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Heute — 13. August 2025Haupt-Feeds

L’héritage de Zoubeïda Bechir revisité par Wafa Ghorbel et Hichem Ketari

Von: S. M.
13. August 2025 um 15:38

L’écrivaine et cantatrice Wafa Ghorbel était l’invitée de RTCI ce mercredi 13 août. Elle y a évoqué son dernier roman Fleurir, ainsi que son projet musical Hanin (Nostalgie), un spectacle dédié à la poétesse tunisienne Zoubeïda Bechir, pionnière de la littérature féminine.

Wafa Ghorbel a présenté Hanin, un spectacle musical créé en collaboration avec le compositeur Hichem Ketari, mettant en musique six poèmes tirés du recueil éponyme de Zoubeïda Bechir, publié en 1968. « Ces textes parlent d’amour avec une audace rare pour l’époque, une parole libre et poétique qui m’a profondément touchée », a-t-elle expliqué.

Le spectacle, d’une durée de 40 minutes, a été interprété par une dizaine de musiciens. Ghorbel a souligné la musicalité naturelle des vers de Bchir, qu’elle a adaptés en chansons avec une approche instinctive. « Ces mots auraient pu être les miens. Il y a une communauté spirituelle entre son œuvre et moi », a-t-elle confié.

Née en 1938 et disparue en 2011, ZoubeïdaBechir  a marqué la littérature tunisienne par son expression libre et audacieuse, abordant des thèmes comme l’amour et le désir féminin à une époque où cela restait tabou. Ghorbel a salué son courage : « Elle osait dire ce que les femmes des années 60 n’exprimaient pas. Son écriture est d’une beauté et d’une sincérité rares. »

L’hommage s’inscrit dans le cadre du 30e anniversaire du prix littéraire Zobaïda Bchir, organisé par le CREDIF. Ghorbel, lauréate de ce prix en 2017 a exprimé son souhait d’enregistrer un album reprenant les textes de la poétesse.

L’UNFT en crise : Les employées sans salaire

Von: S. M.
13. August 2025 um 15:19

La situation de l’Union nationale de la femme tunisienne (UNFT) ne présage rien de bon. Cette organisation féministe, qui porte la voix des femmes tunisiennes, est dans l’incapacité d’assurer les salaires de ses employées. Face à cette situation critique, l’UNFT a jugé nécessaire de renoncer à la célébration de la Fête de la femme tunisienne. Retour sur une situation épineuse.

Ce n’est pas un post publié dans la soirée du mardi au mercredi 13 août 2025 sur son compte officiel du réseau social Facebook que la présidente de l’UNFT, Radhia Jerbi, d’un ton nostalgique et amer à la fois, est revenue sur les célébrations passées de la Journée nationale de la Femme, le 13 août.

Elle évoque des années où l’organisation célébrait cette date en grande pompe et où le siège était archicomble à cette occasion annuelle. Sauf qu’en 2025, il n’en est malheureusement pas de même, vu l’incapacité matérielle de décorer le siège et la souffrance des employées de l’organisation.

Jerbi affirme que, face à l’incapacité matérielle de l’organisation, ses employées se trouvent dans une grande précarité, privés de couverture sociale et dépourvus de leur salaire, appelant ainsi à un mouvement de solidarité avec l’organisation. La présidente a formulé le souhait que cette crise s’avère passagère et qu’elle verra des solutions émerger prochainement.

Dans le même contexte, les employées, au lieu de fêter le 13 août comme il se doit, se sont rassemblées devant le siège pour protester et rappeler qu’elles n’ont pas perçu leur salaire depuis six mois, une situation que l’UNFT condamne et qui porte atteinte à ses actions. Pour rappel, cette organisation a vu le jour en 1956.

Gestern — 12. August 2025Haupt-Feeds

ALKIMIA valide ses comptes et affecte 46 millions de bénéfices

Von: S. M.
12. August 2025 um 20:23

Lors de son assemblée générale ordinaire tenue le 29 juillet 2025, ALKIMIA a approuvé ses états financiers annuels. Les actionnaires ont entériné un résultat net de 46,1 millions de dinars pour l’exercice 2024 clos au 31 décembre.

La société a affecté 3,9 millions de dinars aux amortissements différés et reporté 42,2 millions de dinars à nouveau. Les états financiers consolidés du groupe ont été approuvés dans leur intégralité.

Tataouine : Des licenciements massifs après l’interdiction de la sous-traitance ?

Von: S. M.
12. August 2025 um 14:38

Selon nos confrères de Mosaïque FM, le député de la circonscription de Tataouine, Mokhtar Abdelmoula, a adressé un message à la ministre de l’Énergie et des Mines. En effet, le député dénonce les « mesures abusives prises par certaines compagnies pétrolières opérant dans le désert de la région ».

