Rachel Hautot : retour sur le destin énigmatique d’une sculptrice française à Tunis
Rachel Hautot, artiste sculptrice, membre de la société des artistes français s’était installée à Tunis en 1913 après avoir obtenu une bourse de voyage un an auparavant. Elle exposait régulièrement ses œuvres, pour beaucoup des petits formats plus faciles à vendre -portraits en buste, statuettes de “types tunisiens”-, à côté de réalisations plus ambitieuses -décor du bâtiment de la douane-.
Née en 1882, elle est retrouvée morte en 1935 dans des circonstances “qui ont suscité une floraison d’articles, sans que l’affaire n’ait été élucidée”. Sa disparition a laissé le portrait d’une figure en retrait, marginale, avec son allure masculine et sa rudesse.
Une conférence autour de cette figure et de l’histoire du monde de l’art à Tunis dans les années 1910-1930 sera donnée le samedi 19 avril 2025 à 11H00, à la médiathèque du 32Bis, par deux chercheurs, Hend Guirat et Alain Messaoudi.
Hend Guirat, est enseignante-chercheure en histoire contemporaine à la Faculté des Sciences Humaines et Sociales de Tunis. Ses recherches portent principalement sur l’histoire des institutions judiciaires à l’époque coloniale et post-coloniale. Elle s’intéresse également à l’histoire des femmes dans la sphère judiciaire (avocates et accusées).
Alain Messaoudi, maître de conférences en histoire contemporaine à Nantes Université. Spécialiste de l’histoire sociale, des savoirs et des arts au Maghreb aux XIXe et XXe siècles, il s’intéresse aux représentations entre l’Europe et le monde arabe. Il est membre du Centre de recherches en histoire internationale et atlantique (CRHIA) et membre associé de l’Institut des mondes africains (IMAF – EHESS, Paris).
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