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Heute — 20. September 2025Haupt-Feeds

BTS Bank annonce de nouvelles mesures en faveur des petits céréaliers pour la campagne 2025-2026

20. September 2025 um 10:08

La Banque Tunisienne de Solidarité (BTS Bank) a dévoilé, lors de la Journée nationale sur la filière céréalière organisée le 18 septembre 2025 à l’Institut national agronomique de Tunisie, une série de mesures destinées à soutenir les petits exploitants agricoles pour la campagne 2025-2026. L’événement a été organisé en partenariat avec le ministère de l’Agriculture, des Ressources Hydrauliques et de la Pêche ainsi que la Banque Nationale Agricole (BNA).

Parmi les principales annonces, la BTS Bank a décidé d’augmenter l’enveloppe financière allouée aux crédits agricoles, passant de 24 millions de dinars à 30 millions de dinars, dont 5 millions seront mobilisés via des opérateurs privés. Le plafond des crédits saisonniers accordés directement par la banque sera également relevé de 60 000 à 100 000 dinars, sans exiger de garanties réelles ni d’apport personnel.

Les associations de microcrédit verront, quant à elles, leur capacité de financement renforcée avec un relèvement du plafond des prêts de 5 000 à 10 000 dinars. La banque a par ailleurs supprimé la limite d’âge fixée auparavant à 65 ans, permettant ainsi aux exploitants plus âgés de bénéficier du financement.

Dans le cadre de cette nouvelle orientation, la BTS Bank a également annoncé la signature de conventions avec cinq opérateurs privés dans les gouvernorats où elle ne dispose pas encore de partenaires, ainsi que l’ouverture du financement dans les autres régions avec une attention particulière portée aux cultures irriguées.

Le même jour, la banque a tenu sa première session interne d’examen des crédits au siège central, au cours de laquelle environ 450 dossiers ont été approuvés pour un montant global avoisinant 6,5 millions de dinars. 

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Coupe d’Afrique des Nations 2025: le Maroc exige une procédure temporaire de visa électronique

20. September 2025 um 08:58

Les autorités marocaines ont annoncé la mise en place, à titre exceptionnel et temporaire, d’une procédure de visa électronique (AEVM) pour faciliter l’entrée au Maroc dans le cadre de la 35e édition de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN 2025), prévue du 21 décembre 2025 au 18 janvier 2026.

Cette mesure concerne les citoyens des pays soumis à l’obligation de visa, y compris les Tunisiens. Elle sera appliquée à partir du 25 septembre 2025 et restera en vigueur jusqu’au 25 janvier 2026.

Les personnes intéressées à assister aux matchs devront soumettre leur demande via l’application numérique «YALLA», spécialement développée pour l’événement en collaboration avec la Fédération royale marocaine de football. Les requérants devront déposer leur demande au moins 96 heures avant la date prévue de leur voyage, en accédant au portail officiel .

En revanche, les demandes de visa pour d’autres motifs, tels que le tourisme, les affaires ou les visites familiales, continueront à suivre la procédure habituelle.

Certains voyageurs resteront toutefois exemptés de cette procédure temporaire, notamment les titulaires de passeports diplomatiques et de service, les personnes disposant d’un titre de séjour valide au Maroc, les passagers en transit munis d’un visa de transit, ainsi que les conjoints de citoyens marocains et les personnes âgées de plus de 55 ans.

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40% des dirigeants envisagent de quitter leur poste, selon une étude

20. September 2025 um 08:25

Le rapport Global Leadership Forecast 2025 du cabinet DDI dresse un constat préoccupant sur l’état du management dans le monde. Réalisée auprès de plus de 10 000 leaders et 2 000 responsables RH dans une cinquantaine de pays, l’étude révèle que 71 % des dirigeants ressentent davantage de stress depuis leur prise de fonction et que 40 % d’entre eux ont déjà envisagé de quitter leur rôle pour préserver leur bien-être.

Cette tension s’accompagne d’une crise de confiance : seuls 29 % des collaborateurs déclarent faire confiance à leur manager direct, un chiffre en baisse de 37 % par rapport à 2022. Dans le même temps, les compétences jugées importantes pour l’avenir, comme la capacité à définir une stratégie ou à gérer le changement, restent largement sous-estimées dans les programmes de formation des entreprises. Ce décalage nourrit une inquiétude: les talents à haut potentiel sont de plus en plus tentés de quitter leur organisation, avec un taux d’intention de départ passé de 13 % en 2020 à 21 % en 2024.

Face à ces signaux d’alerte, plusieurs pistes pratiques émergent. Les experts recommandent de renforcer la délégation pour réduire le stress des managers, d’instaurer une culture de transparence afin de restaurer la confiance interne, et de donner la priorité à la formation stratégique et au management du changement. Il devient aussi essentiel d’offrir aux jeunes talents des projets à forte visibilité et des perspectives de carrière concrètes, pour freiner l’attrition. Enfin, l’étude invite à mieux accompagner les managers dans l’intégration de l’IA, souvent perçue avec scepticisme au niveau opérationnel, afin qu’elle devienne un levier d’efficacité plutôt qu’une source d’angoisse.

