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Heute — 13. Mai 2025La Presse de Tunisie

Fethi Zouhair Nouri : “La Bourse de Tunis doit tripler sa contribution au financement de l’économie d’ici 10 ans”

Von: La Presse
13. Mai 2025 um 21:45

Le gouverneur de la Banque centrale de Tunisie (BCT), Fethi Zouhair Nouri, a affirmé mardi que l’institution ambitionne de porter la contribution de la Bourse de Tunis au financement de l’économie à 30 % au cours de la prochaine décennie. Cette part ne représente actuellement que 10 %, une situation que Nouri juge insuffisante au regard des besoins de développement du tissu économique national.
S’exprimant lors de l’ouverture de la Conférence annuelle de la Fédération arabe des marchés de capitaux (AFCM), organisée à Tunis les 13 et 14 mai, le gouverneur a mis en avant les défis auxquels fait face le marché financier tunisien, en particulier la non-actualisation de son cadre législatif. Il a rappelé que les textes encadrant le fonctionnement du marché remontent à 1994, une situation qui, selon lui, freine l’attractivité du pays pour les investisseurs et limite les possibilités de diversification des sources de financement.
Fethi Zouhair Nouri a souligné que, malgré ces limites, le secteur bancaire continue de jouer un rôle central dans le financement de l’économie tunisienne. Il constitue un pilier de la stabilité économique et a bénéficié de réformes majeures ayant permis de consolider sa solidité financière et d’améliorer ses mécanismes de gouvernance. Il a précisé que le volume des crédits accordés au secteur privé représente aujourd’hui 62 % du produit intérieur brut, un taux supérieur à celui observé dans plusieurs pays non producteurs de pétrole. Selon lui, ce chiffre peut encore progresser.
Le gouverneur s’est également félicité de l’amélioration des indicateurs de solidité financière du secteur bancaire. Il a évoqué notamment le bon rendement des capitaux propres, la maîtrise des indicateurs de liquidité, et la capacité des établissements à répondre aux besoins croissants du tissu économique national. Ces performances, a-t-il insisté, traduisent les effets positifs d’une politique monétaire rigoureuse.
Il a rappelé que le taux d’inflation a nettement reculé, passant de 10,4 % en février 2023 à 6,5 % à fin avril 2025, grâce aux choix monétaires restrictifs adoptés par la Banque centrale. Dans le même contexte, il a souligné la réduction du déficit du compte courant, qui est passé à 1,7 % du PIB fin 2024 après avoir dépassé les 8 % moins de trois ans auparavant. Cette amélioration est attribuée à la hausse des recettes touristiques et à l’augmentation des transferts des Tunisiens résidant à l’étranger, qui ont atteint près de 5,2 milliards de dollars en 2024, en progression de 9 % par rapport à l’année précédente.
Sur le plan extérieur, Nouri a salué la stabilité des réserves en devises, maintenues à un niveau équivalant à quatre mois d’importations, malgré le remboursement d’environ 24 milliards de dollars de dettes obligataires par l’État. Il a par ailleurs affirmé que le dinar tunisien a su préserver sa valeur dans un contexte international difficile, marqué par les répercussions de la pandémie de COVID-19, la guerre en Ukraine et les tensions inflationnistes mondiales. La monnaie nationale a ainsi enregistré, à la fin de l’année 2024, une appréciation de 2,1 % face à l’euro et une dépréciation modérée de 7,3 % face au dollar.
Enfin, il a conclu en mettant en avant l’impact favorable de la réduction du déficit commercial et de la gestion monétaire sur la stabilisation de la demande en devises sur le marché des changes local, affirmant que ces avancées créent un environnement plus propice à la relance économique.

Tunisie : un ancien député condamné à 4 ans de prison pour corruption financière

Von: La Presse
13. Mai 2025 um 21:31

La chambre correctionnelle spécialisée dans les affaires de corruption financière près le tribunal de première instance de Tunis a condamné un ancien député du Parlement dissous à une peine de 4 ans et 2 mois de prison.
Selon Diwan FM, l’ancien parlementaire était poursuivi dans plusieurs affaires à caractère financier. En plus de la peine privative de liberté, le tribunal a également prononcé une amende de 5 millions de dinars tunisiens à son encontre.
Selon la même source, le député est actuellement en détention préventive dans le cadre de cette affaire.

Tunisie : 718 bus commandés sur le marché international

Von: La Presse
13. Mai 2025 um 21:19

Le ministre des Transports, Rached Ameri, a annoncé que la Tunisie réceptionnera dans les prochaines semaines un premier lot de 300 nouveaux bus, dans le cadre d’un vaste plan de modernisation du transport public. Ces véhicules sont actuellement en cours d’acheminement maritime et devraient être prêts à circuler dès septembre 2025.
Cette livraison fait partie d’un programme global d’acquisition de 718 bus commandés sur le marché international, suite à l’incapacité des fournisseurs locaux à répondre à la demande, a précisé le ministre lors d’une séance plénière de l’Assemblée des représentants du peuple. Cette session portait notamment sur l’accord de reconnaissance mutuelle des permis de conduire entre la Tunisie et l’Italie.
Le reste de la commande comprend 418 bus supplémentaires, dont 260 bus articulés destinés aux régions, et 40 bus climatisés qui seront affectés à la société de transport interurbain. La signature des contrats avec les entreprises concernées est prévue pour demain, le schéma de financement ayant été finalisé.
Rached Ameri a précisé que le ministère n’achète pas directement les bus, mais soutient l’investissement via une subvention qui est passée de 18 % à 30 % en 2025, en plus d’un appui spécifique au transport scolaire.
Cette opération vise à répondre à la vétusté du parc roulant, à l’endettement des entreprises publiques de transport, et à la dégradation de plusieurs centres de maintenance à travers le pays.
Concernant une autre commande de 300 bus d’occasion destinés aux régions, le ministre a indiqué que leur livraison a été retardée. Le fournisseur a opté pour des bus électriques en remplacement, ce qui a repoussé la date initiale. La réception est désormais prévue avant la fin de l’année.
Par ailleurs, les gouvernorats de Sidi Bouzid, Kébili, Mahdia et Siliana recevront chacun six bus d’ici la fin de cette semaine ou au début de la semaine prochaine. Les véhicules sont prêts, et l’immatriculation est en cours.
Dans le cadre de la relance des ateliers de maintenance, le ministre a évoqué notamment celui de Gabès, qui nécessite un investissement de 160 000 dinars, selon une étude technique récente. L’atelier de Sidi Bouzid, quant à lui, sera présenté à la fin du mois au conseil d’administration et nécessitera des ressources financières plus importantes.
Enfin, s’agissant des licences de taxis, Rached Ameri a souligné que leur attribution est gérée au niveau régional, par des commissions de gouvernorat. Il a affirmé que le ministère n’a refusé aucune demande émanant des autorités locales.

