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Algérie : suspension de quatre chaînes après l’accident de l’Oued El Harrach

17. August 2025 um 11:01

Vendredi 15 août, un bus de transport de voyageurs est tombé d’un pont dans l’Oued El Harrach, à Alger, faisant 18 morts et 24 blessés. La tragédie a profondément marqué la population et a été largement couverte par les médias. L’Autorité nationale indépendante de régulation de l’audiovisuel (ANIRA) a sanctionné quatre chaînes de télévision privées pour leur traitement de l’événement. Elle leur reproche d’avoir diffusé des images et interviews jugées sensationnalistes et irrespectueuses envers les victimes et leurs familles.

Une couverture médiatique jugée sensationnaliste

Immédiatement après l’accident, les chaînes El Bilad TV, El Wataniya TV, El Hayat TV et Echorouk TV ont diffusé des images de blessés à l’hôpital et de familles en deuil. Certains contenus ont été partagés sans avertissement préalable.

Selon l’ANIRA, ces pratiques visaient à maximiser l’audience et l’interaction sur les réseaux sociaux, au détriment de la dignité et de la vie privée des citoyens.

Suspension de quatre chaînes

Samedi 16 août à 22h30, l’ANIRA a suspendu les quatre chaînes pour 48 heures. La décision concerne la diffusion satellitaire et numérique en direct. Les chaînes doivent également retirer tous les contenus jugés non conformes de leurs plateformes en ligne.

La mesure s’appuie sur la loi 23-20 relative à l’activité audiovisuelle et le décret exécutif 24-250, qui fixent les obligations des services de communication audiovisuelle. L’ANIRA a demandé à l’Établissement public de télédiffusion (TDA) de faire appliquer la suspension immédiatement.

Débat sur la déontologie des médias

Cette décision relance le débat en Algérie sur la couverture des accidents. Certains estiment que la diffusion d’images crues sensibilise le public aux dangers routiers. D’autres dénoncent une intrusion dans la douleur des victimes et des familles, jugée irrespectueuse.

L’ANIRA rappelle aux médias l’importance de respecter la déontologie et la dignité humaine, surtout lors de tragédies collectives.

Lire aussi : Algérie en deuil après la tragédie d’un bus dans Oued El Harrach

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« Hacks » : derrière la scène, la vérité d’un métier

16. Juni 2025 um 19:11

Sous ses airs de comédie sur le stand-up, Hacks s’impose comme l’une des séries les plus fines de ces dernières années. Récompensée à de multiples reprises, notamment aux Golden Globes 2022 et 2025, elle explore les rapports de pouvoir, de transmission et de survie dans l’univers impitoyable du spectacle. Au centre : la relation tendue et bouleversante entre deux femmes que tout oppose, unies par la nécessité de continuer à faire rire — et d’exister.

 

Il y a des séries qui divertissent, d’autres qui observent le monde avec un regard chirurgical. Hacks parvient à faire les deux à la fois. Depuis son lancement sur HBO Max en mai 2021, la série s’est imposée comme l’un des objets les plus singuliers et intelligents du paysage télévisuel américain. Sous ses dehors de comédie acide sur le stand-up, elle interroge en profondeur les rapports de pouvoir, de transmission, de solitude et de création dans le monde du spectacle — et plus encore, elle explore avec une rare justesse la tension entre deux femmes que tout oppose, sauf l’urgence de continuer à exister sur scène.

Créée par Lucia Aniello, Paul W. Downs et Jen Statsky, Hacks suit la rencontre explosive entre Deborah Vance (Jean Smart), icône vieillissante du stand-up reléguée à une résidence à Las Vegas, et Ava Daniels (Hannah Einbinder), jeune scénariste talentueuse mais précipitamment éjectée du milieu hollywoodien pour un tweet jugé offensant. Les deux sont à un moment critique de leur carrière : Deborah sent que son public s’effrite, que sa parole n’a plus le même impact, tandis qu’Ava découvre brutalement que le monde de la télévision n’a pas de place pour les jeunes femmes trop sûres d’elles. Leur agent commun, Jimmy, tente un pari risqué : forcer ces deux femmes que tout oppose à collaborer. Ava devra réécrire les blagues de Deborah, et Deborah devra accepter d’ouvrir son univers. Le reste n’est que chaos, fierté, douleurs et éclats de génie.