 

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Ciments de Bizerte: 26,7 millions de dinars de pertes au premier semestre 2025

19. September 2025 um 16:19

La société Les Ciments de Bizerte (SCB) a publié ses états financiers intermédiaires arrêtés au 30 juin 2025. Au premier semestre 2025, la SCB affiche une perte nette de 26,7 millions de dinars, contre 26,8 millions à la même période de 2024. Le chiffre d’affaires a reculé à 18,6 millions de dinars, contre 19,6 millions un an plus tôt.

La marge brute, déjà négative en 2024, s’est encore détériorée pour atteindre -2,6 millions de dinars, contre -1,8 million l’année précédente. Ce recul est directement lié à l’arrêt de la production de clinker, conséquence de ruptures d’approvisionnement en coke de pétrole dues à un manque de financement. Pour pallier cette situation, la société a dû importer 58 536 tonnes de clinker, un volume insuffisant pour répondre à la demande et maintenir sa compétitivité.

Le coût de cette sous-activité est lourd : 11,3 millions de dinars ont été imputés au coût de production pour la période.

Au 30 juin 2025, le total des actifs de la SCB s’établit à 379,7 millions de dinars, contre 400 millions un an plus tôt. Les immobilisations corporelles représentent l’essentiel des actifs non courants (334,1 millions).

Côté passif, l’endettement progresse à 263,2 millions de dinars, contre 238,6 millions en juin 2024, tiré par les dettes fournisseurs (70,5 millions) et les concours bancaires (85,3 millions).

Les pertes successives continuent d’éroder les fonds propres, passés de 161,4 millions de dinars en juin 2024 à 116,5 millions un an plus tard. Le poste des résultats reportés affiche désormais un solde négatif de -230,2 millions de dinars.

Des signaux contrastés

Malgré ce tableau préoccupant, certains indicateurs apportent une note plus positive :

  • Charges financières en recul : elles passent de 5,9 millions à 5,1 millions de dinars.

  • Revenus du quai en forte hausse : ils atteignent 2 millions de dinars, contre 702 000 dinars en 2024.

  • Provision fiscale accrue : la société a dû constituer une provision supplémentaire de 4,4 millions de dinars, en raison de retards dans ses obligations fiscales.

 

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Dattes tunisiennes: des exportations en recul mais des prix en hausse

19. September 2025 um 15:19

Les dattes tunisiennes gardent leur éclat sur les marchés étrangers, même si la campagne 2024/2025 s’annonce en léger recul. D’après les chiffres de l’Observatoire national de l’agriculture (ONAGRI), les exportations ont totalisé 132,1 mille tonnes pour une valeur de 841 millions de dinars durant les onze premiers mois, soit une baisse de 6 % en volume et de 3,8 % en valeur par rapport à la saison précédente.

Ce repli n’a toutefois pas freiné l’évolution des prix. À fin août 2025, le kilo de dattes tunisiennes se vendait en moyenne à 6,37 dinars, contre 6,22 dinars l’année dernière. Une hausse de 2,4 % qui illustre la résilience de ce produit emblématique de l’agriculture nationale.

L’Italie confirme son statut de premier client au mois d’août 2025, absorbant 18,4 % des exportations. L’Allemagne (11,2 %) et l’Espagne (9,7 %) complètent le podium, témoignant de l’ancrage européen de ce marché.

Du côté des dattes biologiques, la dynamique est encore plus marquée. Avec 8 322,8 tonnes exportées pour une valeur de 73,2 millions de dinars, elles représentent désormais 6,3 % des volumes et 8,7 % de la valeur totale. Leur prix moyen, 8,80 dinars le kilo, dépasse largement celui des dattes conventionnelles, confirmant leur positionnement premium.

L’Allemagne s’impose comme le premier débouché des dattes biologiques tunisiennes, recevant 31 % des volumes, suivie par la Belgique (14 %) et les Pays-Bas (11 %). Une percée qui traduit l’appétit croissant des consommateurs européens pour des produits alliant qualité et authenticité.

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Tunisie: approbation de 4 nouveaux dossiers d’investissement

19. September 2025 um 13:55

Le ministère de l’Industrie, des mines et de l’énergie a annoncé, vendredi 19 septembre, l’approbation de quatre nouveaux dossiers dans le cadre du Programme de mise à niveau industrielle des entreprises. La décision a été prise lors de la réunion du comité consultatif, présidée par la ministre Fatma Thabet Chiboub, en présence de responsables de l’UTICA, du ministère des Finances, du ministère de l’Économie et de la Planification, ainsi que du Banque centrale de Tunisie.

Ces projets concernent des entreprises actives dans les secteurs de l’agroalimentaire, du textile-habillement, des industries mécaniques et électriques, ainsi que d’autres branches diverses. Ils totalisent des investissements supérieurs à 110 millions de dinars, appuyés par des subventions d’environ 15 millions de dinars.

