Aujourd’hui, la Cité des Sciences de Tunis accueille la finale de la quatrième édition de Carthage Innov’Startup, un concours lancé par l’Université de Carthage, membre premium du « Global Alliance of Entrepreneurial Universities – NCEE.

Ce concours, organisé par le Pôle Étudiant Entrepreneur de Carthage (PEEC), vise à encourager l’innovation et l’entrepreneuriat parmi les jeunes universitaires. Il s’inscrit dans le cadre du Projet d’Appui à la Qualité Practice Jawda (PAQ-DGSU), financé par la Banque Mondiale.

Cette édition a débuté avec un bootcamp du 28 octobre au 1er novembre 2024, également à la Cité des Sciences de Tunis. Pendant cinq jours, les étudiants participants ont suivi un programme intensif, combinant conférences, panels de discussion et ateliers sur des thématiques essentielles de l’entrepreneuriat, comme la stratégie Go-To-Market, le modèle lean startup, le montage financier, et l’utilisation de l’intelligence artificielle pour les startups. Les candidats ont été guidés par des référents académiques, accompagnés d’experts et de professionnels de l’écosystème entrepreneurial tunisien, afin de renforcer leurs compétences en vue de la compétition.

Au terme de cette formation, les étudiants ont présenté leur projet en demi-finale devant un jury composé d’universitaires et de professionnels. Sur les nombreux projets soumis, 11 projets ont été retenus pour la finale. Parmi ces projets, certains ont particulièrement retenu l’attention pour leur originalité et leur potentiel de marché. Par exemple, SAMSAR, développé par Mohamed Bachir Bouaziz et Chater Marzougui, étudiants à Sup’Com, propose une application de Real Estate Tech (technologie immobilière) facilitant le matching entre locataires et propriétaires, simplifiant ainsi la recherche de logements en Tunisie.

Un autre projet innovant, TETRA HABITAT, porté par Aymen Ben Dekhil et Ines Chaouch de l’ENAU, est spécialisé dans la Health Tech. Leur concept d’architecture d’urgence vise à fournir un abri aux réfugiés, que ce soit en Tunisie ou à l’international, et peut également être utilisé lors d’événements ou sur des chantiers. Ce type d’initiative répond à des besoins urgents, avec une solution architecturale flexible et déployable rapidement.

Aujourd’hui, les finalistes présentent une dernière fois leurs projets devant un jury composé de personnalités influentes de l’écosystème entrepreneurial. Au terme de cette journée, quatre projets seront primés : trois recevront un prix pour leur potentiel entrepreneurial, tandis qu’un « prix de cœur » sera également décerné pour récompenser un projet ayant particulièrement captivé le public et le jury.

Selon Imed Maatouk, directeur du PEEC, cette quatrième édition s’est distinguée par un enrichissement notable du programme, avec la présence de deux panels de discussion intitulés « Entreprendre ensemble : Networking et business » et « Innovation et entrepreneuriat responsable ». Ces sessions ont permis aux étudiants de mieux appréhender les enjeux actuels de l’entrepreneuriat responsable et collaboratif. Par ailleurs, un « matching » spécifique a été introduit entre référents, formateurs et étudiants, renforçant ainsi les synergies au sein de chaque équipe.

Les lauréats se verront remettre des prix offerts par l’Université de Carthage et ses partenaires sponsors de l’événement, illustrant ainsi l’engagement des institutions académiques et du secteur privé dans la promotion de l’entrepreneuriat étudiant en Tunisie. Carthage Innov’Startup continue de représenter une plateforme unique pour ces jeunes talents, leur permettant d’acquérir non seulement des compétences, mais aussi une expérience précieuse et des contacts dans le milieu entrepreneurial tunisien.

Stay tuned pour les résultats !

