Œuvrer ensemble à l’émergence économique du pays et faire de l’Algérie un acteur économique majeur au niveau régional et continental. C’est le souhait – et peut-être la volonté – exprimé par les présidents des organisations patronales algériennes, réunis mardi 21 janvier 2025 au siège du Conseil du renouveau économique algérien (CREA) à Alger, à l’invitation de son président, Kamel Moula, rapporte l’APS.

Tout d’abord, ils ont « salué la bonne performance économique du pays en 2024 et insisté sur les progrès nécessaires pour renforcer la croissance », lit-on dans un communiqué du CREA publié à l’issue de la rencontre.

« Lors de cette rencontre, les présidents et les représentants du CREA, de l’UNEP, de la CGEA, du CEI, de l’ANEXAL, de la CAPC, de la CNPA, de la CAP et de la CIPA ont échangé sur « l’évolution du climat des affaires en Algérie, sur le rôle de l’entreprise algérienne qui doit faire face aux nouveaux défis économiques et sur les enjeux posés par la situation économique mondiale », explique le communiqué.

Et d’ajouter : «… conscients que l’économie mondiale va continuer à être confrontée à de nouveaux défis avec les tensions géopolitiques et l’impact des changements climatiques, les patronats ont décidé d’unir leurs forces, mutualiser leurs efforts, travailler en synergie et faire bloc pour faire de l’Algérie un acteur économique majeur au niveau régional et continental ».

Voilà qui devrait inspirer les patronats des autres pays du Maghreb. Car cette déclaration ressemble à ce qui est convenu d’appeler du « patriotisme économique ».

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