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Heute — 26. August 2025Haupt-Feeds

Kotouf Sud Festival, dans sa première édition à Djerba : Carrefour des littératures du Sud

26. August 2025 um 18:30

Pour cette première édition, plus de 15 autrices et auteurs sont attendus, venant de près de dix pays, notamment de Tunisie, de Côte d’Ivoire, d’Algérie, de France, du Tchad, du Liban, d’Haiti, de Madagascar, du Canada et d’île Maurice.

Depuis plusieurs mois, un grand travail autour des mots se prépare pour le lancement de la première édition du Festival des Littératures du Sud « Kotouf Sud Festival », qui se tiendra les 17 et 18 octobre 2025 à Djerba-Houmt Souk.

Des plumes venant d’horizons variés et des voix majeures de la littérature africaine contemporaine se retrouveront pour célébrer les idées, transformant Djerba en un véritable carrefour littéraire.

Conçu comme un espace d’ouverture et de dialogue, le festival entend mettre en lumière la richesse des littératures du monde, et tout particulièrement celles du Sud, autour d’un  programme rythmé par des lectures, des tables rondes, des ateliers de musique et des rencontres avec la participation de grands noms de la littérature, mais aussi des poètes ainsi que des artistes plasticiens.

Placée sous l’égide de l’Association d’animation culturelle de Djerba, DMO Djerba et de la librairie Claire Fontaine, cette première édition portée par une équipe de femmes au sein du comité directeur nourrit l’ambition de devenir un rendez-vous culturel et littéraire annuel.

« Kotouf », c’est aussi un hommage aux racines profondes d’une îles ancienne et plurielle, d’où le choix d’intégrer des lettres amazighs dans le logo, rappelant combien Djerba est une mosaïque de langues, de mémoires et d’héritages vivants. Pour marquer cette dimension, un écrivain s’exprimant en amazigh figurera parmi les invités.

Pour cette première édition, plus de 15 auteurs autrices et auteurs sont attendus, venant de près de dix pays, notamment de Tunisie, de Côte d’Ivoire, d’Algérie, de France, du Tchad, du Liban, d’Haiti, de Madagascar, du Canada et d’île Maurice.

La Tunisie sera représentée notamment par une pléiade d’écrivains, de romanciers et d’auteurs, notamment Hassanine Ben Ammou, Mohamed Mahjoub, Emna Belhaj Yahia, Hafidha Karabiben, Lotfi Chebbi, Faouzia Zouari et Fathi Ben Maâmer.

Parmi les invités internationaux, citons Tanelle Boni (Abidjan), grande figure de la littérature africaine, le poète Nimrod (Tchad), Georgia Makhlouf (Liban), autrice et chroniqueuse littéraire, l’écrivain franco-algérien Walid Hajar Rachedi, finaliste du Prix Goncourt 2022, James Noel (Haïti), président d’honneur du Marché de la Poésie 2024 ainsi que l’écrivain Jean-Luc Raharimanana (Madagascar), l’écrivaine et critique littéraire québécoise Lise Gauvin et la femme de lettres mauricienne Ananda Devi.

L’imaginaire visuel sera aussi au rendez-vous avec la Tunisienne Nadia Khiari, autrice de bande dessinée, caricaturiste et créatrice du célèbre Willis from Tunis, qui sera également présente à ce rendez-vous littéraire qui vise à faire de Djerba, le temps d’un week-end, un carrefour de littérature, de mémoire et d’imaginaire.

« Le temps creuse même le marbre » à l’Abbaye de Jumièges : L’image et la mémoire dans la création artistique

26. August 2025 um 18:20

Placée sous le commissariat de Victoria Jonathan, curatrice d’origine tunisienne, cette exposition temporaire s’articule autour du thème de l’image et de la mémoire dans la création artistique contemporaine. Présentée à l’espace d’exposition logis abbatial de Jumièges, elle réunit les artistes Héla Ammar, Ismail Bahri, Asma Ben Aissa, Younès Ben Slimane, Meriem Bouderbala, Rafram Chaddad, Chiraz Chouchane, Férielle Doulain-Zouari, Farah Khelil, Amira Lamti et Fredj Moussa.

