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Heute — 11. November 2025Haupt-Feeds

Le turc Rixos Hotels investit 3 milliards de dirhams pour introduire le “luxe tout inclus” au Maroc

11. November 2025 um 16:56

Le Maroc s’apprête à franchir un nouveau cap dans son développement touristique. Le groupe immobilier marocain Alliances et la chaîne hôtelière turque Rixos Hotels ont signé, le 7 novembre à Casablanca, une lettre d’intention pour construire trois hôtels de luxe, représentant un investissement total de 3 milliards de dirhams (près de 320 millions de dollars).

Cette approche vise à renforcer l’attractivité du royaume et à diversifier son offre à l’horizon 2030, année où il espère figurer parmi les 10 premières destinations touristiques mondiales.

Le partenariat prévoit la construction de trois établissements : Rixos Marrakech, un complexe de 26 hectares comptant plus de 400 chambres et 60 villas ; Aliée Marrakech, un hôtel lifestyle de 150 chambres et 50 villas ; et Rixos Lixus Larache, un projet de 400 chambres destiné à revitaliser la côte nord du pays. Ces projets devraient générer environ 2 500 emplois directs et 3 000 emplois indirects.

Ce rapprochement stratégique s’inscrit dans la dynamique de transformation du secteur touristique marocain, qui a accueilli 17,5 millions de visiteurs en 2024, contre 14,5 millions l’année précédente. Avec des événements mondiaux à venir, notamment la Coupe du monde 2030, le Maroc entend renforcer sa position en misant sur le tourisme de luxe et l’expérience immersive — un tournant qui pourrait bien redéfinir son image sur la scène mondiale.

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Quand la communauté devient le laboratoire des marques africaines

11. November 2025 um 16:22

Dans le nouvel épisode du podcast Héroïnes Africaines, animé par Sahar Mechri, deux entrepreneures partagent leur vision d’un entrepreneuriat ancré dans la communauté. À Dakar, Salimata Thiam, juriste et fondatrice de Gl’amour by Lyssa, marque spécialisée dans la mode et la cosmétique, et à Tunis, Marwa Ben Ali, fondatrice de la marque de cosmétiques naturels Herbéos, racontent comment leurs clientes sont devenues les véritables moteurs de leurs marques.

Dès les premières minutes, Sahar Mechri donne le ton: «Ce n’est pas la communauté qui like une page, mais celle qui teste, recommande, et devient le meilleur département marketing d’un produit». Une phrase qui résume parfaitement la philosophie de ces deux femmes.

Pour Salimata Thiam, tout commence avec Gl’amour by Lyssa, une marque qui allie élégance et identité africaine à travers la mode et la cosmétique. De cette expérience naît le Club Act’Elles, un réseau de femmes entrepreneures unies par la solidarité. «On a compris que l’union fait la force», confie-t-elle. Le réseau favorise la visibilité, les ventes et le partage de compétences. Chaque membre soutient les autres en achetant leurs produits ou en relayant leurs pages. «Cette sororité crée une force incroyable», ajoute-t-elle.

De son côté, Marwa Ben Ali raconte la genèse de Herbéos, née d’un rêve d’enfance et développée depuis sa cuisine jusqu’à devenir une marque bio reconnue. Ingénieure en cosmétique, elle mise sur l’implication de sa communauté pour innover. «Mes premiers clients sont devenus mes ambassadeurs», explique-t-elle. Après la pandémie, elle renforce ce lien via les réseaux sociaux, en partageant son quotidien sur Instagram. Les clientes y participent activement, testent les nouveaux produits et orientent les choix de la marque.

Cette proximité va jusqu’à la co-création. Marwa décrit, par exemple, la conception d’un soin pour cils et sourcils dont la texture finale — une huile légère — a été choisie par les internautes. Autre réussite: la gamme anti-acné, testée sur plus de 100 clientes avant sa commercialisation. Résultat: «On a vendu pendant un mois sans publicité ni influenceuses», raconte-t-elle. Plus récemment, une brume relaxante issue d’une expérience personnelle de burn-out a vu le jour après un fort engouement de la communauté.

Les deux entrepreneures s’accordent sur un principe fondamental: la transparence. Chez Herbéos, les clientes ont accès aux champs de culture certifiés bio et aux certifications. Chez Gl’amour by Lyssa, les retours clients ont conduit à la création d’une “mini-gamme” plus abordable. «J’ai pris en compte le pouvoir d’achat des étudiantes et des jeunes femmes», précise Salimata.

L’épisode souligne aussi l’importance d’intégrer les clientes dans les moments forts de la marque. Après avoir constaté une frustration sur les réseaux sociaux — certaines clientes se sentant exclues d’événements réservés aux influenceuses —, Marwa a rectifié le tir: désormais, les clientes fidèles sont invitées à ces rencontres, devenant de véritables ambassadrices.

Au-delà des ventes, ces initiatives montrent comment les marques africaines réinventent leur rapport au consommateur. En plaçant la communauté au cœur de leur stratégie, elles transforment chaque cliente en partenaire, chaque retour en opportunité, et chaque échange en levier de croissance. Comme le conclut Sahar Mechri, «la communauté n’est plus seulement une audience, elle devient le laboratoire vivant de la marque».

