’engagement de la réalisatrice martyre. Elle a également rappelé, avec gravité, l’importance de la liberté de la presse et de la dignité humaine dans un monde de plus en plus disloqué.

D’aucuns s’attendaient à une prise de position plus affirmée de la part de la comédienne d’autant qu’elle est connue pour son engagement en faveur de la cause palestinienne. Puisqu’en octobre 2023, elle figurait parmi les 93 personnalités françaises signataires d’une tribune publiée dans le quotidien français «l’Humanité», appelant à un cessez-le-feu immédiat et inconditionnel à Gaza. Juliette Binoche s’était déjà distinguée en 2002, au début de la seconde Intifada, en exprimant publiquement sa solidarité avec le peuple palestinien. Une prise de position qui avait alors déclenché une vive polémique en France. Ses larmes, versées sur un plateau de télévision, avaient profondément marqué les esprits tout en suscitant une large controverse.

Lors de la conférence de presse du jury du Festival de cette 78e édition, Juliette Binoche a été interrogée sur son absence parmi les signataires de la tribune publiée dans le quotidien français « Libération » et signée par plus de 380 personnalités du monde du cinéma et de la culture, appelant à un cessez-le-feu immédiat à Gaza après la mort de la photojournaliste palestinienne Fatma Hassouna. L’actrice a expliqué que « sa décision était motivée par le souhait de ne pas instrumentaliser le festival à des fins politiques », soulignant « l’importance de préserver l’intégrité artistique de l’événement ». Elle a néanmoins exprimé sa solidarité envers les victimes du conflit, précisant que « son engagement personnel ne se traduisait pas nécessairement par une signature publique ».

Cette déclaration a suscité des réactions contrastées. Certains ont salué sa volonté de préserver la neutralité du festival, tandis que d’autres ont estimé qu’en tant que présidente du jury, elle avait une responsabilité morale face à une situation humanitaire aussi dramatique. Selon l’un des collectifs à l’origine de la tribune, Juliette Binoche figurait pourtant parmi les signataires initiaux. Son nom ne figure cependant pas dans la liste des 34 personnalités publiée par le journal «Libération».

« A Cannes, l’horreur de Gaza ne doit pas être silencée » 

Il est vrai qu’à la veille de l’ouverture du festival, 380 artistes issus du monde du cinéma et de la culture, parmi lesquels de nombreux acteurs, tels Susan Sarandon, Cate Blanchet, Richard Gere, Robert De Niro, Javier Bardem, Mark Ruffalo, Hafsia Herzi, Leila Bekhti ainsi que des réalisateurs comme Pedro Almodovar, David Cronenberg, Xavier Dolan, Jonathan Glazer, Ruben Ostlund, cinéaste suédois détenteur de deux Palmes d’Or, ont signé une tribune intitulée « A Cannes, l’horreur de Gaza ne doit pas être silencée ». Publié en ligne le lundi 12 mai, sur le site du quotidien français «Libération», le texte dénonce «le génocide en cours à Gaza et le silence de l’industrie cinématographique face à cette tragédie».

Les signataires ont en substance affirmé « Nous, artistes, acteurs et actrices de la culture, nous ne pouvons rester silencieux tandis qu’un génocide est en cours à Gaza ». La tribune rend hommage à Fatima Hassouna et appelle le monde du cinéma à ne pas rester indifférent, mais à utiliser l’art pour visibiliser l’oppression et défendre les droits humains.

Le documentaire « Put Your Soul on Your Hand and Walk », qui retrace la vie quotidienne à Gaza à travers le regard de Fatima Hassouna, aujourd’hui devenue l’une des 52 862 victimes recensées de l’offensive israélienne, en majorité des civils et des enfants, s’impose comme un acte de mémoire et de résistance. L’opus rend hommage à la journaliste tuée et souligne avec force l’importance de documenter la réalité dans les régions en guerre.

