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Gestern — 08. Juli 2025Haupt-Feeds

Issam Sefi critique une démarche répressive du projet de loi portant sur l’e-commerce

08. Juli 2025 um 14:15

Issam Sefi, vice-président au sein du Syndicat des Editeurs de Vidéo à la Demande (Sevad), l’Organisation professionnelle représentant le secteur du e-commerce et de la vente à distance, est intervenu, ce mardi 8 juillet 2025 sur les ondes de radio Express FM, pour évoquer le projet de loi concernant l’e-commerce.

Il a d’abord reconnu une réaction favorable, à ses yeux, suite à la réunion organisée à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) et où la Sevad a été conviée par les députés signataires de l’initiative. Par la suite, Issam Sefi a mis l’accent sur le fait que ce projet de loi sur l’e-commerce favorise une démarche répressive plutôt qu’incitative. Il a rappelé l’impact du Startup Act dans son domaine et sur l’écosystème des startups. « Pourquoi ne pas emprunter les bonnes pratiques pour les appliquer dans des secteurs analogues ? », déplore-t-il. Et de poursuivre en critiquant : « Ce n’est pas la méthode idéale, surtout que plus de 60 % des intervenants ont fait le saut vers l’économie informelle ».

Le vice-président de la Sevad a par la suite exprimé le souhait de son organisation de collaborer. Elle prévoit, d’ailleurs, de soumettre ses idées et recommandations à l’ARP.

Trois principales orientations

Dans la même veine, Issam Sefi a aussi fixé trois orientations en vue d’optimiser le secteur. A savoir : la simplification des démarches administratives; les bénéfices; et les encouragements fiscaux. Ils sont à ses yeux les éléments essentiels pour la régularisation et la métamorphose du secteur. Il précise que l’initiative de la Sevad est entièrement basée sur le Startup Act.

Au passage, il fait état d’obstacles auxquels sont confrontés les intervenants du secteur pour se procurer des devises, qu’il considère comme l’élément crucial de la bataille. Ce passage est essentiel, en particulier pour créer du trafic.

Par ailleurs, le vice-président de la Sevad estime anormal que les entreprises tunisiennes soient limitées à dix mille dinars en termes de devises. Etant donné que cette somme ne couvre même pas une dizaine de jours de publicité. Alors que les sociétés étrangères établies en Tunisie jouissent d’un accès sans restriction. « C’est de la concurrence déloyale » a-t-il dénonce.

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