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Les investissements étrangers en Afrique chutent de 42 % au premier semestre 2025

11. November 2025 um 15:58

Les flux d’investissements directs étrangers (IDE) vers l’Afrique ont fortement fléchi au premier semestre 2025 : selon un rapport publié le 31 octobre par Conférence des Nations Unies sur le Commerce et le Développement (CNUCED), ils s’établissent à 28 milliards de dollars, soit une baisse de 42 % sur un an. 

La correction est particulièrement nette en Afrique du Nord, où les flux se sont repliés à 11 milliards de dollars, contre 27 milliards sur la même période en 2024. 

En Afrique subsaharienne, la baisse atteint 23 %, les IDE tombant à 17 milliards de dollars au premier semestre 2025.

À l’échelle globale, les IDE ont aussi reculé – mais dans une moindre mesure : l’ensemble des flux mondiaux a reculé d’environ 3 % au premier semestre 2025, à 737 milliards de dollars. 

Ce recul s’explique par plusieurs facteurs : les taux d’intérêt élevés, des chaînes d’approvisionnement en mutation, des tensions géopolitiques croissantes, et une préférence des entreprises pour des opérations domestiques ou des réinvestissements plutôt que des expansions transfrontalières. 

Implications pour l’Afrique

Pour le continent, cette baisse des IDE est particulièrement préoccupante :

  • Moins d’entrées de capitaux étrangers ralentissent les projets d’infrastructure, de modernisation industrielle ou de transition verte.

  • Le fait que la baisse soit plus forte en Afrique du Nord reflète aussi la vulnérabilité aux grands ‘one-off’ (projets exceptionnels) qui peuvent fausser les chiffres annuels.

  • Pour les pays subsahariens, même si la baisse est moindre, elle reste significative et pourrait freiner les ambitions de développement et de diversification économique.

Perspectives & facteurs à surveiller

La CNUCED observe l’horizon avec retenue. Selon l’organisation, les prochains mois s’annoncent tendus pour l’investissement mondial, et ce, jusqu’à la fin de 2025. Les tensions géopolitiques ne cessent de s’intensifier, les chaînes d’approvisionnement se fragmentent sous l’effet du “de-risking”, tandis que les investisseurs redoublent de prudence face aux marchés émergents.
Sur le continent africain, l’enjeu est désormais clair : recréer la confiance. Cela passe d’abord par un renforcement des institutions et une stabilité macroéconomique durable. Mais l’Afrique doit aussi miser sur le concret, en soutenant des projets qui génèrent une véritable valeur ajoutée — dans la manufacture, les infrastructures ou encore le numérique — plutôt que de dépendre de quelques mégaprojets isolés qui gonflent artificiellement les chiffres.

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10 pays africains face à de longs délais pour un visa américain

11. November 2025 um 11:27

Des milliers de voyageurs africains font face à des retards sans précédent pour obtenir un visa américain, alors que la saison des fêtes approche. Les citoyens de dix pays — Nigeria, Ghana, Zimbabwe, Éthiopie, Maroc, Zambie, Kenya, Afrique du Sud, Ouganda et Égypte — attendent parfois plusieurs mois, voire deux ans, pour obtenir un rendez-vous dans les ambassades et consulats américains.

Selon Travel and Tour World, les ambassades américaines en Afrique de l’Ouest, de l’Est et australe font face à un retard post-pandémique, aggravé par le manque de personnel et des exigences documentaires plus strictes.

Au Nigeria, les consulats de Lagos et Abuja ont enregistré des délais historiques, avec des cas de révocation de visas sans préavis, touchant même des personnalités comme le prix Nobel Wole Soyinka. Au Ghana, les rendez-vous peuvent s’étendre jusqu’à deux ans, malgré une récente extension de validité pour les visas B1/B2 et F1.

En Zimbabwe et en Éthiopie, la situation s’est aggravée avec la suspension des services de visa de routine et l’annulation répétée des entretiens, tandis qu’au Maroc, des vérifications renforcées et des modifications procédurales ont allongé les délais de traitement. Les autres pays concernés, dont la Zambie, le Kenya, l’Afrique du Sud, l’Ouganda et l’Égypte, font face à des attentes prolongées et à des rendez-vous limités, montrant que le problème est systémique sur tout le continent.

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Tourisme: le Maroc, 1er en Afrique du nord et 13e au monde

11. November 2025 um 10:23

Le Maroc a accueilli 16,6 millions de touristes entre janvier et octobre 2025, soit une hausse de 14 % par rapport à l’année précédente, selon les chiffres annoncés par la ministre du Tourisme, Fatim-Zahra Ammor. Cette progression confirme la reprise dynamique du secteur et renforce la position du royaume comme leader du tourisme en Afrique.

Le pays a d’ailleurs décroché la 13e place mondiale dans le dernier classement de l’Organisation mondiale du tourisme (UN Tourism), se hissant parmi les destinations les plus visitées au monde.

