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Tunisie : 500 jours de détention pour Mourad Zeghidi et Borhène Bsaïes, le SNJT appelle à leur libération immédiate

23. September 2025 um 18:39

Ce mardi marque un cap douloureux pour le journalisme tunisien : 500 jours se sont écoulés depuis l’arrestation du journaliste Mourad Zeghidi et de l’animateur Borhène Bsaïes, arrêtés le 11 mai 2024. Le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) dénonce ce qu’il qualifie d’« arrestations arbitraires » et réclame leur libération immédiate et inconditionnelle, ainsi que celle de tous les journalistes détenus pour leurs opinions.

Selon le SNJT, Zeghidi et Bsaïes ont été condamnés à huit mois de prison en janvier 2025, dans le cadre d’un dossier relatif au décret 54 sur les crimes liés aux systèmes d’information et de communication, en raison de déclarations critiques sur les politiques publiques. Mais leur calvaire ne s’arrête pas là : ils font face à une seconde procédure judiciaire entachée de multiples irrégularités, notamment le non-respect des droits de la défense et l’émission d’un mandat d’arrêt sans audition préalable ni accès au dossier par leurs avocats.

Le SNJT considère que cette situation ne relève pas d’un cas isolé. D’autres journalistes, comme Shouda Haj Mabrouk et Sounia Dahmani, ont également été visés pour leurs écrits ou opinions, illustrant selon le syndicat une politique systématique d’intimidation des voix critiques.

« La détention continue de Zeghidi et Bsaïes est un affront au principe de liberté et au droit fondamental de ne pas être arbitrairement privé de sa liberté, inscrit dans l’article 9 de la Déclaration universelle des droits de l’Homme », souligne le communiqué. Le SNJT appelle les autorités judiciaires à cesser toute instrumentalisation politique du système judiciaire, en particulier dans un contexte de vacance du Conseil supérieur de la magistrature.

Le syndicat exhorte enfin tous les partenaires et défenseurs de la liberté d’expression à intensifier la pression pour mettre fin à ce qu’il décrit comme une situation critique pour la presse tunisienne, rappelant que 500 jours de détention arbitraire ne sont pas seulement un chiffre : ils témoignent d’une atteinte persistante aux droits des journalistes et constituent un avertissement pour l’avenir des libertés en Tunisie.

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Journalistes à Gaza : L’alerte inédite de l’AFP face au risque de famine

22. Juli 2025 um 09:39

« Mon corps est amaigri, je n’ai plus la capacité de marcher. » Le témoignage glaçant de Bashar, photographe pour l’AFP à Gaza, publié sur les réseaux sociaux, illustre l’ampleur du drame humain qui se joue actuellement dans l’enclave palestinienne. Son frère, dit-il, est mort de faim. Lui-même se dit proche de l’épuisement total.

Dans un communiqué d’une gravité rare, le Syndicat des journalistes de l’AFP (SDJ) a lancé un cri d’alarme : plusieurs journalistes locaux de l’agence à Gaza, employés ou pigistes, sont aujourd’hui menacés de mourir de faim. Une première dans l’histoire de l’agence, fondée en 1944.

L’AFP compte encore un rédacteur freelance, trois photographes et six vidéastes travaillant dans des conditions extrêmes à Gaza. « Nous refusons de les voir mourir », alerte le SDJ, qui exhorte la direction de l’Agence, mais aussi les autorités françaises et internationales, à tout mettre en œuvre pour évacuer ces confrères et leurs familles.

« Il ne s’agit plus seulement d’exercer le journalisme dans un contexte de guerre, mais de survivre à l’effondrement total de toute forme de ravitaillement ou d’aide humanitaire », dénonce un membre du syndicat.

Face à la gravité de la situation, l’AFP indique travailler activement à leur évacuation, malgré les blocages administratifs, sécuritaires et logistiques liés au blocus imposé sur Gaza. Selon plusieurs ONG, la bande de Gaza traverse actuellement la pire crise humanitaire de son histoire, avec un risque réel de famine généralisée.

Alors que les journalistes sont souvent les derniers témoins de la guerre, leur survie est désormais en jeu. L’alerte de l’AFP rappelle que derrière les images diffusées dans le monde entier, ce sont des vies humaines, vulnérables et abandonnées, qui tentent encore de témoigner.

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