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Kabyles de France: de l’impasse à la voie de garage   

18. September 2024 um 10:33

Toulouse. Printemps 2024. Inauguration de la rue de la Kahina. Dans la continuité de la création du square Idir lors de l’hiver 2023 dans le vingtième arrondissement de Paris, l’existence d’une conscience franco-kabyle s’est affirmée jusqu’à l’officialisation. Tandis qu’en France les deux dernières séries d’élections (européennes et législatives) ont mis en avant des personnalités politico-médiatiques aux origines maghrébines le plus souvent d’origine algérienne (la secrétaire d’État Sabrina Agresti-Roubache, la députée européenne Malika Sorel…), une prédominance kabyle apparaît nettement si on en affine la prise en compte (Karim Zéribi, Amine El Bahi, Sophia Chikirou… jusqu’à Jordan Bardella du RN!). En ce premier quart de siècle, comment pourrait-on caractériser la coexistence franco-kabyle à travers une déclinaison allochtone plus régionalisante, c’est-à-dire la communauté kabyle installée en France?

Jean-Guillaume Lozato *

Pour répondre à ce qui correspond à un délicat enjeu de réflexion, la première des missions à accomplir serait de rappeler très sommairement ce que l’on définit par «Kabyles». Pour immédiatement après analyser le relationnel avec la France. Afin de pouvoir rendre compte de la position des Kabyles en France.

Pour rappel, les Kabyles s’apparentent au socle des peuples berbères présents en Afrique du nord. Ceci bien avant l’arrivée des Arabes. Vérité historique qui les place en position d’éclaireurs du Grand Maghreb. Sur un spectre de berbérité s’étendant du Maroc jusqu’à l’Ouest de l’Égypte (oasis de Siwa). Une bande territoriale d’une largeur d’environ 2270 kilomètres.

A l’origine, cet enracinement ethno-géographique était basé sur une ère culturelle regroupant les cinq Etats actuels de la partie septentrionale du cotinent africain. De nos jours, est perceptible l’éclatement de la berbérité, avec l’édification d’isolats épars. Parmi eux, les Berbères d’Algérie. Qui ne sont ni ceux des étendues désertiques égyptiennes, ni ceux des territoires bédouins de Libye. Qui n’ont pratiquement plus aucun lien avec ceux de Tunisie, encore plus minoritaires et très largement arabisés. Qui n’ont que quelques liens génétiques sans fraternisation réelle avec ceux du Maroc.

Impérativement, tenons à l’esprit que la Kabylie se compose d’une petite et d’une grande «Kabylie». Un découpage administratif se polarisant sur les deux plus grandes villes que sont Béjaïa et Tizi-Ouzou. Deux localités singulières quand on pense que Béjaïa a inspiré le mot «bougie» dans la langue de Molière, et que Tizi-Ouzou trône comme la gardienne du massif montagneux du Djurdjura. Ce toponyme d’un relief que les Romains surnommaient «la montagne de fer» était l’entrée en matière idéale sur la scène française.

La division des indigènes

En effet, du temps de la colonisation, ainsi que l’a souligné le journaliste mais aussi chercheur Yassine Telamli (in ‘‘La genèse de la Kabylie. Aux origines de l’affirmation berbère en Algérie’’): «La formation, dès le début de l’occupation, de préjugés favorables aux Berbères, principalement les Kabyles, ne pouvait, de toute évidence, que servir le projet de division des indigènes».

Les Européens en général avaient peut-être produit un jugement hâtif, motivé par la conquête et la course à la rentabilité, plaçant les Arabes comme des rivaux prioritaires, jusqu’à reléguer les Kabyles au second plan étant donné la difficulté d’accessibilité à leurs zones de peuplement montagneuses, tortueuses et rendue dangereuses par un potentiel climat insurrectionnel.