Tunisie : Les trois objectifs de Bilel Sahnoun pour renforcer l’attractivité des marchés de capitaux arabes et africains

13. Mai 2025 um 21:06

En ouvrant la Conférence Annuelle des Marchés de Capitaux Arabes et Africains, qui se déroule à Tunis, Bilel Sahnoun, Directeur Général de la Bourse de Tunis, a souligné l’importance historique de cet événement, qui marque la première rencontre des deux régions sur un même territoire. Cette conférence réunit plus de 100 dirigeants de bourses, d’établissements financiers et d’autres acteurs clés du marché de capitaux pour discuter des enjeux et des opportunités qui façonnent l’avenir de ces marchés.
“Cette rencontre réunit pour la première fois les marchés de capitaux arabes et africains à Tunis… Nous avons l’occasion d’échanger sur des sujets d’actualité qui affectent nos marchés et d’envisager de nouvelles voies de coopération pour relever les défis communs”, a indiqué Bilel Sahnoun, dans une déclaration accordée à La Presse.
Il a ajouté que l’événement se distingue par ses huit panels d’experts couvrant des sujets variés, tels que le développement durable, le crédit carbone, l’intelligence artificielle, ainsi que l’innovation dans les produits financiers comme les dérivés et les produits indiciels. L’un des points forts abordés est l’impact de l’intelligence artificielle sur les marchés de capitaux, notamment sur l’attractivité de ces marchés pour les jeunes générations, de plus en plus connectées et exigeantes.
“Les jeunes générations, en particulier la génération Z et Alpha, n’accepteront plus de venir investir en bourse avec les anciens modèles. Ils attendent des plateformes numériques intégrant l’intelligence artificielle pour les aider à prendre des décisions d’investissement », a encore précisé M. Sahnoun.
Sur un autre plan, Bilel Sahnoun a annoncé que la présidence de l’Union Arabe des Marchés de Capitaux a été transférée à Tunis, un développement majeur pour la Bourse de Tunis. À ce titre, il a fixé trois objectifs ambitieux pour l’année à venir. Le premier est la convergence des régulations des marchés de capitaux dans les deux régions afin de favoriser l’interconnexion des marchés et d’offrir davantage de liberté aux investisseurs.
Le deuxième objectif est l’organisation de « roadshows » pour faciliter les rencontres entre investisseurs et entreprises cherchant à lever des fonds. Le troisième, plus innovant, concerne le lancement de nouveaux produits financiers, notamment des produits indiciels comme les ETF (Exchange-Traded Fund) ainsi que des produits dérivés et des commodités, pour diversifier les options d’investissement.
“Nous visons également à introduire un compartiment pour les matières premières, afin de mieux répondre aux besoins des investisseurs”, a-t-il encore assuré, tout en soulignant que cet événement marque un tournant pour les marchés de capitaux arabes et africains, avec des initiatives stratégiques visant à renforcer leur compétitivité, leur connectivité et leur attractivité à l’échelle mondiale.

Pierre-Célestin Rwabukumba à l’AFCM : “Une seule voix pour les marchés africains et arabes sur la scène mondiale”

13. Mai 2025 um 20:28

En marge de la Conférence Annuelle de la Fédération Arabe des Marchés de Capitaux (AFCM), qui se tient à Tunis les 13 et 14 mai 2025, Pierre-Célestin Rwabukumba, Directeur Général de la Bourse du Rwanda (Rwanda Stock Exchange) et Président de l’Association des Bourses des Valeurs africaines (The African Securities Exchanges Association – ASEA), a réaffirmé l’importance du partenariat stratégique entre les marchés de capitaux africains et arabes.

“Je suis ici en tant que président de l’ASEA. Cette organisation regroupe non seulement les bourses du continent, mais aussi d’autres institutions comme les dépositaires centraux, qui jouent un rôle clé dans nos marchés”, a-t-il indiqué, dans une déclration accordée à La Presse.

Rwabukumba a ajouté que l’ASEA, qui œuvre pour l’intégration et le développement des marchés financiers africains, a signé l’an dernier un protocole d’accord avec l’AFCM pour renforcer la coopération interrégionale. Cette collaboration vise à favoriser l’échange d’expertise, le partage de bonnes pratiques et la mise en place de projets conjoints.

“L’AFCM représente le monde arabe, et nous, l’Afrique. Ensemble, nous voulons créer des synergies entre nos marchés, échanger et parler d’une seule voix sur la scène internationale”, a-t-il encore précisé.

Interrogé sur ses attentes vis-à-vis de l’événement, le président de l’ASEA a insisté sur la nécessité d’un dialogue continu entre les acteurs des deux régions, afin de faire avancer les flux de capitaux, mais aussi de répondre aux défis communs auxquels sont confrontés les places financières émergentes.

“Nous devons partager nos connaissances et nos idées pour faire face aux défis de nos marchés. Ce type de rencontre nous permet de voir ce qui se fait ailleurs, d’apprendre les uns des autres et d’imaginer ensemble des solutions concrètes”, a encore précisé le président de l’ASEA.

Il a, en outre, assuré que la Conférence de Tunis, qui réunit régulateurs, opérateurs boursiers et institutions financières de plus de 20 pays, marque une étape importante dans le renforcement de la coopération Sud-Sud et dans la construction d’un écosystème financier africain et arabe plus intégré, plus résilient et plus influent.

Permis de conduire : la Tunisie et l’Italie officialisent un nouvel accord de remplacement

Von: La Presse
13. Mai 2025 um 20:21

L’Assemblée des représentants du peuple (ARP) a adopté, mardi, un projet de loi organique portant approbation de l’accord entre la Tunisie et l’Italie relatif à la reconnaissance mutuelle des permis de conduire, en vue de leur remplacement. Le projet a été approuvé par 120 voix pour et une seule abstention.

Répondant aux questions des députés, le ministre des Transports, Rachid Amri, a précisé que l’Italie n’avait pas proposé de modifier l’accord. Il a expliqué que la Tunisie avait, de son propre chef, modifié la forme de ses permis de conduire, ce qui a rendu nécessaire une révision de l’accord, dans le respect de la souveraineté nationale.

Le ministre a également indiqué que certains pays, notamment le Canada, refusent toute négociation concernant la reconnaissance des permis de conduire étrangers.

L’accord prévoit la reconnaissance mutuelle des permis de conduire délivrés par l’un des deux pays, aux fins de leur remplacement sans que les titulaires aient à passer des examens théoriques ou pratiques, à condition d’avoir accompli les démarches administratives requises.
Ses dispositions couvrent notamment la période de validité des permis d’origine pour la conduite dans l’autre pays, les procédures de remplacement des permis, les autorités compétentes pour l’échange d’informations sur la validité des documents et celles chargées d’effectuer les remplacements.

L’accord inclut également les règles encadrant le traitement des données à caractère personnel.

Les annexes techniques comportent : un tableau d’équivalence pour le remplacement des permis tunisiens par des permis italiens, un tableau inverse pour les permis italiens, ainsi que des modèles des permis de conduire utilisés dans chaque pays.

Une annexe est dédiée au traitement des données à caractère personnel, conformément au Règlement (UE) 2016/679 du Parlement européen et du Conseil du 27 avril 2016, relatif à la protection des personnes physiques à l’égard du traitement des données.

L’Agence Technique du Transport Terrestre, chargée de l’exécution de cet accord, devra respecter les dispositions du règlement européen, nonobstant celles de la loi organique n° 63 du 27 juillet 2004 relative à la protection des données personnelles.

Les dispositions incluses dans cette annexe sont considérées comme ayant une valeur législative, l’accord étant assimilé à un traité international, conformément à la deuxième disposition de l’article 74 de la Constitution, nécessitant pour son entrée en vigueur l’adoption d’une loi organique suivie d’une ratification par décret.

Tunisair : 14 avions bientôt opérationnels et un plan de restructuration en marche

Von: La Presse
13. Mai 2025 um 20:20

Le ministre des Transports, Rachid Amri, a annoncé que la compagnie aérienne Tunisair prévoit l’entrée en exploitation de 14 avions d’ici la fin du mois de mai 2025. Il a précisé qu’il n’est aucunement question de céder les entreprises publiques du transport, mais qu’un plan de restructuration de la compagnie est d’ores et déjà prêt.

Lors d’une séance plénière tenue à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), Amri a répondu aux questions des députés concernant l’accord entre la Tunisie et l’Italie sur la reconnaissance mutuelle des permis de conduire. Il a, à cette occasion, indiqué que la flotte de Tunisair comptait 18 avions en 2024, contre 28 en 2010.