Au cœur des ruines de l’Abbaye de Jumièges (France), site érigé au VIIème siècle, transformé en carrière de pierres avant de devenir monument historique, l’exposition collective d’art contemporain « Le temps creuse même le marbre » donne à voir, jusqu’au 21 septembre 2025, le travail de onze artistes contemporains tunisiens explorant l’image sous toutes ses formes, autour des thèmes de l’histoire, des traditions et de la mémoire.

Placée sous le commissariat de Victoria Jonathan, curatrice d’origine tunisienne, cette exposition temporaire, coproduite par l’Abbaye de Jumièges et le département de la Seine-Maritime, s’articule autour du thème de l’image et de la mémoire dans la création artistique contemporaine. Présentée au logis abbatial de Jumièges (espace d’exposition), elle réunit  les artistes Héla Ammar, Ismail Bahri, Asma Ben Aissa, Younès Ben Slimane, Meriem Bouderbala, Rafram Chaddad, Chiraz Chouchane, Férielle Doulain-Zouari, Farah Khelil, Amira Lamti et Fredj Moussa.

Le titre de l’exposition reprend un proverbe tunisien dont l’équivalent français pourrait être « Goutte après goutte, l’eau finit par creuser la pierre ». Il évoque l’accumulation de petits événements qui, à force de se répéter dans le temps, finissent par produire des effets profonds.

De Carthage à la colonisation, de la révolution de 2011 aux migrations contemporaines, l’exposition, organisée avec le soutien de l’Institut français de Tunisie (IFT), parcourt divers lieux et époques et propose un dialogue entre artistes de différentes générations explorant un passé oublié à travers archives, traces, rituels, vestiges et lieux abandonnés.

Dans ce dialogue avec le passé, les artistes ne se contentent pas d’illustrer, ils manipulent et transforment l’image. Cyanotypes, plaques de verre au gélatino-bromure, films 16 mm ou clichés numériques sont hybridés avec d’autres médiums (performance, installation, sculpture, vidéo, dessin) ou des techniques artisanales (broderie, mosaique, peinture sous verre). Froisser, superposer, coudre ou projeter l’image devient un moyen d’explorer son lien à la matière et de révéler ses multiples dimensions sensorielles.

Au-delà du médium, ces démarches visent aussi à déconstruire les imaginaires hérités.

Elles contestent les stéréotypes liés à la colonisation, l’impact humain sur la nature, la domination patriarcale et l’exclusion des minorités.

Elles redonnent une place aux traditions féminines, aux migrants et aux luttes politiques et sociales, tout en interrogeant les transformations de l’image à l’ère du numérique. 

En interrogeant les représentations qui façonnent la mémoire collective, ces artistes déconstruisent le photographique pour susciter le doute et révéler des réalités multiples et en mouvement. Leur démarche quasi-archéologique montre que rien n’est figé, mais en constante transformation.

En lien avec les œuvres présentées dans l’exposition autour de la symbolique et des gestes rituels de la machta (femme qui prépare la mariée au rite nuptial traditionnel dans la région du Sahel), la plasticienne artiste visuelle Amira Lamti et le danseur et chorégraphe Rochdi Belgasmi ont donné à voir le jour du vernissage, le 17 mai dernier, une performance « Wled el Machta » ou « Les enfants de la Machta » autour des représentations de genre et la transmission d’un imaginaire collectif dans la danse populaire tunisienne.

A quatre mains, les deux artistes mêlent danse, musique et poésie, faisant vibrer les traces d’un héritage aussi contraignant qu’inspirant de la mémoire vivante.