Le territoire français est resté très longtemps paysan dans son âme, de la période médiévale avec le servage et des localités au plan redessiné en fonction des commodités (pressoir, moulin…) placées plus souvent au sud ou à l’ouest. Sans compter que tout un pays a été gouverné par la royauté jusque dans son expression absolutiste.

Avec un retrait vers les terres dû à la crainte des attaques sur les côtes, et au fait de se consacrer pleinement à un immense espace agricole et forestier. La ruralité des plaines mais aussi des montagnes a donc imprégné longtemps une mentalité française dans sa conception des choses, y compris au sein de sa population urbaine. Comme chez les Kabyles. Voilà pourquoi s’est développé l’a priori moins négatif qu’envers les Arabes.

Ajoutons à cela l’observation chez les Kabyles de certains phénotypes différents des Arabes (une présence plus visible de dolichocéphalie, des teintes de peau plus claires), ou carrément communes aux Indo-Européens (yeux clairs ou cheveux clairs, parfois la combinaison des deux, dans certains cas rares des traits du visage n’ayant rien ou pratiquement rien de méditerranéen). La porte d’entrée rêvée, mieux qu’un visa si on se réfère aux propos de Deborah née en France : «Je peux passer partout et je n’ai jamais rencontré de racisme», explique-t-elle (in : ‘‘Le Syndrome du Nord Magnétique’’), en raison de ses yeux bleus. Un raisonnement qui fait écho à celui exposé par Elizabeth Nelson dans ‘‘Métropolitiques’’ (article intitulé «Les Algériens en région parisienne : entre espaces d’inclusion et d’exclusion»): «Pour eux, vivre dans le centre de Paris pourrait donc être plus facile. En tout cas, certains des enquêtés s’identifiant comme berbères ont mentionné leur capacité à ‘‘s’intégrer’’ grâce à leur peau claire, leurs yeux clairs et leurs cheveux blonds. Par exemple, Soumia une fille d’immigrés berbères de 20 ans, a déclaré : ‘‘Je leur ressemble, donc c’est plus facile pour moi [de m’intégrer]’’.»

La diaspora kabyle en France fait entendre sa différence.

L’expression répétée de toutes ces différences par rapport au reste des Algériens, des émeutes se sont produites «presque» naturellement après l’Indépendance au travers du Printemps Berbère. Avec des sursauts ressentis jusqu’en France. Le dernier en date a été la manifestation organisée par le Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie (MAK) place de la Nation, à Paris.

La communauté berbère la plus conséquente d’Algérie s’est effectivement fait remarquer à plusieurs reprises.

Favorablement, vis-à-vis des autorités autochtones ancestrales. C’est-à-dire dans des perspectives strictement locales, tout au plus régionales. Avec un basculement d’ordre plus national de par l’image de la résistance des combattants kabyles face aux oppresseurs ottomans, arabes ou européens. Le territoire a toujours été défendu, de l’époque de la reine Kahina jusqu’à l’insurrection des Mokrani aux temps de la colonisation française.

Défavorablement, peu après le joug colonial. La faute à quelques incompréhensions entre la population de cette portion de l’est algérien et le pouvoir central conditionné par un Houari Boumediene ayant scandé «Nous sommes Arabes, Arabes, Arabes !». Le gouvernement eut par la suite à affronter les émeutes de 1988 s’ouvrant sur la fameuse décennie noire où extrémistes islamistes et militaires se rejetèrent la responsabilité de bien des séries d’exactions. Une des conséquences en a été le déplacement de la tribune d’expression des revendications kabyles vers l’espace francophone géographiquement (Canada, Belgique et surtout France), culturellement, médiatiquement.