Ce résultat s’inscrit dans le cadre de la feuille de route nationale du tourisme 2023-2026, qui vise à faire du Maroc une destination compétitive, durable et diversifiée. Le pays ambitionne d’atteindre 26 millions de visiteurs d’ici 2030, en lien avec sa stratégie de diversification économique et la préparation de la Coupe du Monde 2030, qu’il coorganisera avec l’Espagne et le Portugal.

Depuis 2023, le Maroc a ajouté 43 000 nouveaux lits hôteliers, soutenu par des investissements publics et privés. Parmi les projets phares figure le partenariat entre Alliances Group et Rixos Hotels, d’un montant de 1,5 milliard de dirhams, destiné à créer trois nouveaux complexes touristiques à Marrakech et Larache.

Cette dynamique traduit la confiance des investisseurs dans le potentiel touristique du pays, porté par la modernisation des infrastructures, la promotion du tourisme haut de gamme et une meilleure connectivité aérienne.

Avec cette croissance continue, le Maroc confirme son statut de destination mondiale incontournable, tout en illustrant la montée en puissance de l’Afrique du Nord dans l’économie mondiale du voyage.

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La Tunisie lance une plateforme numérique pour simplifier la création des sociétés communautaires

11. November 2025 um 09:47

Le ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle a officiellement lancé le registre national des sociétés communautaires, une nouvelle plateforme numérique accessible sur alahlia.tn. Ce portail vise à faciliter la création, la gestion et le suivi des sociétés communautaires en Tunisie, marquant une avancée importante vers la digitalisation de l’administration.

Cette plateforme offre un parcours numérique complet: inscription en ligne, accès aux textes juridiques, espace documentaire, sauvegarde sécurisée des données et suivi des réponses administratives. 

Le ministre des Technologies de la communication, Sofiane Hemissi, a indiqué que ce projet s’inscrit dans la stratégie nationale de modernisation de l’administration et d’interopérabilité des systèmes numériques, afin de rapprocher les services publics des citoyens.

Sur le plan économique, Riadh Chaouad a souligné que la gestion du dossier des sociétés communautaires relève désormais de son ministère, conformément au décret-loi n°3 de 2025, qui modifie le décret-loi n°15 de 2022. Ce nouveau cadre réduit le nombre minimal de participants et le capital exigé pour la création d’une société communautaire, tout en instituant le registre national pour renforcer la gouvernance du secteur.

Le ministre a également rappelé que la Tunisie compte actuellement 230 sociétés communautaires, regroupant environ 15 000 participants, dont 2 400 diplômés de l’enseignement supérieur. Parmi elles, 60 sociétés ont déjà démarré leurs activités, générant 380 emplois, tandis que 88 sociétés ont reçu un avis de financement.

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Le ministère de l’Industrie ouvre un concours pour recruter ces profils

11. November 2025 um 09:15

Le ministère de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie vient d’annoncer l’ouverture d’un concours externe pour le recrutement de neuf ingénieurs principaux, trois techniciens et trois administrateurs. Cette initiative s’inscrit dans le cadre du renforcement des compétences au sein du ministère et de la modernisation de ses structures techniques et administratives.

Les candidats intéressés sont invités à consulter le texte complet de l’annonce, les conditions de participation et les modalités de dépôt des candidatures sur le site officiel dédié aux concours: https://rec.e-industrie.gov.tn. L’inscription en ligne est ouverte du 10 novembre au 10 décembre 2025.

Le concours vise à attirer de nouveaux profils qualifiés pour répondre aux besoins croissants du secteur industriel et énergétique, un domaine stratégique pour le développement économique du pays. 

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L’Afrique attire les géants des centres de données

11. November 2025 um 08:25

Le marché africain des centres de données entre dans une nouvelle ère d’expansion. Après Digital Realty, qui a inauguré fin octobre un centre de données à Accra, au Ghana, c’est au tour du géant américain Equinix d’annoncer un investissement de 22 millions USD pour la construction d’un nouveau site à Lagos, au Nigeria. Baptisée LG3, cette installation devrait entrer en service au premier trimestre 2026 et marquer une étape majeure dans la transformation numérique du continent.

Ce projet s’inscrit dans la stratégie d’expansion africaine d’Equinix. L’entreprise prévoit d’injecter 100 millions USD sur le continent au cours des deux prochaines années, dans le cadre d’un plan global de 390 millions USD sur cinq ans, annoncé en février 2024. Présente en Afrique depuis son entrée sur le marché en 2022, après l’acquisition du fournisseur nigérian MainOne pour 320 millions USD, Equinix a déjà étendu son réseau au Ghana, en Côte d’Ivoire et en Afrique du Sud, où elle a inauguré son premier centre de données en octobre 2024.

Le nouveau centre LG3 sera implanté sur Victoria Island, au cœur du hub économique nigérian. Il offrira une surface de 610 m² sur quatre étages et proposera des services de colocation et de connectivité avancée destinés aux entreprises locales et internationales.

