Le ministre de l’Intérieur, Khaled Nouri, a présidé vendredi 5 septembre 2025, à l’École nationale de la Garde nationale de Bir Bouregba, la cérémonie du 69ᵉ anniversaire de la création du corps ainsi que la sortie de la 75ᵉ promotion des sous-officiers.

Parmi les diplômés, 100 agents intégreront la nouvelle unité nationale de la Garde municipale, créée à l’initiative du président de la République, Kaïs Saïed, rapporte l’agence TAP.

La Garde municipale aura pour mission de soutenir les services de contrôle économique du ministère du Commerce dans la lutte contre la spéculation et le monopole, de contribuer à la sécurité alimentaire des Tunisiens et de veiller au respect des règles d’urbanisme et à la protection de l’environnement.

Cette initiative traduit la vision du président de la République, qui accuse certains réseaux de provoquer volontairement des pénuries pour affaiblir l’État et mettre en danger le peuple. La Garde municipale est ainsi conçue comme une réponse institutionnelle et sécuritaire à ce qu’il décrit comme une « guerre » contre les spéculateurs.

La Garde municipale devra agir en première ligne, en coordination avec les autres corps sécuritaires et services de l’État, afin d’assurer un contrôle efficace sur l’économie, l’urbanisme et la sécurité alimentaire.

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La chambre criminelle du Tribunal de première instance de Tunis a rendu, samedi 12 juillet 2025, son verdict à l’encontre de quatre anciens membres du syndicat du corps de la Garde nationale, dont l’ancien secrétaire général Sami Gnaoui.

La chambre criminelle du Tribunal de première instance de Tunis a prononcé, hier, une peine de 20 ans de prison à l’encontre de l’ancien secrétaire général du syndicat de la Garde nationale, Sami Gnaoui ainsi que d’un autre membre du même syndicat.

Le tribunal a également condamné deux autres membres du syndicat de la Garde nationale à des peines de 10 ans et 3 ans de prison, respectivement, pour des crimes liés à la falsification, à la détention et à l’usage de faux documents, au blanchiment d’argent, à la collecte de fonds sans autorisation, ainsi qu’à l’abus de confiance.

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