Par ailleurs, la ministre a validé les conclusions de la commission restreinte du programme, tenue le 17 septembre. Celle-ci avait donné son accord à 33 dossiers supplémentaires, représentant près de 53 millions de dinars d’investissements et des subventions estimées à 8,1 millions de dinars. Elle avait également approuvé 66 projets liés à des investissements technologiques prioritaires, pour un montant global de 4,6 millions de dinars, dont 2 millions en subventions.

Dans une perspective de durabilité, le ministère a aussi décidé d’accorder des incitations spécifiques, via le Fonds de développement de la compétitivité industrielle, aux entreprises qui installent des stations de traitement des eaux industrielles usées. Cette mesure vise à encourager les industries à intégrer des solutions de gestion environnementale dans leurs plans de développement.

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Le Franco-Tunisien Khalil Dinguizli est désormais premier représentant de la BERD au Sénégal

19. September 2025 um 11:13

La Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) a annoncé la nomination de Khalil Dinguizli en tant que premier directeur pour le Sénégal, pays qui a rejoint l’institution financière internationale en 2025 en tant que membre et pays d’opérations. Basé à Dakar, il aura pour mission de diriger l’installation et le développement des activités de la BERD sur le territoire, sous la supervision de Heike Harmgart, directrice générale pour l’Afrique subsaharienne.

Cette décision s’inscrit dans le prolongement des amendements approuvés lors de l’assemblée annuelle de la BERD en 2023 à Samarkand, ouvrant la voie à l’élargissement de son champ d’action vers l’Afrique subsaharienne et l’Irak. Pour l’institution, il s’agit d’un pas stratégique afin de soutenir la transition économique et l’investissement privé dans une région à fort potentiel.

De double nationalité tunisienne et française, Dinguizli a rejoint la BERD en 2014 en Tunisie, où il a piloté des projets d’investissement pour le secteur privé avant de devenir chef intérimaire du bureau tunisien en 2020. Il a ensuite été nommé responsable du bureau du Liban en 2021, une fonction qui l’a amené à accompagner le secteur privé et à coordonner le dialogue avec les autorités et les partenaires internationaux dans un contexte économique difficile.

Avant son parcours à la BERD, il a travaillé pendant dix ans dans la banque d’investissement au Crédit Agricole CIB à Paris. Diplômé en finance de l’IHEC Carthage en Tunisie et de l’ESCP Business School à Paris, il apporte une expertise reconnue en matière d’investissement et de financement.

Depuis sa création en 1991, la BERD a investi plus de 215 milliards d’euros dans 42 économies émergentes, dont 79% dans le secteur privé. L’institution poursuit son objectif d’accompagner une transition vers des modèles économiques plus verts, inclusifs et numériques, ambition qu’elle compte désormais étendre au Sénégal et à l’Afrique subsaharienne.

 

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L’Égypte et l’Espagne signent un partenariat pour le développement durable 2025-2030

19. September 2025 um 09:44

L’Égypte et l’Espagne ont signé, jeudi 18 septembre, au Caire, un partenariat pour le développement durable couvrant la période 2025-2030. L’accord a été paraphé par la ministre égyptienne de la Planification, du Développement économique et de la Coopération internationale, et le ministre espagnol des Affaires étrangères, de l’Union européenne et de la Coopération, en marge du Forum d’affaires égypto-espagnol.

Ce partenariat, présenté comme le premier du genre pour l’Agence espagnole de coopération internationale pour le développement (AECID), fixe un cadre de collaboration dans des domaines prioritaires: la croissance inclusive, l’action climatique, la sécurité alimentaire, l’égalité de genre, la gestion de l’eau, la biodiversité et l’amélioration des services publics. Une commission mixte égypto-espagnole sera chargée d’assurer le suivi et l’évaluation des projets engagés.

Au-delà de son volet bilatéral, l’accord ouvre la voie à une coopération régionale et trilatérale, renforçant le rôle de l’Égypte comme partenaire de référence en Méditerranée et en Afrique.

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Où investir en Afrique? Voici les destinations les plus attractives

19. September 2025 um 09:20

La 10e édition du Global Attractiveness Index (GAI) 2025 met en lumière les forces et fragilités des économies internationales. L’indice évalue 146 pays selon leur compétitivité et leur capacité à attirer investissements et talents.
Le classement africain est dominé par l’île Maurice, classée 76ᵉ au niveau mondial. Le pays insulaire gagne six places par rapport à 2024, confirmant sa réputation de hub économique régional. L’Égypte arrive ensuite à la 78ᵉ position mondiale, bien qu’en léger recul par rapport à l’an dernier. L’Algérie suit de près, également 78ᵉ mais en progression d’un rang. Le Maroc progresse également et se hisse à la 85ᵉ place, tandis que la Côte d’Ivoire continue sa dynamique positive en passant de la 95ᵉ à la 89ᵉ position.

Le rapport souligne que plusieurs économies africaines affichent un fort “dynamisme”, signe d’une croissance en mouvement. Toutefois, l’Afrique du Sud fait figure d’exception, stagnant à la 96ᵉ place avec un profil de dynamisme jugé “critique”. La Tunisie, de son côté, se situe à la 101ᵉ place mondiale avec un score de 23,0, traduisant des défis persistants pour renforcer son attractivité.