Un sentiment d’exil

Indéniablement, la Kabylie fait partie du patrimoine historique indépendantiste national. Mais le régionalisme semble avoir emprunté un horizon plus enclin au sécessionnisme. Avec l’expatriation, un sentiment d’exil s’est accru au fil des décennies, dont la genèse a été la fin du XIXe siècle. Aux quatre coins de l’Hexagone, une implantation solide a perduré. Nous sommes donc en présence d’un mouvement migratoire de longue date d’un groupe ethnique que l’on peut très logiquement qualifier de fortement enraciné. Ce flux ininterrompu a été le bâtisseur actif de l’itinéraire devenu traditionnel entre la France et l’Algérie. Puis l’anticipateur d’une scission arabo-berbère à l’algérienne. Jusqu’au creusement d’une brèche élargissant le fossé d’avec la population arabophone. Au point de creuser le tombeau des relations entre Algériens Kabyles et non Kabyles?

Il semblerait que les choses empruntent cette voie. Au Canada, les Kabyles qui résident au Québec disposent d’un certain droit à la visibilité audiovisuelle. Alors concernant leurs coreligionnaires de France, la représentativité est encore plus poussée grâce à la francophonie servant des organes médiatiques comme Berbère TV ou Beur FM.

Les Kabyles de France bénéficient d’une image travaillée par la diaspora, à savoir toute une stratégie de différenciation accentuée. Le Kabyle en France, c’est l’Algérien installé tellement tôt qu’il fait partie du décor depuis les premières décennies du XXe siècle (entre 1914 et 1918, on en dénombrait déjà 80 000). Le Kabyle en France, c’est celui dont la présence et la force de travail sont associées à la réglementation dite «Licence IV» pour encadrer un débit de boissons. A la différence de l’épicier renvoyant à l’expression «aller faire des courses chez l’Arabe du coin». Tout une symbolique. Une position qui a eu pour effet de diviser pour mieux régner au profit du colonisateur de l’époque. Une séparation qui a suggéré un séparatisme, entre autres à partir de l’alcool, substance déjà instrumentalisée par le passé aux dépens des Eskimos ou des Indiens d’Amérique. Une notion faisant penser aux analyses de Nessim Znaien dans ‘‘Les raisins de la domination’’ où l’auteur tunisien s’était penché sur la question de l’histoire sociale de l’alcool dans sa patrie. Pour les Kabyles, pourrait-on parler de raisins de l’assimilation?

Entre soubresauts et soulèvements, ce n’est pas la première fois que l’Algérie Berbère se voit animée par une secousse tellurique partant de la contestation pour arriver à la contestation.

Les Kabyles de France affichent leur particularisme culturel.

Concentrons-nous sur notre époque «post-moderne». En Algérie, bien que l’assassinat du chanteur engagé Matoub Lounes eût plongé le pays dans l’émoi en juin 1998, la solidarité interrégionale semble reléguée dans l’armoire à souvenirs. En France, le sentiment communautaire algérien paraît ne se manifester qu’en cas de match de foot international.

Il est évident que cette problématique, mettant en cause l’Algérie nationale et transnationale par le biais de la régionalisation, tombe très mal en ce moment. S’ajoutant à d’autres préoccupations pour son gouvernement déjà confronté à un taux de chômage des jeunes très élevé, à la corruption, à la gestion sécuritaire de son immensité territoriale (2 381 741 km² ), à la gestion d’une économie défaillante dont la perte de vitesse de 1986 n’a jamais été réellement compensée. En plus de ses retards structurels, la vie économique voit son activité contrariée par la croissance des inégalités et le possible réveil du «Hirak» ou de quelque autre forme de contestation populaire.

Accentuation des contrastes interethniques

La réponse à cette problématique peut tout à fait se matérialiser par l’affirmative. La récente requête menée par le chanteur Fehrat Mehenni, au nom du MAK, a été enregistrée officiellement par l’Onu. Avec comme date butoir 2025 pour officialiser l’Indépendance de la Kabylie. Un glissement d’un régionalisme à grande échelle vers l’international.

Très active au Canada ainsi qu’en Belgique, la diaspora l’est encore davantage en France (notamment au travers d’associations comme Kabyles de France et AFKIF, AKFSO, AJKF…). Le militantisme pro-Kabylie y est tellement représenté qu’il pourrait fausser un débat et biaiser les intérêts réels aussi bien nationaux, régionaux, que municipaux en Algérie.