Il a précisé que la compagnie avait traversé une période critique durant laquelle elle n’exploitait que 6 à 7 avions, les autres étant immobilisés pour des raisons techniques, nécessitant d’importants travaux de maintenance et des ressources financières conséquentes, dans un contexte marqué par un fort endettement.

Le ministre a rappelé que son département a mis en place un plan visant à augmenter progressivement le nombre d’avions opérationnels, avec l’objectif d’atteindre un total de 11 appareils en service, en plus de 3 avions actuellement loués.

Il a ajouté que la compagnie devrait disposer de 12 avions opérationnels à partir du 15 de ce mois. Le plan de sauvetage de Tunisair repose essentiellement sur la remise en état et la remise en service du plus grand nombre d’avions actuellement à l’arrêt dans les aéroports.

Enfin, Amri a indiqué que les 4 avions restants de la flotte de 18 seront remis en service d’ici la fin de l’année. Il a souligné que le simple diagnostic d’un moteur peut coûter entre 40 000 et 50 000 dinars, ce qui nécessite des ressources financières substantielles pour assurer l’entretien de la flotte.

Microfinance et conformité : un atelier pour renforcer la vigilance réglementaire

Von: La Presse
13. Mai 2025 um 19:26

Dans le cadre de la mise en œuvre du plan d’action visant à renforcer le dispositif de lutte contre le terrorisme et la répression du blanchiment d’argent (LT/RBA) dans le secteur de la microfinance, l’Autorité de Contrôle de la Microfinance, a organisé en collaboration avec la Fondation Hanns Seidel (FHS), la Commission Tunisienne des Analyses Financières (CTAF) et la Commission Nationale de Lutte Contre le Terrorisme (CNLCT),

Destiné aux institutions de microfinance (IMF), cet atelier avait pour objectif d’initier un échange approfondi sur les bonnes pratiques en matière de diligence requise, conformément aux exigences réglementaires nationales et internationales relatives à la lutte contre le financement du terrorisme et le blanchiment de capitaux.

Les travaux ont été animés par M. Mahmoud Montassar Mansour, Directeur général de l’ACM, Mme Neila Feki, Présidente de la CNLCT, et M. Maher Bouhenni, représentant de la CTAF. Tous trois ont apporté leur éclairage sur les enjeux stratégiques liés à la conformité et à la gestion des risques au sein des IMF

Soucieuse d’une mobilisation effective des acteurs du secteur, l’ACM a veillé à impliquer l’ensemble des décideurs clés : directeurs généraux, présidents des Comités Permanents d’Audit Interne (CPAI), membres des Comités des Risques (CR) ainsi que les responsables de la conformité. Une approche inclusive visant à assurer une compréhension partagée des obligations légales et des mesures préventives à mettre en œuvre.

L’atelier a donné lieu à des échanges riches, transparents et constructifs entre les participants et les intervenants, permettant d’aborder les problématiques concrètes rencontrées sur le terrain et d’y apporter des réponses ciblées.

Les débats ont permis de renforcer la prise de conscience autour de la nécessité d’une application rigoureuse des recommandations nationales et internationales en matière de LT/RBA.

En clôture de l’événement, M. Mahmoud Montassar Mansour est revenu sur les messages clés de la journée, insistant sur l’urgence de combler les insuffisances relevées au sein de certaines institutions et de renforcer les mécanismes de prévention afin de réduire les risques systémiques liés au financement du terrorisme et au blanchiment de capitaux.

Plus d’une soixantaine de hauts cadres ont pris part à cet atelier, représentant notamment les institutions de microfinance, le Ministère des Finances, la Banque Centrale de Tunisie, le Haut Comité du Contrôle Administratif et Financier, le Conseil du Marché Financier, le Comité Général des Assurances, la Banque Tunisienne de Solidarité, ainsi que des partenaires internationaux tels que la GIZ et ADA.

 

L’Espérance conserve son titre de champion de Tunisie : Au prix de la persévérance et du long souffle…

13. Mai 2025 um 19:20

Le parcours des «Sang et Or» n’a pas été un fleuve tranquille cette saison. Après les moments de doute, voire de crise, Maher Kanzari a pu redresser la barre et conserver le titre de champion de Tunisie à une journée de la fin de l’exercice. La saison n’est pas finie pour autant.

La Presse — « Quand j’ai pris en main l’équipe, nous étions ex aequo avec l’USM. A une journée de la fin, nous remportons le titre de champion de Tunisie avec en prime quatre longueurs d’avance sur les Monastiriens, un écart que nous sommes en mesure de creuser davantage puisqu’il nous reste encore un match à disputer », a déclaré Maher Kanzari, le sourire aux lèvres. 

Si l’Espérance de Tunis ajoute un 34e titre de champion de Tunisie, pour Maher Kanzari, c’est son premier sacre en tant qu’entraîneur en chef : « Il est vrai que je suis habitué à remporter des titres. En tant que joueur et membre du staff technique, j’ai 10 titres à mon actif, sans compter un titre remporté en Arabie saoudite. Cela dit, être sacré champion avec l’Espérance a toujours une sensation spéciale d’autant plus que c’est mon premier titre de champion en tant qu’entraîneur en chef. J’ai pris le train en marche au moment où l’équipe traversait une période difficile. Nous avons gagné tous nos matchs et c’est important. Je ne prétends rien. J’ai fait ce que j’avais à faire. Dieu merci, le défi a été relevé ».

Kanzari : Un parcours sans faute

S’il n’a pas réussi à qualifier l’équipe en demi-finales de la Ligue des champions alors qu’il avait pris en main les rênes de l’équipe à peine deux semaines auparavant, Maher Kanzari est parvenu à redresser la barre en championnat : quatre victoires en autant de matchs disputés avec en prime le derby remporté sur le score de 3-1. 

Sur les quatre matchs disputés, l’attaque a bien carburé avec 10 buts marqués. Et si la première sortie en championnat a été ponctuée par une courte victoire devant EGSG, la suite était nettement plus forte Les « Sang et Or » n’ont, en effet, pas fait de cadeau aux Kasserinois (6-0) et Hammam-lifois en coupe (4-0) avant d’infliger une correction aux Béjaois dimanche (5-0). Outre que le résultat a été associé dimanche à la manière, l’Espérance a surtout profité du faux pas de son adversaire direct, l’USM, qui a concédé le nul face à l’ESM. 

Par ailleurs, la fête sera au rendez-vous après-demain étant donné que le trophée du championnat sera décerné aux « Sang et Or » lors de l’ultime sortie contre l’USM. Un match qui s’apparentera finalement à une simple formalité. Une grande fête qui sera bien utile aux joueurs pour décompresser le temps d’un après-midi après les moments difficiles qu’ils ont pu traverser au cours de la saison.

Des périodes de doute 

Le parcours des champions de Tunisie en titre n’a pas été un fleuve tranquille cette saison. Le 20 octobre dernier, la défaite concédée à Zarzis a signé le départ de Miguel Cardoso. Un départ qui s’expliquait par un blocage des joueurs qui n’arrivaient pas à s’exprimer pleinement sur le terrain. Le paradoxe est que Miguel Cardoso a réussi à remporter le championnat et atteindre la finale de la Champions League la saison précédente avec un effectif de moindre qualité. 

Le technicien portugais, qui avait tout l’été devant lui pour faire la préparation d’intersaison et les recrutements qu’il fallait au mercato, a présenté une copie peu convaincante. Dans les esprits, on s’est toujours interrogé sur la capacité de cette équipe à aller loin en Ligue des champions et quel visage est-elle en mesure de présenter en Coupe du monde des clubs. Pour la première question, on a déjà la réponse, sauf que Cardoso, passé sur le banc des sud-africains, connaissait si bien l’Espérance.