De son côté, Digital Realty, autre géant américain de l’infrastructure numérique, poursuit également son déploiement sur le continent. Son centre d’Accra, baptisé ACR2, dispose d’une capacité informatique de 1,7 MW et peut accueillir jusqu’à 500 racks. Ce projet s’inscrit dans un plan d’investissement de 500 millions USD sur dix ans annoncé dès 2021, confirmant l’intérêt croissant des investisseurs pour l’Afrique de l’Ouest.

Ces projets illustrent un mouvement plus large: celui d’un continent en pleine montée en puissance numérique. D’après le rapport Data Centres in Africa publié par Oxford Business Group en avril 2024, l’Afrique aurait besoin d’environ 1 000 MW supplémentaires de capacité et de 700 nouvelles installations pour répondre à la demande. Le marché africain des centres de données devrait ainsi passer de 1,94 milliard USD en 2025 à 3,85 milliards USD en 2030, selon Mordor Intelligence, soit une croissance annuelle moyenne de près de 15%.

Pour l’heure, le continent ne représente encore que moins de 2% de l’offre mondiale en matière de centres de colocation, et plus de la moitié de cette capacité est concentrée en Afrique du Sud. Mais la dynamique s’accélère. Des hubs comme Lagos, Accra ou Nairobi deviennent des pôles stratégiques où se croisent innovation, talents et infrastructures.

Au-delà des chiffres, cette ruée vers les data centers traduit la course à la connectivité et à la souveraineté numérique. Les grands opérateurs mondiaux y voient un relais de croissance et un moyen de rapprocher leurs services des utilisateurs africains. Les gouvernements, eux, y perçoivent un instrument de développement et d’attractivité économique.

Pour le continent, les enjeux sont multiples: sécuriser les données localement, soutenir l’émergence d’un écosystème tech performant, et créer des milliers d’emplois qualifiés dans les métiers du cloud et des infrastructures numériques.

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Gestern — 10. November 2025Haupt-Feeds

La fondation Gates consacre 1,4 milliard $ pour l’agriculture africaine

10. November 2025 um 16:36

La Fondation Bill & Melinda Gates vient d’annoncer un engagement d’au moins 1,4 milliard de dollars d’ici à 2029 pour aider les agriculteurs d’Afrique subsaharienne et d’Asie à s’adapter aux effets du changement climatique. L’annonce a été faite par le directeur général de la fondation, Mark Suzman, à la veille de la COP30 qui se tient au Brésil. 

L’objectif est clair: soutenir des innovations capables de préserver les rendements agricoles menacés par la hausse des températures, la raréfaction de l’eau et la variabilité des saisons. Les financements viseront à développer des solutions pratiques, allant des biofertilisants à base de micro-organismes aux outils numériques d’aide à la décision, en passant par la cartographie de la santé des sols. Ces technologies permettront aux petits producteurs d’adapter leurs pratiques pour compenser la baisse de 10 à 20% des rendements prévue pour les principales cultures du continent en l’absence de mesures d’adaptation.

L’Afrique reste la plus exposée à cette crise: environ 95% des terres agricoles y dépendent encore des pluies, selon l’Institut international de recherche sur l’élevage (ILRI). Les saisons, autrefois régulières, sont devenues imprévisibles, entraînant des pertes de récoltes et une insécurité alimentaire croissante.

La Fondation Gates mise sur des initiatives déjà éprouvées. Le Centre international de la pomme de terre, par exemple, a créé une variété résistante au mildiou au Pérou grâce à un précédent financement de la fondation. 

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La Tunisie première en Afrique dans les chaînes de valeur vertes

10. November 2025 um 16:18

La Tunisie confirme sa position de pionnière en Afrique dans la transition énergétique mondiale. D’après le Greenplexity Index 2024, publié le 5 novembre par The Growth Lab de la Harvard Kennedy School, le pays se hisse à la 33e place mondiale.

Cet indice, qui couvre 145 pays, mesure la diversité et la complexité technologique des économies engagées dans la production et la transformation des technologies vertes. Il met en avant les pays capables d’aller au-delà de l’extraction de ressources naturelles pour développer des produits à plus forte valeur ajoutée, essentiels à la décarbonation mondiale.

Le bon classement de la Tunisie s’explique par la solidité de ses clusters industriels, notamment dans les secteurs de l’électrotechnique, des matériaux composites et des composants mécaniques. Le pays exporte aujourd’hui des câbles électriques isolés, des fibres de verre, des plaques d’aluminium et des barres de nickel, témoignant d’une montée en gamme industrielle fondée sur le savoir-faire technique et l’intégration technologique.

Ces performances traduisent la capacité de la Tunisie à s’inscrire dans les chaînes de valeur mondiales liées à la transition énergétique, un domaine où la demande internationale explose, notamment pour les véhicules électriques, les énergies renouvelables et les systèmes d’efficacité énergétique.

Le Maroc et l’Égypte dans le sillage tunisien

Sur le continent, le Maroc arrive en deuxième position avec un 58e rang mondial, suivi de l’Égypte (64e), l’île Maurice (67e) et l’Afrique du Sud (69e). Ces pays renforcent eux aussi leurs capacités dans les technologies vertes, mais restent en retrait par rapport à la diversité industrielle tunisienne.

