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CNESTEN : la Tunisie plaide pour un plan d’urgence nucléaire arabe unifié

21. Mai 2025 um 17:12

Le directeur général du Centre national de l’Energie, des sciences et technologies nucléaires (CNESTEN), relevant du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Adel Trabelsi, a souligné mercredi l’impératif de renforcer les capacités des pays arabes, dont la Tunisie, à faire face aux urgences nucléaires et radiologiques.

Lors de sa participation à la première réunion du comité technique à composition non limitée, chargé de la mise en œuvre de la feuille de route de la coopération arabe en matière de préparation et de riposte aux urgences nucléaires et radiologiques, Trabelsi a ajouté que « les catastrophes radiologiques peuvent survenir tant dans le cadre d’un usage pacifique des sources radioactives et nucléaires que dans un contexte militaire».

Il a précisé que la région arabe compte des réacteurs nucléaires et se situe en face des couloirs maritimes actifs en termes de commerce et de trafic maritime.

Et d’ajouter: “Cette région est exposée à d’éventuels accidents pouvant engendrer des risques radiologiques, d’où l’importance d’une stratégie claire pour y faire face”.

Il a estimé que la riposte conjointe et coordonnée entre les pays arabes face à de telles catastrophes est indispensable, citant l’exemple de l’accident nucléaire de Tchernobyl en Ukraine en 1986, dont les conséquences ont été réduites grâce à une riposte rapide, notamment de la part des pays européens, qui ont élaboré un programme commun et un plan d’urgence radiologique couvrant l’ensemble de la région.

Il a indiqué que l’objectif recherché est d’interconnecter les systèmes de préparation aux urgences radiologiques dans tous les pays arabes, afin de permettre une réponse collective et rapide en cas d’incident radiologique dans la région, tout en favorisant l’échange d’expertises, d’équipements et de compétences dans ce domaine.

La première réunion de ce comité, tenue au siège de l’Organisation arabe pour l’éducation, la culture et les sciences (ALECSO), a réuni des représentants du Secrétariat général de la Ligue des États arabes, de l’Agence arabe de l’énergie atomique, de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), ainsi que des organisations et centres régionaux partenaires dans le cadre du mécanisme de coordination arabe pour la réduction des risques de catastrophes.

A l’ouverture des travaux du comité technique à composition non limitée, le chef du département de réduction des risques de catastrophes au Secrétariat général de la Ligue des États arabes, Moustafa Saadi Jabouri, a indiqué que la question des urgences nucléaires et radiologiques figure parmi les priorités de la région arabe et de sa préparation en cas d’urgence, en coordination avec l’Agence internationale de l’énergie atomique.

Il a souligné que cette réunion vise à évaluer les progrès accomplis dans la mise en œuvre de la feuille de route arabe pour la coopération dans le domaine de la préparation et de la réponse aux urgences nucléaires et radiologiques, qui a été adoptée précédemment, et à développer les mécanismes de riposte collective aux urgences, en particulier face aux défis écologiques et technologiques croissants.

Jabouri a précisé que cette feuille de route contribuera à déterminer les priorités régionales et à unifier les efforts arabes en cas d’urgence nucléaire ou radiologique, tout en assurant un soutien aux pays affectés.

Il a ajouté que la région arabe est entourée de réacteurs nucléaires au nord et à l’Est, en plus de la présence de sources radioactives dans notre vie quotidienne, soulignant la nécessité de traiter ces sources de manière technique adéquate afin d’éviter de graves dommages sanitaires et environnementaux.

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L’Asie-Pacifique danse sur un volcan

27. April 2025 um 10:12

L’Inde, le Pakistan et la Chine ont d’importants contentieux frontaliers et territoriaux et nourrissent de profonds griefs mutuels. Ils semblent avoir le doigt sur la gâchette avec la nuance de taille qu’il s’agit de puissances nucléaires.

Elyes Kasri *

Regain de tension et bruit de bottes entre la Chine, l’Inde et le Pakistan. Après une Europe saignée à blanc et reléguée à un statut géostratégique périphérique, la zone Asie-Pacifique annonce les tensions et conflits du XXIe siècle avec en filigrane la course au leadership mondial entre la Chine en pleine ascension et les Etats-Unis d’Amérique, puissance en repli, tiraillée entre l’exceptionnalisme et l’isolationnisme.

Cette tension qui est montée d’un cran à la suite du duel douanier entre Pékin et Washington et la récente visite, le 21 avril 2025, du vice président américain J. D. Vance en Inde [actuellement dirigé par l’hypernationaliste et islamophobe Narendra Modi, Ndlr], pourrait déraper en un conflit armé généralisé et même nucléaire.

Après la série d’escarmouches douanières et économiques et les tensions et passes d’armes entre comparses et alliés respectifs, les principaux protagonistes de la course au leadership mondial pourraient en arriver à en découdre directement.

Je me rappelle en 2002, lorsque j’étais en poste à New Delhi, au pic de la tension entre l’Inde et le Pakistan, les compagnies aériennes annulaient progressivement leurs vols sur les deux pays qui s’engageaient entretemps dans une comptabilité macabre de ce qui resterait de leur population et de celle de la partie adverse après une attaque nucléaire.

L’Inde, le Pakistan et la Chine ont d’importants contentieux frontaliers et territoriaux et nourrissent de profonds griefs mutuels. Ils semblent avoir le doigt sur la gâchette avec la nuance de taille qu’il s’agit de puissances nucléaires.

* Ancien diplomate.

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