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Heute — 04. Dezember 2024La Presse de Tunisie

La Tunisie défend le droit du peuple palestinien à l’autodétermination

04. Dezember 2024 um 08:36

Le représentant permanent de la Tunisie auprès des Nations Unies à New York, l’ambassadeur Tarek Ladab, a appelé la communauté internationale à prendre des mesures fermes et décisives permettant au peuple palestinien de recouvrer son droit inaliénable à l’autodétermination et de mettre fin à l’occupation.

Ladab s’exprimait, mardi, dans le cadre de la session de l’Assemblée générale des Nations Unies sous le point intitulé « La question palestinienne », selon une déclaration publiée sur la page officielle de la mission permanente de la Tunisie auprès des Nations Unies.

Il a réitéré l’appel de la Tunisie à la communauté internationale pour qu’elle assume ses responsabilités en vue de mettre un terme aux agressions et à la tragédie humanitaire terrible et sans précédent dans la bande de Gaza.

Il a insisté sur la nécessité d’obliger les forces de l’occupation à respecter les résolutions onusiennes et d’accélérer la mise en place de toutes les garanties nécessaires pour protéger le peuple palestinien, appelant à la réouverture de tous les points de passage et à l’acheminement inconditionnel de l’aide humanitaire et des secours aux palestiniens à la bande de Gaza.

Le diplomate tunisien s’est saisi de l’occasion pour réaffirmer le soutien de la Tunisie à la demande de la Palestine pour obtenir le statut de membre à part entière aux Nations Unies, soulignant l’engagement constant et de principe de la Tunisie à défendre les droits légitimes du peuple palestinien.

Concernant la situation au Liban, Tarak Ladab a exprimé la satisfaction de la Tunisie quant à l’accord de cessez-le-feu, mettant l’accent sur l’importance de permettre le retour sécurisé des habitants du sud du Liban dans leurs foyers et le retrait complet de l’armée d’occupation des territoires libanais, dans le but de renforcer la sécurité et de préserver la souveraineté du Liban.

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Gestern — 03. Dezember 2024La Presse de Tunisie

Ouverture, hier à Tozeur, du 1er Salon international du tourisme saharien et oasien (ISSOT): Redonner des ailes à toute la région

Von: La Presse
03. Dezember 2024 um 22:20

On n’a jamais visité le sud tunisien, sans tomber sous le charme de son immense désert, ses vastes oasis et palmiers-dattiers étendus à perte de vue, sa nature splendide, ses sites pittoresques, ses traditions artisanales typiques, son patrimoine culinaire et culturel, sa gastronomie riche en produits du terroir et des recettes spécifiques.

La Presse — Tozeur, la reine du désert, demeure, une destination emblématique, réunissant tous les ingrédients d’un tourisme tunisien hors saison. Hier, c’était un grand jour. Tozeur abrite, du 3 au 5 de ce mois, le premier Salon international du tourisme saharien et oasien (Issot), sous le signe « tourisme durable et responsable », auquel participent environ 300 acteurs professionnels du secteur, ainsi que des journalistes tunisiens et étrangers venus de tous horizons.

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Semences: Oui pour le retour à la pureté des origines

Von: La Presse
03. Dezember 2024 um 22:15

Les variétés de blé développées dans les années 1980 sont victimes de maladies en Tunisie, mais les agriculteurs affirment que les variétés traditionnelles semblent plus résistantes. Il n’y a pas longtemps, les agriculteurs tunisiens utilisaient des semences indigènes et mettaient de côté une petite partie de leur récolte pour la semer la saison suivante. Mais le développement des semences hybrides ou génétiquement modifiées a permis de meilleures récoltes, et les variétés indigènes ont été largement abandonnées.

Les agriculteurs tunisiens se tournent vers les semences indigènes face à la sécheresse, aux maladies et au changement climatique. Les semences traditionnelles sont issues d’un patrimoine génétique mieux adapté à l’environnement, selon la Banque nationale des gènes de Tunisie, qui promeut le développement d’une agriculture durable dans le pays. «Ce sont des réservoirs de gènes vieux de centaines, voire de milliers d’années», a déclaré Maher Medini de la Banque nationale des gènes à la presse internationale. Il a ajouté que « ces semences sont plus résistantes aux effets dangereux du réchauffement de la planète, qui ne cessent de s’aggraver. Le changement climatique entraîne des variations importantes des précipitations, de la température et de l’humidité, ce qui provoque des maladies dans les cultures. Le fondement de l’adaptation est la diversité», a précisé Medini.

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M’hayer Sika de Béchir Drissi: Une formidable musique des sentiments

Von: La Presse
03. Dezember 2024 um 21:58

L’amour, la jalousie, la solitude, thèmes basiques de ce psychodrame porté par trois formidables comédiens pleins d’énergie, particulièrement Jamel Madani dont le rôle est taillé sur mesure.


« MhayerSika » marque le retour après plusieurs années d’absence du grand comédien et metteur en scène Béchir Drissi, dont le large public se souvient de sa prestation dans la pièce « Maréchal Ammar » de Ali Ben Ayed et que la télévision tunisienne continue de diffuser à chaque occasion. Mais  Béchir Drissi n’est pas qu’un brillant comédien, il est aussi un metteur en scène fort talentueux qui a signé plusieurs pièces dont « Le manteau » d’après le texte de Gogol. Aujourd’hui, il revient avec « MhayerSika », psychodrame dont il a écrit le texte il y a quelques années.

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Tunisie : Kaïs Saïed célèbre le centenaire du syndicalisme tunisien et rend hommage à Mohamed Ali El Hammi

Von: La Presse
03. Dezember 2024 um 21:23

Le Président de la République, Kaïs Saïed, a présidé ce mardi 3 décembre 2024, une réunion au Palais de Carthage, en présence de Issam Lahmar, ministre des Affaires sociales, de Riadh Chaoued, ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle et de Hasna Jiballah, secrétaire d’État auprès du ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle, chargée des sociétés citoyennes.

Au début de cette rencontre, le Président de la République a rappelé que la Tunisie célèbre aujourd’hui le centenaire de la création de la Confédération générale des travailleurs tunisiens, fondée le 3 décembre 1924 après une série de réunions et de rencontres menées par le leader Mohamed Ali El Hammi, pionnier du mouvement syndical dans le monde arabe et africain.

Le Président de la République a longuement évoqué le parcours du leader syndical Mohamed Ali El Hammi, qui, malgré les nombreuses difficultés rencontrées tout au long de sa vie, a fait preuve d’un patriotisme et d’une intelligence remarquables. Avec une volonté inébranlable, il est passé d’un emploi de manutentionnaire dans un entrepôt de céréales, dû à la pauvreté et à la rudesse de la vie, à celui d’expert en économie politique, après avoir obtenu un diplôme supérieur dans ce domaine. Ce n’est pas un hasard si le leader Farhat Hached l’a qualifié de « père du mouvement syndical tunisien », celui qui a semé la première graine de ce mouvement. Cette graine, plantée par une main sage, a grandi et prospéré, et l’audace et le sacrifice de Mohamed Ali El Hammi restent liés à notre profonde gratitude et reconnaissance.