Le top 10 africain est complété par le Togo, le Bénin, le Burkina Faso et le Tchad, ce dernier fermant la liste avec une 89e place mondiale.

À l’échelle internationale, les économies les plus avancées conservent leur avantage. Le Japon occupe la première place du classement, suivi de l’Allemagne, de la République tchèque, de la France et de la Chine. Ces pays illustrent le rôle central de l’innovation et de la sophistication technologique dans la croissance verte.

Grâce à une industrie en évolution constante et à une base technologique solide, la Tunisie se positionne aujourd’hui comme un acteur clé de la transition énergétique en Afrique, capable d’attirer de nouveaux investissements et de consolider son rôle dans la chaîne mondiale de la décarbonation.

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En 2026, le carburant coûtera-t-il moins cher pour les Tunisiens?

10. November 2025 um 11:28

Les prix mondiaux de l’énergie devraient connaître une nouvelle décrue spectaculaire au cours des deux prochaines années. Selon le dernier Commodity Markets Outlook publié en octobre 2025 par la Banque mondiale, l’indice global des prix de l’énergie reculera de 12% en 2025, puis de 10% supplémentaires en 2026. Cette tendance s’explique avant tout par un excédent croissant de pétrole sur les marchés mondiaux, combiné à une demande qui stagne.

Le rapport prévoit que le prix du baril de Brent chutera à 68 dollars en 2025, contre 81 dollars en 2024, avant de descendre encore à 60 dollars en 2026. L’Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés (OPEP+) ont en effet relevé leurs quotas de production, tandis que la croissance économique mondiale reste atone et que la transition vers les véhicules électriques réduit la demande de carburants fossiles.

«L’offre mondiale de pétrole dépasse largement la demande», souligne le rapport, estimant que l’excédent de production en 2026 sera supérieur de 65% au dernier pic enregistré en 2020.

Cette abondance d’or noir exerce une pression baissière sur l’ensemble des marchés énergétiques. Le charbon australien devrait ainsi perdre encore 7% de sa valeur en 2026, et les prix du gaz naturel afficheront des trajectoires contrastées: en hausse de 11% aux États-Unis, mais en baisse de 11% en Europe, à mesure que l’Union européenne réduit ses importations en provenance de Russie.

La Banque mondiale anticipe toutefois un léger rebond en 2027, avec une hausse de 6% de l’indice énergétique, mais prévient que les risques demeurent orientés à la baisse. Une croissance mondiale plus faible que prévu ou une nouvelle vague de surproduction pourraient accentuer la chute des cours.

En revanche, des tensions géopolitiques accrues ou de nouvelles sanctions sur le pétrole russe pourraient momentanément inverser la tendance.

Pour les pays importateurs d’énergie, cette évolution pourrait s’avérer bénéfique. La baisse des prix du pétrole «offre une occasion de réduire les subventions énergétiques et de réorienter les dépenses publiques vers la santé, l’éducation ou la transition climatique», souligne la Banque mondiale.

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Banques tunisiennes: qui gagne et qui peine à la mi-2025?

10. November 2025 um 10:47

Le secteur bancaire tunisien poursuit sa consolidation, soutenu par une meilleure rentabilité des activités d’exploitation, un produit net bancaire en hausse et une maîtrise progressive du coût du risque. Les banques cotées ont renforcé leurs fonds propres et affichent, pour la majorité, une solidité financière accrue malgré un environnement économique encore tendu.

Les résultats semestriels de 2025 confirment cette dynamique positive. Selon les états financiers des banques cotées publiés par L’Économiste Maghrébin – Spécial Finance 2025, la BIAT conserve sa position de leader avec un résultat net de 246,08 millions de dinars, en hausse par rapport aux 219,74 millions enregistrés à fin juin 2024. La Banque nationale agricole (BNA) suit avec 137,3 millions, contre 91,7 millions un an plus tôt, soit une progression de plus de 49%. Amen Bank se classe troisième avec 130,9 millions de dinars, également en hausse par rapport aux 124,6 millions réalisés en juin 2024.

Attijari Bank occupe la quatrième place avec 116,2 millions, enregistrant une légère baisse par rapport à 2024 (120,4 millions). La Banque de Tunisie confirme sa stabilité avec 85 millions de dinars, contre 81,2 millions l’année précédente, soit une hausse de près de 4,7%. En revanche, BH Bank recule à 54,3 millions, contre 77,6 millions un an auparavant.

Parmi les autres établissements, l’UIB affiche une nette progression, passant de 33,3 à 49 millions de dinars, soit une amélioration de 47%. La STB enregistre également une performance positive avec 22,3 millions de dinars, contre 14,4 millions en 2024, tandis que l’UBCI atteint 27,4 millions de dinars, en légère hausse.

À l’opposé, certaines banques connaissent une érosion de leur rentabilité. L’ATB chute à 2,6 millions de dinars, contre 12,4 millions un an plus tôt, tandis que Wifak International Bank reste stable à 2,1 millions. La BTE demeure déficitaire, mais réduit ses pertes à -5,45 millions, après -11,29 millions en 2024.