Gestern — 25. August 2025Haupt-Feeds

Degache–Hammat El-Jerid–Tamaghza: Le second tour des législatives partielles aura lieu le 7 septembre

25. August 2025 um 18:29

Réuni, lundi, le Conseil de l’Instance supérieure indépendante pour les élections (ISIE) a décidé, d’organiser le second tour des élections législatives partielles dans la circonscription de Degache–Hammat El-Jerid–Tamaghza (gouvernorat de Tozeur) le 7 septembre 2025, selon un communiqué de l’Instance.
Au cours de cette réunion, tenue au siège de l’ISIE, le Conseil a approuvé, à l’unanimité, les résultats définitifs du premier tour du scrutin partiel, organisé le 17 août 2025 dans la même circonscription, qui s’est soldé par la victoire de Hamza Ben Othman Bedhiafi et Atef Ben Ibrahim Allouchi.
Ces deux candidats seront en lice au second tour.
Le calendrier électoral adopté comprend les principales étapes suivantes :
26 août 2025 : Début de la campagne électorale.
6 septembre 2025 : Silence électoral.
7 septembre 2025 : jour du scrutin.
8 septembre 2025 : Proclamation des résultats préliminaires.
Par ailleurs, le Conseil de l’ISIE a validé les états financiers de l’Instance pour l’exercice 2024, après la présentation du rapport des commissaires aux comptes concernant les comptes annuels ainsi que le système de contrôle interne.
La réunion s’est déroulée en présence de représentants de la direction exécutive et du bureau du Conseil de l’ISIE.

Agression sioniste : des centaines d’arbres palestiniens déracinés en Cisjordanie occupée

25. August 2025 um 08:15

Des bulldozers sionistes ont déraciné des centaines d’arbres dans le village d’al-Mughayyir, dans le centre de la Cisjordanie occupée, ont rapporté dimanche des médias.

Abdelatif Mohamed Abou Aliya, un agriculteur de cette commune proche de Ramallah, a raconté avoir perdu des oliviers « de plus de 70 ans » sur l’équivalent d’un hectare de terre.

« Ils les ont complètement déracinés et rasés, sous des prétextes fallacieux », a-t-il dit. Il a ajouté avoir déjà commencé à replanter ses arbres, tandis que d’autres habitants étaient en train de bêcher dans le même but dimanche matin.

Plusieurs bulldozers ont roulé sur les hauteurs d’al-Mughayyir, alors qu’en contrebas, des véhicules militaires étaient stationnés, selon des médias.

« L’objectif est de contrôler et de forcer les gens à émigrer », a commenté Ghassan Abou Aliya, responsable d’une association agricole locale, « c’est le début et cela va s’étendre à toute la Cisjordanie occupée ».

Plusieurs habitants ont indiqué que l’opération avait débuté jeudi, et une ONG palestinienne de défense des prisonniers a fait état de 14 arrestations dans le village en trois jours.

Le 16 août, un jeune homme de 18 ans est tombé en martyr par les balles  des forces sionistes, dans ce même village.

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« Pas de place pour les criminels dans l’État » : avertissement de Kaïs Saïed aux corrompus de l’Éducation

22. August 2025 um 08:55

Le président de la République, Kaïs Saïed, a effectué jeudi une visite surprise au Centre national pédagogique où il a dénoncé fermement la « corruption endémique » dans certains établissements éducatifs, promettant que « quiconque s’est rendu coupable de corruption devra assumer pleinement ses responsabilités devant la justice ».

Lors de cette visite non annoncée, le chef de l’État a catégoriquement rejeté que la distribution des manuels et cahiers subventionnés soit considérée comme une « aide » ou une « faveur », affirmant qu’il s’agit d’« un droit légitime pour chaque enfant tunisien et non une charité ». « Je déteste le mot ‘aide’ », a-t-il insisté.