Si le paradoxe de Miguel Cardoso était de ne pas avoir réussi au moment où toutes les conditions lui avaient été propices, Laurentiu Reghecampf manquait tout simplement de punch. Il s’est toujours obstiné à l’idée que l’effectif dont il disposait ne lui permettait pas d’atteindre les objectifs escomptés, alors qu’il était recruté pour donner un nouveau départ à l’équipe, chose que le technicien roumain n’a pas réussi à faire pour, au final, revenir au même blocage connu sous la houlette de Miguel Cardoso. 

L’enfant du club à la rescousse 

A la mi-mars, donc, il fallait trouver un nouveau capitaine pour mener la barque. Un capitaine qui connaît bien le fonctionnement de la maison, car il n’y avait plus le temps à l’adaptation. C’est pourquoi Hamdi Meddeb a fait appel à une vieille connaissance, un enfant du club, en l’occurrence Maher Kanzari qui a retrouvé le Parc B 12 ans après. 

S’il a échoué à sauver la face en Ligue des champions et c’est logique quelque part, Kanzari a réussi son premier défi, celui de préserver le titre de champion. Son deuxième défi est le doublé en s’adjugeant le trophée de la Coupe de la Tunisie, un titre qui échappe à l’Espérance depuis neuf longues années. 

Bref, la saison n’est pas encore terminée. Loin de là. Les ambitions ne font qu’être renouvelées pour Maher Kanzari et l’Espérance de Tunis, appelés à présenter un visage plus qu’honorable en Coupe du monde des clubs. Ce sera la meilleure façon de faire oublier la débâcle de la Ligue des champions. Eh oui, à l’Espérance, les célébrations des sacres sont souvent de courte durée, car il y a toujours de nouvelles épreuves à réussir.

L’ESS assure une participation en compétition africaine : Mission presque accomplie

13. Mai 2025 um 19:10

La fin de saison prend une tournure positive, avec ce coup d’éclat à Radès face au CA.
Mais il ne faut pas s’arrêter en si bon chemin, il y a une place en Ligue des champions à briguer et qui ne dépend pas de l’Etoile.

La Presse — L’affaire conclue de belle manière contre le CA, la concentration reste de mise dans le giron étoilé pour enchaîner derrière sans penser aux acquis, comme le retour en compétition africaine.

Au sortir d’une victoire intelligemment négociée, Mkacher s’est dit satisfait de la mission accomplie par ses joueurs, mais il a précisé qu’il reste deux échéances à obtenir, à savoir une  qualification en Ligue des champions et un parcours réussi en coupe. 

Côté satisfactions, il y a Chaouat qui a planté son 17e but de la saison, faisant de lui le meilleur buteur du championnat. Mais aussi le défenseur guinéen Camara qui a inscrit son second but et Aouani, un passeur hors pair, avec une nouvelle passe décisive. Le dernier rempart, Raed Gazzah, qui a disputé son 3ème match en L1 cette saison, en tant que titulaire, s’est montré serein et confiant.

Le meilleur pour demain

Dans une déclaration télévisée, le président du comité directeur, Zoubeir Beya, a fait une mise au point sur la situation du club. Au sujet des dettes, il a affirmé qu’il y a « un montant de 5 millions de dinars à rembourser, avec de nombreux dossiers en cours d’instruction, devant être régularisés. Il y aura une assemblée générale élective et une assemblée ordinaire dans la foulée, après la fin de saison sportive ». Il a transmis de l’espoir aux fans et supporters du club, estimant que l’avenir est prometteur avec beaucoup de difficultés et d’obstacles surmontés. Le président du club a salué le fort caractère de son groupe, ainsi que le coach en place Mohamed Mkacher qui a su relever le défi de battre le CA, après le match nul à l’aller à Sousse. 

Un ascendant

On apprend que c’est la 19e victoire de l’ESS, en tant que visiteur face au Club Africain. Un ascendant statistique et psychologique confirmé durant ces dernières années. A noter que pour la place de dauphin, qui se trouve à égalité de points entre l’ESS et l’USM, elle est à l’avantage des Monastiriens, au niveau de la différence des buts lors de la phase aller.

Ce qui veut dire, concrètement, que la qualification en Champions League africaine n’est pas entre les mains de l’Etoile qui doit gagner et espérer un faux pas des Monastiriens face à l’EST. Pour l’heure, seulement un ticket en coupe de la confédération CAF est garanti.

CAB – Encore une défaite en déplacement : L’éternel casse-tête !

13. Mai 2025 um 19:00

Le CAB donne l’impression de faire de la figuration quand il évolue hors de ses bases…

La Presse — La défaite contre le CSS, dimanche dernier, est la 11e concédée par le CAB sur les 15 matches disputés cette saison dans les terrains adverses. On ne peut faire pire! On sait que l’adversaire est difficile à manier chez lui, mais force est de constater également que l’équipe bizertine a été de nouveau chambardée à cette occasion.

Les fans «jaune er noir» s’attendaient à ce que Sofiene Hidoussi reconduise les mêmes qui ont donné satisfaction une semaine plus tôt contre le CA, mais ils ont été surpris de voir les trois U20, Hanzouli, Allala et Rhimi rejoindre inextremis, sans aucun répit, leurs camarades à Sfax. En outre, Balbouz et Chaâbane ont joué d’entrée et Khelifi et Midani ont été incorporés  en cours de jeu.

Dans le même temps, Momar Diop a été relégué au banc des remplaçants. Le résultat est que la stabilité a, de nouveau, pris un coup. Il est difficile dans ce cas de jouer d’une manière efficace. Mais comme il s’agit d’une rencontre de fin de saison, elle s’est déroulée dans une ambiance amicale. 

Il faut apprendre à voyager

Dans de telles conditions, le staff technique a saisi l’occasion d’offrir à bon nombre de joueurs de nouvelles chances de gagner en temps de jeu et de leur faire assumer une responsabilité plus grande dans l’équipe. Ainsi, tout le monde est mis sur un pied d’égalité à tous les niveaux.

Une victoire se construit en groupe et une défaite s’assume collectivement. Tous les joueurs en sont responsables. C’est cet état d’esprit que l’entraîneur désire leur inculquer. La solidité d’une équipe passe obligatoirement par la solidarité entre les joueurs dans et hors du terrain. Cette nouvelle défaite contre les Clubistes Sfaxiens n’a, par conséquent, rien d’alarmant.

Au contraire, elle ne peut qu’enrichir d’expérience les jeunes Cabistes. Le CAB est en cours de se constituer une solide carapace et une équipe compétitive pour le futur. Apprendre à voyager et renforcer l’effectif, telles sont les urgences  à fixer pour le futur. Mais pour y parvenir, les mêmes responsables devraient prolonger leur bail à la tête du CAB. Continuer le travail entrepris est la condition préalable pour réussir… La réponse viendra très prochainement avec la fin de l’exercice…

Galerie Sophonisbe – Wided Ben Abdessamad Ben Zid expose : Les premiers pas dans la peinture

13. Mai 2025 um 18:50

La fibre artistique de son enfance revient la chatouiller. Elle se consacre alors pleinement à ses œuvres qui dégoulinent de couleurs vives qui donnent à la toile une âme.

La Presse — Passionnée dès sa tendre enfance par les arts plastiques, Wided Ben Adessamad Ben Zid, fille de notre collègue à Tunis-Hebdo Jameleddine Ben Abdessamad, expose pour la première fois ses tableaux à la galerie Sophonisbe du 9 au 20 mai 2025. «Au gré du temps», tel est l’intitulé de l’exposition qui reflète son tempérament de peintre autodidacte encore à ses débuts.

