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Gestern — 10. August 2025Haupt-Feeds

Près de l’Algérie, la Tunisie lance un mégaprojet touristique à 2 milliards de dinars

10. August 2025 um 13:35

Les autorités tunisiennes s’apprêtent à lancer Costa Coralis, un mégaprojet touristique d’envergure qui s’étendra sur 140 hectares dans la ville côtière de Tabarka, à proximité immédiate de la frontière algérienne. L’annonce, rapportée par l’agence d’information italienne AGI, confirme la volonté du pays de transformer cette destination au potentiel encore sous-exploité en un pôle touristique international de premier plan.

Le projet est porté par la société Haifa Hdi pour le développement et l’investissement, en partenariat avec l’Association Investissement Développement Jendouba 2050. L’investissement global est estimé à deux milliards de dinars. Les études de faisabilité, confiées au cabinet mondial de conseil Deloitte, ont été menées à bien et validées. Les initiateurs du projet attendent désormais les autorisations des ministères de l’Infrastructure, de l’Environnement, du Domaine de l’État et des Affaires territoriales. Un transfert des terrains domaniaux à l’Agence foncière touristique est également indispensable avant le démarrage des travaux.

Costa Coralis prévoit un développement structuré autour de plusieurs pôles complémentaires. Un centre médical de référence doit voir le jour pour attirer un tourisme de santé et réduire la dépendance à la saison estivale. Des équipements de loisirs seront également intégrés, parmi lesquels un parc aquatique, des parcours d’accrobranche, un téléphérique long de 1 500 mètres et une ferme pédagogique. Le volet commercial comprendra un centre commercial moderne et une corniche aménagée sur 1 200 mètres. Côté hébergement, un hôtel cinq étoiles viendra compléter l’offre, tandis qu’un espace central animé sera dédié à la culture et aux rencontres.

Ce projet suscite un vif intérêt auprès d’investisseurs nationaux et étrangers. Plusieurs lettres d’intention ont déjà été signées avec des groupes et holdings désireux de participer à sa réalisation. Selon les prévisions, Costa Coralis pourrait créer plus de 12 000 emplois, dont environ 3 000 directs et 9 000 indirects. Il constituerait ainsi une impulsion économique majeure pour toute la région de Tabarka et du nord-ouest tunisien.

Actuellement, la ville ne dispose que d’environ 5 000 lits hôteliers, soit la moitié du seuil jugé nécessaire pour séduire les grands tour-opérateurs. L’aéroport Tabarka – Ain Draham ne fonctionne que de manière saisonnière, limitant son attractivité. Costa Coralis ambitionne de corriger ces insuffisances structurelles, de renforcer l’accessibilité et de diversifier l’offre touristique pour s’aligner sur les standards internationaux.

Un projet pilote déjà réalisé sur une superficie de sept hectares devant l’hôtel La Cigale sert aujourd’hui de vitrine à cette ambition. Il comprend un hôtel de luxe, des espaces culturels et des salles de conférence. Ce site préfigure l’esprit du futur complexe Costa Coralis, associant qualité des infrastructures, attractivité économique et développement durable.

Si toutes les étapes administratives sont franchies rapidement, les travaux pourraient débuter dans un délai rapproché. Les premières infrastructures sont attendues entre 2029 et 2030. En transformant Tabarka, la Tunisie espère capter un flux touristique accru et diversifié, tout en positionnant la région comme une destination phare de la Méditerranée.

Maltraitance animale en Tunisie : agir pour ceux qui ne peuvent parler…

10. August 2025 um 11:11

“Dans leur silence, une douleur criante… protégeons ceux qui ne peuvent se défendre”. Ce message bouleversant résume la réalité tragique de la maltraitance animale en Tunisie, où les animaux domestiques et errants subissent quotidiennement violences et cruauté. Ce phénomène grandissant choque la société tunisienne et interpelle sur la nécessité d’un profond changement de mentalité.

Chiens, chats et autres animaux sont victimes de divers sévices : coups violents, mutilations, empoisonnements, abandons dans des conditions insupportables. Ces actes sont souvent filmés puis largement diffusés sur les réseaux sociaux, provoquant une indignation collective, mais aussi le sentiment d’une impuissance face à la répétition de ces violences.

Un exemple récent à Sousse illustre cette détresse : un chien a été frappé violemment à la tête avec un outil tranchant, causant des blessures graves dont une paralysie partielle. Pris en charge par l’association Rahma et des vétérinaires, l’animal lutte pour sa survie. Le suspect, un berger de la région, a été placé en garde à vue dans le cadre d’une enquête judiciaire.

Ce cas n’est malheureusement pas isolé. Partout en Tunisie, la maltraitance animale s’installe comme une violence silencieuse, symptomatique d’un malaise sociétal plus profond. “Qui ne respecte pas les êtres vulnérables, comment peut-il respecter son prochain ?” souligne Jamila Ramadhani, présidente de l’association Rahma, rappelant que le respect des animaux est un indicateur fondamental des valeurs humaines.