Enfin, bien que cette 78e édition de « Cannes » se déroule dans un contexte international marqué par toutes sortes de conflits, en particulier la guerre à Gaza, le festival a choisi de donner le coup d’envoi avec une romance musicale française : « Partir un jour », premier long métrage d’Amélie Bonnin. Avant la projection du film présenté en compétition, l’acteur américain Robert de Niro a reçu une Palme d’honneur pour l’ensemble de sa carrière. Dans son discours, il a affirmé que « l’art est inclusif, l’art est en quête de liberté et de diversité, et c’est pourquoi il est menacé ». 

Nafahat kefia : La fête de Mayou, une tradition multimillénaire

17. Mai 2025 um 17:50

Le «Mayou» perpétue la tradition multimillénaire de la région du Kef pour la célébration du renouveau printanier. C’est la fête de l’abondance. Les familles sortent à travers champs, les hommes et les enfants bien habillés, les femmes les yeux noircis au khol quittent leurs logis à l’aube pour éviter le «gattous el mayou» qui attirait le mauvais sort.

La Presse —C’est le 14 mai de chaque année que la ville du Kef organise cette fête à laquelle participent bien entendu la population mais aussi les milliers de visiteurs qui la  prennent d’assaut. Rien que pour vivre les festivités qui s’y déroulent dans un faste spontané et généreux.

Tout ce beau monde implore, pour que la nouvelle année soit celle de l’abondance, l’aisance et le bonheur. Ils lorgnent du côté des récoltes et des moutons qui devaient être bien gras pour nourrir ceux qui sont là pour cette fête.

Le Kef est une ville du Nord-Est du pays  et le chef lieu du gouvernorat, situé à 175 kilomètres à l’Ouest de la capitale Tunis. Elle est à une quarantaine de kilomètres à l’Est de la frontière algérienne.

Le saint patron du Kef est Sidi Boumakhlouf qui a donné son nom à un  mausolée de la ville.

Le site de Sidi Zin 

Mais le Kef, ce n’est pas seulement ces élans populaires, c’est aussi un des  berceaux de l’humanité. Les vestiges que l’on a découverts et que l’on ne semble pas encore bien décidé à mettre véritablement en valeur et que les nouvelles dispositions prises pourraient relancer, nécessitent plus d’une journée.

Le site de Sidi Zin que l’on risquerait de perdre si on ne lui accordait pas l’intérêt souhaité. C’est pourtant un site paléolithique situé à 10 km environ de la ville du Kef. C’est le site tunisien le plus important du point de vue scientifique en rapport avec la période préhistorique.

Découvert au début du 20e siècle, il est actuellement menacé  de disparition, par des activités agricoles et par l’érosion des eaux de ruissellement qui le ravinent.

Ces vestiges prouvent l’authenticité de ceux qui l’ont habité. De grandes figures ont marqué son histoire. Dans tous les domaines.

Sicca à l’époque carthaginoise

Le Kef était connue sous le nom de Sicca à l’époque carthaginoise puis Sicca Veneria sous domination romaine. Elle a ensuite porté divers noms tout au long de son histoire : Colonia Julia Cirta, Cirta Nova, Sikka Beneria, Chaqbanariya et enfin Le Kef dès le XVIe siècle. On y retrouve de nombreuses ruines romaines  preuves  de la richesse historique de cette ville.

Mais c’est également El Kasbah Husseinite, le mausolée Sidi Bou Makhlouf, la Basilique romaine et les différentes composantes du circuit touristique.

Le musée des Arts et Traditions populaires du Kef abrite un mausolée édifié au XVIIIe et présente des collections retraçant les habitudes et coutumes sociales ayant cours avant l’indépendance du pays.

Il était temps

Le Kef aurait dû bénéficier d’une attention bien particulière en tant que région touristique de premier ordre.

Les grottes de Sidi Mansour, faille du synclinal «Dyr el Kef» bordée de cavités alignées majestueuses et profondes, sont ouvertes sur un panorama grandiose: les Ghorfas  ou mieux encore en berbère Sakka ou Chokka qui veut dire la même chose en punique, la chambre. Elles  sont décorées de peintures rupestres.