La vie a été pour elle un long fleuve tranquille au cours de laquelle elle a réussi à constituer une famille, travailler et surtout s’adonner à sa passion : la peinture. Son père garde précieusement encore ses dessins d’enfant dans lesquels, explique-t-il, elle montrait déjà un don d’artiste. Aujourd’hui, il est fier de voir qu’elle a réalisé son rêve. Mais elle n’en est qu’à ses débuts. 

La fibre artistique de son enfance revient la chatouiller. Elle se consacre alors pleinement à ses œuvres qui dégoulinent de couleurs vives qui donnent à la toile une âme. Le blanc se teinte du bleu de Sidi Bou Saïd, de jaune, d’orange, d’ocre, de vert. Une palette chatoyante qui raconte l’histoire des lieux, des fleurs, des femmes, de la nature au gré du temps. 

Il est encore tôt de donner une quelconque appréciation sur ces œuvres d’apprentissage, mais on peut d’ores et déjà estimer que Wided s’applique à donner de l’harmonie à ses compositions. Ses créations sont des reproductions de natures mortes, de paysages, de fleurs… des thèmes qui alimentent sa toile et la nimbent de lumière. Les couleurs sont tantôt chaudes, tantôt froides pour un rendu proche du réel. 

D’apprentissage en apprentissage, de cheminement en cheminement, la jeune artiste assume son statut d’autodidacte qui a du chemin à faire. «Au gré du temps» réunit plus d’une trentaine de pièces réalisées ces dernières années dans des formats moyens sur un seul support : la toile. En attendant l’émergence de nouvelles intuitions, Wided savoure ses créations qu’elle partage avec son entourage.

« La Traviata » au Théâtre de l’Opéra de Tunis : Un chef-d’œuvre tunisien acclamé

13. Mai 2025 um 18:50

La salle était comble pour les deux soirées, preuve que l’opéra attire et séduit le public tunisien. Il se montre dans cette version de La Traviata comme un art vivant, vibrant, capable de faire résonner des émotions universelles. Une autre réalisation exceptionnelle du Théâtre de l’Opéra tunisien et de ses partenaires qui œuvrent depuis des années pour populariser ce genre de musique. 

La Presse — Dans l’écrin majestueux du Théâtre de l’Opéra de Tunis, les rideaux se sont ouverts sur une œuvre magistrale : la Traviata de Giuseppe Verdi dans une version portée par des artistes tunisiens sous la direction musicale de Nicoletta Conti et une mise en scène par Stefano Vizioli. Deux dates ont été programmées : le 9 et le 11 mai. La deuxième représentation a été donnée en présence de la ministre des Affaires culturelles et de nombreux diplomates. Après le succès de « Carmen » présenté l’année dernière, cet opéra est, en effet, le fruit d’une nouvelle collaboration entre la Tunisie et l’Italie, à travers le Pôle Ballets et Arts Chorégraphiques et le Pôle Musique et Opéra, avec le soutien du ministère des Affaires culturelles et en partenariat avec l’Institut culturel italien de Tunisie. Retour sur une réussite artistique et émotionnelle éclatante.

À l’origine, une tragédie, La Dame aux camélias

L’opéra de Giuseppe Verdi qui allie la profondeur des sentiments à l’efficacité dramatique d’une partition de génie est une adaptation d’un roman écrit par Alexandre Dumas fils, publié en 1848. L’écrivain a fait une deuxième version pour le théâtre. Le drame se déroule à Paris, à l’aube des années 1850. Alfredo Germont, un jeune bourgeois, s’éprend de Violetta, la courtisane qui mène une vie mondaine.  Le rôle d’Alfredo a été interprété par le célèbre ténor tunisien Hassen Doss lors de la première soirée, puis par le ténor japonais Haruo Kawakami à la deuxième représentation.

Quant à Violetta, elle a été campée par la soprano tunisienne Lilia Ben Chikha, dont la photo est à l’affiche du spectacle. Giorgio Germont, le père d’Alfredo brillamment joué par Haythem Hadhiri, la presse de mettre fin à leur relation jugée incompatible avec les bonnes mœurs. C’est à contrecœur que Violetta accepte ce sacrifice. Aveuglé par la colère et l’incompréhension, Alfredo la rejoint à une fête et il l’humilie publiquement.

Violetta, souffrante de tuberculose, se retrouve seule et abandonnée dans sa chambre en fin de vie. Alfredo parvient à la rejoindre quand il ne lui reste pourtant plus que quelques heures à vivre et elle rend son dernier souffle quelques instants après ces retrouvailles. Une histoire tragique fait alors la trame de cet opéra d’ensembles, où la musique est au service de la théâtralité. Une bonne maîtrise du jeu d’acteur s’impose, en plus des capacités vocales qu’implique d’habitude tout opéra. S’appuyant sur le livret de Francesco Maria Piave dans l’édition Ricordi de 1964, il a été joué par des artistes qui lui répondent avec la même puissance émotionnelle.

Des interprètes au sommet de leur art

Pour un triomphe sur toute la ligne, attesté par une standing ovation prolongée, au moins 147 artistes ont été sur scène. Un nombre important vu que l’opéra comporte quatre actes, dont deux sont des fêtes bien animées. Il fallait donc montrer les invités sur scène, habillés en strass et paillettes, avec un travail remarquable sur les costumes et les décors assuré par Kamel Dkhil. Les chanteurs tunisiens ont fait preuve d’une excellente puissance vocale. Ils étaient aussi  imprégnés des rôles, notamment d’un point de vue théâtral. Mention spéciale pour Maram Bouhbel, alias « Carmen » dans l’opéra, que le public a applaudi en 2024 et qui campe cette fois Flora.

L’Orchestre Symphonique Tunisien, sous la baguette de Chadi Garfi, a déployé toute la richesse expressive de la partition de Verdi avec maîtrise. Ce qui n’est pas dicible avec les mots a été exprimé par les instruments. Le Chœur de l’Opéra de Tunis, dirigé par Carlo Argelli, a un rôle majeur pour marquer l’intensité dramatique des moments forts.

L’expressivité des scènes où l’amour prend naissance et puis quand Alfredo a humilié Violetta étaient à la charge de l’orchestre. Le ballet de l’Opéra de Tunis, dirigé par Sihem Belkhodja avec une chorégraphie signée Pigi Vanelli, a su conjuguer intensité dramatique et délicatesse, accompagnant les différentes scènes qui vont de la joie la plus intense à l’agonie bouleversante à la fin de la pièce.

La salle était comble pour les deux soirées, preuve que l’opéra attire et séduit le public tunisien.  Il se montre dans cette version de La Traviata comme un art vivant, vibrant, capable de faire résonner des émotions universelles. Une autre réalisation exceptionnelle du Théâtre de l’Opéra tunisien et de ses partenaires qui œuvrent depuis des années pour  populariser ce genre de musique et instaurer un modèle à suivre pour les générations futures. Pour la deuxième soirée, en résumé, une soprano tunisienne et un ténor japonais ont été les vedettes d’un opéra italien inspiré d’une pièce française. Encore une preuve que la musique classique est un art qui peut transcender les limites de l’histoire et de la culture.

La prestation majestueuse de Lilia Ben Chikha

« La Traviata » a été une occasion pour le public tunisien de redécouvrir les compétences exceptionnelles de Lilia Ben Chikha  en matière d’interprétation, de qualité vocale et d’expression artistique. Célèbre depuis son passage à Star Academy, il y a une dizaine d’années, elle chante dans différents styles et dans différentes langues. D’ailleurs, elle a été il y a quelques mois à l’affiche du spectacle « Hier encore » de Rafik Gharbi, en hommage à Charles Aznavour.