L’intérêt de Hacks ne réside pas dans un retournement de situation ou une mécanique comique répétitive, mais dans ce lien unique et instable entre Deborah et Ava, que la série décortique avec une minutie remarquable. Deborah, incarnée par une Jean Smart au sommet de son art, n’est jamais présentée comme une mentor douce ou nostalgique. Elle est dure, brillante, méfiante. Elle a construit sa carrière seule, dans un univers dominé par les hommes, en renonçant à la tendresse, à l’amour, parfois même à l’éthique. Trop de trahisons l’ont rendue incapable de faire confiance facilement.

Ava, de son côté, incarne une génération qui croit encore au pouvoir des mots, à la transparence, à la liberté créative. Mais elle est aussi arrogante, mal armée face à la brutalité du métier, pétrie de contradictions. Ce qu’elle méprise chez Deborah — ses compromis, son goût du public — est aussi ce qu’elle envie : une carrière, une voix, une liberté.

Entre elles, la série invente une relation rare à l’écran : ni amicale, ni maternelle, ni franchement antagoniste. Une relation faite de heurts, de silences, de micro-évolutions. Elles ne deviennent pas amies. Elles deviennent indispensables l’une à l’autre. C’est par la confrontation qu’elles avancent. Et c’est ce qui rend Hacks si poignant : son refus de simplifier, son refus du spectaculaire.

Mais Hacks est aussi une immersion dans les rouages concrets de la scène. À travers les répétitions, les discussions d’écriture, les soirées de rodage devant un public indifférent, la série dévoile les coulisses du métier d’humoriste, non pas sous un jour romantique, mais comme un travail d’orfèvre et de stratégie. Comment rendre une blague plus percutante ? Que vaut une anecdote personnelle si elle ne fait pas rire ? Quand faut-il choisir entre honnêteté et efficacité ? Chaque épisode est traversé par ces questions, souvent sans réponse, mais toujours ancrées dans la réalité du métier.

On découvre aussi tout ce que la réussite exige : des sacrifices personnels, des renoncements éthiques, une disponibilité totale au public, et surtout, une capacité à tout transformer en récit, même les douleurs les plus intimes. Deborah ne cesse de repousser le moment où elle parlera vraiment d’elle sur scène, et Ava la pousse à ce saut, sans toujours comprendre le prix à payer.

La série interroge aussi, en creux, la place des femmes dans ce milieu. Deborah a survécu là où beaucoup ont disparu. Elle a dû accepter d’être « l’exception » dans un monde d’hommes, quitte à reproduire certaines logiques de domination. Ava, elle, refuse de se soumettre, mais découvre à quel point la marginalité a un coût. Hacks ne les juge pas, mais les observe, avec une précision cruelle et parfois bouleversante.

Les premières saisons scrutent le métier d’humoriste : l’écriture d’un sketch, les répétitions, les retours de public, la peur du flop, les longues tournées, les hôtels impersonnels. Hacks déjoue la tentation de l’idéalisation. Tout est montré : les soirs de triomphe et les humiliations, les conseils cruels et les rivalités mesquines, les regards sexistes et les exigences commerciales. La scène devient un lieu d’exposition mais aussi de combat, de solitude et de stratégie. Ce n’est pas une série sur la célébrité, c’est une série sur ce qu’il faut sacrifier pour y rester.

 

Hacks
Affiche de la saison 4 de « Hacks »

 

Et c’est justement la saison 4, diffusée en 2025, qui pousse ce regard un cran plus loin. Deborah quitte Las Vegas pour animer un late show à la télévision américaine, un rêve qu’elle avait enterré, et qu’elle obtient enfin… au moment où elle pensait ne plus le désirer. La série change alors de décor et entre dans un autre monde : celui de la télévision généraliste, avec ses codes, ses censures, ses producteurs, ses annonceurs, ses décisions absurdes. On découvre comment chaque minute à l’écran est négociée, comment les invités sont sélectionnés, comment les blagues sont validées (ou coupées), et surtout à quel point le regard public — aujourd’hui démultiplié par les réseaux sociaux — peut devenir un piège.

Car la saison 4, en plus de dévoiler les coulisses de la télé, montre aussi comment une femme comme Deborah doit constamment négocier sa place : être drôle mais pas méchante, politique mais pas trop, moderne sans trahir son image. La moindre erreur devient virale, la moindre expression mal interprétée devient polémique. Et Ava, toujours présente à ses côtés comme co-autrice, devient le témoin inquiet de ces tensions. Entre elles, rien n’est jamais acquis. Leur lien se transforme : moins frontal, plus intime, mais toujours traversé de fêlures.