Les premiers habitants du Kef ont habité ces refuges dans la protohistoire.  Ils ont vécu dans ces abris naturels qui les protégeaient de la chaleur et du froid glacial de l’hiver continental de cette région.

La gastronomie du Kef

Elle se différencie par deux préparations spécifiques à la région. D’une part, un pain typique, le mjamaa ou khobz el aid. On le prépare à l’occasion des fêtes. Il est surmonté d’un œuf et décoré avec de la pâte. D’autre part, le bourzguène qui est un type de couscous légèrement sucré orné en alternance de couches de fruits secs, de dattes et de viande d’agneau.

La fête de Mayou, appelée aussi fête du borzgane, remet au goût du jour le traditionnel couscous keffois. Seule la ville du Kef continue de perpétuer cette tradition dans le respect d’un rituel millénaire.

Mme Najet Ghariani, lors d’une conférence organisée l’année passée «Tous ceux qui y ont vécu, depuis la nuit des temps, portent en eux une histoire, un souvenir, que l’on transmet à travers les siècles. La fête de Mayou ce n’est pas seulement le bourzguène qui est important, mais bien ce printemps annonciateur d’été après les rigueurs de l’hiver souvent enneigé. Nos ancêtres rendaient hommage à Maya d’où est venue «mayou», en préparant bien sûr le couscous à l’agneau avec le  romarin, seul condiment qu’ils avaient, buvaient du petit lait qui servait aussi de remède et immolaient des moutons.

Le Kef, c’est aussi la visite qu’effectuent les jeunes filles à «la falaise de la Chegaga» que la docteure L.M. Ben Youssef avait dépeinte avec précision «la falaise de la Chgaga», littéralement la falaise de la fente. Un véritable sanctuaire, un lieu comblé par l’histoire, un lieu béni de Dieu depuis la nuit des temps, un lieu de culte préhistorique devenu lieu de culte antique et dédié à Vénus, culte préhistorique de la déesse terre, mère féconde devenu Lella Chgiga.

Une structure naturelle dédiée à la fécondité, une structure inaccessible au commun des mortels, accrochée dans la montagne où venaient des femmes puniques en procession non loin des vestiges de la Basilique de Ksar el Ghoul, pour prier afin que soient exaucés leurs vœux de maternité.

Ils ont marqué leur époque

C’est aussi les itinéraires  des hommes de lettres, des musiciens, des hommes et femmes du théâtre originaires du Kef qui ont marqué de leur empreinte la littérature, la musique et le 4e art tunisiens.

Depuis l’ère romaine, Le Kef était reconnu comme une citadelle littéraire. Arnoubis au 3e siècle enseignait le grec et le latin et était un féru de théâtre.

Ou encore Fortunacianus, né au Kef au 4e siècle qui était aussi un homme de lettres reconnu de l’époque.

Abou El Abbes Ahmed Zarrouk El Keffi,Abou Abdellah Ben Ahmed El Ouerghi, Mohamed Essenoussi, Mohamed El Kaouech, Zinelabidine Essenoussi, et la liste est bien longue, ont marqué la littérature et les arts Tunisiens.

Le Kef c’est aussi l’inoubliable Saliha et son œuvre qui a transporté, bercé au gré des paroles et des airs des générations et des générations  de Tunisiens.

Une œuvre médicale monumentale

Sans oublier l’œuvre de Caelius Aurelianus Siccencis, rappelé par le Dr Ben Youssef.

Nous rejoignons ainsi l’étymologie de Sicca Veneria.  

C’est  Caelius, le premier, qui parle  de la psychose maniaco-dépressive, de l’intervalle libre et qui écrit, dans le «Caelii aureliani de morbis acutis et chronicis» : «La manie, quand elle s’empare d’un esprit, se manifeste par la colère, par la gaieté, par la tristesse, par la futilité. La manie est parfois continue, parfois elle est allégée par des intervalles libres…». C’est-à-dire des périodes de rémissions

Il faut admirer à coup sûr en Caelius Aurelianus «le seul psychiatre cohérent de l’Antiquité» (J. Pigeaud) et saluer en lui, le précurseur de la psychiatrie moderne.