Dans le cadre de son discours sur le combat de Mohamed Ali El Hammi, le Président de la République a évoqué la création de la première association de coopération économique, fondée principalement dans le domaine commercial pour lutter contre la hausse des prix, réduire le coût de la vie des travailleurs et augmenter leur pouvoir d’achat. Cependant, les cartels et les agents du colonialisme de l’époque se sont mobilisés pour saboter ce noble projet.

D’autre part, le Président de la République a souligné l’importance de simplifier les procédures, en particulier pour les jeunes, afin de créer des entreprises citoyennes et de les accompagner. Il a noté que les descendants de ceux qui ont saboté les associations de coopération économique dans le passé tentent aujourd’hui d’entraver ce nouveau modèle d’entreprises, qui profite non seulement à leurs membres, mais aussi à l’ensemble de la nation.

Cette rencontre a également porté sur le projet de loi relatif à l’abolition de la sous-traitance et des contrats à durée déterminée. Le Président de la République a insisté sur la nécessité d’élaborer des textes législatifs selon une approche novatrice et libérée des vestiges du passé, afin de garantir le droit à un travail rémunéré de manière équitable et décente, tout en préservant les droits de ceux dont les contrats ont été résiliés et remplacés par d’autres. Il a affirmé que les droits des nouveaux travailleurs, comme ceux des travailleurs remplacés, seront sauvegardés, car la stabilité sociale, recherchée par toutes les nations et sociétés, ne peut être atteinte qu’à travers la justice et l’équité.

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Le ministre de la Défense en visite à la base aérienne de Sfax

Von: La Presse
03. Dezember 2024 um 21:03

Le ministre de la Défense nationale, Khaled Sehili, a effectué, ce mardi 3 décembre 2024, une visite officielle à la base aérienne de Sfax. Cette visite s’inscrit dans le cadre de son suivi des conditions de travail des militaires, de l’état des infrastructures et de la préparation opérationnelle des unités stationnées sur place.

Lors de cette visite, le ministre a inspecté les unités aériennes et s’est informé sur leurs missions de formation de base et avancée pour les pilotes. Il a également examiné les moyens pédagogiques et technologiques utilisés, notamment les simulateurs de vol, capables de reproduire des scénarios réalistes pour former les pilotes à la gestion des situations complexes en vol réel.

Khaled Sehili a salué l’intégration des technologies numériques, de l’intelligence artificielle, de la réalité virtuelle et de l’apprentissage à distance dans les programmes de formation de l’armée de l’air. Il a souligné que ces innovations renforcent les capacités opérationnelles et la modernisation des méthodes de formation.

En visitant les infrastructures, le ministre s’est rendu dans les espaces pédagogiques, les logements des militaires ainsi que dans les installations de l’École des spécialités aériennes, chargée de former les sous-officiers techniciens et pilotes, et au Premier centre de formation de l’armée de l’air. Il a également posé la première pierre pour la construction d’une nouvelle division dédiée aux activités aériennes et à la sécurité des vols.

Le ministre a exprimé son admiration pour les efforts des cadres et responsables des unités stationnées à Sfax. Il a mis en avant leur rôle dans l’amélioration continue des capacités des militaires et la gestion optimale des équipements. Il a également salué l’intégration du personnel féminin dans des rôles opérationnels et de commandement, qu’il considère comme une avancée majeure.

Khaled Sehili a en outre appelé les militaires à faire preuve de vigilance et de disponibilité permanente pour défendre le pays. Il a insisté sur la nécessité de répondre aux besoins spécifiques des membres des forces armées et d’améliorer leurs conditions de travail, afin qu’ils puissent s’acquitter efficacement de leur mission au service de la sécurité nationale.

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La Tunisie lance le projet de la “Ville Intelligente de l’Automobile”

Von: La Presse
03. Dezember 2024 um 19:28

Le ministère de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie a tenu, mardi 3 décembre, la première réunion du groupe de travail chargé de la réalisation du projet ambitieux de la “Ville Intelligente de l’Automobile” (Taskforce Automotive Smart City).

Présidée par Fatma Thabet Chiboub, cette réunion a rassemblé des acteurs clés, notamment Afef Chachia Tayari, cheffe de cabinet du ministère, et Myriam Elloumi, présidente de l’Association tunisienne de l’automobile (Tunisian Automotive Association-TAA). Y ont également pris part des représentants des ministères des Finances, de l’Économie, de la Planification, de la Formation professionnelle et de l’Emploi, ainsi que de l’Agence allemande de coopération internationale (GIZ).

Lors de cette réunion, une présentation a été faite sur les grandes orientations stratégiques du secteur de la fabrication de composants automobiles. Les participants ont également exploré les opportunités offertes par les infrastructures industrielles et technologiques existantes dans notre pays.

Aujourd’hui, la Tunisie se positionne comme un leader régional dans la fabrication de composants automobiles. Le pays bénéficie d’un tissu industriel de renommée mondiale, composé d’entreprises compétitives, et d’une main-d’œuvre qualifiée, spécialisée et expérimentée.
Fatma Thabet Chiboub a souligné l’engagement du ministère à améliorer la compétitivité de l’offre tunisienne en développant une infrastructure intégrée, répondant aux exigences techniques de l’industrie automobile. Cet effort s’inscrit dans les objectifs de la stratégie nationale pour l’industrie et l’innovation, et dans le cadre du pacte de partenariat public-privé visant à renforcer la compétitivité du secteur d’ici 2027.

Le secteur de la fabrication de composants automobiles en Tunisie compte actuellement 300 entreprises industrielles, dont plus de 50 % à capitaux étrangers. Ces entreprises emploient environ 100.000 personnes, avec un taux d’intégration locale de 38 %. La valeur annuelle de la production du secteur est estimée à 8 milliards de dinars, dont 7,5 milliards de dinars destinés à l’exportation.

Le projet de la “Ville Intelligente de l’Automobile” ambitionne d’attirer des investissements stratégiques, notamment dans les secteurs des véhicules électriques et intelligents. L’objectif est de positionner la Tunisie comme une plateforme industrielle de référence pour la fabrication de voitures particulières et de véhicules adaptés aux marchés africains.

Ce projet s’inscrit dans une vision plus large visant à doubler les exportations et à créer de nouvelles opportunités d’emploi, tout en consolidant le rôle de la Tunisie en tant qu’acteur majeur de l’industrie automobile mondiale.

