Normale Ansicht

Es gibt neue verfügbare Artikel. Klicken Sie, um die Seite zu aktualisieren.
Gestern — 06. Februar 2025Haupt-Feeds

Affaire Belaid-Brahmi: »Il y a une volonté de clore le dossier des assassinats »(Comité de défense)

06. Februar 2025 um 19:33

L’avocate et membre du comité de défense des martyrs Chokri Belaid et Mohamed Brahmi, Imen Gzara, a souligné le refus du comité d’adhérer dans le processus actuel du traitement du dossier des deux martyrs, relevant une volonté claire de clôturer le dossier selon un calendrier précis.

Lors d’un point de presse tenu, jeudi 6 février, à la Maison de l’avocat, à Tunis, à l’occasion de la commémoration de la 12ème année de l’assassinat de Chokri Belaid (avocat et ancien secrétaire général du Parti des patriotes démocrates unifié), Imen Gzara a précisé que ce processus et le fait d’imposer des audiences à distance sans justificatifs clairs ont conduit le comité à prendre la décision de boycotter les audiences.

Elle a, en ce sens, déclaré « Nous avons attendus 12 ans pour la mise en place d’une justice équitable, il est impossible pour nous de participer à ce processus dont on connait les répercussions négatives sur le dossier », affirmant le refus du comité des « jugements préétablis « exigeant « des jugements révélateurs de la vérité et présentant un récit judiciaire convaincant pour le peuple tunisien. »

De même, Gzara a mentionné que le comité a observé la rapidité dans la fixation de la date pour trancher dans l’affaire du martyr Brahmi (11 février) et le changement à plus d’une fois du président de la chambre, ajoutant qu’il est impossible d’examiner tout le dossier de l’assassinat d’un leader politique durant une période ne dépassant pas les 17 jours.

Et d’ajouter qu’il est nécessaire de respecter la symbolique du martyrs Brahmi et l’importance du dossier de l’assassinat politique.

Elle a par ailleurs mentionné la présence « d’incertitudes et de décisions incomprises et injustifiées », mettant en évidence que la rapidité de trancher ne doit pas être selon une perception particulière mais selon une vision stratégique de tous les dossiers reliés à l’assassinat politique.

Dans le même contexte, l’avocate a passé en revue les différents processus juridiques du dossier affirmant que la division du dossier est un choix imposé au comité.

Le groupe d’exécution est divisé en deux dossiers, a-t-elle poursuivi. Le premier comprend 22 accusés qui font l’objet de l’audience en appel fixée au 13 février 2025 et le second comprend 13 accusés, dont un groupe de l’organisation d’Ansar Al Charia, notamment Chokri Ben Othman, Imam de la mosquée Errahma. Une audience a été fixée au 18 février courant au Tribunal de première instance de Tunis.

Des enquêtes préliminaires ont été présentées par le comité de défense, en lien avec le groupe de planification, n’ont pas été examinées au niveau d’El Gorjani, les enquêtes étant toujours en cours.

Une audience a été fixée le 11 février concernant le dossier de l’ancien magistrat Béchir Akrémi.

Quant au dossier de l’appreil secret du mouvement Ennahdha déposé à la Cour de cassation, le nombre d’accusés est passé de 34 à 37 personnes dont Ali Laârayedh pour la commission de 18 crimes terroristes.

Parmi les accusés figurent Rached Ghannouchi, Fethi El Beldi, Tahar Bou Beldi, Ridha Barouni, Mustapha Khedher et d’autres dirigeants du mouvement Ennahdha.

Gzara a, par ailleurs, indiqué que le comité de défense a découvert une affaire qui remonte au 27 avril 2011 intentée à l’encontre de Abdelaziz Deghsini, président du bureau régional du mouvement Ennahdha à Ben Arous. Il est poursuivi dans le dossier de Mustapha Khedher, ensuite devenu l’affaire de l’appareil secret.

Il a été arrêté alors qu’il tentait d’introduire, à travers le Port de la Goulette, du matériel à carctère militaire dont l’importation est interdite aux particuliers.

Il s’agit, notamment, de téléphones satellitaires, de stations Internet, un oscilloscope et dix jumelles utilisées pour le tir de précision.

L’affaire a été classée comme une infraction douanière, mais le comité a renvoyé le dossier à son parcours judiciaire.

Elle a indiqué que Abdelaziz Deghsini avait déclaré que le matériel appartient à une personne libyenne qui a effectué l’importation. Il était destiné aux révolutionnaires en Libye et au Conseil de transition libyen.

« Cela révèle l’intervention du Mouvement Ennahda pour sécuriser l’arrivée d’appareils d’espionnage et de communication à distance au profit des « Frères » en Libye », a-t-elle dit.

Pour sa part, Abdenasser Layouni, membre du comité, a indiqué qu’il y a un retard dans le traitement et la politique judiciaire des dossiers des deux martyrs, comparé à l’année dernière, malgré l’existence de nouvelles données, notamment le témoignage de Ameur Balazi dans le dossier de l’appareil secret, reçues par le juge d’instruction en juin 2024.

Cela confirme l’existence d’un lien entre le mouvement Ennahda et l’organisation Ansar Al Charia concernant les assassinats, a-t-il dit.

Avec TAP

L’article Affaire Belaid-Brahmi: »Il y a une volonté de clore le dossier des assassinats »(Comité de défense) est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

❌
❌