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Lors de sa participation à la réunion inaugurale du Groupe mondial pour l’énergie de fusion (WFEG) à Rome, la ministre tunisienne de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, Fatma Thabet Chiboub, a révélé que 910 entreprises italiennes sont actuellement implantées en Tunisie. Ce chiffre met en lumière l’importance des investissements italiens, notamment dans le secteur de l’énergie, où l’Italie se classe comme premier investisseur étranger en Tunisie.

Dans l’industrie, 370 entreprises italiennes sont actives, employant près de 57 000 personnes. La ministre a déclaré que cela consolide les liens économiques entre les deux pays.

Ce chiffre évolue, selon la ministre, de plus en plus ces derniers temps renforçant ainsi la position de la Tunisie comme un pôle attractif pour les investissements étrangers.

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La Société nationale des chemins de fer tunisiens (SNCFT) a annoncé aujourd’hui 9 novembre, l’annulation de plusieurs voyages dimanche 10 novembre 2024 en raison des travaux liés au lancement de l’exploitation de la ligne D du Réseau ferroviaire rapide (RFR) reliant Tunis à Kobbaâ.

Il est à noter que les voyages aller-retour entre Tunis et Bougatfa seront annulés, en attendant la reprise normale des dessertes.

Selon le communiqué publié par la société, il a été annoncé l’annulation du départ à 6h35 de la gare de Tunis à destination de Ghardimaou, ainsi que du trajet retour prévu à 4h25 de la gare de Ghardimaou vers Tunis.

Les voyages sur la ligne Tunis/Bizerte, aller-retour, seront également annulés tout au long de la journée de dimanche 10 novembre.

Pour pallier ces perturbations, la SNCFT annonce avoir coordonné avec la Société de transport de Tunis afin de mettre en place des navettes de bus entre les gares de Tunis et Bougatfa dans la matinée de dimanche.

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De nombreux auto-entrepreneurs commettent des erreurs de communication qui limitent leur croissance. 

Parmi ces erreurs les plus récurrentes est d’ignorer la communication digitale, comme un site internet ou les réseaux sociaux, ce qui peut réduire profondément leur visibilité.

Sans une stratégie de communication claire et efficace, leurs efforts risquent d’être dispersés. Certains auto-entrepreneurs négligent, par exemple, les retours de leurs clients, ce qui pourrait leur faire perdre de précieuses opportunités d’amélioration et de développement.

Le fait d’envoyer des messages trop génériques empêche de captiver l’audience cible puisque cette audiencea besoin toujours de précision et de détails pour pouvoir comprendre clairement le message voulu par l’entreprise.

De plus, il y a des auto-entrepreneurs qui sont presque absents dans tous les événements de réseautage, cela peut leur priver de nouvelles connexions professionnelles. Les relations et les réseaux qu’ils peuvent avoir dans certains événements leur sont beaucoup plus bénéfiques que d’être exclusivement présents sur les réseaux sociaux.

Pour les auto-entrepreneurs qui négligent leur identité de marque, ils risquent de perdre en crédibilité et en reconnaissance auprès de leur audience. 

Une marque forte sert de repère pour les clients ; en élaborant une charte graphique cohérente et un ton de communication , les auto-entrepreneurs peuvent refléter les valeurs et la personnalité propore à leur entreprise. L’application de ces éléments de façon uniforme sert à cultiver de plus le lien de confiance avec leur clientèle.

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Le mentorat, qu’il s’agisse de coaching sportif ou de leadership en entreprise, est un art d’adaptation où le rôle du mentor doit évoluer au rythme du mentoré.

Selon Entrepreneur magazine, la clé réside dans la reconnaissance du stade de développement de chacun pour offrir le soutien adéquat. Que ce soit un jeune athlète ou un ingénieur en herbe, la progression se structure en quatre grandes étapes, chacune exigeant une approche spécifique.

Enseigner les bases aux débutants

Pour un débutant, tout repose sur l’acquisition des fondamentaux. Le mentor adopte ici un rôle d’instructeur, simplifiant les notions et guidant chaque geste. Comme pour des athlètes en herbe apprenant leur posture ou des programmeurs novices découvrant le code, le but est de poser une base solide et d’orienter avec précision.