La Presse

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L’EST s’impose sans difficulté face à la  JSO:  Mokwana, Rodrigues, Konaté et les autres…

03. Dezember 2024 um 17:15

Les absences enregistrées dans l’effectif n’ont pas affecté le rendement de l’équipe face à la JSO. Avec le retour en force de Rodrigues et la montée en puissance de Mokwana et Konaté, l’équipe a préservé son équilibre. À confirmer, vendredi, face à Sagrada Esperança.

En infligeant une raclée à la formation malienne de Djoliba en Champions League et en enchaînant par une nette victoire devant la JSO en championnat, la période de doute est bien loin derrière. Et même si ces deux adversaires sont largement à la portée de l’Espérance et que les battre ne doit pas servir de référence, il y a des signes qui ne trompent pas du côté de l’Espérance.

Sur le terrain, les joueurs ont retrouvé confiance en eux et, par conséquent, leurs repères. Les visages ne sont plus crispés et la confiance a regagné Amanallah Memmiche et Raed Bouchniba dont les erreurs fatales commises il y a quelques jours ne sont plus que de mauvais et lointains souvenirs.

Les vertus d’un effectif  riche…

Au moment où l’équipe a retrouvé le chemin des victoires, l’infirmerie ne s’est malheureusement pas désemplie et on compte trois joueurs-cadres blessés. Il y a d’abord Yassine Meriah qui a pour quatre à six mois d’absence suite à sa blessure aux ligaments croisés, Youssef Belaïli qui souffre d’un hématome et Mohamed Amine Tougai, d’abord écarté par mesure disciplinaire avant de contracter une petite élongation aux entraînements.

En l’absence de Meriah et Tougaï, le coach “sang et or” a décalé Mohamed Amine Ben Hmida dans l’axe pour épauler Hamza Jelassi et titularisé Aymen Ben Mohamed sur le flanc gauche.

Laurentiu Reghecampf s’est dit satisfait du rendement de Ben Hmida qui, selon le coach “sang et or”, a réussi sa reconversion : “J’estime que Ben Hmida a fait un bon match. Il a aussi joué comme axial dans le match précédent et a fait de bonnes minutes.”, a déclaré le coach “sang et or” après le match de la JSO.

Ceci dit, Tougaï réintégrera le groupe cette semaine et devra retrouver sa place dans l’axe central ce vendredi face à Sagrada Esperança en match comptant pour la 2e journée de la phase de groupes de la C1 africaine. Cela dit, les vertus de la richesse de l’effectif qu’il a sous la main, ont permis au technicien roumain de bien s’en sortir   en dépit des absences enregistrées. La montée en puissance d’Elias Mokwana a permis à l’Espérance de trouver des solutions face aux défenses regroupées de Djoliba et de la JSO.

Rien que dimanche, l’ailier droit sud-africain  a ouvert deux brèches, offrant des passes décisives, d’abord à Konaté via Bouguerra, puis à Rodrigues.

De son côté, Konaté, par sa vivacité et son énergie débordante, a joué parfaitement son rôle de remplaçant de Yan Sasse. D’ailleurs, Konaté, qui a provoqué le penalty transformé dimanche par Rodrigues, est bien parti pour être, sur le long terme, la doublure de Sasse.

Enfin, Rodrigo Rodrigues a retrouvé dimanche ses prouesses de buteur. Il a suffi d’un penalty transformé pour que l’appétit revienne à l’avant-centre brésilien.

Ceci dit,  Laurentiu Reghecampf suit avec intérêt l’évolution de l’état de santé de Belaïli et Tougaï : “Le staff médical est en train de faire du bon travail, ce qui permettra à  Belaïli et à  Tougaï de reprendre rapidement du service. Je suis certain qu’on aura de bonnes nouvelles et nous vous le ferons savoir.”, s’est adressé le coach “sang et or” aux médias, dimanche soir, avec l’espoir, sans doute, de récupérer les deux joueurs algériens avant le déplacement en Angola.

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ESPOIRS TUNISIENS: Dendani, le nouveau Hatem Ben Arfa

03. Dezember 2024 um 17:12

Attaquant de percussion, le tout jeune sociétaire de l’AS Monaco est promis à un avenir radieux.

L’on tient ici un ex-vainqueur de la Coupe Gambardella, précisément en 2022-2023.

Nassim Dendani, attaquant de la réserve de l’AS Monaco, a déjà tout d’un grand à tout juste 18 ans.  Ailier droit tonic et furtif, il est comparé du côté du Rocher à un certain Hatem Ben Arfa. Ce faisant, par le passé, à 15 ans, l’ex-pensionnaire du SC Toulon était déjà courtisé par Chelsea, Manchester United, Angers et l’OGC Nice, mais c’est Monaco qui lui a mis le grappin dessus. Joueur de percussion, rapide et doté d’un coup de rein détonnant, Dendani dispose aussi de cette lucidité propre aux grands joueurs, quand il s’agit de faire la différence et marquer. Enfin, volet sélections, le joueur a déjà excellé avec la Tunisie U17 lors des tournois Unaf 2022 en Égypte, où il a été élu meilleur joueur de l’équipe nationale. L’avenir lui appartient.

Anis Doubal, un latéral à l’avant-garde

A 18 ans accomplis, l’arrière gauche tunisien, Anis Doubal, trace tranquillement son sillon du côté de la Canebière, franchissant une étape importante en signant un contrat stagiaire professionnel avec l’Olympique de Marseille. Brillant avec les U18 de l’OM, Doubal a participé la saison dernière au sacre marseillais en Coupe Gambardella. Pensionnaire du CDF de l’OM depuis 2019, l’ex-pépite de l’US Marignanaise se distingue chez les jeunes pousses de l’OM par sa vélocité, sa percussion, sa vivacité et sa qualité de centre. Solide sur l’homme et capable d’alterner dans l’axe, plus haut devant tout comme sur le flanc (son poste de prédilection), Doubal a vite fait de mettre tout le monde d’accord du côté de la réserve de Marseille. De l’aisance à revendre et de la précision dans le jeu, Doubal semble prêt à monter en grade chez les séniors, une fois que Roberto De Zerbi lui fera signe. D’ailleurs, le coach italien l’a fait participer à quelques répétitions avec les A, en attendant de l’intégrer totalement d’ici peu.

Aymen Sliti, l’attaquant racé

Aymen Sliti fourbit toujours ses armes aux Pays-Bas et s’affûte avec Feyenoord Rotterdam U21.

Attaquant véloce et talentueux, Sliti, pur produit de l’académie de Feyenoord qu’il a intégré à tout juste 8 ans, dispose aussi d’une palette riche et variée, comme sa qualité de frappe et sa vista, balle au pied.