La plus grande personnalité

Caelius a régné en maître sur la psychiatrie :

«Cælius Aurelianus n’a jamais été  contredit, au point de vue de l’aliénation mentale et c’est incontestablement la plus grande personnalité de la médecine antique».

Il a traité du  délire, de la frénésie, de la manie, de la mélancolie, de l’épilepsie, de l’hystérie. Il s’est  prononcé nettement pour la séparation entre maladies du corps et maladies de l’âme : «Ceux qui estiment que la manie est essentiellement une maladie de l’âme, et une maladie du corps en second lieu, ceux-là sont dans l’erreur, vu que jamais un philosophe n’en a obtenu la guérison, et que, avant l’atteinte de l’esprit, le corps est manifestement atteint de troubles dans sa substance même».

Un précurseur

C’est également l’histoire d’un médecin originaire du Kef  en Numidie, dont le siècle de naissance est inconnu, qui choisit de rédiger pour la première fois en latin ses nombreux  ouvrages de médecine. Il est africain, écrit et parle le latin d’Afrique. C’est un précurseur mondial de la psychiatrie, non contesté, de plus en plus reconnu, l’œuvre parle d’elle-même.

Il est un des piliers  de la Gynécologie,  des gynécées africaines. Rôle controversé par les chercheurs occidentaux, qui ont simplement plagié et traduit du latin au grec, ses ouvrages de gynécologie et ceux de son compatriote Moschion.

C’est également la Table de Jugurtha à Kelaât Snène.

Le Kef, c’est tout cela et nous en avons certainement oublié des choses.

A la prochaine.

Journées du tourisme et de l’artisanat de Gafsa-Tâala l’Gafsa : Etudes, investissement et promotion : le triptyque gagnant

17. Mai 2025 um 17:50

La ville de Gafsa accueille les Journées du tourisme et de l’artisanat du 16 au 18 mai 2025, sous le slogan «Étude, investissement et promotion». Cet événement important, organisé par le ministère du Tourisme, s’inscrit dans le cadre de la consécration des principes du développement durable, en application des nobles recommandations du Président de la République visant à consolider les piliers de la justice sociale et l’équilibre entre les régions et les territoires, tout en impliquant la jeunesse, la société civile et les représentants du peuple dans la définition des programmes de développement.

La Presse — Ces journées comprendront des ateliers, des rencontres enrichissantes et des échanges d’expériences, offrant ainsi un espace idéal pour identifier les opportunités potentielles dans les secteurs du tourisme et de l’artisanat. C’est une invitation adressée à tous pour repenser l’avenir de cette région au cœur d’une histoire riche, de talents et de potentialités considérables dans ces deux domaines vitaux.

Cette manifestation d’importance capitale procède d’une adhésion profonde aux préceptes d’un développement pérenne et inclusif. Elle fait écho aux directives éclairées de Son Excellence le Président de la République, dont la vision tend à consolider les fondements d’une justice sociale palpable et à instaurer un équilibre harmonieux entre les diverses contrées et régions. L’implication active des forces vives de la nation — qu’il s’agisse de la jeunesse dynamique, du tissu associatif engagé ou des représentants élus du peuple — constitue un pilier essentiel dans l’élaboration de programmes de développement pertinents et adaptés aux réalités locales.

Le programme de ces journées s’articule autour d’une pluralité d’activités stimulantes: des colloques approfondis, des ateliers interactifs, des rencontres fécondes et des échanges d’expertise enrichissants. Ces plateformes de dialogue privilégiées offriront un terreau fertile pour l’identification et l’exploration des opportunités foisonnantes qu’offrent les secteurs florissants du tourisme et de l’artisanat.

