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Formation paramédicale : levée de l’interdiction sur les établissements privés

28. August 2025 um 09:01

Un conseil ministériel restreint s’est tenu mercredi 27 août sous la présidence de la cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzri, afin d’examiner le dossier de la formation paramédicale dans les établissements privés d’enseignement supérieur.

Lors de cette réunion, le conseil a décrété une série de mesures, dont l’abrogation des décisions prises lors des séances de travail ministérielles du 5 mai 2011 et du 7 juin 2012, lesquelles suspendaient l’octroi des agréments pour la création de nouveaux établissements privés dans le domaine paramédical. En conséquence, le conseil a décidé de rétablir la procédure d’agrément pour créer de nouveaux établissements privés d’enseignement supérieur paramédical.

Pour ce faire, il a ordonné la mise en œuvre de plusieurs mesures, telles que la révision du cahier des charges relatif à la création de ces établissements et la détermination de leur capacité d’accueil maximale, toutes spécialités confondues, en fonction de la disponibilité des stages, du corps enseignant et des besoins nationaux. Le conseil a également exigé l’établissement d’une grille de critères d’admission des étudiants dans le secteur privé, prenant en considération leurs résultats et le type de baccalauréat, ainsi que la passation d’un test psychotechnique. Il a aussi demandé la mise à disposition du secteur privé d’une cartographie précise des créations autorisées, par spécialité.

Le conseil a, par ailleurs, mis l’accent sur la nécessité de garantir une formation de haute qualité, exigeant un niveau minimum requis pour les étudiants, ainsi que la modernité et la pertinence des programmes. Dans cette optique, il a recommandé d’intégrer la simulation, les technologies modernes et les langues étrangères dans les cursus, afin de se conformer aux normes nationales et internationales et de répondre aux besoins du marché de l’emploi. Il a également appelé à fournir un nombre suffisant de stages de qualité, des enseignants et encadrants expérimentés et compétents, ainsi que des infrastructures d’enseignement et de formation adaptées.

Le conseil a aussi recommandé de multiplier les visites d’inspection dans les établissements privés tout au long de l’année par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et de prendre les mesures appropriées pour réglementer et renforcer le contrôle du système d’enseignement supérieur privé paramédical, y compris l’obtention obligatoire de l’homologation pour les spécialités proposées. Enfin, le conseil a souligné l’impératif de mettre en place un système d’assurance qualité au sein de ces établissements et de former une commission technique composée de représentants des ministères de la Santé et de l’Enseignement supérieur. Cette commission ad hoc aura pour mission de réviser le cahier des charges, d’établir la nomenclature nationale des spécialités et de recenser les mesures nécessaires au renforcement du contrôle du secteur.

Prenant la parole, la cheffe du gouvernement a souligné l’importance du secteur paramédical, vital pour la Tunisie, et son rôle essentiel dans le développement du système de santé. Elle a salué les compétences et les cadres qualifiés formés dans ce domaine, mettant en avant leurs réalisations et leurs exploits, tant dans les secteurs public que privé, aux niveaux national et international. Elle a ajouté que ces indicateurs positifs constituaient une motivation forte pour soutenir ces compétences et leur offrir les meilleures conditions de réussite.

Évoquant le droit à la santé, la cheffe du gouvernement a souligné la nécessité de garantir une formation de qualité dans toutes les spécialités de santé et de faciliter l’accès aux soins dans les secteurs public et privé. Elle a insisté sur l’importance de programmes de formation intégrant les technologies modernes pour promouvoir la performance et l’efficacité du secteur de la santé.

Pour conclure, le conseil est revenu sur les indicateurs ayant justifié la révision de la politique de formation paramédicale dans le privé. Il s’agit principalement de répondre aux besoins pressants du marché local de l’emploi, face aux pénuries observées dans les directions régionales de la santé, notamment pour les sciences infirmières. Il s’agit également de répondre à une demande internationale sans cesse croissante en cadres paramédicaux, comme en attestent les statistiques de l’Organisation mondiale de la santé.

Avec TAP

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