D’ailleurs, l’ex-défenseur international du Club Africain, Karim Saïdi, membre du staff de l’antichambre de Feyenoord, ne tarit pas d’éloges sur lui : « Puissant et doué, il a aussi cette grande capacité à faire jouer les autres. Il a un profil athlétique intéressant et c’est un vrai ailier avec, comme qualités premières, la vitesse, la technique et la bonne lecture de jeu ». Profil idéal pour le Team Tunisie, Sliti est éligible, bien qu’il soit international avec l’équipe des Pays-Bas depuis les U15.

En fait, il peut toujours jouer pour la Tunisie et nul doute que les tenants de la FTF feront le nécessaire pour convaincre ce jeune de 18 ans. Du moins, on l’espère…

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Film d’ouverture JCC: A la mémoire d’un artisan d’un cinéma engagé

03. Dezember 2024 um 17:12

«Le Libérateur» dans une copie restaurée en hommage posthume à Kaïs al-Zubaïdi, l’une des figures les plus emblématiques du cinéma documentaire arabe, ouvre la 35e édition des JCC.

Le long-métrage Le Libérateur (1987), œuvre poignante du réalisateur irakien Kais al-Zubaidi, qui nous a quittés le dimanche 1er décembre 2024, ouvre la 35e édition des Journées cinématographiques de Carthage (JCC), prévues du 14 au 21 décembre 2024. Ce film, qui documente les luttes des peuples palestinien et libanais contre l’entité sioniste, est un témoignage fort de l’engagement de son auteur.

L’annonce de cette projection en version restaurée, 37 ans après sa première projection en Tunisie, est bien plus qu’un simple hommage. C’est une manière de célébrer  l’héritage cinématographique et humain de Kaïs al-Zubaïdi, un réalisateur, chercheur et monteur irakien, dont les œuvres ont marqué les esprits. Le comité directeur des JCC, profondément ému par la perte de ce pionnier du cinéma documentaire arabe, a voulu offrir à son film une nouvelle vie, à la hauteur de son impact.

Dans la section JCC Classiques, cette édition rendra hommage à de grands noms du cinéma arabe et africain, et il est évident que Kaïs al-Zubaïdi, avec ses créations intenses et visionnaires, y aura une place de choix. Son œuvre n’a cessé de mettre en lumière la cause palestinienne et les enjeux sociopolitiques du monde arabe. Parmi ses films les plus marquants, il y a aussi Loin du pays (1969), un court-métrage documentaire émouvant, projeté lors de la 33e édition des JCC en 2022 dans la section Focus Palestine.

C’est un moment de mémoire, mais aussi de réflexion sur l’impact que peuvent avoir des films porteurs d’une telle vérité et d’une telle humanité.

Né à Bagdad en 1945, Kaïs al-Zubaïdi a étudié à l’Institut supérieur du film de Babelsberg (Allemagne), où il obtient ses diplômes en montage (1964) et en image (1969). Il a travaillé pour le studio Defa, spécialisé dans le cinéma documentaire, et a également enseigné à l’Institut supérieur du cinéma en Allemagne. Au cours de sa carrière, il a exercé les fonctions de scénariste, réalisateur, chef opérateur, monteur, mais aussi de critique et théoricien du cinéma. Il a animé de nombreux ateliers sur l’écriture de scénarios, la réalisation et le montage, notamment à Tunis, ainsi qu’au sein d’institutions et de sociétés de production en Syrie et au Liban.

Kaïs al-Zubaïdi a réalisé plusieurs films documentaires pour l’Organisation nationale du cinéma en Syrie, mais aussi au Liban et en Allemagne. Ses œuvres ont été couronnées de nombreux prix dans des festivals prestigieux, tels que le Festival de Damas, le Festival Palestine à Bagdad, et les JCC de Carthage, entre autres. Parmi ses projets en Allemagne, il a travaillé à la fois en tant que réalisateur et monteur, tout en contribuant à des films arabes majeurs, tels que Une couronne d’épines (Nabil Al-Maleh), la trilogie Des hommes dans le soleil (Nabil Al-Maleh, Muhammad Chahine et Marwan Muazzin), La Vie quotidienne dans un village syrien et Sur la révolution (Omar Amiralay), Le Couteau (Khaled Hamadeh), Beyrouth, Ô Beyrouth (Marwan Bagdadi), Le Jour de la terre (Ghaleb Sha’ath), Retour à Haïfa (Qassem Hawal), et La Nuit (Muhammad Malas).

Au cours des années 70, Kais al-Zubaidi a été l’un des artisans d’un cinéma engagé, centré sur la résistance du peuple palestinien. Il est également reconnu comme l’un des initiateurs de l’Unité du cinéma Palestinien (PFU) au sein de l’Organisation de Libération de la Palestine (OLP), un cinéma qualifié de «révolutionnaire palestinien ». Après le siège de Beyrouth en 1982, al-Zubaïdi a entrepris des recherches pour retrouver les films perdus de la PFU. Il en a découvert certains, qu’il a conservés dans une archive à Berlin, où il vivait.

Son film Palestine, A People’s Record (1984), qui témoigne de l’histoire révolutionnaire palestinienne, demeure une œuvre phare du cinéma militant, offrant une magistrale leçon d’histoire.

Son film «Le Libérateur» (Waheb Al Horriya) de 90 mn revient sur l’expulsion de la résistance palestinienne du Liban en 1982. Le documentaire s’appuie sur un matériel sonore et visuel comprenant des images photographiques rares et des scènes de films, associées à la musique et aux chansons de Marcel Khalife et de Ziad Rahbani.

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Le CSS ramène une écrasante victoire de Soliman: Le sursaut parfait

03. Dezember 2024 um 17:11

Le grand déclic impératif qu’il fallait avant la poursuite de l’aventure africaine a eu lieu, résultat et manière. De bon augure pour Alexandre Santos et son groupe.


À quelques jours du long voyage en Angola et en Tanzanie pour chercher une réhabilitation en Coupe de la CAF, le CSS a réussi à refaire surface en championnat et à signer une large victoire à Soliman par 4 buts à 1. C’est la plus grande moisson de buts pour les Sfaxiens en un match depuis le coup d’envoi de la saison, réalisée de surcroît aux dépens d’un adversaire qui n’avait pas l’habitude de se faire museler et submerger à domicile avec autant de facilité. L’entraîneur des “Noir et Blanc”, Alexandre Santos, est sorti indemne de la dernière épreuve pour ne pas être poussé à la sortie et a obtenu un autre sursis. Pour combien de temps? Sans doute pour les deux matches contre Bravos do Maquis et Simba Sports Club qu’il sera obligé de bien négocier pour revenir en force en compétition africaine. 