Le trio mondial
À l’échelle mondiale, les États-Unis gardent leur statut de première puissance attractive. La Chine progresse et s’installe en deuxième position, dépassant l’Allemagne, désormais troisième. Singapour réalise une percée remarquable en montant de la 7ᵉ à la 4ᵉ place, alors que le Japon reste stable en cinquième position.

Le Royaume-Uni recule à la 6ᵉ place, fragilisé par les effets persistants du Brexit et la baisse des investissements directs étrangers. La France chute également au 13ᵉ rang, plombée par un ralentissement économique. En revanche, l’Espagne gagne cinq places pour atteindre la 19ᵉ position, et l’Italie améliore sensiblement son rang, passant de la 19ᵉ à la 16ᵉ place.

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Guide: accès au microcrédit en Tunisie

18. September 2025 um 17:58

Adoptée en 2011, la loi encadrant le microcrédit en Tunisie a ouvert la voie à un secteur en pleine expansion. Destiné aux personnes exclues du système bancaire classique, ce financement vise à soutenir les petits projets commerciaux, artisanaux ou agricoles. Aujourd’hui, plusieurs institutions spécialisées, associations et filiales bancaires opèrent sur le marché tunisien, toutes soumises au même cadre légal. L’objectif est clair : offrir des montants modestes mais accessibles, adaptés aux besoins des petits entrepreneurs.

Selon Slim Ouesleti, expert en valorisation et financement pour startups et PME, parmi les institutions reconnues figurent Enda Tamweel, Taysir, Advans, CFE et Microcred. À côté, des associations locales complètent l’écosystème avec des montants plus réduits, tandis que certaines banques participent via des filiales dédiées.

1. Les montants proposés

  • Associations : jusqu’à 5 000 dinars.
  • Institutions spécialisées : plusieurs dizaines de milliers de dinars, selon la nature et la taille du projet.

2. Les documents indispensables

Le dossier de microcrédit reste allégé, mais trois pièces sont incontournables :

  • Copie de la carte d’identité nationale (CIN).
  • Justificatif de domicile (facture d’eau ou d’électricité, ou tout document officiel prouvant l’adresse).
  • Extrait de naissance ou état civil.

Pour renforcer la crédibilité du dossier, il est possible d’ajouter des états financiers, si le porteur de projet en dispose. Sinon, les établissements se contentent de collecter le maximum de justificatifs disponibles, tels que extraits de comptes, bons de livraison ou commandes.

Chez Microcred par exemple, la procédure de crédit s’appelle procédure de crédit à impact : le chargé de clientèle doit identifier un ou plusieurs impacts que le crédit pourrait générer pour stabiliser ou développer l’activité, plutôt que de se baser uniquement sur des documents comptables, selon Awatef Mechri, DG de Microcred.

3. Les critères d’évaluation

L’octroi d’un microcrédit repose avant tout sur la capacité réelle de remboursement. Les revenus pris en compte peuvent être :

  • Réguliers : salaire, commerce, artisanat.
  • Saisonniers ou informels : vente au marché, activités ponctuelles.
  • Transferts de fonds : envoyés par un proche à l’étranger.

La situation familiale et la clarté du projet sont également analysées.

4. Le rôle du garant

  • Certains établissements peuvent demander un garant.
  • Le garant n’est pas forcément responsable du remboursement, mais sa capacité financière est analysée pour s’assurer qu’il pourrait couvrir le prêt si nécessaire.
  • La loi protège les individus contre les engagements excessifs de garantie.

5. L’importance du rapport de l’agent de crédit
Le rapport de l’agent de crédit est souvent plus déterminant que la documentation elle-même. L’agent effectue des visites sur le terrain pour :

  • Vérifier l’existence et la localisation du projet ou de l’activité.
  • Évaluer visuellement les besoins et les moyens.
  • Confirmer les informations fournies dans le dossier.

C’est cette évaluation, combinée à l’analyse de l’impact potentiel du crédit, qui sert de base à la décision d’octroi.

6. Délais de réponse

Le temps de traitement varie en moyenne entre 25 et 35 jours, et peut atteindre 45 jours selon l’établissement.

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Un cadre réglementaire dépassé freine le tourisme tunisien

18. September 2025 um 14:57

Le secteur touristique tunisien souffre d’un cadre réglementaire jugé inadapté aux mutations de l’industrie mondiale. Selon l’étude présentée par le consultant Ahmed Zarrouk lors du Tunisia Economic Forum tenu aujourd’hui 18 septembre à l’IACE, la législation actuelle reste largement héritée de l’ère post-Indépendance et privilégie encore un modèle centré sur le tourisme balnéaire de masse.

Cette approche uniformisée a engendré plusieurs obstacles structurels. Parmi eux, une rigidité administrative marquée par des procédures identiques pour tous les établissements, quelle que soit leur taille ou leur spécialisation. S’ajoute à cela une fragmentation normative, avec des compétences partagées entre plusieurs ministères, ce qui ralentit l’investissement et décourage l’innovation.