Pour cet opéra, elle a livré l’une de ses incarnations les plus fascinantes du personnage de Violetta. Un rôle intense qui a attiré toutes les sopranos du monde et qui réclame une grande actrice doublée d’une chanteuse à la voix riche, puissante et expressive. La prestation de Lilia Ben Chikha est à saluer pour sa voix, à la fois puissante et nuancée, qui a su porter la douleur et la passion du personnage de Violetta avec une sincérité désarmante.

Chantant des airs mélodramatiques d’amour, de joie, de désespoir et d’agonie, elle a été capable de transmettre toute l’émotion nécessaire pour incarner cette icône de l’opéra. De plus, la chanteuse a été en mesure d’appréhender les enjeux dramatiques du personnage imaginé par Dumas.

La jeune artiste a su briller, danser, montrer sa fragilité, sa sensualité, sa délicatesse et sa grâce au début de la pièce. Les scènes du désespoir et du sacrifice imposé et la mort de Violetta ont arraché une larme aux plus endurcis. En la voyant de près, Lilia Ben Chikha a été dans la peau du personnage par ses gestes et même ses expressions faciales. Une interprétation habitée, vibrante de vérité, contrairement à d’autres chanteurs qui se contentent de maîtriser le volet musical et livrent une prestation robotique. Par sa présence scénique saisissante, sans jamais forcer l’émotion, elle a captivé l’auditoire du premier au dernier souffle, jusqu’à son apparition angélique à la fin de la pièce. 

La ville de Bizerte fête la 2e édition du « retour des Phéniciens » : Percer les mystères de l’Histoire lointaine

13. Mai 2025 um 18:40

Pur produit d’un effort collectif orchestré par une pléiade d’experts en histoire ancienne, religion et patrimoine, le projet, fruit d’un travail fouillé dans les méandres de l’Histoire, se veut une sérieuse tentative visant à appréhender la vie quotidienne des Phéniciens installés dans l’ancienne région de Bizerte, dans ses détails les plus infimes.

Le vieux port de la ville de Bizerte a abrité, dimanche, la deuxième édition de la manifestation culturelle «Le retour des Phéniciens». S’inscrivant dans le cadre des festivités marquant la célébration du mois du patrimoine, cette manifestation est une initiative propulsée par le commissariat régional à la culture à Bizerte avec le concours du ministère des Affaires culturelles.

Présidée par le gouverneur de Bizerte, Salem Ben Yakoub, la manifestation a été ponctuée d’un projet scientifique et artistique qui fait office d’une belle et éblouissante révélation pour un public fidèle à la tradition ancestrale, venu en grand nombre de toutes les chapelles rendre aux aïeuls, les Phéniciens, l’écrin qui leur revient, leurs lettres de noblesse.

Pur produit d’un effort collectif orchestré par une pléiade d’experts en histoire ancienne, religion et patrimoine, dont notamment les chercheuses Khaoula Bennour, Chadia Troudi et le doctorant en histoire et en archéologie ancienne Fathi Dridi, le projet, fruit d’un travail fouillé dans les méandres de l’Histoire, se veut une sérieuse tentative visant à appréhender la vie quotidienne des Phéniciens installés dans l’ancienne région de Bizerte, dans ses détails les plus infimes. C’est aussi une projection vers le passé lointain et ancestral et une œuvre intellectuelle et artistique qui s’efforce de faire remonter le temps afin de ressusciter le legs des phéniciens dans les temps modernes.  

A travers ce projet si ambitieux, les habitants de Bizerte ont eu l’occasion précieuse de percer les mystères de la vie quotidienne, économique et de décrypter la symbolique religieuse des Phéniciens. Plus est, il leur a été permis de déguster les saveurs de la tradition populaire culinaire punique et même de s’initier au registre lexical de la langue phénicienne et du dialecte punique de l’époque.

Un récit d’histoire argumenté et solidement appuyé par des ressources scientifiques et un florilège de découvertes archéologiques, dont notamment des statues en argile, en pierre et en marbre, des poteries, des peintures en mosaïque et des sculptures en pierre, présentées sous la forme de modèles vivants.

Le public a assisté à des représentations où l’on retrouve une illustration pittoresque du «chasseur Baal Hammoun», une des divinités phéniciennes ponctuée d’une présentation figurée assortie d’un texte historique trempé dans une plume plutôt soucieuse de faire transmettre au large public de la région, en un langage simple, compréhensible et fluide, l’héritage des Phéniciens. 

La 2e édition du «Retour des Phéniciens» est bien plus qu’une simple manifestation festive. C’est aussi et surtout un appel incessant à se réconcilier avec l’histoire, à faire preuve de curiosité insatiable et à immortaliser tout un legs ancestral qui date depuis la nuit des temps.

Tourisme régional : Du 16 au 18 mai, Gafsa brillera de mille feux 

13. Mai 2025 um 18:30

La région de Gafsa abritera, du 16 au 18 mai et pour la première fois, les journées du tourisme et de l’artisanat. Il s’agit d’une initiative lancée par le ministère du Tourisme visant à mettre en lumière les atouts touristiques de cette région du Sud. Cette manifestation mettra en valeur les richesses culturelles, patrimoniales, culinaires et artisanales d’un territoire qui recèle un trésor inestimable longtemps resté dans l’ombre. Une initiative qui fera, d’ailleurs, des émules dans toutes les régions du pays.

La Presse — Portant le slogan «Taâla Gafsa», les journées du Tourisme et de l’Artisanat de Gafsa qui se tiendront cette année sous le thème «étude, investissement et promotion», s’inscrivent dans le droit fil de la stratégie du ministère qui ambitionne de faire du tourisme un moteur de développement régional. C’est ce qu’a affirmé, en somme, le ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Sofiene Tekaya, lors d’une conférence de presse, tenue hier au siège du ministère pour présenter le programme de cette manifestation. 

Valoriser les atouts touristiques de la région

Conçue selon une approche participative, l’élaboration de cette initiative a impliqué tous les acteurs du tourisme dans la région de Gafsa, en coordination avec les autorités locales. Selon le ministre, cet évènement traduit la politique de l’Etat consistant à faire remonter les stratégies de développement du niveau local vers l’échelle nationale. 

Ainsi, un comité local créé sous l’égide du gouverneur de la région et appuyé par un comité de pilotage à l’échelle nationale, s’est penché sur la question. A l’issue des travaux et des rencontres qui se sont succédé au cours des cinq derniers mois, cette initiative est née. Son objectif est de valoriser les atouts touristiques de la région. «Avec tous ses attributs touristiques, Gafsa peut être une destination touristique par excellence», a déclaré le ministre. 

Méconnues d’une bonne partie des Tunisiens, les richesses culturelles et patrimoniales de Gafsa qui incarnent huit siècles de civilisations ayant traversé cette région de la Tunisie, peuvent attirer des touristes et des visiteurs de tous horizons, a souligné Tekaya.

Plusieurs mesures seront engagées dans la région

Il a ajouté que la dynamisation de l’activité touristique dans la région se fera progressivement en deux étapes. « Dans une première étape, nous avons visé le tourisme intérieur. Ensuite, notre objectif est d’atteindre les touristes étrangers. C’est pourquoi nous allons travailler sur l’accroissement de la capacité d’hébergement dans la région et dans un second temps sur l’activité de l’aéroport de Gafsa en misant d’abord sur le trafic aérien intérieur », fait savoir le responsable.  

Il a ajouté que l’attrait dont font l’objet les régions voisines telles que Kébili et Tozeur qui enregistrent principalement un afflux de touristes locaux, a incité les autorités à concevoir une stratégie dédiée à Gafsa.  