Ce qui a changé

Alexandre Santos a fait ce qu’il fallait faire pour sauver sa peau : aligner une équipe d’attaque et jouer pour gagner. Ce qu’il aurait dû faire depuis longtemps. Plusieurs correctifs majeurs ont changé le visage de sa formation. Le changement-clé a été la mise de Pedro Sà sur le banc. Pas très rapide, pas très puissant et pas très adroit, le demi portugais a été dans tous les matchs qu’il a joués un frein à la relance rapide à partir du milieu de terrain et à la bonne transition défense-attaque. L’autre nouveauté, qui a été décisive aussi et qui a touché la colonne vertébrale de l’équipe, a été la mise au repos de l’attaquant albanais Rubin Hebaj sur qui tout le travail offensif était axé en vain (centres et passes en profondeur) pour trouver le chemin du but. Avec une nouvelle formule au milieu de terrain où le jeune Mohamed Absi a fait son apparition pour bien épauler Firas Sekkouhi dans le travail de projection vers l’avant, avec un seul demi sentinelle ( Moussa Bella Conté), il y a eu plus de vivacité et d’inspiration dans ce secteur important. C’était un très bon tremplin et une très bonne rampe de lancement pour le trio d’attaque Mohamed Dhaoui, Amor Ben Ali et Achraf Habbassi pour faire le siège dès le départ du périmètre de vérité de l’équipe de Souhaib Zarrouk. Le succès des Sfaxiens a été, de ce fait, très rapide à se dessiner, ce qui est chose nouvelle depuis que le technicien portugais a pris les commandes.

Deux buts presque coup sur coup de Achraf Habbassi (3’ et 18 ‘), qui a évolué dans un registre plus avancé d’attaquant de couloir, ont scellé le sort d’un match que les Sfaxiens appréhendaient beaucoup au départ. Libéré après ces deux buts et le carton rouge qui a réduit à dix l’ASS, le CSS n’avait qu’à savoir gérer cette avance et à évoluer sur les chapeaux de roues. Même le fait que les locaux ont pu, malgré leur infériorité numérique, revenir à 2 à 1 n’a été que feu de paille. En appuyant un peu plus sur l’accélérateur avec des joueurs frais entrés en cours de jeu, les coéquipiers de Aymen Dahmen ont fait le break par Youssef Becha (83’) et Hazem Haj Hassen( 90’+ 2). S’il est un mérite qu’on doit attribuer à ce large succès du CSS, c’est bien celui d’avoir convaincu son entraîneur qu’il avait fait perdre beaucoup de temps et de points au CSS avec son coaching très approximatif, tâtonnant, variable et instable d’un match à l’autre. Ayant grimpé à la 6e place, avec 17 points et quatre points seulement de retard sur les co-leaders ( ST et CA ), les Sfaxiens ont fait le sursaut parfait qu’il fallait pour se remettre sur les bons rails. On attend le même rebondissement en Coupe de la CAF.

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«Atyef» de Habiba Jendoubi: Un exaltant conte en ombres portées

03. Dezember 2024 um 17:11

Avec son nouveau spectacle d’ombres portées, la marionnettiste Habiba Jendoubi quitte les sentiers battus pour s’aventurer dans un chemin de traverse risqué certes mais combien passionnant. Présenté à la Maison de la culture Ibn-Rachiq dans le cadre de la 25e édition des Journées théâtrales de Carthage, «Atyef» a agréablement surpris les spectateurs venus découvrir une forme de représentation.

«Atyef», la nouvelle création de Habiba Jendoubi, raconte l’histoire émouvante de deux soeurs princesses vivant ensemble dans un palais. L’une d’entre elles, la plus jeune, tombe malade. Elle ne pourra guérir que si sa sœur sacrifie sa beauté. L’ainée accepte de perdre sa beauté et devient ainsi laide. Un jour, les deux jeunes femmes tombent amoureuses du même jeune homme peintre, qui préfère la jeune, plus belle. Cette dernière est conquise par le peintre et oublie le sacrifice de son aînée. Cette dernière décide alors de se venger en soumettant le jeune homme à un défi (presque) impossible à réaliser tandis que le royaume souffre de sécheresse. Ce conte, écrit avec beaucoup de poésie, aborde des sentiments complexes où se mêlent amours, ingratitude, trahison, vengeance, et pardon. «Atyef», spectacle en ombres portées, reproduit l’ambiance cinématographique et se déploie comme un fil avec des personnages, une dramaturgie, des rebondissements et un dénouement plongeant le public dans une forme tout à fait atypique. Dans un clair-obscur impressionnant, le spectacle se présente comme un voyage dans un univers de conte de fée. Accompagnant les mouvements précis des interprètes qui les portent, les protagonistes narrent une histoire comme il en existe beaucoup en littérature, au cinéma et au théâtre, mais rarement dans le domaine de la marionnette. Avec un désir de découverte d’autres disciplines artistiques donnant de la sorte un rendez-vous exaltant au public, Habiba Jendoubi a l’audace d’explorer des approches inédites. C’est à une réflexion sur la quête identitaire, la construction de soi, les destins qui basculent, la fragilité des êtres et le sacrifice de certains d’entre eux que sonde l’œuvre avec la profondeur des ombres portées en se servant de références aussi bien liées au, cinéma qu’à la littérature, aux arts plastiques et à la musique. Celle-ci, mélancolique à souhait, accompagne le récit. Le choix du dispositif scénique est important dans la mesure où il repose sur un écran géant derrière lequel les marionnettes et les paysages sont portés et animés par d’excellents comédiens manipulateurs : Fethi Dhibi, Jamila Kamara, Ons Gannoun. Islem Ben Salem, Karama Chibani, Firas Mosbahi et Ahmed Kmaira, Seules apparaissent leurs silhouettes et les images, projetées en ombres chinoises pour une sensation d’immersion totale pouvant transporter le public au cœur d’une épopée visuelle.

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«Autour de Musti» les 4 et 5 décembre 2024 à Paris: Chronique d’une ville à travers les âges

Von: La Presse
03. Dezember 2024 um 17:10

Un colloque international se déroulera à la Bibliothèque polonaise de Paris. Il sera ponctué du vernissage d’une exposition intitulée «Musti à travers les âges : chroniques d’une ville africaine au cœur du monde méditerranéen», qui présentera l’histoire fascinante de cette cité antique et les découvertes issues des récentes recherches archéologiques.