Dans l’ensemble, les résultats de la mi-2025 traduisent une consolidation de la rentabilité du secteur, portée par la performance des grandes banques et la gestion prudente des risques. Les écarts entre établissements soulignent toutefois la nécessité d’une adaptation continue aux défis du marché, notamment en matière de digitalisation, de financement des PME et de maîtrise des coûts.

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Voici les 5 pays africains les plus innovants en 2025

10. November 2025 um 09:36

L’Afrique confirme sa progression dans le domaine de l’innovation. Selon le Global Innovation Index (GII) 2025 publié le 16 septembre par l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI), en collaboration avec l’Université Cornell et l’INSEAD, douze pays africains ont amélioré leur position par rapport à l’année précédente. Ce classement mondial, qui évalue 139 pays, repose sur 80 indicateurs regroupés en sept piliers: institutions, capital humain et recherche, infrastructures, sophistication des marchés, sophistication des entreprises, résultats en matière de connaissances et de technologie, ainsi que produits de la créativité.

Ces indicateurs mesurent notamment les dépenses en recherche et développement, le financement en capital-risque, la part des emplois à forte intensité de connaissances, le nombre de brevets déposés ou encore la valeur des exportations de produits technologiques.

En tête du continent, Maurice conserve son statut d’économie la plus innovante d’Afrique et progresse au 53ᵉ rang mondial (contre 55ᵉ en 2024). Cette performance s’explique en grande partie par ses résultats remarquables en matière de capital-risque et d’efficacité institutionnelle.

Le Maroc se hisse à la deuxième position africaine et au 57ᵉ rang mondial, gagnant neuf places par rapport à l’an dernier. Le pays se distingue par ses efforts en matière d’éducation (16ᵉ mondial pour les dépenses), de productivité du travail (24ᵉ) et d’innovation immatérielle, notamment le dépôt de marques (26ᵉ).

L’Afrique du Sud, troisième au niveau continental (61ᵉ mondial), progresse de huit places grâce à une amélioration notable de la sophistication de ses entreprises et à la vitalité de son secteur technologique.

Les Seychelles (75es) et la Tunisie (76ᵉ) complètent le top 5 africain. La Tunisie, en particulier, gagne cinq rangs cette année, portée par un environnement de plus en plus favorable à l’entrepreneuriat et par une montée en puissance des startups technologiques.

Derrière ces cinq pays, figurent l’Égypte (86ᵉ), le Botswana (87ᵉ), le Sénégal (89ᵉ), la Namibie (91ᵉ) et le Cap-Vert (95ᵉ). La Namibie signe d’ailleurs l’une des plus fortes progressions du continent avec un bond de 11 places.

À l’échelle mondiale, la Suisse reste le pays le plus innovant, suivie de la Suède, des États-Unis, de la Corée du Sud et de Singapour, tandis que la Chine intègre pour la première fois le top 10.

Cependant, l’OMPI alerte sur un ralentissement global des investissements en innovation : la croissance des dépenses mondiales en R&D est tombée à 2,9 % en 2024, contre 4,4 % un an plus tôt, en raison d’une inflation élevée et d’un climat économique incertain.

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Les paiements électroniques dépassent 27 milliards de dinars en 2024 malgré la baisse du nombre de cartes bancaires

10. November 2025 um 09:02

Selon le rapport annuel 2024 sur la supervision bancaire publié par la Banque centrale de Tunisie (BCT), le nombre de cartes bancaires en circulation a reculé à 5,5 millions à fin 2024, contre 7,1 millions en 2023, soit une baisse de 21,4%. Cette diminution s’explique, selon la BCT, par une opération d’assainissement des cartes non actives menée par les banques afin d’améliorer la qualité des données et de mieux cibler les utilisateurs actifs.

Malgré ce recul, l’usage des moyens de paiement électroniques a continué de croître. Le nombre de transactions monétiques a atteint 151,5 millions d’opérations en 2024, contre 138,9 millions en 2023, soit une hausse de près de 9%. En valeur, le volume total des transactions s’est élevé à 26 273 millions de dinars, en progression par rapport aux 23 674 millions enregistrés l’année précédente.

Cette évolution confirme une tendance nette vers la digitalisation des paiements en Tunisie, soutenue par l’expansion des terminaux de retrait et de paiement. Le réseau des distributeurs et guichets automatiques bancaires (DAB/GAB) a continué de s’élargir, atteignant 3 305 unités à fin 2024, contre 3 207 en 2023, soit une hausse moyenne annuelle de 3% sur les cinq dernières années.

Toutefois, l’Association nationale des petites et moyennes entreprises (ANPME) souligne que le coût élevé des cartes bancaires et des opérations bancaires reste un frein important à leur utilisation. Selon l’association, les frais d’émission et de renouvellement peuvent varier entre 20 et 40 dinars, et les commissions sur les retraits et paiements continuent de peser sur les consommateurs, en particulier ceux à revenu limité. L’ANPME estime que ces coûts contribuent à la réduction du nombre de cartes actives, malgré l’essor des paiements numériques.