Orienter les novices vers l’autonomie

Quand un novice acquiert des compétences, il peut facilement surévaluer ses capacités sans en saisir pleinement les subtilités. Le mentor doit ici modérer les excès de confiance, corriger les erreurs et introduire des risques calculés pour développer la capacité d’auto-correction. Dans le sport comme en entreprise, apprendre à discerner le bon du mauvais est une étape importante.

Aider l’intermédiaire à se perfectionner

À ce stade, l’individu commence à détecter ses erreurs mais peine encore à trouver des solutions de manière autonome. Le mentor joue ici un rôle subtil, incitant son protégé à analyser ses propres performances et à affiner son jugement. Le but est d’ancrer cette réflexion critique, essentielle pour progresser de façon autonome.

Guider le maître à devenir mentor

Quand une personne atteint une maîtrise, elle devient apte à se corriger et peut alors guider d’autres à son tour. Le mentor prend alors du recul, offrant un regard extérieur et laissant son ancien élève devenir à son tour un mentor. Ce processus rend le mentorat circulaire, permettant à chaque génération de transmettre son savoir.

Ces étapes montrent que le mentorat ne se limite pas à enseigner, mais incarne un parcours de transformation personnelle et professionnelle. En adaptant ses conseils et son approche, le mentor aide ses protégés à se construire et à transmettre à leur tour. Un accompagnement bien calibré a le pouvoir de renforcer les talents tout en bâtissant une culture de soutien durable.

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La société des Ciments de Bizerte (SCB) a publié hier ses indicateurs d’activité relatifs au troisième trimestre 2023, avec un retard de plus de deux semaines. Le chiffre d’affaires de la période allant de juillet à septembre 2024 a chuté de 77,4%, à 5,271 MTND. Les revenus proviennent exclusivement du marché local.

La raison de cette dégringolade est bien connue. La production du clinker a été suspendue durant l’intégralité du 3^e quart de l’année, à cause de l’absence du coke de pétrole, unique source d’énergie possible pour le fonctionnement de l’usine. Les difficultés financières continuent à peser lourdement sur la société, la rendant incapable d’importer cette matière. La production de ciment par la SCB a été limitée à 16 796 tonnes, en repli de 81,7% en glissement annuel. La société s’est contentée de l’activité de broyage du clinker importé de l’étranger ou acheté localement et de déchargement des bateaux de coke de pétrole au profit des autres cimenteries.

Depuis le début de l’année, les revenus étaient de 25,558 MTND, également en baisse de 65,6%.

L’endettement de la SCB demeure toujours élevé. Ses crédits à long et moyen terme s’élèvent à 122,926 MTND, dont 26,212 MTND d’intérêts. Ceux de gestion sont de 28,056 MTND. Le cimentier n’a pas pu honorer ses engagements envers ses créanciers.

Selon le management, ce quatrième trimestre enregistrera la reprise de la production. Nous le souhaitons bien surtout que la société est en proie à une série de problèmes interminables depuis de longues années. 

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En 2021, des pays comme le Cap-Vert (91%), la Côte d’Ivoire (85%), le Ghana (84%) et le Sénégal (76%) figurent parmi ceux qui pourraient réaliser cet objectif d’ici 2030, selon l’«ECOWAS Energy Outlook».

La croissance de l’accès à l’électricité dans la région, quoique positive, reste modérée. Selon l’agence EcoFin, entre 2010 et 2021, le taux d’électrification des ménages dans la CEDEAO a progressé de 41% à 56%, avec une croissance annuelle moyenne de 2,9%.

Toutefois, cette tendance laisse envisager un taux d’accès de seulement 75% en 2030, repoussant l’objectif d’un accès universel à une décennie supplémentaire.