Les résultats des recherches et des fouilles menées sur l’ancien site romain de Musti (ou Mustis) dans le gouvernorat de Siliana seront au centre de deux grands événements qui auront lieu les 4 et 5 décembre 2024 à Paris. Ces rencontres se tiendront à la Bibliothèque polonaise de Paris et à l’Institut national d’histoire de l’art (Inha). Elles s’inscrivent dans le cadre du projet de coopération archéologique tuniso-polonaise entre l’Institut national du patrimoine (INP) et l’Université de Varsovie (Centre polonais d’archéologie méditerranéenne et Faculté d’Archéologie). «Autour de Musti», un colloque international se déroulera dans la journée du 4 décembre à la Bibliothèque polonaise de Paris. Il sera ponctué du vernissage d’une exposition intitulée «Musti à travers les âges : chroniques d’une ville africaine au cœur du monde méditerranéen», qui présentera l’histoire fascinante de cette cité antique et les découvertes issues des récentes recherches archéologiques. La journée du 5 décembre, prévue à l’Inha, sera consacrée à la présentation des chantiers archéologiques en cours, tuniso-polonais et tuniso-français. Organisé par l’Université de Varsovie, L’INP-Tunis avec, entre autres, le Centre de civilisation polonaise (Université Paris Sorbonne), l’Ecole française de Rome, le Centre Camille Jullian( Université Aix-Marseille), cet événement vise, selon la note de présentation, à rendre publics les résultats des fouilles et prospections effectuées sur le site et ses alentours à travers plusieurs communications de chercheurs, experts et spécialistes membres de l’équipe. Ces résultats inédits seront également confrontés et comparés en suivant les mêmes problématiques centrées sur l’histoire urbaine, avec d’autres projets de chantiers archéologiques tunisiens mettant en jeu une collaboration scientifique internationale entre l’INP et des partenaires académiques français. A l’ordre du jour figurent un grand nombre d’interventions portant notamment sur les objectifs du projet archéologique de Musti, les recherches en cours sur des sites comme Sufetula (Sbeïtla) et Thugga, ainsi que les récentes avancées sur l’urbanisme de ces cités antiques. Parmi les sujets abordés figureront les résultats des prospections intra-muros et les découvertes monétaires réalisées dans le cadre du projet «Tyhna».

Pour rappel, un projet de coopération a été signé en 2016 entre l’INP et l’Université de Varsovie pour mener des recherches archéologiques pluridisciplinaires sur le site de Musti, qui se trouve à environ 120 km au sud-ouest de Tunis, près du village d’El Krib dans le gouvernorat de Siliana, afin d’enrichir la compréhension des dynamiques d’occupation qu’a connues Musti au fil des siècles, notamment sur les plans administratif, urbanistique et économique. Ces recherches s’efforcent également de retracer les étapes de sa transition d’une ville numide à une cité romaine prospère, tout en éclairant son rôle de carrefour stratégique dans la région méditerranéenne.

TAP-Sara Belghith

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16e journée de l’AMC: Parcours du patient, parcours du combattant !

03. Dezember 2024 um 17:10

La 16e journée de l’Association des malades du cancer (AMC), qui a eu lieu samedi dernier à Tunis, a été axée sur la corrélation entre le parcours thérapeutique et les conditions qu’endure le patient pour parvenir à son but. «Parcours du patient : comment avancer avec espoir et dignité ?» constitue une problématique qui en dit long sur les obstacles et les contraintes auxquels se heurte le malade du cancer ; des contraintes administratives et procédurales qu’il est possible d’aplanir dans le cadre d’un consensus édifiant entre les parties concernées.

La Presse — Depuis sa création effective en 2011, l’AMC ne ménage aucun effort dans le but de soutenir les malades du cancer dans leur parcours pour la guérison. Situé au cœur de la zone hospitalière à Beb Saâdoun, elle met à la disposition des malades un foyer doté de toutes les commodités nécessaires afin de leur faciliter le déplacement vers les centres d’oncologie et donc, l’accès aux soins et ce, à titre gratuit. Parallèlement, elle leur offre toute une panoplie de prestations sociales, psychologiques et de divertissement et leur facilite les démarches administratives, relatives au parcours thérapeutique. Outre l’appui aux malades, l’AMC multiplie ses actions de sensibilisation et de dépistage du cancer et ce, via l’organisation de caravanes de santé, de journées portes-ouvertes en tenant à impliquer les spécialistes, les institutions nationales et la société civile.

Faire sortir le patient du circuit des médicaments

Néanmoins, et en dépit des efforts fournis par les organisations gouvernementales et non gouvernementales pour hisser le niveau des prestations de soins anti-cancers, le parcours du patient demeure un véritable calvaire. Tourmenté par tant de craintes, d’angoisses et d’interrogations sur son avenir, le patient se doit, en dépit de la douleur physique et mentale de s’adonner à une véritable course afin de préparer son dossier et bénéficier, enfin, du droit au médicament. «Il est pénible de devoir passer une heure à rédiger des papiers pour que le patient, qui se trouve en face de moi et qui vient d’apprendre qu’il est atteint d’un cancer, puisse entamer sans tarder les procédures, lesquelles prennent immanquablement du temps, pour qu’il décroche enfin, l’accord de bénéficier du traitement. En 2022, un projet a été lancé afin de faire sortir le patient du circuit des médicaments. Nous avons convenu ainsi que l’hôpital Salah Azaïez, la Pharmacie Centrale et la Cnam à ce que le médicament soit, désormais, disponible à l’hôpital. Ce qui manquait à l’aboutissement du projet n’était autre qu’un logiciel pour informatiser les données et les ordonnances prescrites !», a indiqué le Dr Nesrine Mejri, oncologue à l’hôpital Abderrahmen Mami à Tunis qui s’était déplacée, spécialement, pour mettre le doigt sur la blessure béante. «Il faut avancer dans ce sens et ne pas baisser les bras ! Il ne faut aucunement lâcher prise en donnant pour prétexte les innombrables lacunes du système», a-t-elle ajouté. 

Thérapie ciblée : place à la production nationale !

Faciliter l’accès mais aussi garantir la disponibilité des médicaments : voilà le challenge de la Pharmacie Centrale qui doit réussir sa mission en la présence d’un «véritable glissement thérapeutique anti-cancer», selon les propos de M. Mahdi Dridi, directeur général de la PCT. Certes, les médicaments classiques sont disponibles surtout que la Tunisie dispose de deux industries locales qui assurent leur production. Cependant, pour la thérapie ciblée, c’est une autre paire de manches. «Le coût d’un traitement par thérapie ciblée par malade varie de cinq mille dinars à quinze mille dinars. Ce coût augmente remarquablement au fil des années. Cette année, il ne nous coûtera pas moins de 300 millions de dinars alors qu’il était aux alentours de 120 millions de dinars et de 80 millions de dinars en 2022. Un tel chamboulement ne nous rend pas la tâche facile puisqu’on a du mal à cadrer avec une telle évolution», a avoué le responsable de la Pharmacie Centrale. Cette dernière peine à honorer ses engagements internationaux à temps. Elle poursuit tout de même ses négociations avec les big pharma mondiales pour garantir la disponibilité des médicaments. «Nous sommes dans l’incapacité même de stocker les médicaments», a-t-il ajouté.  Toutes les conditions convergent vers l’indispensable passage à la production nationale des médicaments innovants, relatifs à la thérapie ciblée.