Sur le plan légal, la Tunisie dispose d’un cadre pour protéger les animaux, notamment l’article 317 du Code pénal qui sanctionne les actes de cruauté. Cependant, le manque d’application rigoureuse de ces lois ainsi qu’une faible sensibilisation freinent les progrès. En 2024, une proposition de loi plus ambitieuse a été déposée au Parlement pour renforcer cette protection, mais son adoption tarde encore.

Les associations de défense des animaux redoublent d’efforts en matière de sensibilisation, appelant à une mobilisation générale. Elles insistent sur la nécessité d’une éducation dès le plus jeune âge pour rétablir un rapport de respect envers toutes les formes de vie, socle d’une société plus humaine et apaisée.

Ceci pour dire que la maltraitance animale est bien plus qu’un problème individuel : elle est le reflet des valeurs d’une société et appelle à une remise en question collective. Ainsi, protéger ces “âmes silencieuses” est un engagement moral essentiel pour construire une Tunisie plus juste, plus solidaire et plus compatissante.

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Visa Schengen : Les Tunisiens sont-ils concernés par la nouvelle règle européenne ?

08. August 2025 um 12:14

Alors que l’Union européenne a annoncé récemment un durcissement de l’application des règles liées à la demande de visa Schengen pour les ressortissants algériens, de nombreuses interrogations émergent en Tunisie. Les Tunisiens sont-ils eux aussi concernés par cette nouvelle mesure ?

Une communication officielle ciblée sur l’Algérie

Depuis l’annonce officielle de la Délégation de l’Union européenne en Algérie, le 4 août 2025, les voyageurs algériens sont soumis à une stricte application d’une règle déjà existante dans le Code Schengen : celle qui impose de déposer sa demande de visa auprès du consulat du pays constituant la destination principale du séjour en Europe. Un visa Schengen délivré par la France ou l’Italie ne peut plus être utilisé librement pour voyager majoritairement dans d’autres États membres.

Cette clarification vise à mettre fin à certaines pratiques, comme le choix d’un consulat plus rapide, même si le pays en question n’était pas la véritable destination. Les autorités européennes entendent ainsi renforcer le contrôle sur les itinéraires déclarés et améliorer la gestion des flux migratoires en provenance d’Algérie.

Désormais, les ressortissants algériens devront impérativement déposer leur demande de visa auprès du consulat du pays qui constitue leur destination principale en Europe, sous peine de refus ou d’annulation du visa à la frontière.

Cette règle n’est pas nouvelle en soi. Elle est prévue par le Code communautaire des visas Schengen. Toutefois, ce rappel officiel traduit une volonté politique claire : celle de renforcer l’application stricte de cette règle en Algérie, en réponse à une hausse significative des demandes et à certains détournements observés dans la pratique.

Qu’en est-il pour la Tunisie ?

Du côté de la Tunisie, aucun communiqué similaire n’a été publié à ce jour par la Délégation de l’UE ni par les consulats des pays membres (France, Italie, Espagne…). La règle de la “destination principale” est bien en vigueur, comme partout ailleurs dans les pays tiers, mais aucun renforcement spécifique ou contrôle intensifié n’a été annoncé officiellement pour les ressortissants tunisiens.

Les consulats européens en Tunisie (notamment ceux de la France, de l’Italie et de l’Espagne…, via leurs prestataires France-Visas, VFS Global et BLS International) continuent de mentionner cette exigence dans leurs procédures, sans en faire une priorité nouvelle ni la mettre en avant dans leur communication récente.

Ce contraste s’explique par plusieurs facteurs. L’Algérie fait partie des pays enregistrant le plus grand nombre de demandes de visa Schengen chaque année, ce qui engendre une pression accrue sur les services consulaires et des pratiques parfois non conformes (comme le dépôt de demandes dans des consulats jugés “plus souples” sans que cela corresponde à la destination réelle du séjour).

En Tunisie, le volume des demandes reste important, mais dans des proportions moins critiques. Par conséquent, aucune mesure particulière d’encadrement renforcé n’a été jugée nécessaire pour l’instant.

Ceci pour dire que si les Tunisiens ne sont pas directement concernés par la communication récente de l’UE en Algérie, ils doivent toutefois rester vigilants, car la règle de la destination principale s’applique à tous les demandeurs de visa Schengen, quelle que soit leur nationalité et ne pas la respecter peut entraîner le refus de visa, ou dans certains cas, des complications à l’entrée sur le territoire européen.

Donc, pas de panique pour les Tunisiens, mais un rappel utile à respecter les règles existantes pour éviter tout désagrément lors des prochains voyages vers l’espace Schengen.

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