Cette dynamique s’inscrit dans un contexte de demande énergétique en plein essor. La CEDEAO, dont la population devrait atteindre 800 millions en 2050, fait face à une consommation électrique croissante: 21,3 GW en 2022, contre 15,3 GW en 2018, et des projections de 26,8 GW pour 2025. L’exploitation des ressources en gaz et pétrole, ainsi que les énergies renouvelables, constituent des options stratégiques pour renforcer l’électrification.

Pour la CEDEAO, atteindre un accès universel à l’électricité nécessite une approche intégrant durabilité et innovation énergétique, contribuant ainsi à soutenir un développement résilient et équitable dans la région.

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Après avoir publié ses états financiers individuels relatifs à l’exercice 2023 le mois dernier, la STIP a annoncé ses comptes consolidés. Le résultat net part du groupe s’est établi à -1,570 MTND contre un bénéfice de 11,922 MTND en 2022. Le groupe comporte la société mère, la STIP, en plus de la Somacop, la SMTP Amine et la Société Amine Plus Tire. 

La situation de la société mère est connue, avec un bénéfice net de 0,613 MTND et des fonds propres de 13,999 MTND. En ce qui concerne la Somacop, ses fonds propres demeurent positifs en dépit du l’activité déficitaire en 2023. Pour SMTP Amine, résidente au Maroc, elle a été soumise à la procédure de redressement des entreprises en difficultés économiques dès 2017 et a été exclue du périmètre de consolidation. Enfin, les capitaux propres d’Amine Plus Tire, ses capitaux propres sont de -1,223 MTND, en deçà de 50% du capital social. Une Assemblée générale extraordinaire doit décider de la continuité de l’exploitation.

Le grand problème de la STIP demeure le niveau de ses charges financières, de -10,932 MTND, supérieures à son résultat d’exploitation de 9,404 MTND. Les emprunts sont de 8,387 MTND seulement, mais les concours bancaires sont de 88,601 MTND. 

Depuis sa reprise, la société a exploité toutes les pistes pour se redresser. Elle a réévalué ses fonds propres, acquis ses propres actions pour soutenir le cours en Bourse et réduit sa dette. Néanmoins, elle continue à souffrir du flux incontrôlable du marché parallèle qui affecte sérieusement ses performances. Sans mettre un terme à ce phénomène, il serait difficile de retrouver une trajectoire durable de profitabilité.

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Hammamet s’apprête à accueillir du 19 au 22 novembre 2024 la troisième édition de la Conférence Aquaculture Afrique (AFRAQ24), confirmant ainsi la position du pays parmi les leaders africains de l’aquaculture. 

Deuxième producteur en Afrique du Nord après l’Égypte, la Tunisie tire parti des ressources de son économie bleue pour impulser la croissance du secteur.

Organisée sous le thème « Blue Farming : Nouveaux horizons pour la croissance économique », cette conférence promet d’être une plateforme incontournable pour aborder les avancées et les défis de l’aquaculture en Afrique. 

Le programme comprendra des discussions sur le développement durable, des innovations technologiques et les dernières recherches. Divers forums, ateliers et formations seront proposés aux participants, dont des représentants de l’industrie, du secteur public, des universités et des ONG.

En plus des conférences, AFRAQ24 offrira une exposition internationale, des forums industriels, et des sessions dédiées aux jeunes et aux questions de genre. L’événement, qui rassemble les acteurs de l’aquaculture de toute l’Afrique et d’ailleurs, vise à renforcer les partenariats et à explorer des solutions pour les défis de l’aquaculture durable, tels que le financement, la biotechnologie, et la santé des animaux aquatiques.

Parmi les moments forts d’AFRAQ24, l’Union africaine présentera une session sur le développement des algues, et l’Agence internationale de l’énergie atomique organisera une session spéciale sur la recherche en santé animale aquatique.

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Si vous pensez que le lancement officiel de la 5G en Tunisie est en retard, vous avez raison, mais partiellement. Un rapport de la GSMA prévoit que l’adoption de la 4G atteindra 50% d’ici à 2030 en Afrique subsaharienne. D’ici là, la 3G demeure la technologie principale. L’adoption de la 5G n’est qu’à ses débuts, limitée à 17% du total des connexions d’ici à 2030. En 2023, la 4G représentait 31% de toutes les connexions mobiles en Afrique subsaharienne et la 3G environ 54% des abonnements.