Les mutations technologiques, notamment l’essor d’Internet et des plateformes de réservation, n’ont pas été intégrées au dispositif juridique. De plus, la réglementation actuelle privilégie le contrôle technique des infrastructures au détriment d’une vision globale et stratégique du développement touristique.

Conséquence: le secteur reste fragilisé par l’insécurité juridique, la concurrence déloyale entre hébergements traditionnels et collaboratifs, ainsi que par le manque de visibilité pour les investisseurs.

Parmi les pistes évoquées, la nécessité d’une modernisation administrative, via la dématérialisation des procédures et la réduction des délais, mais aussi la mise en place d’un guichet unique intégré pour les autorisations. L’étude recommande également une cartographie nationale des potentiels régionaux, afin d’orienter les investissements vers les segments porteurs, tout en veillant à la durabilité, la digitalisation et l’alignement sur les standards internationaux.

Enfin, le consultant a souligné l’urgence d’une meilleure coordination intersectorielle. Le tourisme est impacté par des réglementations issues de l’agriculture, de l’environnement ou de la culture, souvent contradictoires. La création d’un comité interministériel permanent, appuyé par un observatoire juridique du tourisme, figure parmi les solutions proposées pour harmoniser les textes et assurer une veille comparative internationale.

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Le tourisme tunisien peut générer plus de 13 milliards de dinars d’ici 2030 grâce à cinq segments porteurs, selon une étude

18. September 2025 um 12:36

L’étude présentée par Safouane Ben Aissa, consultant auprès de l’IACE, lors de la 9ᵉ édition du Tunisia Economic Forum le 18 septembre 2025, a révélé le potentiel du tourisme tunisien à l’horizon 2030. Selon le scénario ambitieux élaboré par l’équipe, les recettes touristiques pourraient dépasser 13 milliards de dinars, soit une part de 25% générée par cinq segments stratégiques: le tourisme senior, le tourisme de santé, le tourisme rural, le tourisme locatif et le tourisme haut de gamme.

Au-delà des recettes, l’impact socioéconomique est significatif. Le secteur pourrait créer jusqu’à 32 000 à 33 000 emplois additionnels et générer 612 millions de dinars en TVA, sans compter d’autres retombées fiscales, telles que l’impôt sur le revenu des retraités étrangers résidant en Tunisie ou encore la taxe de séjour. Ces chiffres traduisent un potentiel de diversification et de désaisonnalisation capable de repositionner le tourisme tunisien comme secteur stratégique de l’économie.

Trois scénarios ont été étudiés. Le premier, dit conservateur, suppose un statu quo, avec une croissance limitée et la persistance des lacunes actuelles. Le deuxième, qualifié de central, projette un développement linéaire basé sur le renforcement du balnéaire et du tourisme de santé, pour atteindre environ 12 milliards de dinars en 2030. Enfin, le scénario ambitieux, reposant sur des politiques publiques claires et une collaboration renforcée avec le secteur privé, permettrait d’atteindre le seuil des 13 milliards, soit plus de 3 milliards de dinars additionnels par rapport au scénario de base.

L’étude met en avant le fait que certains segments, notamment le locatif, fonctionnent aujourd’hui largement dans l’informel, représentant une perte fiscale et une distorsion de concurrence. Le consultant a rappelé l’exemple de la France, où Airbnb a été contraint de transmettre toutes ses données fiscales aux autorités. En Tunisie, une meilleure régulation pourrait transformer ce marché en levier puissant de recettes pour l’État.

Le tourisme senior, ciblant une clientèle européenne retraitée, reste également inexploité, alors qu’il présente une forte demande, particulièrement en hiver et au printemps. Le tourisme de santé, déjà reconnu pour son rapport qualité-prix, requiert une veille stratégique et un encadrement réglementaire pour capter davantage de patients étrangers. Quant au tourisme rural et aux hôtels-boutiques, ils offrent des perspectives de valorisation du patrimoine et de rééquilibrage régional, mais nécessitent un cadre fiscal incitatif.

Safouane Ben Aissa a insisté sur la nécessité de doter la Tunisie d’une véritable veille stratégique. Actuellement, les données sont fragmentaires et ne permettent pas de suivre correctement l’évolution des concurrents ni des tendances mondiales. «Nous ne sommes pas encore outillés pour monter une vision stratégique solide dans le secteur», a-t-il averti, appelant à la mise en place d’un tableau de bord national et à une meilleure concertation entre acteurs publics et privés.

Cette étude de l’IACE souligne que la structuration de nouveaux segments représente non seulement une opportunité de croissance économique mais aussi un moyen de positionner durablement la Tunisie sur l’échiquier mondial du tourisme. 