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Banques islamiques: le produit net bancaire progresse de 12 % malgré la hausse du risque de crédit

08. November 2025 um 12:40

En 2024, les banques exerçant des opérations islamiques ont poursuivi leur progression sur le marché tunisien. Leur part de marché en crédits s’est renforcée de 0,8 point pour atteindre 8,2 %, tandis que leur part dans le total actif et les dépôts a légèrement augmenté, respectivement à 7,1 % et 8,2 %.

Leur portefeuille d’emplois d’exploitation a atteint 9 766 millions de dinars tunisiens (MDT), en hausse de 14,6 % par rapport à 2023. Les crédits restent dominés par les opérations de Mourabaha (65,1 %) et les opérations d’Ijara (16,1 %). Les autres postes notables comprennent 146 MDT de créances rattachées aux comptes clients et 698 MDT de titres de placement et de participation. Toutefois, les créances en impayés et rééchelonnées ont fortement augmenté, passant à 1 011 MDT (+361,6 %).

Du côté des ressources, les banques islamiques ont enregistré une progression de 13 % pour atteindre 9 507 MDT, dont 99 % proviennent des dépôts. La structure des dépôts reste stable : 45,4 % pour les comptes d’épargne, 34,2 % pour les comptes à vue et 20,4 % pour les dépôts participatifs.

Le risque de crédit s’est toutefois aggravé. Les créances classées ont augmenté de 30,8 % pour atteindre 754 MDT, représentant 6,7 % des engagements totaux contre 5,8 % en 2023. Le taux de provisionnement a légèrement diminué à 37,5 %.

La rentabilité a été contrastée. Le produit net bancaire (PNB) a progressé de 12 %, soutenu par la marge de profit qui représente plus de 70 % du PNB. Les charges opératoires ont augmenté de 11,2%, entraînant un coefficient d’exploitation légèrement meilleur à 53,4 %. Cependant, le résultat net a reculé de 10,6 % à 125 MDT, et les indicateurs de rentabilité (ROA à 1,1 % et ROE à 11,2 %) ont connu une légère détérioration.

Enfin, les ratios de solvabilité restent satisfaisants, offrant aux trois banques islamiques des marges confortables pour poursuivre le développement de leurs activités.

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Le PNB du secteur bancaire a atteint 8 022 millions de dinars en 2024

08. November 2025 um 09:15

Le total des actifs des banques résidentes ont atteint 156,6 milliards de dinars en 2024, en hausse par rapport à 144,3 milliards en 2023, c’est ce qui révèle le rapport annuel 2024 de la Banque centrale de Tunisie (BCT). En fait, la part des crédits dans le total des actifs continue toutefois de reculer, passant à 65 %, au profit du portefeuille-titres qui représente désormais 20,1 %. Les bons du Trésor y occupent une place croissante, à 10,9 % des actifs, traduisant une exposition accrue du secteur bancaire au financement de l’État.

Les crédits à la clientèle ont augmenté de 3,2 %, atteignant 109,9 milliards de dinars, une progression modérée tirée par les entreprises publiques (+13,1 %). Les dépôts de la clientèle s’établissent à 68,5 % du passif, avec une prépondérance des dépôts en dinars (57,8 %).

Le produit net bancaire (PNB) du secteur a progressé de 5,5 % pour atteindre 8 milliards de dinars, soutenu par la hausse des revenus des portefeuilles d’investissement (+31 %). Le ratio de solvabilité s’est légèrement renforcé à 14,4 %, tandis que le ratio Tier 1 s’est établi à 11,7 %, dépassant les exigences minimales internationales.

Les banques islamiques, qui représentent désormais 8,2 % des crédits du système, poursuivent leur expansion, avec une croissance de 14,6 % de leurs emplois d’exploitation. En revanche, les établissements de paiement affichent encore des pertes cumulées de 17,3 millions de dinars, malgré une forte progression du nombre de comptes et de transactions.

Enfin, les établissements de leasing ont maintenu une bonne santé financière, avec un ratio de solvabilité de 16,1 %, tandis que le secteur du factoring a enregistré un résultat net de 11 millions de dinars, en hausse de 9 %.

La BCT conclut ce chapitre en soulignant la nécessité de poursuivre la diversification des sources de financement et de renforcer la gouvernance et la transparence au sein du système bancaire, tout en accompagnant la transition vers une finance plus durable.

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Les avoirs nets en devises atteignent 27,3 milliards de dinars fin 2024, selon le rapport de la BCT

07. November 2025 um 16:54

Le troisième chapitre du rapport annuel 2024 de la Banque centrale de Tunisie (BCT), consacré à la stabilité financière et à la surveillance macro-prudentielle, dresse un état des lieux nuancé d’un système bancaire solide mais sous tension. Malgré une conjoncture économique difficile, le secteur bancaire tunisien a continué de consolider ses fondamentaux, soutenu par des politiques prudentielles strictes.

En 2024, la BCT a maintenu une approche prudente en renforçant les règles de provisionnement et en encadrant la distribution des dividendes, afin de préserver la solidité financière du secteur. Le Comité de surveillance macro-prudentielle et de gestion des crises financières, réuni en novembre, a réaffirmé sa mission de prévention des risques systémiques et de coordination des efforts de “verdissement” du système financier.