Il existe un déficit d’utilisation important dans cette région. Cet écart représente des millions de personnes qui vivent à l’intérieur d’une couverture réseau, mais qui se heurtent à des obstacles tels que l’accessibilité financière des appareils, le manque de compétences numériques et les préoccupations liées à la sécurité en ligne. Au niveau mondial, 3,1 milliards de personnes sont touchées par le déficit d’utilisation, et l’Afrique subsaharienne est la région la moins connectée. Outre ces problèmes de connectivité, la région est confrontée à des coûts d’exploitation élevés, à des pressions inflationnistes et à la volatilité des prix de l’énergie.

La GSMA estime que la technologie mobile est essentielle pour soutenir les objectifs de développement dans des secteurs clés tels que les soins de santé, l’éducation et la finance, et qu’elle stimule la croissance économique en élargissant l’accès à l’internet et aux services numériques.  La pénétration des smartphones dans la région, de 51% en 2023, évoluera à 81% en 2030. Le nombre d’abonnés mobiles uniques en Afrique subsaharienne passera de 527 millions en 2023 à 751 millions en 2030.

L’industrie mobile de la région contribuerait au PIB à hauteur de 170 milliards de dollars d’ici à 2030, dont 10 milliards de dollars grâce à la 5G. Il y a de quoi faire de ce chantier une priorité absolue.

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La société “Sicav Axis Trésorerie” a publié ses états financiers pour le troisième trimestre de cette année, faisant apparaître un actif net de 26 228 751 Tnd pour un capital de 25 248 764 Tnd et une valeur liquidative égale à 111 126 Tnd par action.

Le résultat a diminué de 12,84 %, atteignant 401 514 Tnd pendant le troisième trimestre de 2024, contre 460 680 Tnd la même période l’année précédente.

Par contre, le résultat d’exploitation montre une augmentation de 7,06 %, passant de 354 581 à 379 632 Tnd.

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Les besoins de financement des startups tunisiennes sont difficilement couverts en Tunisie. Elles choisissent, alors, de s’installer à l’étranger, où les opportunités de levée de fonds et les conditions d’accompagnement sont bien plus favorables. 

La France, en particulier, se positionne comme une destination attractive pour ces jeunes entreprises innovantes, offrant un éventail de programmes de soutien adaptés aux startups.

Parmi les exemples emblématiques, Wattnow, une startup tunisienne spécialisée dans la gestion de l’énergie grâce à l’intelligence artificielle, a trouvé en France un terrain favorable à son expansion en janvier 2024.

Soutenue initialement en Tunisie par Orange Fab, le centre d’incubation d’Orange Tunisie, Wattnow a pu obtenir ses premiers contrats avec des entreprises locales.  Cependant, pour continuer son développement, l’entreprise a décidé de s’implanter à Toulouse avec l’aide de Business France, réussissant à lever des fonds substantiels en 2024.

De même, Kumulus, une autre startup qui produit de l’eau potable à partir de l’air, a bénéficié d’un soutien décisif en France. 

Incubée par Act’in Cube d’ACTIA Group, la startup franco-tunisienne continue d’évoluer dans un écosystème d’accompagnement et projette de nouvelles levées de fonds pour renforcer sa présence internationale.

Il est à noter que la France déploie le “passeport talent” pour attirer les startups étrangères et met en place des dispositifs facilitant leur implantation. 

Il s’agit d’un visa long séjour spécialement conçu pour attirer les talents étrangers en France, en particulier ceux qui contribuent à l’innovation et à l’attractivité économique du pays. 

Ce visa permet d’obtenir une carte de séjour pluriannuelle, est destiné aux entrepreneurs, chercheurs, et investisseurs, entre autres. Il simplifie les démarches administratives pour les startups étrangères en facilitant leur installation, leur recrutement et leur développement en France.