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9e Tunisia Economic Forum: trois tendances clés à intégrer dans le secteur du tourisme

18. September 2025 um 12:00

Le tourisme tunisien, représentant près de 10% du PIB en intégrant ses activités connexes, demeure un pilier essentiel de l’économie nationale et mondiale. C’est le message central d’Ahmed El Karam, coordinateur de la neuvième édition du Tunisia Economic Forum, lors de son mot d’ouverture, qui s’est tenu le 18 septembre 2025 à l’IACE, sur le thème «Le tourisme en Tunisie: vers de nouveaux horizons».

Après avoir été durement frappé par la crise du Covid-19, le secteur a connu un rebond remarquable, confirmant son importance stratégique. Toutefois, El Karam a souligné que le modèle tunisien, longtemps centré sur le balnéaire «soleil et mer», doit impérativement se diversifier pour s’adapter aux mutations mondiales.

Parmi les priorités évoquées figurent la résolution de l’endettement du secteur hôtelier – près de 20% des établissements étant fermés en raison de difficultés bancaires – ainsi que la nécessité d’adopter une stratégie claire sur la question du ciel ouvert, devenue incontournable à l’ère du low cost. La propreté des zones touristiques et la formation continue des cadres et employés constituent également des conditions sine qua non pour améliorer la compétitivité du pays.

Au niveau international, El Karam a mis en avant trois grandes tendances que la Tunisie doit intégrer: la montée en puissance des technologies et des plateformes de réservation, l’attrait croissant pour des expériences immersives mêlant culture et société locales, et enfin la prise en compte de l’impact écologique dans les choix des voyageurs.

Face à ces mutations, plusieurs niches porteuses ont été identifiées. D’abord le tourisme des seniors, dont la clientèle est en pleine expansion dans les pays développés, avec pour atouts la douceur du climat tunisien et une fiscalité avantageuse pour les retraités européens. Ensuite, le tourisme de santé, qui bénéficie de l’expertise médicale locale et d’infrastructures modernes, à condition de renforcer la coordination entre acteurs et de conclure des conventions avec les systèmes de sécurité sociale européens. Le tourisme écologique, le luxe et les maisons d’hôtes figurent aussi parmi les leviers de diversification. Enfin, l’hébergement chez l’habitant pourrait constituer une nouvelle source de revenus pour les familles tunisiennes, à condition d’un encadrement réglementaire adéquat.

Pour El Karam, l’avenir du tourisme tunisien repose sur une révision profonde du cadre réglementaire, une vision stratégique globale et une meilleure coordination interministérielle. «Le tourisme n’est pas un secteur accessoire, mais un secteur prioritaire pour le développement du pays», a-t-il conclu.

 

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BNA Assurances présente sa première communication financière en tant que compagnie cotée en Bourse

18. September 2025 um 07:49

BNA Assurances a présenté sa deuxième communication financière, la première depuis son introduction à la Bourse de Tunis, marquant une étape décisive dans son parcours. L’assureur, filiale du groupe BNA, a confirmé sa volonté de s’inscrire dans une démarche de transparence, de rigueur et de bonne gouvernance, tout en affichant des résultats financiers en nette amélioration.

Au 30 juin 2025, la compagnie a enregistré un résultat net de 7,2 millions de dinars, en hausse par rapport aux 6,8 millions de dinars de la même période en 2024, soit une progression d’environ 6%. Ce chiffre représente déjà près de la moitié de l’objectif annuel fixé dans son business plan. Les fonds propres ont également connu une évolution significative, atteignant 108,2 millions de dinars contre 91,4 millions un an plus tôt, ce qui traduit une solidité renforcée.

Le chiffre d’affaires global a dépassé 100 millions de dinars, porté notamment par une forte croissance des produits vie, en progression de plus de 6 millions de dinars par rapport à 2024. Les activités de placement ont elles aussi suivi une tendance positive, avec un encours de 511 millions de dinars au premier semestre 2025, assurant un taux de couverture des provisions techniques supérieur à 100%.

Faker Raïs, directeur général de BNA Assurances, a présenté les états financiers et rappelé que ces performances sont le fruit d’une stratégie claire lancée dès 2019, axée sur l’accélération de la croissance, l’optimisation des ressources et l’ouverture sur le marché financier. L’introduction en Bourse, en 2024, est présentée comme une étape naturelle dans ce processus, renforçant la crédibilité de la compagnie et diversifiant ses sources de financement.

Par ailleurs, l’année 2025 a été marquée par plusieurs évolutions réglementaires dans le secteur, notamment l’encadrement des pratiques commerciales, la création d’une direction de la protection des assurés et la mise en place d’un système d’échange électronique entre les compagnies et les autorités de régulation. Ces changements devraient contribuer à améliorer la qualité de service et accélérer le règlement des sinistres.

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Investissement en Tunisie: voici les chiffres de la TIA

17. September 2025 um 14:01

L’économie tunisienne affiche des signaux encourageants pour les sept premiers mois de l’année 2025. Selon les statistiques publiées le 16 septembre par la Tunisia investment authority (TIA), les investissements déclarés ont atteint 3 920,1 millions de dinars (Mtnd), marquant une progression notable de 12,1 % par rapport à la même période en 2024. Cette croissance s’accompagne d’une dynamique positive sur le front de l’emploi, avec la prévision de créer 53 198 postes, soit une augmentation de 7,2 %.