Sur le plan macroéconomique, la croissance a légèrement progressé à 1,4%, portée par l’agriculture et les services, tandis que l’inflation a reculé à 6,2% en décembre 2024. Le déficit budgétaire s’est allégé à 6% du PIB, mais le recours du Trésor aux financements intérieurs s’est accentué, à hauteur de 19,9 milliards de dinars. Le déficit courant a également reculé à 1,5% du PIB, contribuant à stabiliser les réserves en devises à 27,3 milliards de dinars.

L’encours des crédits à l’économie a atteint 118,6 milliards de dinars, en hausse de 2,8%, mais la dynamique reste modérée, marquée par une progression des crédits aux entreprises publiques (+13,1%) et une quasi-stagnation pour le secteur privé (+1,5%). Parallèlement, la part des créances classées continue de grimper, atteignant 14,5% des engagements totaux, tirée par la dégradation du portefeuille des PME.

Les risques de concentration demeurent élevés: les expositions sur les dix plus grands emprunteurs publics représentent désormais plus de 100% des fonds propres nets des banques, tandis que les cinq plus grands opérateurs privés en mobilisent près de 48%.

Malgré ces pressions, les tensions sur la liquidité bancaire se sont atténuées, grâce à une bonne collecte des dépôts et à un moindre recours au refinancement de la BCT.

Enfin, le rapport souligne la performance positive du marché financier, avec un Tunindex en hausse de 13,7%, bien que l’investissement étranger en portefeuille ait légèrement reculé. La BCT conclut ce chapitre en réaffirmant son engagement à préserver la stabilité du système financier et à intégrer les critères environnementaux et sociaux dans la gestion des risques bancaires.

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La BCT dévoile son rapport 2024 et met l’accent sur la stabilité du système bancaire

07. November 2025 um 16:33

La Banque centrale de Tunisie (BCT) vient de présenter, le 6 novembre 2025, la 14e édition de son rapport annuel sur la supervision bancaire relatif à l’exercice 2024. Ce document dresse un état des lieux complet de la réglementation et de la surveillance du secteur bancaire, tout en précisant les orientations futures de l’institution en matière de régulation et de stabilité financière.

Selon la BCT, le secteur bancaire tunisien a maintenu sa résilience malgré un environnement économique national et international difficile. Les banques ont poursuivi leurs efforts pour soutenir l’économie, financer les entreprises publiques et mobiliser l’épargne, tout en renforçant leurs ratios de solvabilité et de liquidité. Ces progrès sont attribués aux mesures prudentielles proactives de la Banque centrale, notamment en matière de distribution des dividendes, de provisionnement du risque latent et de gouvernance interne.

La Banque centrale souligne qu’elle demeure pleinement mobilisée pour renforcer la stabilité du système financier. Elle prévoit de poursuivre la mise en œuvre de politiques préventives et de parachever l’alignement du cadre réglementaire tunisien avec les standards internationaux.

En parallèle, la BCT compte intégrer la dimension environnementale et sociale dans la gouvernance des risques et les politiques de financement. Cette approche s’inscrit dans la tendance mondiale vers une finance plus durable et responsable.

Enfin, la BCT a réaffirmé son engagement à lutter contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme, en consolidant les dispositifs de conformité et de transparence du système bancaire. Cet engagement vise à préserver la confiance des partenaires nationaux et internationaux et à renforcer la crédibilité du secteur financier tunisien.

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Emirates Group signe un nouveau record semestriel avec 12,2 milliards d’AED de bénéfice

07. November 2025 um 16:13

Le Groupe Emirates a publié, le 6 novembre 2025, des résultats semestriels pour l’exercice 2025-2026, confirmant sa position de leader mondial du transport aérien. Le résultat avant impôt du groupe a atteint 12,2 milliards d’AED (3,3 milliards d’USD), soit une hausse de 17 % par rapport à la même période l’année précédente. Le chiffre d’affaires consolidé s’est établi à 75,4 milliards d’AED (20,6 milliards d’USD), en progression de 4 %, traduisant la solidité de la demande mondiale pour les services du groupe basé à Dubaï.

En fait, La compagnie aérienne Emirates a enregistré un bénéfice avant impôt record de 11,4 milliards d’AED (3,1 milliards d’USD), en hausse de 17 %, tandis que son chiffre d’affaires a progressé de 6 %, atteignant 65,6 milliards d’AED (17,9 milliards d’USD). Cette performance repose sur une demande soutenue de voyages dans toutes les régions et sur une préférence accrue des passagers pour les cabines premium de la compagnie. Emirates a transporté 27,8 millions de passagers entre avril et septembre 2025, soit une augmentation de 4 % sur un an, avec un taux de remplissage moyen de 79,5 %.

La compagnie a renforcé son réseau en lançant de nouvelles liaisons vers Danang, Siem Reap, Shenzhen et Hangzhou, portant son réseau à 153 aéroports dans 81 pays. Elle a également intégré cinq nouveaux Airbus A350 et modernisé les cabines de 23 appareils, poursuivant son vaste programme d’investissement de 5 milliards d’USD.

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