Il y a 62 ans, le dernier soldat français quittait le territoire tunisien
La Tunisie célèbre, mercredi 15 octobre 2025, le 62e anniversaire de la Fête de l’Évacuation. L’évènement commémore le départ du dernier soldat français du territoire tunisien, le 15 octobre 1963, après un combat acharné contre la colonisation.
Il marque une consécration de l’épopée du combat du mouvement nationaliste depuis le début du 20e siècle, en passant par la Déclaration de l’Indépendance du 20 mars 1956, jusqu’à la libération complète du territoire national en 1963.
Lire aussi: Fête de l’Evacuation – Bizerte : une armée appelée “armée courage“
Cette journée est gravée dans la mémoire collective comme symbole de la souveraineté nationale et de la liberté de décision des Tunisiens.
Des cérémonies officielles et populaires sont organisées à cette occasion, précédées d’un cortège officiel dans la ville de Bizerte, sous la conduite du président de la République, en présence de nombreuses personnalités nationales et des familles de martyrs et de résistants.
Célébrer cet événement est ainsi l’occasion de se souvenir des sacrifices des anciennes générations, de renouveler l’engagement à préserver l’Indépendance, de renforcer l’esprit citoyen et d’œuvrer à la construction d’une Tunisie prospère.
La « Bataille d’Évacuation » restera un événement profondément ancré dans la mémoire des Tunisiens.
Le 19 juillet 1961, des affrontements armés éclatèrent entre les forces coloniales françaises stationnées près de Bizerte et l’armée tunisienne, soutenue par des milliers de citoyens volontaires.
Ces affrontements se sont poursuivis jusqu’au 22 juillet 1961, date de la publication de la résolution n° 164 du Conseil de sécurité des Nations unies, appelant à un cessez-le-feu.
Après la cessation des hostilités, des négociations politiques ont eu lieu, aboutissant au retrait de l’armée française de son dernier bastion dans la ville de Bizerte le 15 octobre 1963.
L’article Il y a 62 ans, le dernier soldat français quittait le territoire tunisien est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.