Cette saison est sans doute la plus cruelle, mais aussi la plus révélatrice. Elle questionne le rôle des femmes dans les médias, l’obsession du rajeunissement, les injonctions contradictoires à être « fun » mais inoffensive, « libre » mais lisse, « inclusive » mais rentable. Elle montre aussi le poids grandissant des réseaux sociaux dans la fabrique du succès, la manière dont chaque image, chaque mot peut être recadré, détourné, recyclé contre vous. À travers Deborah, Hacks ausculte une époque où la visibilité est à la fois une arme et une menace.

Dès la première saison, la série a été saluée par la critique. Jean Smart a remporté un Emmy Award pour son rôle, et la série a décroché deux Golden Globes en 2022, dont celui de la meilleure comédie. En 2025, elle réitère l’exploit : nouveau Golden Globe pour la meilleure série comique, nouveau prix pour Jean Smart, récompensée pour une performance d’une rare intensité. À ce jour, Hacks a remporté 92 prix et obtenu 192 nominations, un palmarès impressionnant pour une série qui refuse toute facilité.

 

Hacks
« Hacks » – Golden Globes 2025 de la Meilleure série télévisée – comédie ou comédie musicale

 

Hacks
« Hacks » – Golden Globes 2025 de la Meilleure actrice dans une série télévisée – comédie ou comédie musicale pour Jean Smart

Après quatre saisons d’une remarquable cohérence artistique, une cinquième saison a été confirmée, bien que la date de diffusion ne soit pas encore annoncée. La série continue à se renouveler, à approfondir ses personnages, et surtout à interroger ce que signifie faire rire aujourd’hui : à quel prix, pour qui, et jusqu’à quand.

Hacks n’est donc pas une série « sur » le stand-up. Elle est une série sur ce que le stand-up révèle : la solitude des artistes, la violence du regard public, la négociation permanente entre ce qu’on est et ce qu’on montre. Et au cœur de tout cela, deux femmes qui refusent de disparaître, qui se battent pour écrire, parler, exister — quitte à se détruire un peu au passage.

Neïla Driss

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Coupe de Tunisie – Finale ST-EST : Sur quelles chaînes suivre le match ?

Von: MC
01. Juni 2025 um 11:36

Le grand rendez-vous de la Coupe de Tunisie se tient ce samedi 1er juin à 16h00, avec une finale très attendue entre le Stade Tunisien et l’Espérance Sportive de Tunis. Le match se jouera au stade Hammadi Agrebi de Radès.

Pour les fans qui ne pourront pas faire le déplacement, la rencontre sera diffusée en direct sur deux chaînes : Al Watania 1 et Al Kass 1.

Ce duel promet du spectacle, avec d’un côté un ST ambitieux qui vise un nouveau sacre historique, et de l’autre une EST revancharde, déterminée à conclure sa saison sur un trophée majeur.

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Tunisie – Ligue 1 : Où suivre les matchs de la 30ème et dernière journée

Von: MC
14. Mai 2025 um 15:30

C’est demain que le rideau va tomber sur le Championnat de Ligue 1 2024-2025. Si le Champion est déjà connu, à savoir l’ES Tunis tout comme les équipes reléguées, ESG Gafsa et l’US Tataouine, l’intérêt de cette journée sera porté sur les places africaines.

A ce titre, l’US Monastirienne (61 points) et l’ES Sahel (61 points) tenteront de décrocher la deuxième place qualificative à la Ligue des champions africaine. Le vainqueur de ce duel à distance ira en LDC alors que le vaincu se contentera de la Coupe de la Confédération africaine.

PROGRAMME

Mercredi 14 mai (16h00)

AS Gabes – Club Africain (Arbitre : Haythem Kosai / VAR : Hamza Jaied) – Watania 1
ES Métlaoui – US Tataouine (Arbitre : Khalil Trabelsi / VAR : Jalel Sahbani)
US Ben Guerdane – EGS Gafsa (Arbitre : Oussema Cheraiet / VAR : Montassar Belarbi)
ES Zarzis – JS Omrane (Arbitre : Mohamed El Aguel / VAR : Abdelhamid Badreddine) – Watania 2

Jeudi 15 mai (16h00)

ES Tunis – US Monastirienne (Arbitre : Houssem Boulaares / VAR : Dorsaf Guenouati) – Watania 1 – Al Kass 1
ES Sahel – CS Sfaxien (Arbitre : Bacem Belaid / VAR : Majdi Ballagha) – Watania 2
Stade Tunisien – AS Soliman (Arbitre : Amine Fgaier / VAR : Houssem Ben Sassi)
CA Bizertin – O. Béja (Arbitre : Wael Ajangui / VAR : Sofiene Ouertani)

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