L’analyse des opérations d’investissement révèle une tendance claire: la vitalité de l’économie repose sur les nouveaux projets. Les opérations de création d’entreprise représentent 70 % du total des investissements déclarés, avec un montant de 2 740,5 Mtnd. Plus significatif encore, ces nouveaux projets devraient générer 85 % de l’ensemble des emplois prévus, soit 45 469 postes.

Les investissements à capital entièrement tunisien dominent largement, constituant 70 % du volume total déclaré. Toutefois, les projets à participation étrangère ne sont pas en reste, totalisant 1 174,8 Mtnd (30 % du total) et prévoyant la création de 11 178 emplois.

Le secteur industriel en tête

Malgré un léger recul, le secteur industriel conserve sa position de leader. Avec 37 % des investissements et 40 % des emplois projetés, il demeure un pilier de l’économie nationale. Cependant, les investissements dans ce secteur ont connu une baisse de 12,7 % par rapport à 2024, bien que les prévisions d’emploi affichent une légère hausse de 0,6 %.

La performance la plus remarquable vient du secteur des services, qui confirme sa deuxième place avec une croissance spectaculaire. Les investissements y ont bondi de 25 % pour atteindre 855,2 Mtnd, tandis que les créations d’emplois ont augmenté de 14,4 %. Il est suivi par le secteur agricole (731,9 Mtnd), qui enregistre un recul de 6,3 %, et le tourisme, quatrième avec 434,3 Mtnd. Enfin, le secteur des énergies renouvelables clôt le classement avec 307 Mtnd d’investissements déclarés.

Disparités régionales

La géographie des investissements montre une concentration significative dans certaines régions. Plus de 72 % des investissements déclarés se concentrent dans les dix premiers gouvernorats. Le gouvernorat de Tunis se hisse en tête avec 415,3 Mtnd, captant à lui seul 11 % du total national. Il est suivi de près par Nabeul (383,2 Mtnd) et Kairouan (360,5 Mtnd).

La répartition par district révèle que le deuxième district (comprenant Tunis, Nabeul, Ben Arous, etc.) attire la part la plus importante des investissements avec 33,1 % du total. Il est intéressant de noter que les zones de développement régional ont attiré un montant conséquent de 1 859,7 Mtnd, soit 47% du total des investissements, signalant une volonté de rééquilibrage territorial.

Les Projets d’intérêt national (PIN), un levier stratégique

Cinq Projets d’intérêt national (PIN), définis par leur envergure financière ou leur capacité à créer massivement des emplois, ont été déclarés pour un montant total de 868,1 Mtnd, soit 22 % du volume global. Ces projets stratégiques, qui prévoient la création de 1 619 emplois, se répartissent dans des secteurs clés comme le tourisme à Jendouba et Tunis (452,1 Mtnd), les énergies renouvelables à Kairouan (280 Mtnd) et l’industrie à Ben Arous et Gabès (135,22 Mtnd).

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La Tunisie dans le top 5 africain de l’innovation en 2025

17. September 2025 um 10:15

La Tunisie se hisse au top 5 des pays africains les plus innovants en 2025, selon le dernier classement publié par l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI), en collaboration avec l’Université Cornell et l’INSEAD. Avec un 76e rang mondial, le pays se distingue par ses progrès constants dans l’innovation, confirmant son rôle croissant au sein des écosystèmes technologiques du continent.

Cette année, Maurice conserve la première place en Afrique, avec un 53e rang mondial, grâce à ses performances remarquables en capital-risque. Le Maroc et l’Afrique du Sud complètent le podium africain, respectivement aux 57e et 61e rangs mondiaux. Ces positions reflètent un renforcement général des capacités institutionnelles, la consolidation des écosystèmes d’affaires et une dynamique soutenue de l’entrepreneuriat sur le continent.

Le Global Innovation Index 2025, qui évalue 139 pays à travers 80 indicateurs, met en avant des critères tels que les dépenses en recherche et développement, le financement en capital-risque, le nombre de brevets déposés, ou encore l’intensité des emplois à forte valeur ajoutée. Pour la Tunisie, la progression de cinq rangs par rapport à 2024 souligne des améliorations notables dans ces domaines, illustrant la capacité du pays à stimuler l’innovation malgré des défis structurels persistants.

Au total, douze pays africains ont amélioré leur classement cette année, avec des performances particulièrement remarquables du Maroc (+9 rangs), de l’Afrique du Sud (+8) et de la Namibie (+11). L’Indice mondial de l’innovation met également en lumière l’entrée de nouveaux pays africains dans le classement, notamment les Seychelles et le Malawi, renforçant ainsi la diversité des acteurs innovants sur le continent.

À l’échelle mondiale, la Suisse demeure le pays le plus innovant, suivie de la Suède, des États-Unis, de la Corée du Sud et de Singapour, tandis que la Chine intègre pour la première fois le top 10. Cependant, l’OMPI alerte sur un ralentissement des investissements mondiaux dans l’innovation, avec une croissance de la recherche-développement tombant à 2,9% en 2024, affectée par l’inflation et la conjoncture économique.