Les préoccupations d’un Algérien Berbère installé en France peuvent nettement différer de celles d’un autre qui réside dans son pays d’origine. Ou même là commencent à se différencier les Kabyles des villes et ceux des campagnes, les Kabyles de Kabylie de ceux établis dans les quartiers algérois de Bab El-Oued, Tilimly ou Tikseraïne.

Par conséquent, pendant cette durée d’un an à compter du printemps 2024, les activistes indépendantistes attendent avec impatience l’issue d’une demande déposée dans une dimension internationale. Avec une possible accentuation des contrastes interethniques vus d’Algérie. Mais surtout vu de France dans un premier temps, sur un territoire où l’instrumentalisation du vote maghrébin est une réalité récurrente.

Chez les expatriés, les sentiments balancent de l’espoir vers l’illusion d’un individu à un autre. «De quoi vont vivre les gens de ma région là-bas? De la vente d’huile d’olive ?», ironise Khaled, Kabyle installé sur Paris. «Avec notre indépendance, c’est un moyen de faire enfin comprendre aux gens du monde entier que nous sommes différents des Arabes», espère un cafetier très sympathique mais conservant l’anonymat. Son fournisseur, algérien moitié arabe moitié kabyle, y va plus prudemment en prophétisant presque : «Le destin réunira les deux groupes à nouveau s’il y a conflit au sujet de l’autodétermination».

Le danger vient justement de la dichotomie. En persistant à se différencier des Arabes sur tous les points, y compris sur le plan de la pratique religieuse, voire carrément de l’obédience (les conversions au christianisme surtout protestant ou l’adhésion à l’athéisme, les répercussions sont multiples, croisées : dans le passé, si l’on prend en note le compte-rendu émis par le Commandant Lesourd, lors de son discours dans le cadre du CHEAM, le 17 décembre 1956, qui y a démontré que «la langue française a, à ce point, pénétré l’esprit kabyle, que certains en arrivent à écrire le nom de leurs morts en caractères français sur les pierres tombales».

Dans le présent : une scission est apparue cette deuxième décennie de notre siècle entre les Arabophones et les Berbérophones de France. D’abord à travers le fait religieux. Il n’y a qu’à remarquer que les associations communautaires (culturelles ou caritatives) arabophones sont bien plus souvent liées à des mosquées. Alors qu’en revanche leurs homologues berbérophones sont quasi systématiquement laïques.

Après cette vision collective des choses, passons à un niveau d’observation plus familial. Apparaissent alors les hésitations, les maladresses et les problèmes d’intégration. Voire d’affirmation ou d’acceptation de soi-même.

Prenons l’exemple de Taos, mère de famille kabyle de la banlieue parisienne, qui décrit ainsi (dans ‘‘Le Syndrome du Nord magnétique’’) ses interrogations et déceptions : «J’ai été mal conseillée au départ. Par des copines de la même région que moi, très peu cultivées, dont deux analphabètes qui m’ont encouragée à oublier et à penser totalement comme les Français(e)s. Le problème, c’est que ni elle ni moi on savait exactement ce que ça voulait dire penser ou vivre à la française.[…] J’ai cru bien faire aussi en cuisinant du porc. J’ai cru bien faire en éloignant mes enfants et mon mari des Algériens, qu’ils soient arabes ou kabyles. Résultat: mes enfants m’ont déçue et se moquent de moi […] J’ai fabriqué des personnes très égoïstes et matérialistes avant tout. Et maintenant je paye tout ça avec mon mari qui m’accuse tous les jours de l’avoir coupé de sa famille et de ses copains».

