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Une voiture 100% africaine ? Tunis et Alger en rêvent ensemble

05. September 2025 um 15:12

En marge de la 4ᵉ Foire commerciale intra-africaine (IATF), organisée du 4 au 10 septembre à Alger, la Tunisie a réaffirmé son ambition de jouer un rôle moteur dans l’intégration économique du continent. Le haut responsable du ministère du Commerce, Lazhar Bennour, a notamment lancé l’idée d’une coopération tuniso-algérienne dans l’automobile pour produire une voiture « 100% africaine ».

Lors d’une intervention en marge du salon, Lazhar Bennour, directeur général de la coopération économique et commerciale, a souligné l’importance de la présence tunisienne à l’IATF 2025. La délégation rassemble ministères, agences publiques, PME, startups et exportateurs, un signal fort de l’engagement du pays à contribuer activement au marché unique africain.

Une coopération stratégique avec l’Algérie

Saluant l’organisation et l’accueil algériens, Bennour a mis en avant la relation stratégique entre Tunis et Alger. Selon lui, la complémentarité entre les deux pays doit se traduire par des initiatives concrètes. Le secteur automobile illustre cette ambition :

« Grâce au principe de l’accumulation d’origine continentale, nous pouvons produire une voiture 100 % africaine, pourquoi pas tuniso-algérienne », a-t-il déclaré.

La Tunisie, riche d’une expertise exportatrice et créatrice d’emplois qualifiés, entend mettre son savoir-faire au service de ce projet.

Intégration logistique et financière

Bennour a plaidé pour un renforcement de la logistique continentale afin de faciliter les échanges par voie terrestre, aérienne et ferroviaire. Il a également évoqué l’adhésion prochaine des banques tunisiennes au PAPSS (Pan-African Payment and Settlement System), permettant des transactions en monnaies locales et réduisant la dépendance au système financier international.

S’inspirant du message du président Kaïs Saïed lors de l’ouverture de l’IATF, Bennour a insisté sur la nécessité pour l’Afrique de transformer localement ses ressources naturelles et de définir ses propres chaînes de valeur. La mutation mondiale vers les véhicules électriques, dont l’Afrique possède les matières premières, représente selon lui une opportunité à saisir.

Projets stratégiques tunisiens

Il a également mis en avant le projet de zone franche de Ben Guerdane, appelé à devenir un hub commercial et logistique reliant l’Afrique du Nord aux pays enclavés. Les travaux extérieurs étant presque achevés, des investisseurs africains sont activement recherchés. Enfin, Bennour a annoncé que la Tunisie prépare déjà sa participation à la prochaine édition de l’IATF au Nigeria.

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Kaïs Saïed | L’Afrique pour les Africains et la Palestine pour les Palestiniens

05. September 2025 um 12:39

Lors de sa participation à la cérémonie d’ouverture 4e édition de l’Intra-African Trade Fair (IATF2025) jeudi 4 septembre à Alger au Centre international des conférences Abdelatif-Rahal, Kaïs Saïed a plaidé pour un «nouvel ordre mondial fondé sur des valeurs nouvelles, qui protège la souveraineté des États et mette fin à l’emprise sur les richesses naturelles de l’Afrique». Vidéo

Le président de la république a affirmé que le continent doit tirer les leçons du passé et adopter une nouvelle approche pour bâtir un avenir prospère, permettant au continent, longtemps marginalisé et exploité, de mieux profiter de ses richesses et de ses potentialités.  

L’humanité doit instaurer un nouvel ordre fondé sur de nouvelles valeurs et visions qui préservent la souveraineté des États et mettent fin aux guerres et aux divisions dans de nombreux pays incapables d’exercer un contrôle sur l’ensemble de leurs territoires et de leurs ressources naturelles, a déclaré Saïed.

L’Afrique, dotée d’immenses richesses, doit tirer les leçons du passé et adopter une nouvelle approche pour contribuer à la construction d’un avenir nouveau auquel aspirent tous ses peuples, a-t-il ajouté.

La création de l’Organisation de l’unité africaine (OUA) au début des années 1960 était alors considérée comme un rêve caressé par de nombreux dirigeants africains après l’indépendance de leurs pays, dans l’espoir de réaliser l’unité du continent. Pourtant, paradoxalement, après sa création, des divisions et des guerres ont éclaté. Les richesses des peuples africains ont été pillées et les ressources du continent exploitées, a déploré Saïed.

Il estime que la Tunisie, tout en étant fière de son appartenance africaine, a elle-même subi de plein fouet des choix qui ont affecté non seulement l’Afrique, mais le monde entier.

Il est encore possible de bâtir une Union africaine forte, malgré les défis auxquels sont confrontés plusieurs pays, notamment les conflits, le pillage des ressources, l’absence d’infrastructures de base due à des «acteurs criminels», ainsi que la traite des êtres humains et le trafic d’organes.

Le progrès du continent africain exige de tirer les leçons de son passé douloureux afin de construire un avenir nouveau auquel tous les peuples africains aspirent, a encore déclaré Saïed, en regrettant que «des forces encore nostalgiques de ce passé détestable continuent, ouvertement ou secrètement, de saboter toute tentative de construire une Afrique offrant les conditions d’une vie décente».

Le défi auquel sont confrontés les peuples du continent aujourd’hui ne concerne pas le commerce intra-africain au sens traditionnel du terme, ni les infrastructures, l’agriculture, les technologies modernes, les services ou autres secteurs spécifiques, mais l’avenir du continent tout entier et son destin civilisationnel, a souligné le locataire du palais de Carthage. Le défi, a-t-il expliqué, consiste à élaborer un projet global fondé sur une nouvelle réflexion et de nouveaux concepts adaptés à l’Afrique, aux peuples colonisés et à ceux qui ont été privés de leurs richesses pendant des décennies. «Nous avons besoin que l’Afrique soit pour les Africains… il est nécessaire de coopérer avec les autres de manière à servir nos intérêts… et il est nécessaire que les peuples récupèrent leurs droits volés… Il ne peut y avoir de hiérarchie préférentielle entre les États», a-t-il poursuivi, exprimant l’espoir que les Palestiniens récupéreront également tous leurs droits sur l’ensemble de la Palestine.

La Tunisie participe à cette foire avec un pavillon national de 304 m² regroupant plus de 24 entreprises exportatrices, dont 12 PME, 8 artisans et 4 start-ups, représentant des secteurs diversifiés tels que le textile, le cuir, les cosmétiques, les matériaux de construction, l’industrie automobile et les énergies renouvelables. Un atelier dédié à la Tunisie est prévu ce vendredi pour promouvoir l’industrie automobile nationale, et ce dans le cadre du Salon africain de l’automobile organisé en marge de la Foire le 5 septembre.

I. B. (avec Tap).

Vidéo.

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