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Tunisie: 138 projets de transformation digitale pour 2025-2026

17. September 2025 um 08:01

La cheffe du gouvernement, Sarra Zaâfrani Zenzeri, a présidé mardi 16 septembre 2025 un conseil ministériel consacré à l’avancement des projets de transformation digitale. Ce programme stratégique, qui s’étend sur la période 2025-2026, comprend 138 projets répartis sur quatre grands axes visant à moderniser l’État, améliorer les services publics et renforcer la compétitivité économique de la Tunisie.


Ce conseil s’inscrit dans la continuité de la réunion du 24 mai 2025 sur le programme économique et social de l’État, où la transformation numérique a été retenue comme l’un des piliers majeurs. La cheffe du gouvernement a insisté sur le rôle central du numérique dans la transparence des transactions, la simplification des procédures, la lutte contre la corruption et l’attraction des investissements.

Le ministre des Technologies de la communication, Sofiene Hemissi, a présenté les détails du programme, qui se décline en quatre volets:

-Transformation numérique de l’administration: 99 projets pour développer les services à distance, généraliser l’interopérabilité entre administrations et accélérer la mise en place des systèmes d’information.

-Développement de l’économie numérique: 18 projets portant sur l’intelligence artificielle, la formation digitale, l’innovation, le commerce électronique, le paiement électronique et l’inclusion financière.

-Cybersécurité et confiance numérique: 12 projets visant à renforcer la sécurité informatique et la confiance des usagers.

-Infrastructures numériques : 9 projets pour améliorer la couverture des réseaux, moderniser les équipements et développer l’infrastructure de communication de l’administration.

Le conseil a également examiné les obstacles entravant l’exécution de certains projets et a recommandé plusieurs mesures: création d’une plateforme nationale de suivi des projets, mise en place de tableaux de bord sectoriels, généralisation de l’interopérabilité entre ministères, promotion des services numériques auprès des citoyens et des entreprises, classification et gouvernance des données publiques, ainsi qu’une politique nationale d’open data. L’intégration de solutions d’intelligence artificielle pour détecter la fraude et l’évasion fiscale a aussi été mise en avant.

En clôturant les travaux, Sarra Zaâfrani Zenzeri a annoncé que l’État préparera, pour la période 2026-2030, une vision nationale unifiée du numérique, avec des priorités claires, un calendrier précis et une approche centrée sur l’expérience des usagers, conditionnée par une refonte des procédures avant toute digitalisation.

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Un protocole signé pour faciliter la Omra et renforcer les liens tuniso-saoudiens

16. September 2025 um 12:01

Une étape importante a été franchie dans le renforcement des relations bilatérales entre la Tunisie et l’Arabie saoudite dans le domaine du tourisme religieux. Le samedi 13 septembre 2025, un mémorandum de coopération a été signé entre le Comité national de la Omra et de la visite du Royaume d’Arabie saoudite, représenté par son vice-président Mohammed bin Hisham Al-Habbash, et la Fédération tunisienne des agences de voyages et du tourisme (FTAV), représentée par son président Ahmed Bettaieb.

Cette initiative vise principalement à développer et améliorer les services liés à la Omra et aux visites religieuses, tout en simplifiant les démarches pour les pèlerins et visiteurs. Elle ambitionne également de renforcer les partenariats entre entreprises tunisiennes et saoudiennes, ouvrant la voie à des collaborations stratégiques dans le secteur.

La signature de ce protocole représente une avancée pour les agences de voyages, les opérateurs touristiques et les pèlerins des deux pays, tout en contribuant au développement du tourisme religieux et au renforcement des liens fraternels entre la Tunisie et l’Arabie saoudite.

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Abu Dhabi teste des véhicules de livraison autonomes à Masdar City

16. September 2025 um 10:13

Abu Dhabi a lancé un programme pilote de véhicules de livraison autonomes à Masdar City, marquant une avancée majeure dans le développement de la mobilité intelligente et durable de la ville.

Le projet est supervisé par le Centre de transport intégré (ITC) et le Conseil des systèmes intelligents et autonomes (SASC), et s’inscrit dans la stratégie d’Abu Dhabi visant à ce que 25% de tous les trajets soient effectués à l’aide de solutions de transport intelligentes d’ici à 2040.

Les véhicules, développés par la filiale Autogo de K2, utilisent des systèmes d’intelligence artificielle et de navigation autonome pour livrer des commandes sans intervention humaine. Le programme pilote vise à tester l’efficacité de ces véhicules dans un environnement urbain réel, à réduire les émissions de carbone, à désengorger les routes et à améliorer la livraison du dernier kilomètre.

Ce lancement représente une étape vers un déploiement commercial à plus grande échelle et illustre l’engagement d’Abu Dhabi à intégrer les technologies émergentes dans ses infrastructures pour construire des villes plus intelligentes et durables.

 

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