L’Assemblée des représentants du peuple examine un projet de loi sur la protection des données personnelles, visant à instaurer un cadre légal moderne conforme aux normes internationales et à créer une nouvelle autorité indépendante de régulation.

Moderniser le cadre légal existant

Le projet de loi fondamentale relatif à la protection des données personnelles a été soumis par le bureau de l’ARP, mercredi dernier, à la commission des droits et libertés pour étude. Composé de 132 articles répartis en six chapitres, le texte entend moderniser le cadre légal existant, jugé obsolète et inadapté aux mutations technologiques actuelles.

Le texte prévoit la création d’une Autorité de protection des données personnelles, entité publique indépendante dotée de la personnalité morale et de l’autonomie administrative et financière. Elle sera placée sous la tutelle du ministère des Technologies de la Communication et composée de juges, de représentants ministériels et d’experts du domaine numérique.

L’échec du cadre juridique actuel

Les auteurs du projet justifient cette réforme par l’échec du cadre juridique actuel, hérité de la loi de 2004, à répondre aux enjeux de l’intelligence artificielle, de la biométrie, de la vidéosurveillance ou encore du traitement transfrontalier des données.

Ils dénoncent également l’inaction prolongée de l’actuelle Autorité nationale de protection des données personnelles, incapable de remplir sa mission ni d’imposer des sanctions.

La Tunisie n’a pas su maintenir son avance

La Tunisie, pionnière dans le monde arabe en matière de législation sur les données personnelles en 2004, n’a pas su maintenir son avance. Le vide institutionnel, l’absence de régulation sur les secteurs sensibles (presse, IA, surveillance…), ainsi que la non-conformité aux standards internationaux (UE, ONU, initiatives africaines) ont fragilisé sa position sur la scène numérique.

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Demain, lundi 2 juin 2025, marque le coup d’envoi des épreuves écrites du baccalauréat en Tunisie, un moment décisif pour 151.808 candidats inscrits à la session principale.

Ces élèves, répartis entre les établissements publics, privés et les candidats libres, se préparent à affronter les examens qui se dérouleront sur deux semaines, les 2, 3, 4, 9, 10 et 11 juin 2025.

Selon les données officielles, 125.515 candidats proviennent des lycées publics, 18.351 sont issus du secteur privé, et 7942 se présentent en tant que candidats libres. 

Les résultats de cette session principale seront annoncés le mardi 24 juin 2025. Pour les candidats ajournés, une session de contrôle est prévue les 30 juin, 1er, 2 et 3 juillet 2025, avec une proclamation des résultats fixée au dimanche 13 juillet.

Le ministère de l’Éducation a mis en place toutes les mesures nécessaires pour assurer le bon déroulement des examens, notamment en renforçant les dispositifs logistiques et sécuritaires dans l’ensemble des centres d’examen à travers le pays. Des campagnes de sensibilisation contre la fraude ont également été relancées, en particulier concernant l’usage des technologies numériques interdites durant les épreuves.

Le baccalauréat tunisien comprend sept sections : mathématiques, sciences expérimentales, économie et gestion, sciences techniques, lettres, sport et sciences de l’informatique. Cet examen national représente une étape cruciale dans le parcours éducatif des élèves, déterminant leur accès à l’enseignement supérieur.

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Le ministère de l’Éducation s’apprête à organiser l’un des concours les plus sélectifs de l’enseignement de base en Tunisie. Du 16 au 18 juin 2025, 64 065 élèves de sixième année passeront les épreuves du concours d’accès aux collèges pilotes (concours de la 6e), session 2025, a annoncé ce vendredi Mohamed Mili, directeur général des examens, lors d’une conférence de presse tenue au siège du ministère à Tunis.

Ces candidats sont issus d’un total de 213.508 élèves inscrits en sixième année de l’enseignement de base à travers le pays. Le concours, qui reste facultatif, est souvent réservé aux élèves les plus performants, motivés par la perspective d’intégrer les collèges pilotes, réputés pour leur encadrement et leur exigence académique.

Le nombre de participants à cette session est en hausse de 5113 élèves par rapport à l’année précédente (58.952 candidats en 2024). Le concours reste aussi marqué par une forte participation féminine, avec 35.127 filles inscrites (soit 55% du total), contre 28.938 garçons.

Les élèves seront en compétition pour 3850 places disponibles dans les collèges pilotes pour l’année scolaire 2025-2026. La proclamation des résultats est prévue pour le dimanche 4 juillet 2025.

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A quelques jours de la fin de l’année scolaire, la Tunisie s’apprête à lancer une nouvelle session de l’un de ses examens nationaux majeurs : le diplôme de fin d’études de l’enseignement de base, plus connu sous le nom de « neuvième ».

Lors d’une conférence de presse tenue ce vendredi 30 mai 2025 au siège du ministère de l’Éducation, le directeur général des examens, Mohamed Mili, a annoncé que 33.489 candidats se présenteront à cet examen, qui se déroulera les 19, 20 et 21 juin 2025, dans l’ensemble des gouvernorats du pays.

Parmi ces candidats, 33.180 élèves sont inscrits en neuvième année de l’enseignement de base général, sur un total de 169.308 inscrits à ce niveau d’enseignement. En parallèle, 309 élèves, issus de la filière de l’enseignement de base technique, passeront également leur examen final.

Au-delà de la validation du cursus scolaire, cet examen constitue une étape cruciale pour les élèves aspirant à intégrer un lycée pilote. En effet, les candidats seront en compétition pour 3750 places disponibles dans ces établissements d’excellence, répartis à travers le pays. 

Le nombre de places a été fixé par une décision du ministre de l’Éducation, en date du 12 mai 2025, précisant les capacités d’accueil des lycées pilotes pour l’année scolaire 2025-2026.

Le ministère a assuré que toutes les mesures logistiques et organisationnelles ont été prises pour garantir le bon déroulement des épreuves, dans un climat serein et équitable. Les résultats de cet examen sont attendus pour le mardi 7 juillet 2025, à l’issue des corrections qui mobiliseront des centaines d’enseignants et de correcteurs.

En 2024, ils étaient 32.911 candidats à passer cette épreuve nationale, pour le même nombre de places à pourvoir dans les lycées pilotes.

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