La nouvelle loi sur les chèques, un débat crucial sur son application
La nouvelle loi sur les chèques en Tunisie suscite un débat intense, notamment en raison de ses implications sur la vie économique des citoyens. Le texte de la loi, qui doit entrer en vigueur le 2 février 2025, impose des conditions strictes pour l’utilisation des chèques, comme un plafond de 30 000 dinars et une durée de validité de six mois. De plus, chaque chèque sera barré par défaut et comportera un QR code pour vérifier sa situation.
Mohsen Marzouk a également répondu à ce débat, via sa page officielle Fb, appelant à une révision urgente de la loi pour éviter d’aggraver la situation financière des citoyens. La question centrale demeure : que faut-il faire pour équilibrer les exigences réglementaires avec les réalités économiques du pays ?
Selon lui, cette législation a été critiquée pour son éloignement de la réalité économique des Tunisiens, qui peinent déjà à faire face à des conditions financières difficiles.
Par ailleurs, des voix s’élèvent pour demander un report de l’application de cette loi afin de permettre aux citoyens et aux petits commerçants de s’adapter. Le député Maher Ktari a proposé une initiative législative pour repousser l’entrée en vigueur de cette loi jusqu’au 31 décembre 2025, soulignant la nécessité d’offrir des solutions alternatives aux acteurs économiques.
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