«Gafsa peut être un pôle de développement», a déclaré le ministre. Il a indiqué que ces journées représentent par ailleurs, une occasion pour examiner toutes les recommandations issues des travaux du comité régional.  D’ici là, plusieurs mesures seront engagées en faveur de la région, telles que le développement des circuits touristiques, le déploiement des campagnes de propreté et d’entretien ciblant plusieurs endroits touristiques et historiques, la restauration du bassin romain, la mise sur les rails du Lézard rouge …

Il a été également, décidé de mettre en place, en partenariat avec le secteur privé, des commodités touristiques permettant d’accueillir les visiteurs, telles que les centres commerciaux, les restaurants et aires de repos. «Ces mesures visent en effet à mettre en place une dynamique touristique dans la région». 

Le ministre du Tourisme a, d’autre part, affirmé que cette initiative fera des émules dans d’autres régions de la Tunisie. Au Kef par exemple, les rencontres régionales ont démarré, avec l’ambition d’élaborer un programme adapté aux attentes des habitants. «Ces régions prennent en main leur développement à travers des stratégies qu’elles définissent elles-mêmes», a-t-il précisé.

Un programme riche 

Avec son programme diversifié et riche, les journées du Tourisme et de l’Artisanat de Gafsa s’annoncent de bon augure. Des panels traitant des enjeux touristiques à Gafsa, notamment en matière d’investissement, de financement et d’offres touristiques auront lieu. La manifestation sera aussi marquée par la tenue d’une foire de l’artisanat où sera exposée la fine fleur de l’artisanat gafsien. 

Le coup d’envoi du Lézard rouge sera donné, le 16 mai. Et l’événement sera clôturé par la présentation de trois circuits touristiques conçus par des experts et historiens et qui incluent des sites historiques tels que les bassins romains, les oasis, les monts Senad et El Guettar.

 

Tunisie – Tourisme: Cap sur les 11 millions de visiteurs

13. Mai 2025 um 18:20

Lors de la conférence de presse, le ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Sofiene Tekaya, est revenu sur les préparatifs de la saison touristique estivale, tout en mettant en avant l’importance du secteur. Il a affirmé que la campagne publicitaire lancée au mois de mars, ciblant le marché européen, a porté ses fruits : les réservations culminent aujourd’hui à des chiffres importants. Évoquant le Salon du tourisme oasien et saharien, qui s’est déroulé en décembre à Tozeur, il a souligné le franc succès de l’événement, marqué par la participation de 600 acteurs locaux et étrangers — un nombre bien supérieur aux 250 participants initialement prévus par les autorités. 

Ce succès témoigne, selon le ministre, de l’attrait croissant de la Tunisie, qui, grâce à ses innombrables atouts touristiques, tant au niveau local que régional, s’impose aujourd’hui comme une destination incontournable dans la région. Il a rappelé que l’État s’est engagé à mettre en place toutes les réglementations nécessaires pour favoriser le développement de cette activité dans les régions. 

En témoigne la finalisation du projet des cahiers des charges relatifs à l’hébergement alternatif (maisons d’hôtes, gîtes ruraux, motels, campements dans le désert), un cadre réglementaire qui a fédéré toutes les parties prenantes. 

Tekaya a, par ailleurs, rappelé l’importance économique du tourisme, un secteur aujourd’hui névralgique. En effet, lors de la haute saison, les revenus touristiques atteignent quotidiennement 50 millions de dinars en devises, tandis que, durant la basse saison, ces revenus peuvent aller jusqu’à 20 millions. Il a déclaré que l’objectif du ministère, cette année, est d’atteindre les 11 millions de touristes.

Investissements : Agricoles Une dynamique bien enracinée malgré tout

13. Mai 2025 um 18:10

Malgré vents, sécheresse et marasmes économiques, le secteur agricole tunisien ne lâche rien. Porté par une nouvelle vague d’investissements, il cultive l’optimisme, mise sur la jeunesse et innove, tout en gardant les bottes bien ancrées dans la terre.

La Presse — Au cours du premier trimestre 2025, l’Agence de promotion des investissements agricoles a validé 557 projets agricoles pour un montant total de 80,5 millions de dinars. Ces investissements, approuvés par les comités d’octroi des avantages, marquent une avancée significative pour le développement du secteur agricole en Tunisie.

Selon le bulletin statistique du mois d’avril 2025, ces projets devraient générer 488 emplois permanents, renforçant ainsi l’économie rurale. Ils se répartissent en 379 opérations de création, représentant un investissement de 41,1 millions de dinars, et 178 opérations d’extension ou de renouvellement, totalisant 39,4 millions de dinars. Le secteur agricole arrive en tête avec 33 millions de dinars d’investissements, suivi des services liés à l’agriculture et à la pêche maritime (23,9 millions), de l’aquaculture (17,4 millions), de la pêche (5,4 millions) et de la première transformation des produits agricoles et halieutiques (0,7 million).

Un élan inclusif et régional pour une agriculture durable

Une attention particulière a été accordée aux jeunes promoteurs et aux femmes. Cent cinq projets, représentant un investissement de 9,6 millions de dinars, ont été approuvés pour de jeunes entrepreneurs, tandis que trente-cinq promotrices ont bénéficié de décisions d’octroi pour des projets totalisant 3,5 millions de dinars.

Par ailleurs, une enveloppe de 0,7 million de dinars a été consacrée aux projets communautaires. Les investissements approuvés couvrent plusieurs régions stratégiques du pays. Les gouvernorats de Béja, Kairouan et La Manouba se distinguent par des initiatives communautaires, tandis que les zones côtières, notamment celles situées dans les gouvernorats de Sfax et Gabès, bénéficient d’une forte concentration de projets liés à l’aquaculture. Les régions agricoles du Nord profitent d’investissements dans les filières céréalières et oléicoles, et les gouvernorats du Sud, tels que Médenine et Tataouine, voient émerger des projets axés sur l’élevage et les énergies renouvelables.

Les subventions accordées par l’Etat s’élèvent à 18 millions de dinars, soit 22,3 % du montant total des investissements approuvés. Ces aides ont principalement servi à l’acquisition de matériel agricole. Elles ont également soutenu quatorze projets solaires, pour un montant global de 0,5 million de dinars, ainsi que soixante-dix-neuf opérations d’économie d’eau d’irrigation, financées à hauteur de 2,4 millions de dinars.

En parallèle, les investissements agricoles privés ont connu une hausse notable. 1.372 opérations d’investissement ont été déclarées, durant les trois premiers mois de l’année 2025, pour un montant de 278,7 millions de dinars. Parmi elles, 70,3 % ont été déclarées à distance, représentant ainsi 77,5 % du volume total des investissements déclarés. D’après les données fournies par l’Apia, le ratio de crédit a atteint 30,3 % de la valeur des investissements approuvés, contre 26,6 % au cours de la même période en 2024. Les crédits ont contribué au financement de 270 projets, soit 45 % du total des projets approuvés.

Financements et nouveaux leviers de croissance

Les crédits fournisseurs occupent toujours la première place dans le financement avec 211 crédits accordés, pour une valeur de 13,2 millions de dinars. Les prêts ont été répartis selon les activités : 7,2 millions de dinars pour les activités agricoles, 9,3 millions pour les services, 2,7 millions pour la pêche, et 5,2 millions pour l’aquaculture. Durant cette même période, onze crédits fonciers d’une valeur totale de 1,6 million de dinars ont été approuvés, contre aucun l’année précédente. Ces crédits permettront l’intégration de 112 ha de terres dans le cycle économique. Par ailleurs, les investissements à participation étrangère se sont élevés à 8 millions de dinars, consistant principalement en des opérations d’extension et de renouvellement de projets existants dans le domaine de la culture géothermique.