En réponse à la carence de financement, les startups tunisiennes choisissent la voie de l’internationalisation, faute de solutions locales adaptées à leurs besoins financiers. Finalement, ce départ n’est pas un choix, mais une nécessité pour certains entrepreneurs.

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La Bourse informe que son Conseil d’Administration, réuni le 07 novembre 2024, a décidé la radiation de la société « Gif Filter » et son transfert au marché Hors-cote (sur panneau) selon les dispositions de l’article 76 du Règlement Général de la Bourse, avec date d’effet le 11 novembre 2024.

Cette décision fait suite à la déclaration de faillite de la société « Gif Filter » par le tribunal de première instance de Grombalia, le 22 octobre, en raison de son insolvabilité et de l’impossibilité de la sauver.

Sofiene Kabboura, secrétaire général adjoint du syndicat de base de la société, a précisé que cette décision judiciaire entraîne la vente de l’usine et des propriétés de la société, y compris une ferme située près de son siège, ainsi que deux entrepôts à Sfax et à Djerba.

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Pour la deuxième année consécutive, Londres arrive à nouveau en tête du Brand Finance Global City Index, avec un score de 90.9 sur 100.

Cette étude est le sondage mondial le plus complet sur la perception des villes, recueillant les avis de plus de 15 000 répondants dans 20 nations.

Outre la capitale britannique, New York, avec un score de 89,8/100, et Paris, avec 87,8/100, maintiennent respectivement leurs deuxième et troisième positions.

Portées par une amélioration de leur perception de réputation, Tokyo et Dubaï montent respectivement aux 4e et 5e positions.

En ce qui concerne Dubaï, la ville intègre le top 5 et devient ainsi la meilleure ville arabe du classement.

Les autres villes du monde arabe occupent des positions beaucoup plus basses. Le Caire se classe 63e avec un score de 65,9, suivi de Doha en 69e position avec 63,9. Casablanca se place 73e avec un score de 60,8, tandis que Riyad occupe la 75e position avec un score de 59,2.

Les villes européennes dominent le pilier “Culture et Héritage” , occupant 17 des 20 premières places. Paris, Rome, Londres, Vienne et Milan occupent les 5 premières places du pilier “Culture et Héritage”.

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Lors de l’ouverture des séances plénières communes entre le Parlement et le Conseil régional des régions et des districts, le chef du gouvernement, Kamel Maddouri, a révélé qu’un fonds supplémentaire de 20 millions de dinars sera dédié aux sociétés communautaires sous forme de ligne de financement. 

De plus, un montant de 10 millions de dinars sera alloué à la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) pour soutenir les financements accordés à ces sociétés.

Maddouri a souligné que cette initiative vise à augmenter le plafond de financement qui est réservé aux sociétés communautaires. 

Le gouvernement met également en place des mesures pour sensibiliser davantage le public à leur importance.

Dans cette optique, il a précisé que des avantages financiers et fiscaux seront octroyés aux sociétés communautaires, tout en assurant un accompagnement et une formation continue pour les entrepreneurs impliqués.

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Ethiopian Airlines et Thales ont livré le premier A350-1000 en Afrique équipé du système AVANT Up de Thales.

Lors de la cérémonie officielle d’accueil, Mesfin Tasew, directeur général du groupe Ethiopian Airlines, a affirmé qu’avec l’arrivée de l’A350-1000, Ethiopian Airlines était prête à élargir sa portée mondiale en reliant davantage de destinations sur les cinq continents.

Le système AVANT Up, avec ses écrans Optiq 4K QLED HDR, offre une qualité d’image exceptionnelle et un vaste choix de divertissements. Il inclut une double connexion Bluetooth, le Wi-Fi pour connecter des appareils personnels, et un système de recharge Pulse pour garder les appareils chargés, offrant ainsi aux passagers une expérience de vol optimale.