Cet événement se veut une invitation pressante à une introspection collective, une incitation à repenser l’avenir sous un angle novateur. C’est une opportunité unique de plonger au cœur d’une région auréolée d’une histoire millénaire, recelant un vivier de talents créatifs et un potentiel considérable dans les domaines enchanteurs du tourisme et de l’artisanat. Gafsa, terre de confluences culturelles et de richesses insoupçonnées, se dévoilera comme une destination privilégiée pour l’étude, l’investissement judicieux et la promotion d’un patrimoine authentique et vibrant.

A la maison de la culture Ibn-Mandhour, devant un auditoire dense parmi lesquels les représentants de l’Union européenne, le coup d’envoi fut donné par le ministre du Tourisme Soufiene Tkaia, qui a mis en exergue l’importance de cette manifestation, répondant ainsi à l’appel du Président de la République pour une justice sociale et une exploitation des spécificités de chaque région du territoire.

En corollaire, et toujours à la maison de la culture, le hall de cette institution a abrité une exposition artisanale, mettant en relief la talent des femmes artisanes de toutes les délégations.

Le clou du programme de cette journée d’ouverture a offert un détour par la ville de Métlaoui, pour prendre connaissance du retour du lézard rouge après 8 ans de léthargie, retapé à neuf, et qui sera à coup sûr un pilier fondamental de cette renaissance du tourisme dans une région dont on envie les potentialités indéniables d’un tourisme qui ne demande qu’à être exploité et exploré.

Ensemble pour un tourisme et un artisanat durables, les journées de promotion balisent la voie pour une fenêtre ouverte sur une terre d’histoire avec une source d’inspiration où l’âme du tourisme et de l’artisanat se révèle.

Gouvernorat de Médenine  : 10.456 candidats passeront les différents examens nationaux 

17. Mai 2025 um 17:50

La Presse — Le temps passe vite et les examens nationaux en l’occurrence le baccalauréat , le concours d’entrée aux collèges pilotes et le certificat de fin d’étude de l’enseignement de base et technique arrivent à grands pas. 10456 candidats, les trois catégories confondues, passeront prochainement ces examens nationaux dans les neuf délégations du gouvernorat de Médenine. 

Parmi ce total, 5.797 sont concernés par le bac et répartis comme suit : lycéens de l’enseignement public : 5012, enseignement privé : 457 et candidats libres : 328. 

Les épreuves du baccalauréat

La section lettre compte 883 candidats , mathématiques (338), sciences expérimentales (1.286), économie et gestion (1.781), science technique (654), informatique (812) et sport (43). Les examens auront lieu dans 31 centres d’examens, 410 salles de classe et assurés par 2.460 enseignants pour la surveillance. 

Les épreuves pratiques et orales auront lieu comme suit :

L’informatique : les 19, 21, 22, 23, 24 mai pour toutes les sections. 

Technique : 15, 16, 17, 10, 20, 22, 23, 24, 26 mai. 

Musique : 15 mai. 

Spécialité sportive : 19, 20 mai. 

Les épreuves écrites de la session principale : 2 , 3 , 4 , 9 , 10 juin. 

La session de contrôle : 30 juin, 1, 2 , 3 juillet. 

Fin d’études de l’enseignement de base et technique

1.588 candidats en tout se présenteront à cette épreuve de fin d’études de l’enseignement de base et technique. Les examens auront lieu les 19, 20 et 21 juin. Ils seront assurés par 450 enseignants en tant que surveillants dans 93 salles de classe. 

Concours d’entrée aux collèges pilotes

Pour le concours d’entrée aux collèges pilotes, 3.108 candidats se présenteront à cette épreuve pour décrocher une place dans l’un des collèges pilotes du gouvernorat. Les épreuves auront lieu dans 11 centres d’écrit qui englobent 177 salles et 167 personnes pour la surveillance. 

Déclarations des résultats

Bac : session principale : 24 juin. 

Session de contrôle : 13 juillet. 

Neuvième année : 7 juillet. 

Collèges pilotes : 4 juillet. 

Bonne chance à toutes et à tous. 

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