De prochaines grandes crispations

Cette oppression causée par une course vers l’effacement en guise d’assimilation prend des allures de précipitation vers la reconnaissance. Un concours macabre aux contours imprécis, dictés plus par la subjectivité conformiste que par l’intellect. Avec des aberrations que relève Katia, avenante commerçante spécialisée dans la vente de pâtisseries algériennes, en disant : «Chez nous, on commence à voir des enfants s’appeler Dylan, il y a vraiment des bizarreries. Où ça va nous mener tout ça?»

Dans un futur proche : l’approche de l’échéance quant aux réclamations formulées par le MAK agit comme un compte à rebours de prochaines grandes crispations dans la société algérienne. En Afrique du Nord, l’hostilité qui n’était plus que circonstanciée pourrait reprendre de l’ampleur. En Europe, on serait à même d’imaginer un scénario où les membres des communautés maghrébines s’affronteraient, y compris avec des luttes intestines entre Kabyles engagés et Kabyles modérés, Kabyles conservateurs et Kabyles modernes ou pas croyants. L’altercation d’il y a quelques mois, mettant au prises Malika Matoub (sœur du défunt chanteur) avec des gens de sa wilaya suite à son intention de rencontrer l’actuel président algérien en exercice, ne présage rien de bon.

Avec les résultats électoraux conjoints des européennes et des législatives en France, les citoyens étrangers et français d’origine étrangère sont en train de s’interroger. La polarisation extrême gauche/extrême droite aura-t-elle vocation à un ordre nouveau ou à un désordre nouveau? L’introduction d’une telle problématique allochtone s’y insèrerait dans quel sens dans les mois à venir ?

En dehors du facteur ethnique, le fait religieux tend de façon accélérée à modeler les esprits. Jusqu’aux attitudes. Y compris à travers l’incompréhension comme on a pu le constater avec les polémiques nées à la suite de la cérémonie d’ouverture des JO de Paris. Or, les ressortissants originaires de Tizi-Ouzou, Béjaïa, Aokas, Asfoun, Azazga ou encore Tigzirt ne sont pas décrits comme les croyants les plus fervents par les autres Nord-africains.

La communauté kabyle, ancestralement liée à l’Algérie, est extrêmement présente en France. Particulièrement en Région Parisienne et sur Marseille. Un étirement géographique qui a en fait tendance à instaurer un itinéraire balisé d’une façon disharmonieuse. Ainsi, une forme de séparatisme apparaît davantage en Île-de-France que dans la deuxième ville du pays où les algériens locuteurs arabophones et berbérophones se «mélangent» plus facilement. Si problème il y aura, cela partira vraisemblablement de l’espace francilien. Avant de se propager jusqu’à l’Algérie. Conséquemment, la Kabylie se trouverait en situation de contorsionniste sur le plan diplomatique, se voyant reprocher l’apparition de complications par les opinions publiques et composantes politiciennes d’Algérie et de France.

En cas d’obtention ou non de l’indépendance, qui correspond à une requête prématurée au vu de l’impréparation de bien des observateurs. Sans oublier que la Kabylie, c’est l’Algérie sans les hydrocarbures. Il eût été plus judicieux de se projeter, pour une telle prospective autonomiste, au moins une trentaine d’année plus tard. Le temps de célébrer le centenaire de l’Algérie indépendante. Le temps de ne pas miser uniquement sur l’oléiculture et l’exploitation des cultures maraîchères. Le temps d’assimiler les paradigmes de l’économie éco-responsable qui pourrait cadrer avec la configuration géographique kabyle. Le temps de réadapter un système de pensée jusque-là reposant essentiellement sur des comités villageois. Le temps de reconsidérer le positionnement par rapport à  la France et par rapport à l’International (le soutien d’Israël étant mal perçu…). Le temps de réaliser que l’Algérie ne pourra pas se passer de la Kabylie et vice versa?

«Une erreur scientifique peut tuer des personnes, mais une erreur culturelle peut tuer des générations», notait à juste titre Mouloud Mammeri, écrivain algérien natif de Tizi-Ouzou.

* Universitaire et écrivain franco-italien.

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