Au cours des échanges, plusieurs employés ont dénoncé une « corruption endémique » dans certaines institutions éducatives et des représailles pour avoir révélé des irrégularités. Face à ces témoignages, le président a réagi fermement : « Quiconque s’est rendu coupable de corruption devra assumer pleinement ses responsabilités devant la justice. Il n’y a pas de place pour les criminels au sein des institutions de l’État. »

Il a en outre appelé à assainir le pays et à traduire en justice tous ceux qui ont commis des « forfaits contre le peuple », assurant que le processus de réforme se poursuivrait malgré les obstacles. « L’État ne reculera pas », a-t-il affirmé, ajoutant que les véritables responsables sont ceux qui « internalisent leurs institutions » en servant l’intérêt général sans obéir à des ordres occultes.

Le président Saïed a également adressé un message d’encouragement aux élèves et aux personnes à besoins spécifiques, saluant leurs réalisations « remarquables » et les qualifiant de « créateurs et personnes exceptionnelles ».

Enfin, il a fustigé les parties qui tentent, selon lui, « d’entraver le fonctionnement de l’État et de saboter le pays », promettant de ne pas permettre une telle situation.

Kaïs Saïed dialogue avec les docteurs en sit-in et promet des solutions d’emploi

22. August 2025 um 08:38

Le président de la République, Kaïs Saïed, s’est rendu jeudi sur le lieu du sit-in des docteurs sans emploi, installés depuis plusieurs semaines devant le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, où il a entamé un dialogue direct avec eux, promettant des solutions équitables pour leur accès à l’emploi.

Le chef de l’État a écouté les revendications des docteurs, affirmant que la lutte contre le chômage des titulaires de doctorat est une « priorité nationale ». Il a assuré que l’État œuvre à mettre en place un processus de recrutement fondé sur la compétence, le mérite et des salaires équitables, conformément aux qualifications académiques.

« Nous déployons tous les efforts pour établir un recrutement juste », a-t-il déclaré, soulignant que toute intégration devra respecter les cadres juridiques en vigueur. Il a ajouté que des solutions pratiques sont en cours d’élaboration pour intégrer progressivement ces compétences dans les institutions publiques, selon des besoins réels et dans le cadre d’une réforme globale du secteur.

Les manifestants ont salué la visite présidentielle comme un geste de reconnaissance de leurs revendications. Ils ont réaffirmé leur attachement à leur droit au travail et leur volonté de servir le pays, malgré les circonstances difficiles qu’ils traversent.

Kaïs Saïed exige la prise en charge immédiate des urgences sans condition financière

22. August 2025 um 08:33

Le président de la République, Kaïs Saïed a effectué jeudi une visite surprise à l’hôpital de La Rabta, où il a exigé que « tout patient en état d’urgence soit pris en charge immédiatement, sans condition financière ni formalité administrative préalable ».

Durant cette visite non annoncée, le chef de l’État a inspecté le fonctionnement du service des urgences, a échangé avec le personnel médical et a écouté leurs préoccupations. Il a affirmé que « la santé humaine est une priorité » et qu’elle ne doit jamais être soumise à des contraintes matérielles ou bureaucratiques.

« Lorsqu’un citoyen arrive en état d’urgence, il est de notre devoir de l’accueillir et de le soigner immédiatement », a déclaré le président. « Il est inacceptable qu’un malade soit tenu de payer avant de recevoir des soins. C’est au médecin qu’il appartient d’évaluer l’état du patient, pas à un guichet. »

Kaïs Saïed a insisté sur le fait que les démarches administratives et les aides financières doivent intervenir après la prise en charge médicale, et non avant. Il a appelé à lutter contre les obstacles bureaucratiques qui compromettent la dignité des patients et mettent en danger leur vie.

Le président a également dénoncé des incidents récents survenus dans plusieurs régions, notamment à Gafsa, qualifiant d’« inacceptables » certaines pratiques de refus de soins. Il a affirmé que de telles situations ne doivent pas se reproduire.

La réforme du système de santé, a-t-il ajouté, doit reposer sur l’égalité, l’équité et la dignité du citoyen tunisien. Le droit aux soins, a-t-il conclu, est fondamental et ne saurait être conditionné.

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