Depuis le début de son activité au milieu des années 1940, Ethiopian Airlines est devenue l’un des transporteurs à la croissance la plus rapide au monde.

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Le gouvernement tunisien travaille actuellement à la création d’un fonds d’assurance contre la perte d’emploi pour accompagner les travailleurs licenciés pour des raisons économiques. 

Cette initiative a été annoncée par le chef du gouvernement, Kamal Maddouri, lors de l’ouverture des séances plénières communes entre le parlement et le Conseil régional des régions et des districts, le 8 novembre 2024.

Le principal objectif de ce fonds est de garantir un accompagnement et une réinsertion professionnelle des travailleurs affectés par des licenciements économiques. 

Cette mesure s’inscrit dans le cadre de la mise à jour de la stratégie nationale pour l’emploi et du renforcement des programmes visant à améliorer l’employabilité. 

Maddouri a également précisé que des efforts seront déployés pour adapter la formation aux besoins du marché du travail et renforcer les liens entre l’université et le milieu économique.

Cette initiative pourrait, donc, offrir aux travailleurs licenciés une sécurité financière temporaire, tout en favorisant leur réinsertion sur le marché de l’emploi.

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La Tunisie prévoit un budget 78,2 milliards de dinars en 2025, soit une augmentation de 2,5 milliards en 2024.

Le gouvernement a conçu ce budget dans un contexte de stabilisation de plusieurs indicateurs économiques : une croissance nominale du PIB fixée à 3,2 % pour 2025, un prix du baril de pétrole brut estimé à 74 dollars, et une parité stable du dinar face aux principales devises.

Le cadre budgétaire de 2025 anticipe également une amélioration de 4,2 % du rythme des importations de biens, ainsi qu’une stabilisation des prix des denrées alimentaires sur les marchés internationaux.

Les principales priorités budgétaires comprennent le renforcement des ressources propres de l’État et la numérisation de l’administration. 

Le gouvernement prévoit également de poursuivre les réformes fiscales, avec un élargissement de l’assiette fiscale, l’intégration de l’économie informelle, et la lutte contre l’évasion fiscale. 

Une attention particulière sera aussi accordée au rôle social de l’État, notamment à travers des subventions pour les produits de première nécessité, les hydrocarbures, et le transport, visant à soutenir les catégories les plus vulnérables.

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Certains utilisateurs de LinkedIn ont signalé avoir reçu des messages de drague non sollicités via la plateforme. Paradoxalement, le site social axé sur l’emploi était de plus en plus utilisé à des fins de rencontres. Si cela est malheureusement monnaie courante en Tunisie, sur tous types de médias sociaux, le fléau commence à être plus généralisé dans le monde entier.

La plateforme, qui a été lancée en 2003 et compte aujourd’hui plus d’un milliard de membres, se définit comme une communauté professionnelle et encourage les membres à s’engager dans des conversations légères et respectueuses. Les avances romantiques et le harcèlement, sous quelque forme que ce soit, constituent une violation de ses règles.

Les données solides sur la question sont rares pour le moment, mais ce qui est sûr, c’est que bien que l’utilisation de LinkedIn soit souvent présentée comme une activité professionnelle, les utilisateurs sont libres d’envoyer n’importe quel type de message à qui ils veulent sans règles strictes. In fine, comme toutes les autres plateformes, les médias sociaux laissent aux gens le soin de réglementer. Toutefois, il incombe à LinkedIn d’assumer une partie de la responsabilité du maintien d’un environnement professionnel.

Une partie de la solution passe par l’IA. LinkedIn commence à intégrer des outils d’intelligence artificielle pour contrôler les utilisateurs qui envoient des messages inappropriés, plutôt que de laisser à la personne qui reçoit les messages le soin de signaler ou de bloquer l’auteur du délit. Cela signifierait que les utilisateurs qui essaient d’écrire des messages inappropriés seraient détectés par l’intelligence artificielle et avertis ou empêchés d’envoyer le message. L’objectif ultime est de créer un site de rencontres sans rencontres.

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