De la culture de la prévention

Parallèlement aux défis qui se présentent aux institutions nationales, d’autres défis doivent être relevés par les Tunisiens : il s’agit d’une prise de conscience collective sur l’indispensable lutte contre les maladies cancéreuses ; une cause qui passe, avant toute chose, par la prévention. Si le Dr Mejri appelle au sevrage tabagique pour freiner l’un des principaux facteurs de risque propice au cancer, le Pr Sami Ben Rhouma, urologue, lui, attire l’attention, outre le sevrage tabagique, sur la notions de santé et de bien-être. «Les Occidentaux font tout pour ne pas tomber malades, vu que l’accès aux soins leur est fort coûteux. Leur hygiène de vie est saine : ils mangent équilibré, font du sport et préservent leur environnement afin qu’il soit propre et sain. Nous, en revanche, nous vivons dans un environnement objet de peu d’intérêt. Notre alimentation est loin d’être équilibrée. Pis encore : nos aliments regorgent de pesticides. Le plastique est utilisé comme emballage pour tous les produits ou presque. Certes, poursuit-il, le tabac constitue un sérieux facteur de risque. Cependant, nos aïeuls fumaient et n’avaient pas le cancer, car leur hygiène de vie était meilleure». Pour lui, la prévention implique une bonne hygiène de vie, un environnement sain mais aussi le dépistage précoce. Le «novembre bleu» est consacré, désormais, à la lutte et à la sensibilisation sur le cancer de la prostate ainsi que sur tous les cancers qui menacent la santé et le bien-être des hommes. Le Pr Ben Rhouma appelle les hommes qui ont un antécédent de faire un examen par scanner annuel pendant cinq années successives, en guise de dépistage. Pour les hommes qui n’ont pas d’antécédents, un examen par prélèvement sanguin (PSA) s’impose à partir de l’âge de cinquante ans. «Pour les hommes qui ont un facteur héréditaire ou qui ont une parente qui a été atteinte d’un cancer du sein, le PSA s’impose dès l’âge de quarante ans», a-t-il précisé. Cancer de la prostate, du poumon, mais aussi de la vessie ; des maladies qui peuvent être évitées via une bonne hygiène de vie et un sevrage tabagique.

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Projet « Fachkräfte »:  Les compétences tunisiennes au secours des entreprises allemandes

03. Dezember 2024 um 17:10

Le projet «Fachkräfte» accorde une attention particulière à leur formation professionnelle, avec des programmes sur mesure pour assurer leur réussite en Allemagne.


La Chambre tuniso-allemande de l’industrie et du commerce (AHK Tunisie) a dévoilé récemment le projet « Fachkräfte » (littéralement main-d’œuvre qualifiée). Il s’agit d’un programme ambitieux conçu pour ouvrir une voie directe entre les talents qualifiés tunisiens et le marché du travail allemand.

Le projet se fixe un objectif clair : répondre aux besoins des entreprises allemandes en identifiant, en formant et en intégrant chaque année 100 professionnels tunisiens au sein de ces entreprises. Pour ce faire, le dispositif prévoit des journées de recrutement inédites, où des talents tunisiens rencontreront directement leurs futurs employeurs, dans un échange d’expériences et d’expertises sans précédent.

Par ailleurs, « Fachkräfte » accorde une attention particulière à leur formation professionnelle, avec des programmes sur mesure pour assurer leur réussite en Allemagne. Selon le communiqué de presse officiel, l’initiative reflète une volonté d’harmoniser les compétences avec les besoins spécifiques du marché européen, tout en s’ouvrant à une diversité de secteurs.

Un manque cruel de compétences

A vrai dire, le marché de travail allemand manque cruellement de compétences. Selon les organisateurs, 137.000 postes n’ont pas été pourvus rien qu’en 2023, en Allemagne, ce qui témoigne de cette crise du marché de l’emploi dans ce pays. L’Allemagne vise, donc, à attirer des compétences tunisiennes triées sur le volet.

Toutefois, la démarche se veut « gagnant-gagnant ». Ainsi, le projet affiche l’ambition « d’offrir aux talents une expérience internationale ».

Face à une préoccupation tunisienne majeure, celle du départ de plus en plus, pesant pour notre pays, les Allemands défendent l’idée que de toutes les manières, la diaspora tunisienne contribue au développement de la Tunisie et que, forcément, il y a des effets positifs à cette migration des compétences.

Chez certains candidats à l’immigration, présents lors de l’événement, l’envie de partir n’est pas forcément animée par une envie pressante de quitter le pays, mais c’est surtout une envie d’aller voir ce qui se passe ailleurs.

« Partir pour partir ne m’intéresse absolument pas, ma démarche s’inscrit dans un projet professionnel, celui d’intégrer une entreprise d’envergure internationale, pour non seulement mettre au service de celle-ci mes compétences, mais aussi pour développer aussi mes talents », nous explique Hazem Kaïed, jeune ingénieur Full Stack (professionnel de l’informatique capable de travailler sur toutes les couches d’une application web, front-end (interface utilisateur) que du back-end (serveur, base de données)).

Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Il y a un engouement particulier des Tunisiens pour l’Allemagne. Firas Gam, chef du projet « Fachkräfte », précise qu’en 2023, pas moins de 5.000 Tunisiens ont déjà fait le choix de migrer en Allemagne.

Bastian Mahmoudi, fondateur et CEO de l’entreprise «Visabee » (société allemande qui aide les travailleurs qualifiés à s’installer et à trouver un emploi en Allemagne), indique que malgré l’existence en Allemagne de 2,5 millions de chômeurs, le pays souffre d’un manque d’adéquation entre l’offre et la demande. Dans les prochaines années, l’Allemagne aura besoin de pas moins de 3 millions de compétences.

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Tribune: Pour créer une société plus inclusive, améliorons la couverture médiatique

Von: La Presse
03. Dezember 2024 um 17:01

Par Eric FALT |  Directeur régional du bureau de l’Unesco pour le Maghreb et représentant de l’Unesco auprès de l’Algérie, la Libye, le Maroc, la Mauritanie et la Tunisie. |

Depuis 1992, la Journée internationale des personnes handicapées est célébrée chaque année le 3 décembre à travers le monde. Elle vise à promouvoir les droits et le bien-être des personnes handicapées dans toutes les sphères de la société et à accroître la sensibilisation à leur situation particulière dans tous les aspects de la vie politique, sociale, économique et culturelle.

A l’occasion de la journée 2024, il y a lieu de célébrer plusieurs avancées, notamment grâce aux Jeux Paralympiques de Paris, qui ont magnifiquement mis en lumière l’excellence des performances sportives de 4.400 personnes handicapées. Les sportifs tunisiens se sont distingués, en se hissant à la 27e place du classement mondial avec cinq médailles d’or, trois d’argent et trois de bronze.