Toujours selon la même source, ces entreprises ont procédé au licenciement de plusieurs travailleurs après l’entrée en vigueur de la loi interdisant la sous-traitance, une violation flagrante des législations nationales et des droits des travailleurs, ainsi qu’une atteinte à l’autorité de la loi.

Le député a également exigé du ministère de l’Énergie des clarifications sur les mesures qui seront prises pour obliger les compagnies implantées dans la région à respecter les lois régissant les contrats de travail et l’interdiction de la sous-traitance. Il a appelé à préciser les actions envisagées contre les entreprises ayant adopté des pratiques illégales en licenciant des employés, ainsi qu’à ouvrir une enquête immédiate et à prendre les dispositions nécessaires pour protéger les droits socio-économiques des travailleurs, tout en affirmant l’attachement aux principes de la souveraineté nationale et de l’État de droit.

Assomption 2025 à Tunis : quand chrétiens, musulmans et juifs prient ensemble pour la paix

Von: S. M.
12. August 2025 um 13:53

On ne cessera jamais de le répéter : la Tunisie est et restera une terre de tolérance et de coexistence pacifique entre les religions et les communautés. Bercée par une histoire millénaire, elle a accueilli en silence le passage enrichissant de multiples civilisations, chacune ayant laissé son empreinte et contribué à l’épanouissement d’une culture, de coutumes et de traditions uniques.

Faut-il rappeler que la discorde n’a jamais trouvé sa place entre les trois religions monothéistes en Tunisie ? Musulmans, chrétiens et juifs y vivent en harmonie sur cette terre séculaire qui a offert refuge à tant de victimes de guerres et de persécutions, comme les Morisques ou les soldats espagnols fuyant la dictature de Franco. Ce même pays a fait preuve de solidarité en protégeant ses enfants juifs contre la déportation pendant les deux guerres mondiales.

Aujourd’hui, chacun pratique librement ses rites religieux, comme en témoigne la communauté chrétienne. Monseigneur* Nicolas Lhernould, archevêque de Tunis, évoque ainsi la fête de l’Assomption et la procession de Notre-Dame de Trapani prévue à La Goulette le 15 août.

Sur les ondes de RTCI, Monseigneur Lhernould, invité par Hatem Bouriel, a rappelé la signification de l’Assomption, célébrant l’élévation de la Vierge Marie au ciel. Ce dogme, proclamé par le Pape Pie XII en 1950, plonge ses racines dans les premiers siècles du christianisme.

Si cette fête du 15 août, à l’origine païenne, a été christianisée, elle prend des formes variées selon les confessions : Assomption pour les catholiques, Dormition pour les orthodoxes, ou simple fête mariale pour certains protestants. À La Goulette, elle s’accompagne de la procession de Notre-Dame de Trapani, héritage des pêcheurs siciliens installés en Tunisie dès le XVIIe siècle. Interrompue en 1960 puis relancée en 2017, cette manifestation incarne une dimension interculturelle et interreligieuse rare, rassemblant chrétiens, musulmans et juifs.

Cette année, l’accent sera mis sur la paix et la justice, en écho aux cinq défis méditerranéens identifiés lors des rencontres régionales, à savoir les migrations, l’écologie, l’éducation, le dialogue interreligieux et la résolution des conflits. Initialement envisagé, le volet écologique a cédé la place à l’urgence des tensions au Moyen-Orient.
Monseigneur Lhernould souligne le caractère spirituel de l’événement, ouvert à tous dans un esprit de recueillement.

Les autorités, bien qu’informées, n’y participeront qu’à titre privé. Pour l’archevêque, cette tradition illustre la capacité de la Tunisie à offrir un modèle de vivre-ensemble à la Méditerranée.

L’édition s’inscrit dans l’année jubilaire catholique, temps de grâce et de pardon. La cathédrale de Tunis propose ainsi un parcours spirituel pour les pèlerins de l’espérance, inspiré des portes saintes de Rome. Dans son homélie, Monseigneur Lhernould appellera à persévérer dans l’espérance malgré les conflits, reprenant l’enseignement de Jean-Paul II sur le lien entre paix, justice et pardon.

L’église ouvrira à 16h30, suivie d’un temps de prière à 17h, de la messe à 18h et de la procession sur le parvis selon le même parcours qu’en 2024. L’événement sera retransmis en direct sur YouTube et sur écran géant à l’extérieur.

*Monseigneur : titre donné aux évêques et archevêques dans l’Église catholique

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