Tous ces investissements témoignent d’une dynamique positive pour le secteur agricole tunisien, malgré les défis climatiques et économiques persistants. L’augmentation des projets liés à l’aquaculture, aux énergies renouvelables et à l’économie d’eau illustre une transition vers des pratiques plus durables et innovantes. Les autorités espèrent que cette tendance se poursuivra tout au long de l’année, renforçant ainsi la résilience et la compétitivité du secteur. Autant dire que les 557 projets agricoles approuvés au premier trimestre 2025 représentent une étape importante pour le développement rural et la modernisation de l’agriculture tunisienne. Avec un investissement de 80,5 millions de dinars, ces initiatives ouvrent la voie à un avenir prometteur pour les agriculteurs et les communautés locales.

TGM – travaux sur le pont Kheireddine : Les usagers à bout de patience

13. Mai 2025 um 18:00

Cela fera près de deux ans que la ligne TGM est interrompue au niveau du pont Kheireddine. Les habitants de la banlieue nord ne peuvent pas se déplacer à bord du train sans descendre à la gare Goulette-Casino pour emprunter un autre train à partir de la station Kheireddine. Ou l’inverse.

La Presse — Tout le trajet d’environ 1.5 km est à faire à pied pour ceux qui veulent éviter les bus bondés de la ligne 347 créée, justement, pour contribuer à suppléer au trafic du TGM.

Or, cette ligne n’a pas réussi à jouer pleinement le rôle qui lui a été assigné. Les usagers ne sont pas satisfaits de la qualité des prestations et déplorent les retards constatés concernant les travaux sur le pont Kheireddine dont la longueur ne dépasse pas les 600 m.

Ils ne comprennent pas qu’on leur ait promis la fin des travaux pour juin 2024.

Ligne 347 : respecter l’itinéraire !

Nous sommes, aujourd’hui, en mai 2025. Un an de retard sur le calendrier, c’est difficile à admettre.

De plus, apparemment, rien ne semble bouger du côté du chantier. Les passants ne remarquent aucun signe montrant que des travaux sont en cours sur le pont.

Quoi qu’il en soit, le constat est le même pour tout le monde. 

La ligne 347 ne passe que rarement par l’itinéraire qui lui a été tracé par la société. Les conducteurs évitent de passer par la ville de La Goulette. Ils empruntent la route express pour ne ressortir qu’au niveau de la station de l’Aéroport. 

Ces “acrobaties” sont imitées par les lignes 47 et 247 qui assurent d’autres dessertes mais qui sont programmées pour passer par les zones citées.

Les rotations actuelles de la ligne 347 peuvent gagner en efficacité si la société l’utilise pour assurer la jonction entre les gares de La Goulette-Casino et Kheireddine. Nous avons déjà fait cette proposition dans un de nos articles (voir La Presse du 4 novembre 2024). Immédiatement, la société a précisé que les itinéraires indiqués seraient respectés et ce, dès le 8 novembre 2024. Mais dans les faits, la quasi-totalité des chauffeurs n’en font qu’à leur tête au grand dam des usagers.

Nous réitérons, toutefois, une suggestion plébiscitée par tous les utilisateurs de la ligne TGM.

Une jonction plus pratique

Pourquoi ne pas utiliser les bus assurant la liaison entre Tunis et La Marsa pour faire la jonction, uniquement, entre les deux gares de La Goulette-Casino et Kheireddine?

D’une pierre plusieurs coups. Il y a un gain de temps, d’argent (consommation de carburant) et, surtout, plus de confort pour les voyageurs qui n’auront plus à attendre trop longtemps pour monter dans un bus déjà plein à ras-bord.

Cette solution devrait être adoptée. Il n’y a pas de raison pour que la Transtu ne l’expérimente pas. 

Les banlieusards commencent à perdre patience surtout avec l’arrivée de l’été lorsque la destination sera prise d’assaut par les estivants.

Si la Transtu demande toujours la compréhension de ses clients lorsque des désagréments surviennent, pourquoi elle ne ferait pas preuve de la même compréhension dans la situation qui prévaut en tenant l’opinion au fait de l’évolution des travaux ? Cela est d’autant  préjudiciable que la date de fin des travaux n’a pas été honorée. Jusqu’à quand les habitués du TGM resteront-ils privés de leur train ?

Les gens ne vont pas attendre l’arrivée des 18 nouveaux trains qu’on nous promet (soulignons le verbe “promet”) pour la fin… de l’année 2026 !

On nous a bien “promis” l’équipement des stations du métro en caméras de surveillance. Rappelons, en tout cas, que ce matériel n’avait servi à rien lorsqu’on en avait doté certains bus. D’ailleurs, même les métros mis en circulation en 2008 en étaient équipés. Mais à quoi ces appareils ont-ils servi ?

Nous n’en avons constaté aucune utilité puisqu’ils ont été rapidement mis hors d’usage. Donc, on considère que les dépenses pour l’acquisition de caméras de surveillance ne serait que pur gaspillage s’il n’y a pas de vraie politique de suivi. 

Gafsa : Nouvelles lignes de financement pour soutenir les PME

13. Mai 2025 um 17:50

La Pressse —Dans le cadre d’une démarche proactive visant à dynamiser le tissu économique régional, M. Wajih Houssein, Président-directeur général de la Banque de financement des Petites et Moyennes entreprises (Bfpme), a effectué une visite au gouvernorat de Gafsa. Cette visite, qui fait suite aux directives de la Présidence du Gouvernement émises il y a plus de deux mois, s’inscrit dans un effort concerté pour débloquer les projets en souffrance.

Suite aux accords signés le 23 avril 2025, Gafsa a été choisie comme point de départ pour le lancement régional d’un programme ambitieux. À cette occasion, la Bfpme a annoncé trois nouvelles lignes de financement stratégiques, rendues possibles grâce au soutien du Ministère de l’Emploi, et conçues spécifiquement pour répondre aux besoins variés des PME :

Une enveloppe de 10 millions de dinars est dédiée au financement du cycle d’exploitation. Ce premier dispositif, commercialisé depuis 2024, propose un taux d’intérêt préférentiel indexé sur le taux du marché monétaire, sans aucune majoration. L’objectif principal est de consolider la pérennité des PME existantes, en leur offrant des conditions de remboursement souples sur une durée maximale de cinq ans.

Un fonds de 3 millions de dinars est spécialement alloué au financement des jeunes entreprises innovantes (startups). Ce soutien crucial se traduit par un prêt de participation à un taux d’intérêt de 0%, facilitant ainsi l’émergence et la croissance de nouvelles initiatives entrepreneuriales.

Une ligne de crédit de 7 millions de dinars est mise en place avec un taux d’intérêt de 8%. Cette offre vient compléter la gamme des solutions de financement proposées par la Bfpme pour accompagner le développement des PME.

De plus, les entreprises bénéficieront de délais de remboursement pouvant aller jusqu’à dix ans, avec une période de grâce flexible pouvant atteindre trois ans, offrant ainsi une marge de manœuvre financière significative.

La Bfpme ne s’arrête pas là et prévoit de renforcer davantage son soutien aux entreprises avec la signature imminente d’une nouvelle convention de financement destinée aux entreprises citoyennes, prévue dans les deux prochaines semaines.

Enfin, M. Hussein a révélé l’avancement des discussions concernant une ligne de financement stratégique d’envergure, avoisinant les 30 millions de dollars (environ 90 millions de dinars sur trois ans). Ce dispositif, qui sera prochainement soumis à l’approbation du Conseil des ministres puis de l’Assemblée des représentants du peuple, vise à apporter un soutien essentiel au cycle d’exploitation des entreprises de taille moyenne, les aidant ainsi à surmonter les difficultés économiques actuelles.

À travers ces initiatives concrètes, la Bfpme se positionne comme un acteur clé du développement économique régional, en offrant des solutions de financement adaptées et avantageuses pour les PME, véritables moteurs de la croissance et de la création d’emplois à Gafsa et partout ailleurs.

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