En décembre dernier, j’étais aux côtés d’un certain nombre de ces athlètes tunisiens lors du Wikithon pour l’Inclusion organisé par l’Unesco et par le Comité national paralympique tunisien (Cnpt), et j’avais été frappé par leurs témoignages et leur résilience, tant sur un point de vue personnel que professionnel.

Leurs performances lors des Jeux paralympiques de 2024 ont fait briller la Tunisie sur la scène internationale et ont été une source d’inspiration pour des millions de Tunisiennes et Tunisiens. Leurs exploits ont généré une couverture médiatique sans précédent. Au niveau global, l’engouement a été similaire et cela s’est traduit par une couverture en direct des 22 sports paralympiques dans plus de 160 pays à travers le monde, grâce à la présence de plus de 2.000 diffuseurs.

Bien que cette mobilisation ait reçu un accueil chaleureux, la visibilité qu’elle a générée soulève toutefois la question du traitement médiatique des personnes handicapées et leur accessibilité à l’information. Cela est un défi majeur, qui a été souligné en marge des Jeux Paralympiques, lors d’une conférence internationale sur l’inclusion des personnes en situation de handicap, organisée à Paris par l’Unesco et le Comité international paralympique (CIP), et qui a réaffirmé la nécessité que les médias doivent être plus inclusifs.

Parce qu’ils sont le miroir de nos sociétés, les médias se révèlent en effet des vecteurs de prolifération et de perpétuation de normes culturelles discriminantes vis-à-vis des personnes en situation de handicap. Cela peut se traduire notamment par l’usage d’un vocabulaire dénigrant, voire injurieux à leur égard. Ainsi, les médias façonnent, souvent à leur insu, des perceptions fausses et préjudiciables à l’égard des personnes handicapées au sein de la population et participent à la propagation de stéréotypes qui leur nuisent.

Transformer les mentalités devient dès lors fondamental afin de lutter contre ces normes négatives. Pour ce faire, avec les organisations de personnes handicapées, qui défendent leurs droits quotidiennement, nous devons aussi mobiliser les acteurs médiatiques.

Pour parvenir à bâtir une société plus ouverte, plus accessible et plus inclusive, l’Unesco travaille étroitement avec ses partenaires pour convaincre les chaînes de télévision, les radios, les instances de régulation et d’autorégulation des médias, les organisations professionnelles et les institutions de formation de repenser la couverture médiatique concernant les questions liées au handicap.

Dans cette lignée, un effort collectif porté par un idéal commun a donné naissance en Tunisie, le 19 juillet 2024, à la Coalition nationale pour des médias inclusifs et accessibles aux personnes handicapées.

Portés par la volonté de créer une nouvelle chaîne vertueuse, l’Unesco, au côté de ses partenaires, a déjà instauré un socle commun d’outils et de connaissances (guide de communication inclusive, formations de journalistes) en faveur d’une représentation digne et respectueuse des personnes handicapées.

Avec les efforts supplémentaires de toutes et tous, nous pourrons encore renforcer la place que les personnes handicapées occupent dans la société et réduire ainsi les barrières. Des changements majeurs surgissent déjà, grâce aux engagements multiples d’acteurs tels que l’Institut de presse et des sciences de l’information (Ipsi), qui intégrera prochainement un module inclusif dans ses études de journalisme.

De la même façon, la Haute autorité indépendante de la communication audiovisuelle (Haica), créera bientôt un système de dépôt de plainte pour discrimination. De nombreux médias se sont par ailleurs engagés à faire évoluer leur couverture des questions liées au handicap.

L’accès à l’information, qui est un droit fondamental, pourrait enfin être renforcé grâce à une proposition de projet de loi porté par trente parlementaires à l’Assemblée des représentants du peuple pour faire de la langue des signes tunisienne une langue nationale officielle.

A l’occasion de cette Journée internationale des personnes handicapées, et tout le reste de l’année, il est de notre responsabilité de donner un sens concret aux initiatives et aux engagements en faveur des personnes handicapées.

E.F.

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Tunisie: Le train touristique « Le Lézard Rouge » de retour

03. Dezember 2024 um 16:42

Le ministre du Tourisme, Sofiane Tekaya, a annoncé le retour prochain du train touristique « Le Lézard Rouge », une fois les travaux de maintenance achevés par la Société Nationale des Chemins de Fer Tunisiens (SNCFT).
Dans une déclaration accordée aux médias à l’occasion de l’ouverture du Salon International du Tourisme Saharien et Oasien (ISSOT), à Tozeur, le ministre a ajouté que cette annonce s’inscrit dans une démarche visant à renforcer l’attractivité du sud tunisien en tant que destination de tourisme durable.

Il a aussi rappelé que ce train, qui parcourt 43 kilomètres à travers les gorges de Selja, a longtemps été un moyen populaire pour les visiteurs de découvrir le sud tunisien. Il a particulièrement attiré les touristes locaux et internationaux pendant les périodes de vacances scolaires, contribuant à faire connaître la région de Gafsa et Tozeur.

« Le retour de ce train symbolique s’inscrit dans une volonté de renforcer le positionnement du sud tunisien en tant que destination touristique durable… Ceci est encore vrai à l’heure où cette région possède de nombreux atouts pour devenir une destination de référence et le redémarrage de Le Lézard Rouge est un élément important dans cette dynamique », a encore précisé Sofiane Tekaya.

Sur un autre plan, le ministre a insisté sur la nécessité d’adopter une approche durable dans le développement du secteur touristique. « Ces initiatives visent non seulement à promouvoir les atouts culturels et naturels du sud tunisien, mais aussi à engager une réflexion collective sur la préservation de l’environnement et la réduction de l’impact des activités touristiques », a-t-il ajouté.

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Tunisie – Pluies torrentielles à Nefza : des maisons inondées, la protection civile en alerte

Von: La Presse
03. Dezember 2024 um 15:45

La délégation de Nefza, située dans le gouvernorat de Béja, a été frappée cet après-midi, mardi 3 décembre 2024, par de fortes précipitations.

Le colonel Kamel Melliti, directeur régional de la protection civile à Béja, a indiqué que le niveau des eaux de pluie avait considérablement augmenté, provoquant des inondations dans les rues de la ville. L’eau s’est également infiltrée dans deux habitations, nécessitant l’intervention immédiate des équipes de la protection civile, qui ont dépêché sur les lieux un véhicule spécialisé et une pompe pour évacuer les eaux et limiter les dégâts.

Les autorités locales appellent les citoyens à la vigilance face aux risques liés à ces intempéries, alors que les interventions des équipes de secours se poursuivent pour faire face à la situation.

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